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Société - Page 43

  • SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (2).

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    LA SIMILITUDE

    DES PROGRAMMES

     

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    La future élection est faussée au départ par la similitude des programmes. Afin d'attirer le chaland, chaque candidat s'efforce de se démarquer des autres, ce qui est particulièrement visible pour les deux candidats principaux. Dès que l'un lance un projet, l'autre lance un contre projet. Une giclée de chiffres nous est lancée, sans que personne ne puisse les vérifier.

    Une triple ruine nous est annoncée. La première viendra de la persistance plus que probable des déficits publics ; aucune mesure crédible n'étant prévue pour les éviter vraiment et les remplacer par un excédent budgétaire. La deuxième ruine proviendra de la poursuite de la folie taxative, car aucune des équipes n’envisage la forte et possible décrue fiscale, moyen connu de laisser se créer de la richesse pour tous. La troisième résultera de la poursuite du déluge de lois qui démantibulent la France depuis bien longtemps. Pour créer de la richesse, il faut, en plus de la décrue fiscale, supprimer des lois et non en créer de nouvelles. A cet égard aucun des candidats n'indique qu'il va réduire d'une façon marquante le nombre des trente huit ministres ou quasi ministres et certains promettent des ministères nouveaux ; or, il existe probablement une quinzaine de ministres inutiles qui nous assassinent par leur activité législative.

    Une autre offense grave à la démocratie est le barrage opposé soit aux nouveaux candidats, soit aux petits candidats, soit encore à ceux qui sont soupçonnés de ne pas être "républicains" : ce qualificatif meurtrier leur est asséné par les détenteurs provisoires du pouvoir et selon leur propre "bon plaisir" inspiré de leur intérêt électoral. Les instruments utilisés pour ce barrage sont nombreux. Le financement public des partis est le premier ; la force fiscale vole de l'argent aux citoyens pour le distribuer largement aux anciens partis. Citons, aussi, la condition abusive des cinq cents signatures, véritable digue contre les nouveaux ou les petits.

     

    A suivre...

  • SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (3).

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    DES COUTS FABULEUX

     

    Une autre caractéristique de cette comédie électorale, est son coût fabuleux. Ce coût repose sur une chaîne de détournements que voici.

    En premier le détournement de fonds. Les personnages présentés abusivement comme des "candidats de gouvernement", utilisent pour faire leur campagne des sommes immenses arrachées aux contribuables. Le président, lui-même circule dans son magnifique tapis volant. Les moindres seigneurs en font autant avec moins de moyens.

    S'ajoute le détournement du temps. Le candidat socialiste confie détester les riches ; il doit se détester lui-même compte tenu des avantages formels et informels offerts par ses diverses fonctions. Or, si l'on a la générosité de penser, que malgré leur action souvent négative, il arrive que ces gens rendent de temps en temps des services véritables, comment s'expliquer qu'ils consacrent plusieurs mois de leur vie et depuis déjà longtemps à la campagne électorale ? La moindre honnêteté voudrait qu'ils renoncent pendant cette période à leurs émoluments.

    Enfin, intervient aussi le détournement de l'information .Toute la presse et les médias sont vent debout pour informer des faits et gestes des candidats. Bien entendu, les "petits" candidats et ceux qui n'ont pas été adoubés par le pouvoir sont relégués à la portion congrue. Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), certes, est censé améliorer l'équilibre. Mais il n'intervient vraiment qu'à partir de l'ouverture officielle de la campagne et pour les candidats alors déclarés. Il n'est, lui-même, qu'une coûteuse bureaucratie pour une tâche humainement impossible, à savoir découper artificiellement des temps de parole dans des médias classiques. Quand le collaborateur d'un candidat est dépêché à grands frais sur le lieu d'une catastrophe, ce temps n'est pas décompté, alors que c'est de la compassion électoraliste pure ! En outre, les réseaux sociaux échappent au CSA, par nature.

    Le résultat de tout le micmac électoral est que le vote final ne peut pas avoir de signification intelligible. Les candidats visent successivement tous les problèmes et l'on arrive forcément à des moyennes de moyennes.

    Où est l'explication ultime de cette déroute de la démocratie ? L'on trouve inévitablement le "Tout-Etat" ou le socialisme ce qui revient au même. Dans "La  République Fromagère", je montre que le socialisme offre aux politiques et à leurs courtisans un butin immense. La campagne n'est qu'une course éperdue et collective pour saisir le butin. Parallèlement et sans attendre les futures législatives, les parachutages dans tous les camps illustrent cette course au magot.

    Le peuple, à qui l'on fait croire qu'il est souverain, jugera-t-il sur la couleur d'une cravate ? A lire les commentateurs de la presse, ce n'est pas loin de la vérité.

     

    Michel de Poncins

  • "L'ISLAMISME S'ENRACINE DANS L'ISLAM...

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    N'EN DEPLAISE A CERTAINS."

     

    "Lorsque Jésus déclare : Abraham a eu un ardent désir de voir mon jour et il l'a vu, nous touchons au coeur des longues controverses qui structurent l'évangile de S. Jean. Affirmation que ses auditeurs prennent pour une antériorité temporelle incompréhensible et une supériorité personnelle intolérable : cet homme qui n'a pas même 50 ans (50, chiffre de perfection) serait plus important que le patriarche de qui procède tout le peuple ! Alors Jésus va plus loin et lève le voile : Avant qu'Abraham fût, je suis. Jésus change radicalement de registre : il ne se range plus parmi les partenaires humains de l'Alliance, il s'identifie au partenaire divin. Ce Je suis, ce présent intemporel, c'est justement l'expression par laquelle Dieu se désigne lui-même à Moïse dans le désert. En prononçant le nom divin et en se l'attribuant, Jésus révèle son identité profonde : il est Dieu, Dieu venu dans la chair. Mais cette révélation n'est pas reçue, car trop choquante : on ramasse des pierres pour le lapider... C'est pourtant cette révélation qui est au principe de la confession de foi chrétienne. C'est ce que montre l'épître : Jésus est le médiateur d'une Alliance nouvelle et meilleure parce que son sacrifice, offert une fois pour toutes, est efficace. Au seuil du temps de la passion, la liturgie nous rappelle ainsi solennellement la dignité de celui qui va apparaître comme la victime d'un acte ignoble, d'un acte qui jette une tache sur toute l'humanité. Toute l'humanité puisque l'évangile a soin de noter qu'Hérode et Pilate d'ennemis deviennent amis. Le monde romain et le monde juif, le monde religieux et le monde politique. La passion apparaît comme le centre de l'histoire : la violence qui court depuis Caïn est confondue par le silence de l'Agneau. Dans le creuset de la passion, Dieu forge le nouvel Adam, celui qui devient la matrice de l'humanité nouvelle. Celui qui pardonne en mourant à ses bourreaux est l'archétype de l'humanité nouvelle, le dernier mot de Dieu sur l'homme. En son Fils, Dieu nous a tout dit. Il n'a plus rien à ajouter à l'histoire, il n'a plus qu'à en révéler l'accomplissement final à travers ces accomplissements partiels que sont nos propres vies. D'une certaine manière, il n'y a pas d'après Jésus-Christ : il n'y a plus que la dilatation jusqu'à l'éternité de ce point d'orgue du temps qu'est Pâques, par l'incorporation progressive de tous les hommes à l'homme par excellence qu'est le Christ.

    Qu'est-ce à dire ? Que de notre point de vue, qui est celui de la vérité révélée, toute doctrine, et en particulier toute doctrine religieuse, qui relativise la centralité du Christ dans l'histoire est fausse. La croix juge toute doctrine religieuse comme elle juge aussi tout comportement humain. Et à cet égard les événements de la semaine écoulée méritent réflexion. : Depuis deux mille ans, et malgré leurs infidélités dans l'histoire, les chrétiens savent qu'on rend gloire à Dieu et qu'on travaille à l'extension de son règne non en usant des armes de ce monde, dont le prince est homicide et mensonger dès l'origine, mais en imitant celui qui n'a eu d'autres armes que la vérité et la charité. Le témoignage que le Fils rend au Père sur la croix, la marturia suprême, c'est celle que les chrétiens doivent rendre à Dieu. Elle va jusqu'au sang comme tant et tant de nos frères de par le monde et, à des degrés divers en France, ne cessent de le montrer. Une doctrine religieuse qui conduit si souvent à des actes horribles et ignobles comme l'a déclaré le porte-parole du Saint-Siège en qualifiant les crimes de Montauban et de Toulouse, montre qu'elle n'est qu'une imposture humaine. L'islamisme radical se ramène à l'islamisme tout court, et l'islamisme s'enracine dans l'islam, n'en déplaise à certains. On voudrait nous faire croire que c'est une exception doctrinalement aberrante et numériquement insignifiante. C'est faux. L'islam repose sur un corpus scripturaire qui est une juxtaposition de dits qui ne possèdent pas, à la différence du judaïsme et encore plus du christianisme, avec ses deux Testaments, de différentiation interne, de relectures interprétatives autorisées qui permettent de relativiser certains passages. Si nous continuons à lire certains récits cruels, c'est parce que nous les savons réinterprétés au cours des siècles par des auteurs inspirés, parce que surtout nous les savons réinterprétés par la vie même du Christ, clé d'interprétation de toutes les Ecritures. Et, pour prendre un seul exemple, on accepte d'entendre se réjouir les Hébreux contemplant les cadavres des Egyptiens, c'est parce que nous savons qu'il ne s'agit pas tant d'un modèle à célébrer que d'une figure qui annonce la vraie libération de l'esclavage, celle obtenue sur la croix. Ces Egyptiens lancés à la poursuite des Hébreux, diront les Pères, ce sont les vices qui menacent l'âme dans sa marche vers la Terre promise qu'est la sainteté. Ce changement de regard justifie le passage de l'Ancien au Nouveau Testament. Quiconque interpréterait ces textes au pied de la lettre passerait à côté de l'exemplarité normative du Christ sur nos comportements.

    Or, dans le Coran, il n'y a pas cette structuration historique : tout est intemporel, tout est sur le même plan. Et, à l'instar du protestantisme, comme il n'y a pas de magistère, d'autorité reconnue par tous pour interpréter authentiquement ces textes, ceux qui leur accordent foi en sont réduits au libre examen. Chacun est libre de privilégier un élément et d'en minimiser un autre. Il y a bien des écoles, mais aucune ne jouit d'une autorité infaillible. Si bien que des appels à la violence peuvent être pris à la lettre tandis qu'en vertu de l'herméneutique chrétienne les mêmes, contenus dans l'Ancien Testament, ne le peuvent plus pour nous : à cause de l'exemplarité du Christ. C'est pourquoi l'islamisme radical est une option légitime de l'islam et non une de ses déformations, quoi qu'en disent les médias. Même s'il y a des écoles qui réduisent le spectre des possibilités, il y a potentiellement autant d'islams qu'il y a de mahométans. En outre, certaines de ces écoles prônent ouvertement la conquête du monde par le moyen de la guerre sainte. C'est d'ailleurs, historiquement, la base même de l'expansion islamique dans le monde. Le succès étonnant de cette voie, me disait un carme égyptien, s'explique par le déséquilibre entre l'énergie mobilisée d'un côté – toute l'énergie religieuse qui aboutit à faire des saints chez nous – et de l'autre l'impossibilité d'orienter verticalement, sur Dieu, dans la mystique, cette énergie. Dans l'islam, on ne sait rien de Dieu et Dieu ne nous invite pas à une communion avec lui où l'absolu du désir humain trouverait son apaisement. Alors cette énergie religieuse formidable se répand horizontalement, investissant les réalités terrestres. Elle se fait politique. Et la religion idéologie. C'est pourquoi dans l'islam, à la différence du christianisme, on ne distingue pas l'Église et l'Etat, Dieu et César. Ce n'est pas la religion qui absorbe le politique, en fait c'est le politique qui absorbe la religion.

    Et j'en arrive au dernier point que je voulais aborder ce matin : notre attitude chrétienne face à de tels comportements. Le chrétien se sait citoyen de deux patries, la communauté terrestre à laquelle il appartient et le royaume des cieux auquel il aspire. Citoyen du ciel, il a pour modèle le Christ et doit refuser de répondre au mal par le mal, à la violence par la violence, même s'il y est tenté. Citoyen de la terre, il doit se soucier de préserver partout ces réalisations embryonnaires du royaume des cieux que sont les valeurs conformes au droit naturel. Toutes les civilisations en effet ne se valent pas. Certaines sont des structures de péché qui étouffent l'âme et la nôtre a tendance à le devenir de plus en plus. Mais elle porte encore aussi les valeurs inestimables de la chrétienté. A cet égard, elle mérite d'être défendue par les moyens qui relèvent de l'ordre politique et qui incluent la force militaire. C'est d'ailleurs cette dimension qui a été explicitement visée et qui constitue ainsi un acte de guerre. Si Jeanne d'Arc s'est levée jadis au nom de la justice contre les Anglais qui n'étaient pas à l'époque de pires chrétiens que les Français, si les Français se sont battus contre les Allemands de Guillaume II, qui n'étaient pas de plus mauvais Européens qu'eux, a fortiori avons-nous le droit de nous opposer, en tant qu'Européens et en tant que chrétiens à l'emprise d'une civilisation à bien des égards plus inquiétante par les valeurs sociales et religieuses qu'elle véhicule. Les moyens que nous avons à utiliser sont religieux et ils passent par l'évangélisation. Ils sont aussi politiques et, eu égard à la pression démographique sans précédent que connaît notre continent, cette question est devenue cruciale. S'il affirme que les nations mieux pourvues sont tenues d'accueillir autant que faire se peut l'étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu'il ne peut trouver dans son pays d'origine, le Catéchisme de l’Église Catholique dispose aussi : que les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l'égard du pays d'adoption. L'immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d'accueil, d'obéir à ses lois, de contribuer à ses charges (CEC 2.241). La question de l'accueil de l'étranger, contrairement à ce que croient certains, n'est pas simplement une question compassionnelle, c'est aussi une question d'ordre public qui relève du bien commun national et donc de l'ordre politique.

     

    Homélie de l'abbé Iborra

    donnée à l'église Sainte-Eugène à Paris.

  • "HEUREUX QUI PENSENT AUX PAUVRES."

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    Le 15 mars dernier, les catholiques célébraient le jour natal ou jour de naissance à la vie bienheureuse de Sainte-Louise de Marillac.

     

    "Originaire d'Auvergne, Louise de Marillac, devenue parisienne par son mariage avec Antoine Le Gras, le resta, après la mort de son mari, par une vie toute entière au service des pauvres et des malades de la capitale. Elle est la fondatrice et fut la première supérieure des Filles de la Charité, servantes des pauvres, qu'à la demande de Saint-Vincent de Paul, elle initia à leur mission... Quand elle mourrut, le 15 mars 1660, les Filles de la Charité comptaient déjà plusieurs fondations... Ses reliques sont conservées  à la chapelle de la rue du Bac, où elles sont exposées à la vénération des fidèles."

     

    Missel quotidien et vespéral par Dom Gaspar Lefebvre et le chanoine Emile Osty.

  • L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (1).

    Deux évènements simultanés se produisent sous nos yeux et sont étroitement liés : l'entrée "officielle" de la France en récession et l'omnipotence des syndicats.

     

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    La récession, faisant suite à une panne de croissance vertigineuse est le résultat de plusieurs années de gouvernements situés à gauche, non par leurs déclarations mais par leurs actions ou omissions. Elle se continuera quel que soit le résultat de l'élection de 2012,tous les programmes se ressemblent, à quelques nuances près : ils nous mènent à la ruine. Le plus étonnant est qu'Angela Merkel court aussi à cette ruine. Elle ne s'aperçoit pas ou, par idéologie, ne veut pas s'apercevoir que l'économie allemande peut, elle aussi, sombrer dans l'abîme vers lequel les vingt-sept s'engagent résolument.

    Dans le cas particulier de la France, la toute puissance des syndicats est au coeur du problème avec leur richesse insolente dont les détails fleurissent ces jours-ci dans les médias. En 2007, ils ont reçu solennellement le pouvoir qui leur a été donné par le président sorti des urnes. Depuis lors, par lâcheté, leur omnipotence, au demeurant ancienne, a non seulement perduré mais grandit. Leur richesse et celle de leurs chefs s'est consolidée ;situation d'autant plus intolérable que leur représentativité est sujette à caution, voire plus qu'extrêmement faible.

     

    A suivre...

  • L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (3).

    UNE BOMBE

     

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    Dans ce paysage, une véritable bombe vient d'éclater. La "médiacratie" en a peu parlé laissant une large place au tour d'horizon habituel des crimes qui se produisent un peu partout.

    Un rapport de sept cents pages a été réalisé sur le financement de ces syndicats suite à la création, le 8 juin dernier, au sein de l'Assemblée d'une commission d’enquête. 700 pages, ce n'est pas rien et une centaine de personnalités ont été auditionnées, non sans peine tant le terrain est miné. Le coût même du rapport doit être astronomique. La commission créée à cet effet était présidée par un député nouveau centre, Nicolas Perruchot, très connaisseur du sujet.

     

    Le rapport dissèque pour la première fois les quatre milliards d’euros de financements annuels, directs ou indirects de nos syndicats, nécessaires faute de cotisations. En effet, les cotisations des adhérents n'apportent que 3 à 4 % du financement. Les spécialistes connaissent depuis longtemps ce scandale. La nouveauté est qu'un rapport officiel vient de faire éclater la terrible réalité.

      

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    Monsieur Bernard Accoyer, président de l'Assemblée a décidé qu'il n'était pas possible de publier ce rapport et, sauf erreur, une telle décision est unique dans l'histoire des rapports de l'Assemblée. Il a déclaré que la commission d'enquête terminait ainsi son existence. La bombe était si forte que son explosion aurait menacé tout le système : une chape de béton s'imposait ! Certes, il y eut certaines protestations et même du côté syndical,contre l'arbitraire de la décision. Les protestataires, présentés abusivement comme courageux, savaient très bien que la décision salvatrice était prise et qu'elle corroborait leur toute puissance quasi totalitaire. Le seul avantage du rapport est que les langues se sont déliées et que beaucoup d'informations ont circulé.

     

    A suivre...

  • L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (4).

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    DES FAITS

    Voici quelques faits disparates aussi bien dans leur nature que dans leur importance : A Pékin, en Septembre 2004, cent quatre vingt dirigeants français des caisses de sécurité sociale ont séjourné dans les plus luxueux hôtels de la capitale de la Chine ; motif : participer à l'assemblée générale de l'association internationale de sécurité sociale. Le nombre stupéfia les autres délégations.

    Le 8 novembre 2004, selon un présentateur de France 2, un chauffeur de la CFDT a avoué que toute sa vie, il avait été rémunéré par le Crédit Lyonnais, qu’il ne voyait que pour aller toucher sa feuille de paie.

    Le président de la CGC a confié tout sourire qu’il était appointé par Total et que son trésorier l'était par les Pompes Funèbres générales ; vingt huit personnes du siège étaient rémunérées par des firmes privées.

     

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    A la même époque, la télévision a déclaré à propos d'une multinationale que dès qu'un salarié était nommé délégué, il recevait une promotion, qu'il choisissait parfois lui-même. Bien mieux, il y avait aussi d’autres avantages : embauches de proches, primes et indemnités de logement de gaz et de chauffage.

    C'est la mairie de Paris qui, de 1990 à 2001, soit pendant onze ans, a payé un des domestiques de Marc Blondel baptisé "garde du corps ". Le contrat a été finalisé lors d’une petite fête dans un restaurant landais de la capitale le 11 mai 1990.

    Après ces "menus" faits, voici plusieurs sources de la "rivière argentée " : La formation professionnelle des adultes ou FPA,le paritarisme avec le patronat dans une foule d'organismes comme les caisses de retraites, le dialogue social, les comités d'entreprises, le conseil économique, social et environnemental, avec ses succursales.

    La Cour des comptes, dans un rapport publié le 6 décembre de cette année, vise le comité d'entreprise de la RATP et demande l'ouverture d'une enquête pénale : appels d'offres douteux, doubles facturations, dépenses somptuaires. La charge du comité d'entreprise représente cent treize euros par agent. Il s'y ajoute la subvention aux oeuvres sociales qui multiplie d'une façon importante la manne financière du syndicat. Cette étude est tombée sur la RATP mais aurait pu aussi tomber ailleurs. En effet, si la Cour des comptes ne se dérange pas, l'omerta est la règle. Depuis la loi Waldeck Rousseau de 1884, les syndicats n'avaient pas de comptes à fournir. La loi d'août 2008 sur leur représentativité les y oblige désormais, mais personne n'est vraiment pressé !

     

    A suivre...

  • L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (5).

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    RUINE

    ET DESTRUCTION

    La ruine infligée au peuple français par cette situation ne vient pas seulement de la formidable captation d'argent dont les dirigeants sont les principaux bénéficiaires mais aussi de la destruction des entreprises et de l'usage perpétuel et abusif de la grève.

    Dans cette action meurtrière, les chefs syndicalistes forment une alliance de fait avec les politiques dont certains responsables détournent aussi beaucoup d'argent.

     

    Une élite.jpg 

     

    Le plus grave, peut-être, est que ces fausses élites se livrent publiquement à des actes immoraux ; ce qui explique, en autres causes, le mépris qu'elles encourent de la part de la population. 
     

    Madame Thatcher arrivée au pouvoir se trouva devant des syndicats encore bien plus puissants que les syndicats français d'aujourd'hui. Elle sut les briser et les péripéties du combat méritent d'être connues et analysées.
     

    Michel de Poncins

  • MISE A JOUR DU 13 FEVRIER 2012...

    Identité et âge                               Date et ville du décès         

     

    Prénom

    Nom

    Age

    Jour

    Mois

    Année

    Ville

     

    Un homme

     

    1

    1

    2012

    Lille

     

    Un homme

    30 ans

    3

    1

    2012

    Strasbourg

     

    Un homme

    50 environ

    4

    1

    2012

    Cavaillon

    José

    Landre

    48 ans

    5

    1

    2012

    Lavelanet

    Macie

    Mazurkiewicz

    43 ans

    6

    1

    2012

    Paris

     

    Un homme

    40 environ

    11

    1

    2012 

    Venette

     

    Un homme

     

    12

    1

    2012

    Saint-Ouen

     

    Un homme

     

    13

    1

    2012

    Auberville-la-Renault

     

    Un homme

    66 ans

    14

    2012 

    Bassens 

    José 

    Droit 

    64 ans 

    16 

    2012 

    Paris 10ème 

    Vincent 

     

    34 ans

    16 

    2012 

    Beauvais 

     

    Un homme 

    55 ans

    17

    1

    2012 

    Mont-Saint-Aignan 

    Patrice 

    Le Floch 

    51 ans 

    17 

    2012 

    Lorient 

    Ahmed 

    Odjilali 

    55 ans 

     

    2012 

     

     

    Une femme 

    46 ans 

    17 

    2012 

    Le Kremlin-Bicêtre 

    Bruno 

    Letuddier 

    50 environ 

    17 

    2012 

    Paris 

     

    Un homme 

    58 ans 

    18 

    2012 

    Montans 

    Christian

    Loinsard

    56 ans

    18

    1

    2012

    Paris 15ème

    Johnny

    Cleris

    30 ans

    19

    1

    2012

    Lyon

    Laurent

    Gavois 

    44 ans

    19

    2012 

    Lyon 

    Philippe

    Bigoin

    48 ans

    19 

    2012 

    Lyon 

    Guy

    Herrero

    66 ans

    20

    2012 

    Paris 14ème 

     

    Une femme

     

    21

    1

    2012 

    Versailles 

     

    Un homme

    56 ans

    21

    1

    2012

    Argenteuil

     

     

     

     

    Prénom

    Nom

    Age

    Jour

    Mois

    Année

    Ville

     

    Un homme

    29 ans 

    22 

    2012 

    La Séguinière 

    Gérard 

    Vernerez 

    58 ans 

    24 

    2012 

    Paris 

     

    Un homme 

     

    25 

    2012 

    Menton 

     

    Une femme

     

     

    2012 

    Annemasse 

     

    Un homme 

     

    28 

    2012 

    La Défense 

     

    Un homme 

    30 environ 

    28 

    2012 

    Poitiers 

    Hayette 

    Allag 

    40 ans 

     

    2012 

    Versailles 

    Véronique 

    Mahot 

     

     

    2012 

    Beauvais 

    Jamel 

     

    49 ans 

     

    2012 

    Beauvais 

     

    Une adolescente 

    17 ans 

    3

    2012 

    Avignon 

    Henrik 

    Piatek 

    45 ans 

    2012 

    Paris 10ème 

    Marie-France 

    Pause 

    43 ans 

    2012 

    St-Denis/Réunion 

     

    Un homme 

    56 ans 

    2012 

    Champigny 

     

    Un homme 

    61 ans 

    2012 

    Villetaneuse 

    Muriel 

    Lassalle 

    46 ans 

    2012 

    Compiègne 

    Constantin 

    Fudalache 

    55 ans 

    2012 

    Paris 10ème 

     

    Un homme 

    53 ans 

    2012 

    Dunkerque 

     

    Un homme 

    60 environ 

    2012 

    Montauban 

     

    Un homme 

    50 environ 

    2012 

    Toulouse 

     

    Un homme 

    20 ans 

    10 

    2012 

    Epinal 

     

    Un homme 

    32 ans 

    12 

    2012 

    Marcq-en-Baroeul 

     

    Francis 

     

    13 

    2012 

    Paris 16ème 

    Jaroslaw 

    Turniak 

    50 ans 

    14 

    2012 

    Paris 8ème 

     

    " Décès de personnes ayant vécu à la rue

    dont nous avons appris la mort depuis le début de l'année2012."

     

    Sources →