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20/06/2012

LE TABOU DU DROIT DE GREVE (1).

Poste en grève.jpg

 

L'année 2012 a très mal commencé : des milliers de voyageurs ont été privés de leurs droits légitimes de se déplacer. Elle continue de plus belle ; pilotes et personnel de bord annoncent une nouvelle grève des transports aériens du 6 au 9 février, pour protester contre la tentative d'installer un service minimum. Plusieurs milliers d'enseignants ont défilé mardi 31 janvier 2012 à Paris à l'appel de syndicats qui ont également lancé un mouvement de grève pour dénoncer les quatorze mille suppressions de postes à la rentrée et exiger le retrait du projet de réforme de l'évaluation des professeurs. La grève a touché la province.

Rien ne change vraiment au fil des années. Rappelons-nous qu’une pénible galère avait été infligée aux six cents  passagers du train de Strasbourg à Port-Bou dans la nuit de 26 au 27 décembre 2009, avec un retard de treize heures. Indépendamment de dysfonctionnements, l'enquête avait révélé un odieux scandale, à savoir les grèves "réveillons". Des préavis de grève sont déposés pour les soirs du 24 et du 31 décembre sous des prétextes divers et ont en réalité un seul objectif : permettre aux agents censés travailler les soirs de fête de rester chez eux ; ce sont les grèves "réveillons". La "malchance", a voulu que justement ces grèves réveillons autour du jour de Noël à Dijon aient aggravé le calvaire des six cents passagers. Nul ne saura le nombre de grèves réveillons, le tout se perdant dans le puits sans fond d'un mammouth étatique en perdition.

Les grèves de dockers qui paralysent les ports sont récurrentes. Ces grèves sont particulièrement nocives pour l'activité des ports, les armateurs hésitant à y venir, au profit des grands ports étrangers, et au détriment des dockers français eux-mêmes. Il existe des "petites grèves" dont personne ne parle. Citons les grèves qui se passent ici ou là dans les centres de tri postaux. Pour les entreprises, c'est une catastrophe : les chèques n'arrivent pas et les mettent en danger.

 

A suivre...

08:49 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

LE TABOU DU DROIT DE GREVE (2).

Rennes du Père Noël.jpg

 

DES GREVES IMMORALES

ET RUINEUSES

 

Le droit de grève est inscrit dans la constitution, on se demande pourquoi, et, en plus, il semble se situer dans l'opinion collective à un niveau supérieur à tous les autres droits comme le droit de consommer, le droit de travailler, le droit de circuler, le droit de se soigner, lesquels devraient lui être très supérieurs.

Sa justification repose historiquement sur l'idée que la grève aurait été la source de progrès sociaux considérables notamment au 19ème siècle. Si le tabou n'existait pas, des recherches attentives montreraient que les progrès sociaux ont été bien davantage le résultat de progrès techniques sous l'aiguillon du marché, ces progrès ayant suscité l'amélioration rapide de la condition économique de toute la population.

La grève est immorale car c'est la rupture d'un contrat, à savoir le contrat de travail entre deux personnes, l'employeur et l'employé.

Dans une économie peu diversifiée, comme elle existait encore il y a de très nombreuses années, le conflit social ne touchait pratiquement que les patrons sans que le reste de la population n'en souffre. Dans l'économie extraordinairement enchevêtrée et diversifiée que nous connaissons actuellement, la grève, surtout quand elle est utilisée dans des nœuds économiques, touche des milliers ou des millions de personnes. Les grèves sont, très souvent, des grèves de riches, comme celles des pilotes ou des contrôleurs aériens.

Une remarque importante est que la grève a lieu principalement dans les structures publiques, donc à l'abri de la concurrence, ou dans de très grandes firmes privées. En revanche, dans les PME et les TPE, les grèves sont fort rares ; le personnel est solidaire des patrons et sait très bien que la richesse de l'entreprise conduit chacun à s’enrichir.

 

A suivre...

08:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

LE TABOU DU DROIT DE GREVE (3).

Le Che.jpg

 

DES EFFETS

DEVASTATEURS

 

Les effets de la "grèviculture" en France sont par nature dévastateurs. Les délocalisations en sont pour une part la conséquence. Aux dommages visibles, s'ajoutent une multitude de dommages invisibles que personne ne peut quantifier : voyage raté, nuit de galère, école sans maître, opération retardée parce que le personnel n'arrive pas à l'heure, marché raté, etc. La panne de croissance épouvantable, qui n'a aucune raison d'être en France, est accentuée par la "grèviculture".

Il est certain que l'économie de marché implique la liberté des contrats et le respect de tous ces contrats y compris le contrat de travail. Ces deux aspects sont un élément essentiel de la richesse générale.

Les défenseurs du droit de grève le justifient en mettant en avant l'idée du service minimum évoqué plus haut. Or, c'est une mauvaise réponse à un vrai problème. Quand il y a un organisme public ou quasi public, les "usagers" devraient, en bonne logique, bénéficier d'un service maximum qui fait partie de l'obligation de service public. Tout autre régime est inadmissible et porte atteinte à leur liberté.

 

A suivre...

08:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

LE TABOU DU DROIT DE GREVE (4).

Volcans en éruption.jpg

 

D'AUTRES PAYS

 

Aujourd'hui les grèves en France sont bien plus nombreuses qu'au Royaume-Uni, qu’en Suède et qu’en Allemagne. En Suisse, les salaires sont plus élevés que dans les pays environnants et les syndicats se plaignent de la concurrence de Français qui viennent travailler en Suisse, notamment à Genève et à Lausanne, tout en vivant en France. Depuis soixante-dix ans, la paix du travail est totale grâce, en particulier, à l'accord des partenaires sociaux. Au Japon, les grévistes mettent un brassard pour indiquer qu'ils sont en grève mais continuent à travailler. Ces pays, néanmoins, ont bénéficié des progrès sociaux aussi bien et même souvent mieux que les autres pays, ce qui condamne l’idée que les grèves étaient nécessaires à ces progrès sociaux.

Aux USA, dans beaucoup d'États, il existe un régime du syndicat unique dans les entreprises ce qui conduit à des conflits. L'Indiana vient de décider que les employés ne seraient plus obligés de cotiser au syndicat qui les représentent dans l'entreprise. C'est le vingt-troisième état à le faire. Les analystes observent que dans ces États les investisseurs sont attirés et les créations nettes d'emplois sont plus nombreuses qu'ailleurs.

En France, l'omnipotence des syndicats repose sur un financement abondant et opaque. Le cercle est particulièrement vicieux : prélèvements obscurs et injustes de ces syndicats, utilisation de ces quantités d'argent pour détruire les entreprises, seules créatrices de richesse, et, en conséquence, ruine de l'ensemble de la population y compris les grévistes. Seuls les chefs syndicalistes et leur entourage bénéficient de cette "grèviculture" et de la manne financière qu'elle diffuse.

La conclusion peut être finalement optimiste. Il y a bien d'autres tabous meurtriers en France. La chute d'un seul d'entre eux ouvrirait le bon chemin vers un cercle vertueux. Encore faut-il qu'un pouvoir capable et crédible veuille emprunter ce chemin.

 

Michel de Poncins

13/06/2012

SMALL N'EST PAS CONTENT, C'EST LA FAUTE A HOLLANDE (1).

 

Communiqué de Presse de Michel Thooris, Conseiller politique de Marine Le Pen

"Dans la nuit de mardi à mercredi, un individu a perdu le contrôle d’une moto qu’il venait de dérober. Le voleur âgé de 24 ans, qui conduisait sans casque ni permis et sous l’emprise de l’alcool et du cannabis, a perdu la vie dans l’accident. Son complice, âgé quant à lui de 19 ans, a été grièvement blessé dans l’accident. Une rumeur s’est immédiatement répandue dans les cités voisines mettant en cause les forces de police.

Pour la deuxième nuit consécutive, des émeutes se sont déroulées à Massy. Les policiers ont essuyé des tirs de mortiers et de jets de boules de pétanque. Les auteurs de ces violences n’ont pas été interpellés.

Les émeutiers vont-ils continuer à bénéficier ainsi d’une totale impunité pendant les cinq années à venir ? Seuls les candidats du rassemblement bleu marine soutenus par Marine Le Pen s’opposeront à la politique laxiste et à l’angélisme de cette nouvelle gauche plurielle."

 

 

Monsieur le Maire.

Domicilié au...

J'aimerais vous dire, le plus simplement possible, ce qui se passe au pied des immeubles HLM du parc immobilier d'Antony Habitat et Antony Sud, ce qui se passe quotidiennement chez nous.

J'habite à la limite d’Antony et de Massy. Il me suffit de traverser l’avenue du président Kennedy pour être dans le département de l'Essonne (91). La curieuse impression qu’Antony est à la frontière tunisienne, m'envahit mais, ce n'est qu'un sentiment d'impression. Pourtant, j'espère que la "Place de France" à Massy ne sera pas débaptisée et renommée "Place du printemps Arabe".

 

  

Quelques "sans-papiers" se promènent sur la Place et cherchent à orienter les acheteurs de cannabis vers Antony, par exemple, jusqu'à la rue du Noyer Doré où j'habite. De jeunes dealers de moins de dix-huit ans les attendent, squatant les cages d'escalier et les halls d'immeubles d'Antony Habitat et d'Antony Sud. Ils sont presque intouchables parce que mineurs.

Pendant ce temps, une nouvelle génération d'acheteurs tourne à la recherche d'appartements ou de terrains à vendre sur Antony."

 

A suivre...

19:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

SMALL N'EST PAS CONTENT, C'EST LA FAUTE A HOLLANDE (2).

 

 

Monsieur le Maire.

Je continue l'histoire de mon quartier que vous lirez sans doute. Elle pourrait s’appeler vivons tous ensemble ou elle sera plus belle la vie demain ; même après ce qui s'est passé hier.

Notre Président sortant quitte ses fonctions. Il s'en retourne, aussi autiste qu'il est venu et traverse Paris pour regagner son XXXL mètres carrés de Neuilly. Où irais-je si mon immeuble brûlait ? Comme a pris feu l'appartement d'une des XX femmes de Monsieur XL ? Les enfants jouaient, paraît-il, avec des pétards dans la cuisine qui donne sur le balcon, qui donne sur la rue, qui donne sur Antony... 

Monsieur XL, interviewé à la télévision, déclare être le père de quatorze enfants et l'époux de quatre femmes. Mais n'habite pas sur les lieux du sinistre. Conclusion, la démographie se porte bien en France, on ne nous ment pas et la crise du logement semble toute relative, on nous mène en bateau.

Il faut que vive la France multi-disciplinaire et sans autre discipline que citoyenne. Alors, pourquoi ce titre : "C’est la faute à Hollande" ? ! ? ! Il y a eu aussi Mélenchon et ses appels du 18 avril à prendre la Bastille à l'avance -ou en retard. Les bazars sur la Place de France sont eux, à la bonne heure et à la bonne aubaine de l'élection de notre Président Hollande. Ils vendent  des pétards et la cuisine d'une des femmes de Monsieur XL part en fumée. Cela n'est pas de la poudre aux yeux, cela n'est pas normal... Et nos petits commerçants de proximité pourront-ils écouler du cannabis, sous les yeux attendris et jobards des gens du PS local qui tiennent une boutique du même nom, toujours sur la même place, quand on l'aura dépénalisé ? 

 

 

 

Mais, ne nous égarons pas et revenons à nos moutons. J'ai fait la connaissance de plusieurs familles au look musulman très fondamentaliste et très chic. Les hommes sont barbus, leur(s) épouse(s) portent le voile, chacun a son genre. Sur les conseils de mes voisins d'origine tunisienne, ils ont acheté des appartements à Massy. Ont-ils, déjà, bénéficié de "prêts à taux zéro", octroyés par certaines banques islamiques ? En tout cas, ils font partie de cette  nouvelle génération en quête d'acquisition immobilière, déjà citée.

Pour terminer ce tour d'horizon d'Antony-Massy et si l'on est observateur, on constatera qu'il n’y a plus de "pitbulls". La raison en est simple. Pour les islamistes, le chien est un animal impur. Mais, que nos pauvres petites vieilles ne s’attardent pas trop avec leur aimable compagnon à quatre pattes, au risque de se faire importuner par quelques jeunes lascars qui, lassés de tenir les murs, sont pris de la fièvre des nouveaux convertis.

Mais, sur la Place de France, à Massy, des rabateurs continuent à orienter des acheteurs vers des dealers, vers Antony, vers là où j’habite. Mais aujourd’hui, je ne le supporte plus et je dénonce cette économie souterraine, pour défendre notre espace vital et notre liberté.

Monsieur le Maire, veuillez accepter mes salutations distinguées, ainsi que mes excuses pour ce long compte-rendu.

 

Small

alias Gérard Dominé et Jean Chabernaud.

19:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

22/05/2012

LE PRETENDU MODELE ALLEMAND.

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Les comparaisons vont bon train avec le prétendu modèle allemand. Un hebdomadaire connu a établi des fiches à propos de personnes équivalentes de part et d'autre du Rhin ; professeurs, ouvriers, cadres, retraités. Sauf erreur toujours possible dans l'enchevêtrement des faits et des lois, il semble bien que les Allemands soient plus gâtés que les Français : tous impôts et charges payées, il leur reste davantage dans leurs poches. Indépendamment de calculs arbitraires, le signe le plus clair est le nombre d'alsaciens qui vont travailler dans le pays voisin.

L'avance se traduit aussi dans la médecine. Les hôpitaux allemands sont régulièrement mieux équipés que les français. Ainsi en fut-il pour les IRM à leur début et sur d'autres appareils à présent.

 

UN PEU D'ANALYSE

 

Comment expliquer ces apparences d'une meilleure prospérité ?

Ces jours-ci sortent des comparaisons utiles sur le coût du travail. Elles sont nettement en faveur de l'Allemagne en particulier à cause des charges sociales. Les défenseurs du modèle français s'en tirent en affirmant que la productivité serait plus forte en France. L'excuse est habile mais ce sont des calculs arbitraires et cela ne se voit guère sur les marchés d'exportation. Le chômage en France ne cesse de progresser même si le pouvoir se console par un ralentissement de la hausse. En Allemagne, le chômage régresse et depuis 2007 il a diminué de 50 %. Quant au PIB, malgré la fragilité des calculs, il n'est pas aussi plat qu'en France.

La structure fédérale n'est pas pour rien. En Allemagne, les Landers disposent d'une large autonomie avec leurs propres constitution et leurs propres contrôles. Ils échappent donc plus que d'autres à la voracité des politiques : toute centralisation libère la tendance naturelle de ces politiques à multiplier les dépenses abusives souvent dans leur intérêt. Au surplus les politiques allemands sont moins avides que les nôtres : en témoigne le train de vie modeste de la chancelière elle-même.

Un autre facteur est la moindre culture de la grève qu'ailleurs. La grève est fortement encadrée et, notamment, les grèves politiques ne sont pas autorisées. Les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève. En France la gréviculture est une habitude et détruit chaque année une part importante de la richesse nationale. En 2008, un million huit cent mille journées de travail ont été perdues, soit trente fois plus qu'en Allemagne. L'effet de ruine se traduit d'abord par la richesse manquante. Il se rajoute la conséquence sur les investissements nationaux, les entrepreneurs étant freinés dans leur élan. Bien sûr, l'effet est encore plus fort sur les investisseurs internationaux qui cherchent sans complexe des terres plus accueillantes.

Ajoutons l'existence d'un tissu important de firmes familiales qui réagissent vite aux indications du marché.

 

LES DEFAUTS

DE LA STATUE

 

L'Allemagne est-elle réellement un modèle ? La statue n'est pas sans défauts.

Elle a un gros problème de population. Il est si grave que la population allemande pourrait disparaître à long terme. Les médias clament qu'il y aurait besoin de deux cents mille immigrés de plus par an pour faire face à la prospérité. Pour remplir les postes en souffrance, la seule parade officielle est d'encourager le travail des femmes. C'est évidemment le contraire d'une véritable politique familiale seule solution au problème. Les idéologies à la mode dont le multiculturalisme, la parité "hommes-femmes" et la culture de mort se manifestent ici. Angela Merkel, sans doute aussi contaminée, commet une faute historique en les suivant.

Pour des raisons électoralistes la "Reine de Prusse" a décidé de freiner le nucléaire. C'est grave pour l'équilibre énergétique de tout le continent européen. Elle se lance de ce fait dans l'énergie éolienne et ses multiples mensonges. S'il existe un tribunal de l'histoire, la Prussienne devra répondre d'un double crime dû aux éoliennes : la destruction de magnifiques paysages de son pays, ainsi que de ses sols, où des milliers de tonnes de béton  resteront enfouis pour toujours !

 

LES ERREURS

DOCTRINALES

 

Sur le plan doctrinal la Prussienne dérape également. Pour sortir de la crise elle demande plus d'Europe. Plus d'Europe, cela veut dire des parlottes pendant des lustres et la ruine par un flot torrentiel de directives reflétant un socialisme destructeur, avec, en sus, une incertitude juridique cancéreuse. Quant à la richesse des eurocrates elle s'étale dans tous les journaux. L'enrichissement personnel indu (EPI) de ces eurocrates est au cœur de la ruine générale.

Elle se rallie aux remèdes imposés par la "communauté internationale" qui se fracassent sur de mauvais raisonnements.

Il est, certes, nécessaire de chercher la croissance pour arranger bien des problèmes. L'erreur majeure est de penser à des incitations officielles à cette croissance par des politiques publiques. Comme toute politique économique officielle, elles ne pourraient que se retourner contre leurs propres objectifs. A l'échelle européenne, le drame ne peut que se multiplier.

En fait, on promet aux peuples abasourdis de la sueur et des larmes. Les plans d'austérité se succèdent avec à l'évidence aucun succès et le Portugal entre autres en souffre de plus en plus.

La seule façon connue de retrouver la croissance est de libérer le capital et le travail ; les entrepreneurs recommenceront à embaucher et à investir dans un cercle vertueux. Ce sera la richesse pour tous.

Last, but not least : Angela Merkel a imaginé, le 30 mars, de renforcer le M.E.S. ou Mécanisme Européen de Stabilité en le dotant de milliards en plus. En programmant ainsi un flot de monnaie créé ex-nihilo, elle oublie allègrement le souvenir cuisant de l'hyperinflation allemande au siècle dernier. Il est vrai que l'OCDE s'y met aussi en évoquant un pare-feu de mille milliards !

 

VERS UN SMIC

 

La dernière nouvelle est son ralliement à l'idée d'un salaire minimum défendu par ses partenaires sociaux-démocrates. Or l'absence de salaire minimum était l'une des causes du "miracle" allemand. La preuve a été apportée mille fois de la nocivité de ce système et de son effet négatif sur le chômage.

Devons-nous en tant que concurrent de l'Allemagne nous réjouir de ce nouveau dérapage ? Ce n'est pas sûr : la prospérité de nos voisins nous est favorable car elle permet de supporter les effets délétères des politiques que nous subissons et qu'à vue humaine, nous allons continuer à subir !

 

Michel de Poncins

17:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

16/05/2012

HOLLANDE : LE RETOUR DE BÂTON.

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Le soir du 6 mai, la rue à partir de 20 heures offrait un spectacle irréaliste. Des gens très riches à bord de motos surpuissantes et de splendides voitures clamaient leur joie et criaient victoire. A la Bastille ils accouraient pour applaudir le nouveau président sur fond de drapeaux rouges et de poings levés en signe de haine. Quelles étaient leurs motivations ? Il y avait bien sur tout un mélange de diverses tendances. La déception vis-à-vis de Sarko était bien là ; ayant outrageusement favorisé ses ennemis, ce dernier avait perdu ses amis ; et puis le bling-bling et le Fouquet's... . Le coup par derrière de François Bayrou était déterminant ; dans ce bazar électoral où tout est sans cesse à vendre, ce dernier avait sans doute estimé le prix éventuellement proposé inférieur à ses ambitions !

Par delà toutes les explications possibles et en filigrane, il devait y avoir une dominante : l'espoir de devenir plus riche grâce à la chasse aux riches promise par le nouveau président. Cela vaut la peine de l'analyser.

 

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LA CHASSE AUX RICHES

 

Remarquons d'abord que le nouveau président doit avoir un problème psy. Il est très riche lui-même par ses multiples fonctions dont les avantages directs ou indirects sont immenses. Dès le soir de son élection, il l'a montré en louant pour cent vingt mille euros un jet privé spécial pour aller de Tulle à la Bastille sans que personne ne trouve cela anormal. Etre très riche et détester les riches le place devant un dilemme psychologique grave !

Chacun légitimement peut espérer devenir plus riche quitte, ensuite, à faire bon usage de sa richesse. La richesse collective ne peut résulter que de l'addition des efforts de chacun dans ses objectifs personnels. Adam Smith écrivait que ce n'était pas de la bienveillance du boucher qu'il attendait son diner mais de son intérêt. Dans l'ordre normal et moral des choses, cela doit arriver par plus de travail, plus d'épargne, plus de talents, plus d'efforts. Un des moyens principaux d'accroître à la fois sa propre richesse et celle de la nation est l'intervention des entrepreneurs ; en combinant sans cesse des capitaux, du travail, de la recherche, et maints autres éléments, ils créent des surplus qui n'existeraient pas sans eux ; ce type d'action est aussi bien valable pour l'entreprise d'un seul que pour celle de milliers de personnes.

Avec  François Hollande, la sagesse immémoriale des nations est renversée. La meilleure façon d'améliorer son diner deviendrait de voler le boucher. En effet, en chassant les riches de toutes les manières l'on entretient l'espoir fou de partager la richesse comme un gâteau dont la dimension est connue et que des enfants turbulents se disputeraient.

Les erreurs de raisonnements sont évidentes et les riches fêtards de la Bastille devraient le savoir.

D'abord, la richesse collective et personnelle varie sans cesse ; tel qui est riche aujourd'hui l'est moins demain et peut-être plus du tout. Ensuite, les super riches étant chassés définitivement ne seront plus là pour irriguer l'économie. Plus grave encore, cette chasse ouverte touche les jeunes entrepreneurs ; à l'heure où la circulation des gens et des capitaux est au maximum, pourquoi fonder son business en France avec la quasi certitude de se voir priver soi-même ou sa famille de ses efforts ? Reste l'espoir déraisonnable et peu charitable de ruiner son voisin de palier dont la voiture est spectaculaire et qui dispose de trois résidences : il faut être obtus pour ne pas comprendre que cet espoir ne donnera rien de plus à l'immense foule des moins riches. Quant aux pauvres ils seront laminés et iront faire le succès des restos du cœur.

 

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DES TAXES EN CASCADE

 

La vérité sur le vrai programme n'a pas tardé et les médias ont révélé le véritable déluge fiscal qui va s'abattre dès juillet et qui atteindra quatorze milliards d'impôts. De la taxation à 75 % des revenus annuels dépassant un million d'euros; on nous dit que ce n'est pas grave car cela ne touche que dix mille personnes ; évidement les avocats Suisses, Belges et Britanniques se frottent les mains et attendent les bras ouverts de nouveaux clients. Plusieurs niches fiscales seront rognées avec une agression particulière contre la niche favorisant les aides à la personne qui sont très créatrices d'emplois. S'ajoute un système compliqué de plafond global des niches fixé à dix mille euros par an et par ménage. Au menu, aussi, une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu à 45 % pour les revenus de plus de cent cinquante mille euros par part. L'ISF sera rétabli dans son ancien barème ce qui l'alourdira. Les droits de succession seront aggravés. aussi. Les sociétés seront à la fête avec une modulation de l'impôt selon leur taille et les bénéfices redistribués (sic). Une loi de décentralisation à l'automne verra de nouvelles modifications : la perpétuelle bougeotte fiscale et sociale est une des causes majeures de la panne de croissance.

 

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LA PENSEE UNIQUE TOTALITAIRE

 

L'explication ultime tient dans certains articles de la Pensée Unique Totalitaire (P.U.T). Le nouveau président y adhère de tout son cœur et le tam-tam médiatique les répand sans vergogne.

L'austérité est un passage obligé pour le peuple, les politiciens n'en souffrant pas, sauf à la marge. Pas de véritables économies mais des dépenses à tout va. La politique publique de croissance doit résoudre tous les problèmes : c'est faux car la croissance ne peut venir que du privé, toute politique publique de croissance étant vouée à l'échec. Enfin, l'Europe et son appendice monétaire, l'euro, sont l'objet de tous les espoirs, alors qu'elle crée, elle-même, la panne de croissance.

La "Reine de Prusse", Angela Merkel, qui est au centre du dispositif, adhère totalement à cette "P.U.T.".

En France nous avons un espoir d'échapper à la tornade rouge, ce sont les législatives, qui offrent l'occasion d'un troisième tour. Profitons en pour donner de bonnes leçons.

Il faut reconnaître, cependant, que les candidats de toutes sortes ne sont guère favorables à la vérité économique, laquelle conduit à la liberté et donc à la richesse pour tous !

 

Michel de Poncins

10:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

09/05/2012

L'EUROPE : UNE DICTATURE ?

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 Les initiés cliquent sur EU.

 

La CEE ressemble fort à une dictature à vingt-sept têtes, ce qui est le contraire d'une démocratie. Quel que soit le jugement de valeur diversifié que l'on porte sur la démocratie en général, les eurocrates en se prétendant démocrates ne sont pas dans la vérité. Les vingt-sept commissaires, une fois nommés, exercent leur pouvoir pratiquement sans contrôle aucun. Le parlement est, d'ailleurs, lui-même élu d'une façon extrêmement douteuse. Les votes ont lieu à mains levées ; leur sens étant laissé au "jugement" du président de séance. Les gouvernements exercent, théoriquement, une surveillance par l'intermédiaire de fonctionnaires non élus mais ce n'est qu'une gentille parodie de contrôle.

Plusieurs pays, par référendum, avaient rejeté l'idée d'une constitution européenne. Cela n'a pas gêné le moins du monde la dictature européenne. Par de vrais coups d'État, cette volonté affirmée de peuples fut contournée pour aboutir au traité de Lisbonne. L'arme financière fût parfois utilisée pour ramener à la raison les peuples récalcitrants. Dans le rêve délirant de "plus  d'Europe", le couple franco-allemand évoque une nouvelle révision des traités ; cette révision pourrait prévoir le droit pour la commission d'approuver les budgets nationaux : personne ne peut imaginer le niveau de désordre d'une telle mesure si elle voyait le jour.

 

LA RICHESSE DES DICTATEURS

 

Un des caractères habituels des pouvoirs totalitaires est la richesse des dictateurs. Dans ce domaine, les commissaires et tous leurs compagnons de route se surpassent. La richesse s'étend jusqu'aux employés subalternes. La richesse des commissaires eux-mêmes est impossible à mesurer ; elle dépasse largement leurs émoluments par une foule d'avantages annexes. Un commissaire quittant ses fonctions touche son salaire pendant trois ans pour avoir le temps de se reclasser ! Le poste de député européen est un "fromage" dont les multiples saveurs se lisent dans tous les journaux. La richesse des eurocrates est un des moteurs de l'accroissement de la dictature européenne ; c'est un principe absolu que plus les unités publiques s'agrandissent, plus la richesse des acteurs s'accroît et moins il existe de contrôle !

Comme toute dictature, l'hydre à vingt-sept têtes n'est pas seule. Une grande foule d'organismes gravitent autour d'elle ; leur recensement est impossible à faire.

Intéressons nous au sommet et à ses trois présidents : Herman Van Rompuy président de l'ensemble, un président tournant tous les six mois pour représenter les États, et Barroso, le président inoxydable de la commission. Indépendamment des problèmes plutôt réjouissants de protocole, chacun de ces personnages a ses frais et ses bureaux ; il s'occupe de marquer son territoire en se livrant à des actions diversement ruineuses. Il faut ajouter une multitude de fonctionnaires dans les pays membres. La plupart ont des ministres consacrés à l'Europe avec tout le train correspondant. Il existe à Bruxelles trois mille cabinets de lobbying ce qui avec le personnel fait une population de peut-être quinze mille  personnes attachées à cette forme polie de la corruption qu'est le lobbying.

 

LA RUINE ET SES EXPLICATIONS

 

La ruine est une conséquence inévitable de cette situation délétère. Celle-ci se traduit par la panne de croissance. La dégradation ou le début de la dégradation de certaines notes des agences en est un autre signe ainsi que la fragilité des dettes souveraines. Le chômage atteint des taux inadmissibles. La Chine, pourtant pays communiste, est appelée au secours.

Au premier chef des explications, se trouve la gigantesque ponction fiscale nécessaire pour alimenter la fabuleuse machinerie. Une autre cause de ruine est le flot ininterrompu de directives et autres règlementations déversées par la CEE ; un commissaire ne saurait exister sans créer des directives ; la dictature européenne s'occupe de tous les détails de la vie d'un immense continent : cela va de la pêche au thon rouge, aux ascenseurs, et jusqu'au choix des ampoules. Par cette vision socialiste de la politique, elle met le désordre dans une foule d'industries et de consommations.

La Cour de justice aggrave l'effet du déluge : de son fait personne n'est vraiment sûr du droit et cette incertitude est meurtrière pour la richesse générale. La fraude généralisée s'ajoute : la très coûteuse Cour des comptes européenne refuse depuis plusieurs exercices de certifier les comptes de la CEE ; les dictateurs vivent sur des comptes pourris.

L’égalitarisme mène également à la ruine. Pour mettre soi-disant à niveau les nouveaux membres, de l'argent est volé aux anciens pour investir chez ces nouveaux et il y a beaucoup de fuites… A cette fausse idéologie peuvent se rattacher des idées folles comme la convergence fiscale franco-allemande ; messieurs les eurocrates il faut supprimer les impôts au lieu de chercher des convergences impossibles.

 

DES POLITIQUES MEURTRIERES

 

Enfin les politiques imposées par les États membres sont à la source de la ruine des populations. Les politiques de relance à base d'actions publiques ont montré leur nocivité. Nous connaissons la tentative inutile du sauvetage de la Grèce ; les tonnes d'argent déversées sur ce pays sans arriver à le sauver l'ont été par pure idéologie européiste ; la monnaie unique était une mauvaise idée que nous avons dénoncée en son temps ; les gouvernements ont voulu la préserver en s'imaginant à tort qu'elle était nécessaire à l'Europe.

Ne pas oublier la distribution sans contrôle de subventions dans le monde entier et ceci par des fonds spécialement créés à cet effet. Notons aussi, au titre des politiques suivies promptement par les eurocrates, toutes les mauvaises causes des idéologies ambiantes : réchauffement climatique, immigration sauvage, parité homme-femme, culture de mort avec la destruction des familles, biodiversité, etc. Chacune de ces idéologies mensongères est porteuse de ruine.

Actuellement la seule prétendue riposte imaginée à la crise est de demander plus de gouvernance européenne c'est-à-dire d'accroissement de la dictature ! Pour leur défense, les européistes prétendent que la construction européenne était nécessaire au marché commun : c'est une erreur. La libération des échanges, chemin nécessaire à l'accroissement de la richesse générale, pouvait se faire sans la création de la formidable et ruineuse bureaucratie européenne.

L'euro va-t-il éclater et l'Europe aussi ? L'avenir nous le dira.

 

Michel de Poncins

16:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/04/2012

LE JUGEMENT DE SALOMON ?

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Une visite chez le meilleur gynécologue. Un bébé dans ses bras, une femme très apeurée arrive au cabinet de son gynécologue et lui dit :

  "Docteur, s'il vous plaît, aidez-moi, j'ai un problème très grave. Mon bébé n'a pas encore un an... et je suis déjà à nouveau enceinte. Je ne veux pas avoir d' enfant en si peu de temps,je préfère un espacement plus grand entre l'un et l'autre."


 

Le médecin l'interroge :

"Très bien, que voulez-vous que je fasse ?" 


 

Elle répond :

"Je désire interrompre ma grossesse et je veux pouvoir compter sur votre aide."


 

Le médecin reste pensif et au bout d'un moment il lui dit :

"Je crois que j'ai une meilleure méthode pour résoudre le problème et elle est moins dangereuse pour vous."

 

La femme sourit, pensant que le médecin accepte de l'aider. Lui continua à parler :

  "Regardez Madame, pour éviter d'avoir deux bébés à la fois en un aussi court espace de temps, nous allons tuer cet enfant qui se trouve à vos bras. Ainsi vous aurez une période de repos jusqu' à ce que l'autre bébé naisse. Si, nous allons tuer, il n' y a pas de différence entre l'un et l'autre des enfants. Et il est même plus facile de sacrifiercelui que vous portez dans vos bras car vous ne courrez ainsi aucun risque."


 

La femme s' affole et dit :

"Non, docteur ! Quelle horreur ! Tuer un enfant est un crime !"

"Je pense aussi la même chose Madame, mais vous m' aviez parue si convaincue de le faire, que pendant un moment j' ai pensé vous aider." 


 

Le médecin sourit et, après quelques considérations, voyant que sa leçon produit son effet. Il convainc la mère qu' il n' y a pas la moindre différence entre tuer un enfant déjà né...et en tuer un qui va naître et qui est vivant dans le sein maternel. 

 


QUE CELA ILLUMINE LES ESPRITS !

POUR  LA  VIE !

 


Dr. Moisés Mieles Cerchar. Chirurgien Pédiatre.

Málaga. España.

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