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26/07/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard

 

 

26/01/2024

Mémoire au coeur

 

 

 

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28/02/2023

IMPRESSIONS DE MARAUDE PAR LE PASTEUR BLANCHARD.

 

 

 

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard

21/10/2021

Communiqué:

 

 

Fête 25 ans (1).jpg

14/07/2020

Action Sociale Populaire......

 

 

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18/10/2019

IMPRESSIONS DE MARAUDE PAR LE PASTEUR BLANCHARD.

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard

 

14/06/2019

Assemblée générale de « l Action Sociale et Populaire »

 

 

                            Le 25 mai 2019 a Paris

 

 

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 Ordre du jour :

 

 

1)      regard sur les maraudes par Alexandre Simmonnot :

 

 

 notre secrétaire général Alexandre Simonnot  s’ excuse il est de mariage ou il tient l harmonium

 

notre vice présidant Gilles Clavel  lira  son  procès verbal

 

  • je constate que l association se porte bien
  • son principe de charité réel est bien affirmépar 30 maraudes par an , 500 maraudes depuis sa création
  • je remercie tous ceux qui nous aident etnos partenaire comme radio-Courtoisie
  • continuons notre combat comme l exclusion et la misère
  • que Dieu nous bénisse

 

le procès verbal est adopte

 

 

2)l image de l ASP par Emmanuel Perone membre du CA de l ASP :

 

je suis arrive a Paris en 2007  en tant que policier, J’ai rencontre des gens dans la rue  , j avais vu cela en Yougoslavie , mais cela existe donc même ici ?,

 

j ai voulu savoir ce que c était de distribuer des soupes sans structures officielles  en 2013 j ai fait ma première maraude avec le pasteur Blanchard  je me suis dit « ca c’est un homme «  j ai fait venir ma belle mère et elle a apprécie même si elle n était du même bord

 

j ai compris que pour ces personnes dans la rue leur sac c est  tout ce qu’ ils ont

j ai vu des choses affreuses comme ce fleuriste qui mettait de l’acide par terre pour les faire partir.

 

j ai rencontre des maraudeurs de grandes culture comme Mr Bruno Gollnisch

Les gens ne comprennent pas ce qu est la vraie misère

Avant d accueillir la misère des autres réglons la notre !

 

 

3) bilan de la dernière campagne et devenir de l association par le pasteur Blanchard président de l ASP

 

Le bilan de l assemble général de l année passée n a pas pu être fait a

 cause d imbroglio dans notre famille politique  La salle ou nous sommes aujourd hui était en travaux  nous avions fait une demande pour la salle Jeanne d’Arc, après acceptation  ils se sont rétractes car il y avait  parmi nous des personæ  non grata !!!!!!!

 

 

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Ce que nous sommes au sein de l ASP :

 

certains sont proche du RN   d autres de Jean Marie Le Pen d autre du SIEL Ces gens viennent de partout  répondant a notre cadre » du Social « 

A la maraude d ouverture  Maitre Triomphe était très présent

 

 

Cette année nous n’ avons pas manque de vêtements et en fin de campagne 3 personnes se sont inscrites pour marauder et nous sommes heureux de retrouver un de nos anciens compagnons

 

A Noël Jany était présente comme elle le fait souvent depuis 1996 cette maraude fut superbe

on pourrait raconter énormément d anecdotes  joyeuses et vivantes.

 

 

Le reste de la campagne s est bien déroulé sans sauter une maraude  depuis  octobre 1996 époque héroïque  ou nous maraudions avec un sac a dos  nous avons fait du chemin grâce a Radio courtoisie.

 

 

Une plaie du monde moderne est la solitude  Certaines personnes n ont comme ouverture que Radio courtoisie  si on peut les nommer sur les ondes  cela leur fait plaisir  ils ont enfin l impression d exister

 

nous allons continuer en 2019 e nous avons besoin de tous

 

 

 

  • bilan financier par Gaël Fouilleul trésorier de l ASP :

 

après  une année 2016 quelque peu décevante par les dons  .Les collectes des années 2017 et 2018 remontent avec leur niveau moyen .

C’est grâce au versement de 1000 euros d un donateur régulier que l on arrive a ce niveau de collecte moyenne

les dons a l ASP sont assez dépendant de 4 gros donateurs en 2017 et 5 en 2018 chacun ont versé au moins 500 euros

le don moyen en 2017 est de 161 euros en 2018 : de 138 euros

 

la collecte 2018 avait plutôt mal commencé avec de petits dons  mais une campagne de  mailing   au dernier trimestre a permis de redresser la barre et de surpasser 2017

 

Jusqu’en 2017 le nombre de donateurs diminue légèrement 72 en 2013, 68 en 2014 ,60 en 2015, 58 en 2016,et 54 en 2017

 

La campagne de mailing a permis de mobiliser certains anciens donateurs puisqu’ils ont été 64 a se mobiliser en 2018

 

Le nombre de donateurs fidèles depuis le début et qui donne chaque année est stable a environ une quarantaine

 

 

 

Coté dépenses :

 

 nous avons du casser la tirelire et acheter un véhicule propre pour 12000 euros début 2017 auxquels  il a fallu rajouter 4338 euros de frais de fonctionnement

 

en 2018 les dépensés se sont montées  a 5428euros avec des frais d entretien du véhicule conséquent

 

Rapport accepté :

 

  • élection du bureau et du conseil d administration :

 

 

Marie Ballée devient membre du conseil d administration

Gilles Clavel devient vice président

 

 

 

mini récital : docteur Merlin et Annette

 Pot de l'amitié

 

 

 

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09/06/2017

ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (1).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Olivier Perceval pour le journal de

l'Action Française.


 
 
 
Question 1 : Monsieur le Pasteur, pourriez-vous dévoiler pour nos lecteurs votre itinéraire spirituel et politique ?

 


 
 
Réponse : Mon éducation s’est faite à Mazamet, ville qui se trouve dans le prolongement des Cévennes où le protestantisme a été longtemps majoritaire. Mon éducation a été d'une extrême rigueur. J'ai eu le parcours classique d'un fils du peuple. Après mon certificat d'étude, j'ai travaillé en usine. A cette époque, ma cité était la capitale mondiale du délainage. Mai 68 va me sortir de la condition ouvrière. Je découvre le social à travers les MJC et je passe une équivalence au bac qui me permet d'entrer à l'école d'éducateur (l'Institut Parmentier à Paris). A partir de 1978, j'entreprends une carrière de travailleur social (Cité de Refuge de l'Armée du Salut Paris).

 

 


 
Les "événements" ont eu une autre conséquence, ma révolte contre mon père et ma famille. J'ai connu toute les errances de ma génération, de la vie en communauté aux festivals rock, en passant par la politique, de la ligue communiste à la gauche prolétarienne maoïste (tendance spontanéiste, situationniste). Mon retour à la foi, mes études de théologie, mon ordination, mon engagement avec Madame Jany Le Pen, c’est une autre histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question 2 : Parlez-nous de votre association caritative.


 
 
Réponse: Notre association l'Action Sociale Populaire est régie par la loi 1901. Nous sommes une équipe de bénévoles et n'avons pour aide financière que la générosité des auditeurs de Courtoisie et des lecteurs de la presse amie. En plus de nos activités de maraudes où pendant plus de sept mois nous venons en aide aux SDF dans les rues de Paris, nous visitons des personnes âgées isolées et essayons de répondre aux attentes de personnes en difficulté que nos amis nous signalent. Nous débutons cet hiver une nouvelle action pour les familles de patriotes défavorisés par une aide concrète (achat de machines à laver, gazinières etc).

 

 

 



Question 3 : Pensez-vous qu'il y a un vrai problème de répartition des richesses dans notre pays ?

 


 

Réponse : Je pense que dans notre pays, il se trouve une profonde injustice à faire porter le principal effort du plan de rigueur sur le petit peuple et les classes moyennes. Mais il est une autre injustice choquante, le syndrome rousseauiste qui fait que,  beaucoup d'hommes politiques et de travailleurs sociaux ont tendance à considérer les populations originaires de l'autre côté de la Méditerranée comme ne pouvant être que des victimes du système ; ce qui bien souvent leur profitent en termes de prestations sociales.

 

 


Alors que la majorité d'origine Française et Européenne, qui a du mal à quémander , qui ne connait pas bien les réseaux pour faire valoir ses droits, se retrouve de plus en plus marginalisée et précarisée? C’est pour cela, même, si le mot ne fait pas très Maurrassien, que nous souhaitons la justice sociale.... pour les nôtres.


 

 

Question 4 : A l'approche des maraudes, pensez-vous que la crise jette de nouveaux pauvres dans la rue ?

 


 
 
Réponse : Vous avez pu constater dans les rues de Paris, et cela contrairement au discours officiel, combien les restrictions budgétaires sont lourdes de conséquences. D'une année sur l'autre, nous voyons la situation s’effilocher. La lèpre de la misère gagne du terrain. Une nation qui n'est plus capable de gérer le problème de la pauvreté risque d'en subir de graves perturbations.

 

 

 

 

 

A suivre...

 

 

 

 

 

 

29/11/2016

Alain de BENOIST : « La mixité ethnique détruit le lien social. »

 

 

 

 

TRIBUNE LIBRE

 

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Le gouvernement a récemment déclaré vouloir mettre en œuvre un ambitieux programme de « mixité sociale ». Il s’agit, notamment, d’imposer un quota de « logements sociaux » dans toutes les agglomérations. Mais ne s’agit-il pas, surtout, de rendre « invisibles » des populations qui attirent un peu trop les regards ?

La « mixité sociale » dont on nous rebat les oreilles depuis qu’elle est devenue le maître mot des politiques urbaines n’est évidemment qu’un euphémisme pour parler de mixité ethnique.

 

Il s’agit de répartir la population d’origine immigrée pour éviter qu’elle ne se concentre dans certains quartiers (assimilés à des « ghettos »), et de tenter de faire cohabiter un peu partout des gens d’origine différente. En visant à une répartition « plus équilibrée » des populations, la mixité favoriserait la « cohésion sociale ».

 

Ce discours incantatoire, d’autant plus fort qu’il se place dans une perspective universaliste et égalitariste, se heurte en réalité à deux obstacles principaux

 

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Alain de BENOIST

La « concentration », tout d’abord, est-elle mauvaise en soi ? Elle répond, en fait, à un désir d’entre-soi commun à toutes les populations humaines : qui se ressemble s’assemble. Autrefois, il n’y avait aucune mixité sociale : les riches vivaient dans les quartiers riches, les ouvriers dans les quartiers ouvriers, et personne ne s’en plaignait. C’est même le démantèlement des quartiers ouvriers qui a entraîné l’effondrement de la culture ouvrière. Aujourd’hui, les Maliens qui se sont regroupés à Montreuil l’ont fait pour se retrouver entre eux, et n’ont nulle envie d’aller ailleurs. Les catégories supérieures, même sans avoir à s’enfermer dans des « gated communities » (ensembles résidentiels sécurisés), ont déjà les moyens de pratiquer l’évitement résidentiel et scolaire. Les classes populaires, quant à elles, sont avant tout désireuses de ne pas devenir minoritaires dans leurs quartiers. La demande du « droit à la ville » n’est pas une demande de vivre dans un quartier hétérogène, mais la demande de pouvoir choisir librement son lieu de vie. La solidarité redistributive ne passe pas nécessairement par un mélange social imposé.

 

 

Toutes les études empiriques dont on dispose montrent, par ailleurs, que dans les quartiers où règne la « mixité sociale » règnent aussi des formes de cloisonnement et de mise à distance, voire de séparatisme, qui reflètent une contradiction profonde entre la valorisation de la mixité et la réalité des modes de vie.

 

 

Il en résulte, non pas une cohabitation harmonieuse et une résorption des inégalités ou des tensions, mais au contraire un regain de la compétition que se livrent les groupes sociaux pour l’accès aux ressources urbaines. L’erreur est, ici, de croire que la proximité spatiale entraîne automatiquement la proximité sociale. Au lieu de favoriser la production d’un espace commun, la dispersion des populations gênantes peut aussi détruire le lien social, exacerber les marquages et déstabiliser les sociabilités existantes.

 

 

On peut aussi se demander si le débat sur la « mixité sociale » ne détourne pas l’attention d’autres formes de paupérisation ou d’exclusion résultant de l’éviction des populations les plus fragiles de leurs zones d’habitation traditionnelles…

 

 

Les classes populaires ont, en effet, été doublement expulsées de leur habitat traditionnel, qu’il s’agisse des centres-villes du fait d’une « gentrification » qui a rapidement transformé les paysages urbains au bénéfice des classes aisées et des « bobos », ou des banlieues, que l’arrivée massive des populations immigrées les a poussées à quitter pour s’installer dans les « périphéries », ce qui les condamne le plus souvent à une exclusion culturelle de fait (dont le vote en faveur du FN est l’une des conséquences). Depuis les années 1980, les quartiers de logements sociaux des grandes villes se sont de facto spécialisés dans l’accueil des populations immigrées, avec comme résultat que les non-immigrés tendent désormais à s’exclure de la demande de logements sociaux.

 

 

À une époque où près de 90 % des Français vivent dans des villes, cela pose le problème plus général de ce qu’elles doivent devenir ?

 

 

Depuis la fin du XIXe siècle, l’évolution de l’urbanisme a étroitement suivi celle du capitalisme (le capital a besoin de s’urbaniser pour mieux se reproduire, rappelait Henri Lefebvre

 

 

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Hypertrophie de la région parisienne

On est passé successivement du modèle de la « ville-atelier », caractéristique de l’ère industrielle, qui existe avant tout comme concentration d’ateliers de production, à la « ville keynésienne » orientée vers la demande, c’est-à-dire fondamentalement dédiée à la consommation et qui va de pair avec l’exode rural (les centres-villes se tertiarisent, l’État investit massivement dans le transport et les logements, le dynamisme urbain se traduit par l’extension des banlieues et l’accession à la propriété privée immobilière), enfin à la « ville néolibérale » actuelle, orientée vers l’offre, qui s’étend à la proche périphérie (« péri-urbanisation »), favorise la circulation et la mobilité, cherche à attirer des entreprises, met l’accent sur les infrastructures favorisant l’innovation, privilégie l’industrie du divertissement, la création de « styles de vie », etc.

 

 

La France est marquée depuis des siècles par l’hypertrophie de la région parisienne. La tendance, aujourd’hui, consiste à miser sur le développement d’un nombre très limité de grandes métropoles régionales.

 

 

Or, comme le fait observer l’urbaniste Pierre Le Vigan, ce n’est pas de mégapoles que la France a besoin, et moins encore d’un nouveau « Grand Paris », mais d’un réseau de villes moyennes (de 50.000 à 100.000 habitants) dont il faudrait renforcer la densité grâce à un urbanisme de proximité pour mettre fin à cette séparation grandissante des lieux de résidence, de loisir et de production qui a abouti à une « mise en morceaux de l’homme moderne ».

 

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

13/05/2016

ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (1).

 

 

 

Par Olivier Perceval pour le journal de

l'Action Française.
 
 
 
Question 1Monsieur le Pasteur, pourriez-vous dévoiler pour nos lecteurs votre itinéraire spirituel et politique ?
 
 
Réponse : Mon éducation s’est faite à Mazamet, ville qui se trouve dans le prolongement des Cévennes où le protestantisme a été longtemps majoritaire. Mon éducation a été d'une extrême rigueur. J'ai eu le parcours classique d'un fils du peuple. Après mon certificat d'étude, j'ai travaillé en usine. A cette époque, ma cité était la capitale mondiale du délainage. Mai 68 va me sortir de la condition ouvrière. Je découvre le social à travers les MJC et je passe une équivalence au bac qui me permet d'entrer à l'école d'éducateur (l'Institut Parmentier à Paris). A partir de 1978, j'entreprends une carrière de travailleur social (Cité de Refuge de l'Armée du Salut Paris).
 
Les "événements" ont eu une autre conséquence, ma révolte contre mon père et ma famille. J'ai connu toute les errances de ma génération, de la vie en communauté aux festivals rock, en passant par la politique, de la ligue communiste à la gauche prolétarienne maoïste (tendance spontanéiste, situationniste). Mon retour à la foi, mes études de théologie, mon ordination, mon engagement avec Madame Jany Le Pen, c’est une autre histoire.

 

 

Entretien Pasteur Blanchard 1.jpg

 

 

Question 2 : Parlez-nous de votre association caritative.
 
 
Réponse: Notre association l'Action Sociale Populaire est régie par la loi 1901. Nous sommes une équipe de bénévoles et n'avons pour aide financière que la générosité des auditeurs de Courtoisie et des lecteurs de la presse amie. En plus de nos activités de maraudes où pendant plus de sept mois nous venons en aide aux SDF dans les rues de Paris, nous visitons des personnes âgées isolées et essayons de répondre aux attentes de personnes en difficulté que nos amis nous signalent. Nous débutons cet hiver une nouvelle action pour les familles de patriotes défavorisés par une aide concrète (achat de machines à laver, gazinières etc).

 

 

 



Question 3 : Pensez-vous qu'il y a un vrai problème de répartition des richesses dans notre pays ?
 

Réponse : Je pense que dans notre pays, il se trouve une profonde injustice à faire porter le principal effort du plan de rigueur sur le petit peuple et les classes moyennes. Mais il est une autre injustice choquante, le syndrome rousseauiste qui fait que,  beaucoup d'hommes politiques et de travailleurs sociaux ont tendance à considérer les populations originaires de l'autre côté de la Méditerranée comme ne pouvant être que des victimes du système ; ce qui bien souvent leur profitent en termes de prestations sociales.
Alors que la majorité d'origine Française et Européenne, qui a du mal à quémander , qui ne connait pas bien les réseaux pour faire valoir ses droits, se retrouve de plus en plus marginalisée et précarisée? C’est pour cela, même, si le mot ne fait pas très Maurrassien, que nous souhaitons la justice sociale.... pour les nôtres.
 

Question 4 : A l'approche de l'hiver, pensez-vous que la crise jette de nouveaux pauvres dans la rue ?
 
 
Réponse : Vous avez pu constater dans les rues de Paris, et cela contrairement au discours officiel, combien les restrictions budgétaires sont lourdes de conséquences. D'une année sur l'autre, nous voyons la situation s’effilocher. La lèpre de la misère gagne du terrain. Une nation qui n'est plus capable de gérer le problème de la pauvreté risque d'en subir de graves perturbations.

 

 

 

A suivre...

 

 

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