02/11/2011
LA REPENTANCE (1).
«En un siècle,
à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal,
mitonné un paradis lumineux.
Seul, l’amour pouvait oser pareil défi…
Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble,
pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre
que nous, qui sommes ses enfants»
(Boualem Sansal – 2002)
Au fil des générations,
nos hommes politiques et les médias qui les soutiennent,
n’ont eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale :
colonisation… repentance… soumission… ignorant,
comme le disait Charles Péguy,
«qu’il y a des contritions plus sales que les péchés».
C’est pourquoi, le "remords" aidant, ils s’interdisent
(et nos magistrats avec eux)
toute action systématique de reconduite à la frontière
qui pourrait être interprétée par le lobby pro-immigrationniste
comme un acte raciste…
Et de cette façon, la misère s’ajoute à la misère…
Et déjà dans ce pays, la démocratie ipso facto
repose sur la cosmopolite reconnaissance
du peuple français à disparaître inéluctablement.
Ainsi, inexorablement, toutes les traditions historiques
qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre
dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout
et qui n’est que trop voisin de la lâcheté pure et simple.
Elle agit, cette France-là, comme si elle n’était plus intéressée
à maintenir sa position dans le monde.
Elle s’accuse elle-même
et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste,
oubliant toutefois que le passé des autres nations
n’est ni plus paisible, ni plus vertueux…
Dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur
et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel.
Nous n’avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir
à telle minorité, telle association au «cœur sur la main» ou tel parti politique.
«Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient
qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie
pour la penser et s’en affranchir» écrivait Pascal Bruckner.
Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive
n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant :
«Qui a ouvert l’égout périra par l’égout.».
Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial
par nos "bien pensants", martyrocrates de profession,
faussaires de l’antiracisme,
est le pire danger auquel elle est confrontée.
L’historien Max Gallo, dans son essai «Fier d’être Français», déclare :
«il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise :
“je suis fier d’être français”.
Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France
pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera :
une criminelle devenue vieillerie décadente.
[…] Ils exigent que la France reconnaisse qu'elle les opprime,
qu'elle les torture, qu'elle les massacre.
Seule coupable !
Pas de héros dans ce pays !
Renversons les statues, déchirons les légendes.
Célébrons Trafalgar et Waterloo et renions Austerlitz !
Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance,
reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure,
se laisse couvrir d’insultes, de crachats,
heureuse qu’on ne la “nique” qu’en chanson
et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit !
Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix,
de monter sur le ring… et de boxer à la française !»
Et Malika Sorel, française d’origine algérienne, de renchérir :
«au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France.
Pour eux, la situation est liée à cette "repentance"
et la responsabilité en incombe aux adultes français
qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux...»
José CASTANO
09:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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