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Société - Page 45

  • LES PREDATEURS PUBLICS (5).

    POURQUOI

    ET COMMENT LA RUINE 

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    la destruction

    pure et simple de l'argent,

    évaporé, pulvérisé à tout jamais.

     

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    Le pillage et la solidarité dans le pillage

    ont un effet "boule de neige" sur la ruine.

    Si les membres de la "Caste"

    empochaient l'argent et les privilèges sans s'activer,

    les impôts seraient lourds mais ce serait, paradoxalement,

    le prix à payer pour la liberté du peuple !

     

    L'amplification de la ruine découle de ce que,

    pour justifier leur formidable statut,

    ces privilégiés s'activent et se disent "débordés".

    C'est alors un déluge de lois qui nous tétanisent de tous côtés.

    Une loi n'est jamais complète avant que sortent ses décrets d'application,

    ses circulaires, ses interprétations jurisprudentielles.

    Il existe au moins soixante et un codes avec dix millions de mots !

    Il est impossible d'exercer n'importe quelle activité

    sans encourir le risque d'être englouti par ce véritable tsunami.

    Une loi qui n'a pas reçu ses dépendances est une loi inapplicable,

    une sorte de loi qui reste en suspens.

    Il est des lois, qui n'auront jamais leurs dépendances,

    ce sont les lois mortes aussitôt que nées.

    Les experts comptent que depuis 2007

    peut-être 30 % des lois votées sont ainsi des lois mort-nées.

    D'autres lois sont inapplicables car inintelligibles.

    La lecture des rapports de la Cour des comptes est édifiante à cet égard.

    Un grand nombre de lois sont contradictoires avec d’autres.

    Certaines sont rétroactives et il y a des lois en "coma avancé".

    Une foule d'organismes est aux aguets pour détruire les lois après coup.

    Ainsi en est-il du conseil d'État ou du conseil constitutionnel et de l'Europe.

     

    Le mal créé aux entreprises par le déluge des lois

    explique en grande partie la panne de croissance.

    Après l'énoncé de ces faits communs, peu ou prou,

    à beaucoup de pays occidentaux,

    ne nous étonnons pas que dans ces pays

    un véritable fossé se creuse entre les prétendues élites politiques et les autres...

     

    A suivre...

  • LES PREDATEURS PUBLICS (6).

    FAISONS UN REVE

     

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    une utilité réelle

    pour des groupes déterminés

    ou pour la collectivité.

     

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    Les perspectives à ce sujet ne sont pas brillantes.

    Si aucun État européen ne réclame

    que les eurocrates rendent leur gigantesque butin,

    c'est bien parce que de nombreux dirigeants

    espèrent un jour se glisser dans la peau d'un eurocrate :

    c'est l'expression de leur solidarité.

     

    Envolons nous vers l'ONU,

    centre nerveux du pouvoir totalitaire mondial.

    Qui peut jamais connaître à la fois le nombre,

    le nom et les activités de sa galaxie d'agences ?

    Idem quant à leurs richesses.

     

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    Certains pays ont des excédents budgétaires.

    La Suisse, en particulier, se plaint que ses excédents

    ne soient pas suffisamment forts.

    Ils étaient prévus 2,5 milliards de francs pour 2011

    et ils reviennent à 1,4 milliards :

    en cause une diminution des recettes fiscales

    et des dépenses engagées (peut-être à tort)

    pour lutter contre la cherté de la monnaie.

     

    Rassurons-nous, nos voisins ne sont pas prêts de déposer leur bilan !

    Nous rappelons que leurs élus sont si peu payés

    qu'ils doivent pour la plupart continuer leur métier

    afin de boucler leurs fins de mois.

    Le bénéfice est double, moins d'impôts et surtout moins de lois.

    Quant aux ministres, ils n'ont pas de voitures officielles

    et seul le président de la Confédération dispose d'une voiture de fonction.

    Il est vrai que le peuple suisse a une arme redoutable,

    à savoir le référendum d'initiative populaire.

     

    L'idéal serait que, dans au moins un pays occidental,

    un politicien crédible et ses amis comprennent

    qu'en abandonnant une partie importante de leurs privilèges

    ils pourraient à la fois rallier des suffrages

    et libérer le peuple en l'enrichissant.

    L'exemple ferait tâche d'huile.

    Est-ce trop demander ?

     

    Michel de Poncins.

  • RENCONTRE AVEC LE PASTEUR BLANCHARD...

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    Par Les Identitaires

     

    le 16 Novembre 2002.

     

    Pour un combat

    social et identitaire.

     

    Question : Depuis la proposition de Jörg Haider de réunir les droites Populistes Européennes, ce terme est désormais mis à toutes les sauces. Pouvez-vous nous décrire les principales caractéristiques de la droite populiste ?

    Réponse : J'abonde tout à fait dans votre sens lorsque vous déclarez que le mot populiste est arrangé à toutes les sauces, mais il est vrai qu'il recouvre une multiplicité de sens parmi lesquels il n'est pas toujours aisé de se retrouver. Maurras et l'Action Française l'ont condamné comme faisant le lit du césarisme, la chose n'est pas totalement fausse. Pour autant, peut-on parler d'un populisme générique ? En fait, au-delà de toutes les palettes du spectre, il y a deux grands courants populistes. L'un est réactionnaire, mouvement de défense des paysans, des petits boutiquiers de type poujadiste, l'autre révolutionnaire défend également les classes moyennes contre l'accaparement du grand capital mais en constatant que le système bourgeois est une véritable machine à tuer les peuples et qu'il faut radicalement le changer. Représenté par les syndicalistes révolutionnaires, Sorel, Berth, Lagardelle, Valois et les maurassiens de gauche, c'est le courant dont  je me sens proche. Le point commun entre tous les populismes réside en une vision organique de la société fondée sur la terre et les morts ainsi que sur le refus de l'individualisme bourgeois.

    Question : La république française semble être régulièrement traversée par des poussées populistes de droite (Boulanger, Poujade etc). Le phénomène Le Pen n'est-il qu'une énième vague populiste ou est-il à votre avis un événement qui aurait comme origine d'autres explications que les précédents ?

    Réponse : Une fois succinctement décrite la notion de populisme, on s'aperçoit que l'on ne peut mettre dans le même panier Boulanger et Poujade. Certes, le général Boulanger était en fait un réactionnaire qui a bien dissimulé son jeu mais l'état-major qui l'entourait était composé essentiellement de l'aile ultra-gauche du parti radical, parti ouvertement en guerre contre le système. En ce qui concerne le phénomène Jean-Marie Le Pen, il montre, à mon sens au-delà du Front National, le reflet que notre pays va très mal.Bernard Tapie avait un jour déclaré en parlant de Le Pen : "ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on fera tomber la fièvre". Je pense que l'on se situe seulement au début du processus d'explosion du système, comme l'a magistralement démontré Guillaume Faye dans ses ouvrages. Nous entrons dans des zones de turbulences dont il est difficile pour le citoyen lambda d'imaginer les bouleversements qu'elles susciteront.

    Question : Quelles conclusions tirez-vous des dernières élections présidentielles ? Comment voyez-vous l'après Le Pen ?

    Réponse : Un immense choc psychologique s'est produit, la dimension psychologique n'est pas assez prise en compte dans nos milieux. La chape de plomb qui a permis au système de tenir toute véritable opposition sous l'éteignoir est en train de se fissurer. L'impensable est arrivé, un homme de notre camp, victime qui plus est, depuis des années d'attaques, de calomnies, d'injustices, se retrouve au second tour de l'élection présidentielle. Il s'agit d'un événement dont on n'a pas encore réalisé la profondeur et toutes les conséquences. Pour le reste, que l'on considère comme une réussite ou un échec le score du second tour, est accessoire. La seule chose à retenir est que maintenant nous sommes assez forts pour changer les données du jeu et que nous avons des cartes en main pour l'avenir. C'est un phénomène incontestable, incontournable qui va au fil du temps poser de plus en plus de problèmes à la classe politique de l'establishment.

    Question : Dans un numéro récent de la Revue "Terre & Peuple", vous laissiez filtrer le désir de voir naître un espace politique fédérateur pouvant réunir les différentes sensibilités de notre famille politique. Selon vous, à quelles conditions devrait répondre cet espace et qui ou quoi aujourd'hui pourrait incarner ce rôle ?

    Réponse : Combien de fois ai-je regretté, alors que nous étions en butte à toutes les forces du système, de nous voir nous entre-déchirer pour des  querelles de chapelles qui, même si elles ont leur raison d'être, ne représentent dans les faits aucun péril pour la cause que nous défendons. Soyons un instant sérieux, ce n'est pas le paganisme ou le christianisme qui menacent de destruction notre culture mais bel et bien l'islam, l'influence des loges et le nouvel ordre mondial. Alors ne nous trompons pas d'adversaires et sachons ménager, même si nous avons des points de désaccord, ceux de notre camp. Je suis foncièrement convaincu, comme je l'ai déclaré dans "Terre & Peuple" que nous allons vers d'immenses bouleversements de société qui passeront par le biais de la métapolitique. Qui pourra jouer ce rôle ? Ceux qui auront l'intelligence et les capacités de fédérer sur des bases minimales toutes les forces de notre famille.

     

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    Question : Alors que les impôts n'on jamais été aussi élevés, que l'état providence est désormais tout-puissant et que les services publics sont présentés comme la solution à tous nos problèmes, quel constat social dressez-vous de la France aujourd'hui ?

    Réponse : C'est l'éducateur, l'homme de terrain que je suis depuis des années qui constate que la France marche sur la tête .Jamais le discours officiel n'a été aussi lénifiant, pseudo-consensuel ;  pourtant, jamais, depuis bien longtemps le désarroi et la radicalisation n'ont été aussi grands. Ce ne sont pas les mesurettes sécuritaires, saupoudrage artificiel qui vont changer un tant soit peu les choses. Les problèmes éludés par les différents gouvernements comme l'immigration, le choc des cultures, la violence et ll'insécurité, sont en constante aggravation. Même la bonne vieille méthode Coué du "tout va bien" se lézarde et ne produit plus les effets escomptés. Tous les gouvernements ont ignorés et sous-estiment l'ampleur du malaise et le potentiel des bouleversements révolutionnaires qui s'annoncent. Nous allons vers autre chose, dont les paramètres seront radicalement différents de ce que nous vivons à l'heure actuelle. A partir de là, il est difficile de dire a-priori quelle forme prendra l'inévitable recours. Une seule chose est sûre, c'est nous qui l'incarnons.

    Question : Pendant plusieurs années vous avez animé l'association "Entraide Nationale", quel était l'objectif de cette association et quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

    Réponse : L'Entraide Nationale fut une belle et formidable aventure. Elle a démontré qu'il y avait de profonds besoins et une réelle attente des petits, des sans-grades de notre peuple. Partis de rien et sans beaucoup de moyens, nous avons réussi à mobiliser un impressionnant réseau de solidarité populaire acquis à nos idées. Ce fut sur le plan humain quelque chose d'extraordinaire ; essayer d'apporter de la considération et de l'aide à une population que l'on peut décrire comme la plus démunie des démunies, chez nous : les S.D.F, les clochards, les laissés-pour-compte... La seule réserve que j'émettrai est, peut être, l'impression d'avoir servi de vitrine pour le mouvement. Les enjeux véritables n'ont pas été compris et je crois que,, si j'avais eu plus de moyens, cette association serait devenue quelque chose de puissant et de fort. Ce qui devrait être l'objectif et la finalité de toute initiative populiste.

    Question : Nous savons que vous venez de créer une nouvelle association d'entraide "Solidarité Populaire", qu'est-ce que qui vous a motivé pour repartir dans cette nouvelle aventure ?

    Réponse : Pourquoi ai-je créé "Solidarité Populaire" ? Parce que je suis un homme d'extraction modeste, du peuple, autodidacte, sorti du rang. J'ai beaucoup d'estime et d'amour pour les "petits" et je souhaite à travers "Solidarité Populaire" pouvoir apporter des aides concrètes aux patriotes. Je déplore et j'ai du mal à supporter que les personnes appartenant aux couches sociales modestes, qui sont une des sources vives de notre famille politique, se trouvent dans des situations délicates et laissées pour compte du fait de leur engagement. Etre à leurs côtés, n'est-ce pas l'un des vrais sens du mot populiste, du combat que nous menons ? Je suis fier de pouvoir le dire et le seul titre que je revendique, c'est celui de fils du peuple.

    Question : Quels sont les objectifs et les moyens d'action de votre nouvelle association ?

    Réponse : L'association "Solidarité Populaire" a pour vocation de venir en aide aux patriotes défavorisés et vivant, par exemple, dans des quartiers difficiles. Il ne s'agira pas d'effectuer des saupoudrages financiers pour gagner la confiance de ces personnes dont la détresse est grande. Mais bel et bien de prendre en compte des situations concrètes en respectant la personnalité de chacun. L'ambition de "Solidarité Populaire " est de répondre aux problèmes ponctuels, couvrant un champ large de difficultés matérielles mais aussi de détresses morales, des militants nationalistes et des patriotes laissés pour compte. Les secours apportés seront divers : améliorer la salubrité, le confort d'un appartement, aider à un déménagement, procurer des meubles, des vêtements, des denrées alimentaires, prodiguer des conseils et des aides dans l'accomplissement de formalités. En effet, ces personnes dans le dénuement et le désarroi sont souvent ignorantes ou peu enclines à réclamer et à faire valoir des droits légitmes. Pour collecter des fonds, dans ce but, nous allons lancer à la rentrée une campagne auprès de la presse amie, bien entendu l'ampleur de notre aide et le développement de "Solidarité Populaire" dépendra des retombées de celle-ci.Mon objectif est de faire comprendre à ce petit peuple de France qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont importants à nos yeux et qu'ils représentent un pilier de notre cause.

  • LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (1).

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    Depuis peu, des emprunts toxiques

    contractés par un grand nombre de collectivités,

    font irruption dans le paysage médiatique.

    Le département de la Seine-Saint-Denis,

    la ville d'Angoulême, celle d'Argenteuil

    et bien d'autres s'avouent gravement touchés.

    Pour favoriser leurs projets,

    appâtés par des offres de départ

    anormalement basses,

    offrant l'occasion de faire passer des projets difficiles,

    certains élus se sont laissés aller

    à souscrire des emprunts très dangereux

    car à taux d'intérêt variable .

    Rien dans la finance n'est gratuit :

    ces emprunts sont indexés sur des indices complexes et volatils,

    par exemple sur la parité dollar-yen ou même sur le franc suisse.

    La sanction devait tomber un jour ou l'autre.

    C'est la majoration insupportable

    des remboursements et des charges d'intérêts.

     

    Cette triste affaire ne reflète pas seulement

    l'incompétence et la légèreté des élus.

    Elle trahit aussi la négligence des autorités de tutelle,

    fort nombreuses dans un pays sur-administré.

    Comme d'habitude, tout le monde est responsable

    et personne n'est coupable !


     

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    L'une des raisons de cette situation détestable

    est la possibilité et le désir d'emprunter à tout prix.

    La banque DEXIA, aujourd'hui en quasi-faillite,

    a joué un rôle majeur dans ce désastre

    en poussant les collectivités à s'endetter par son intermédiaire.

    Ses dirigeants ont ainsi pu tirer profit

    du piège tendu aux collectivités locales.

    La dette de ces collectivités est passée

    de quatre vingt treize milliards d'euros en 2005

    à cent trente huit milliards en 2010,

    sans que l'on sache si les chiffres cités dans les journaux sont exacts.

    En fait d'endettement, un train en cache souvent un autre.

    Quelques soient les vrais chiffres, tout cela constitue

    une partie importante du déficit global de la nation

    lui-même destructeur de richesses.

     

    Nous nous trouvons devant un nouveau

    et dramatique scandale d'État

    qui touche des milliers de collectivités.

    Les impôts locaux durement acquittés,

    remettons à plat le problème majeur

    des gaspillages de ces collectivités locales.

     

    A suivre...

  • LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (2).

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    UNE PYRAMIDE

    D'ELUS

     

    La France compte à peu près six cents mille élus.

    Ils reflètent la pyramide abusive des collectivités locales.

    Il existe en effet trente six mille communes.

    Et, par-dessus les communes,

    s'empile une foule de collectivités :

    cantons, départements, régions et autres.

    Puis s'ajoute une couche floue mais épaisse

    de regroupements comme les intercommunalités

    ou encore les "agglos".

     

    Parmi les six cents mille élus,

    on trouve de cinq à dix mille super-privilégiés.

    Leur poids kolossal se traduit

    par des salaires accompagnés d'avantages informels.

    Ces "à-côtés" prennent de la place

    et débordent parfois les rémunérations

    dans une cascade de cumuls indécents.

    Ces nantis du système exploitent

    le butin public en parfaite légalité

    car ce sont eux ou leurs zamis qui fabriquent les lois.

    Mais, le boulet est encore trop léger 

    et ces élus se dépensent à l'amplifier

    pour montrer qu'ils existent et sont utiles.

      

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    Dans ce contexte, les gaspillages sont innombrables.

    Tout le monde a en ligne de mire les palais somptueux,

    chaque organisme rêvant d'ériger le sien. 

    Mais, on dénombre bien d'autres gâchis :

    à Clermont-Ferrand, c'est un tramway

    qui mis en route plus que difficilement

    et d'un fonctionnement chaotique

    s'acharne à rattraper le montant de la facture,

    à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône,

    un cube de béton de quinze millions de kilos d'euros

    se prend pour un complexe sportif et culturel

    dans une ville de vingt huit mille habitants,

    à signaler enfin les "ambassades",

    certaines régions en érigent à l'étranger.

    La ville de Lyon en possèdent

    notamment à New-York et à Tokyo.

      

    A suivre...

  • LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (3).

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    LES MECANISMES

    AUTOMATIQUES

    DES GASPILLAGES

     

    Ce ne sont que des exemples ponctuels.

    Tous les citoyens en connaissent d'autres dans toutes les régions.

    Le plus grave est qu'il existe des mécanismes automatiques de gaspillage :

    par exemple les aides aux industries,

    grandement inutiles par ailleurs

    et auxquelles les collectivités locales

    participent largement aux côtés de l'État,

    faire la fête est courant,

    nous connaissons un conseil général

    dont le président reçoit tous les jours à sa table

    une vingtaine de personnes,

    quant aux dépenses de communication,

    dénoncées régulièrement,

    c'est la grande explosion,

    n'oublions pas la valse des subventions,

    la plupart inutiles et souvent scandaleuses,

    la ville de Lyon, pour sa part, subventionne la Casbah d'Alger !

     

    L'État se vante de supprimer un fonctionnaire sur deux.

    Cela devrait se traduire par des mutations dans les régions.

    Bien au contraire, le résultat des deux décentralisations

    est d'avoir renforcé les compétences des régions

    avec un accroissement pléthorique de leurs effectifs

    et sans diminuer le personnel dans les services des préfectures.

    N'oublions pas l'absentéisme du personnel

    composé parfois d'amis des élus

    et qui dépasse largement les niveaux du privé !

     

    Enfin à toutes ces dépenses abusives,

    il faut ajouter le freinage des activités des entreprises,

    pénalisées par des formalités absolument insupportables

    pour obtenir telle ou telle subvention.

    L'habitude détestable des financements croisés

    est un obstacle redoutable à la vitesse de réaction

    des entreprises censées en être les bénéficiaires.

     

    Quel est le comportement du gouvernement face à cette situation ?

    Il agit dans un sens tout à fait opposé à l'intérêt national.

    Il prétend d'abord réduire le millefeuille administratif

    et se lance à cet effet dans des réformes complexes et longues.

    Simultanément, il agit dans l'autre sens

    en créant de nouvelles collectivités.

    La plus désolante est le Grand Paris, rêve pharaonique

    dont les parisiens et les autres n'ont nul besoin.

    L'effet de ruine est déjà en route :

    par la création de nouvelles administrations

    et de postes prestigieux,

    et se profile le concept de "métropoles",

    nouvelles collectivités tentaculaires

    prêtes à avaler certaines grandes villes.

      

    A suivre...

  • LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (4).

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    COMMENT

    ARRETER

    LE DESASTRE ?

     

    Compter sur l'élection de 2012, serait illusoire.

    Les hommes politiques les plus visibles ont, peu ou prou,

    le même programme et poursuivront les gaspillages

    et la ruine qui en découle.

    Ne soyons pas, toutefois, pessimistes

    car toute situation historique est réversible.

     

    Nous avions proposé, dans une note précédente,

    d'organiser des référendums privés

    qui pourraient arrêter les projets ruineux de certains maires.

    Il suffirait d'un succès quelque part,

    même dans une petite commune, pour que la méthode se répande.

     

    Une autre formule serait de prendre en cible

    les luxueux voyages collectifs que font,

    sous un prétexte ou un autre, les conseils généraux

    souvent vers de prestigieuses destinations.

    Des citoyens victimes pourraient

    par des moyens appropriés empêcher le départ.

    Une seule victoire dans un département serait significative.

    S'il y a d'autres moyens, merci à nos lecteurs ne nous les signaler.

     

    Michel de PONCINS