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26/07/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard

 

 

23/07/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

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Par Thierry Auriat,

 

Membre fondateur de l'ASP

 

 

 

Je  participe, pour la dixième fois à une maraude.

 

 

 

Mon ami le Pasteur Blanchard, président de l'Action Sociale et Populaire, m'a fait l'honneur de m'inviter à collaborer à cette sortie, pour venir en aide à nos compatriotes sans-abri, avec un autre membre fondateur de l’ASP, mon ami Oscar Wesley .

 

 

 

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses fidèles bénévoles, parfois accompagnés d'élus et de cadres du Front National, mais aussi d'autres personnes de tous  les milieux de notre famille politique.

 

 

 

Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures aux nôtres sans-abri, ces maraudes ont aussi pour but d'ébaucher des liens d'amitié, de tisser un suivi fait de chaleur humaine.

 

 

 

  

Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et je garde un souvenir ému de toutes ces rencontres , ces discussions avec Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…. Ils ne possèdent rien. Ils vivent dans la rue, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée de Paris. Ils ont pourtant beaucoup, un peu de grandeur d'âme et un peu de chaleur humaine. Et, c'est une joie d'avoir pu se rendre utile en leur donnant un peu de nourriture, quelques couvertures et d'avoir échangé quelques paroles ce soir-là.

 

 

 

 

A force, si l'on peut dire, certains ne quitteraient pour rien au monde la rue, d'autres la détestent, quelques-uns pourront en sortir. Tous nous ont accueillis avec le sourire ; des regards qui en disaient long, faits de la détresse de gens perdus pour les uns, emprunts de dignité, pétillants, souriants et chaleureux pour les autres.

 

 

 

 

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par la Place d’Italie, du Jardin des Plantes à Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée nous a dévoilé, une fois de plus, qu'un monde parallèle existe dans nos rues. Ils sont dix mille à Paris, trois mille dans le XIIIe arrondissement, qui n'ont rien et qui parfois ne demandent rien. Leur seule richesse : peut-être un certain détachement par rapport de  notre société de consommation ? tellement égoïste et trop individualiste. Mais une indépendance qu'ils paient au prix fort.

 

 

 

 

Une autre constatation choquante durant cette soirée est l'évident manque de moyens accordé par l'Etat à l'aide des sans-abri. L'Etat semble plus compter sur la générosité privée que sur lui-même : "cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir".

 

 

 

 

 

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques-uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif.

 

 

 

Si un soutien leur était apporté avant la chute presque irréversible, combien nous déclarait faire le choix volontaire de rester dans la rue ? Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être, autant de causes sociales et/ou économiques qui pourrait être traité et endigué si on en prenait la peine ; si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

 

 

Je voudrais, en conclusion, parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de venir en aide à ces personnes avec de petits moyens, donner un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et aux militants de l'ASP. Sincères et humains, ils connaissent un nombre impressionnant de sans-abri parisiens par leur prénom, savent un peu de leur vie, de leur parcours parce qu'ils font gratuitement l'effort de s'intéresser en vérité à ceux qu'ils croisent durant leurs maraudes.

 

 

 

Si vous souhaitez cette association à se développer, si vous ne pouvez le faire financièrement, faites-le un soir en donnant de votre temps. Et puis, vous pouvez aussi nous procurer des couvertures, des chaussures de grande pointure et des vêtements chauds. Les besoins sont importants car ou dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps.

 

 

 

Thierry Auriat

 

 

 

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19/07/2024

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Philippe Gauthier,

auteur et essayiste

 

 

 

 

En ce 25 avril 2017, j'ai eu l'honneur d'être invité en tant qu'écrivain, notamment autour de "La Toussaint Blanche", célèbre livre  prévoyant les conséquences absolument catastrophiques de l'immigration en France de populations déracinées inassimilables, par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard à participer à sa traditionnelle maraude de nuit auprès des pauvres gens qui vivent habituellement dehors sur nos trottoirs.

 

 

 

Cette grande maraude, démarrant de la Porte d'Italie, nous donne l'occasion unique de découvrir, à travers tous les grands axes parisiens, un autre monde que nous tous, y compris en cette soirée très proche des élections présidentielles, les ceux qui collent encore des affiches pour Mélanchon, embourgoisés dans notre confort habituel, avons du mal à comprendre.

 

 

 

Avec l'expérience du Pasteur Blanchard qui sait où se trouve son monde, car cette population n'est pas spécialement nomade, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Elle habite son coin de trottoir ou son abri sous le métro aérien  ou encore sa bouche d'aération à ciel ouvert.

 

 

 

 

 

 

 

 

On découvre aussi parmi ces personnes sinistrées beaucoup d'européens, des polonais, des russes et même un allemand, sans doute échappé de sa patrie au miracle économique permanent.

 

 

 

Vers 1h30 du matin, nos provisions de vêtements sont déjà épuisées et notre clientèle commence à dormir à poings fermés sur les trottoirs. Il est temps de regagner notre confort.

 

 

Philippe

 

16/07/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE..

 

 

 

Par le pasteur Blanchard.

 

 

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Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre douziéme campagne de maraudes. Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

 

 

C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

 

 

 

Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

 

 

A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

 

 

 

Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.


 
 

Pasteur  Blanchard

 

 

 

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12/07/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

 

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Par le Pasteur BLANCHARD

Président de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de douze ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.

 

 

 

 

Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

 

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde  meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus qu’une décade.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

 

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09/07/2024

Ancienne maraude.......

 

 

SUITE A UNE PRE-MARAUDE...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réflexions de Bruno Raju,

 

Membre du CA de  l'ASP 

 

 

 

 

Le mardi 21 Août 2018, le Pasteur Blanchard et son épouse, infatigables dans leur volonté de venir en aide aux plus pauvres d'entre nous, nous embarquent dans leur arche de Noé de la pauvreté. Tout est prêt, nous voilà sur le pont pour notre maraude nocturne. Le Seigneur nous accompagne sans que nous nous en apercevions. Les premiers sans domicile fixe sont dans votre visée, c'est l'arrêt et les premières distributions, vêtements, chaussures, café, soupe et thé. Les pauvres hères sont contents de voir celui qui depuis 2005 leur vient en aide, sans aucune subvention, puisant dans ses propres deniers pour faire face. Des visages connus se réjouissent de voir leur ami, le pasteur Blanchard, et les nouveaux se pressent pour recevoir ces quelques dons qui sont pour eux comme un cadeau de Noël .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous terminons notre virée dans le monde de la grande pauvreté à l'Opéra. Nous avons rencontré des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des enfants qui vivent dans la rue sur des matelas ou dans des cartons. Mais qui les regarde? la pauvreté est devenue tellement commune dans notre pays. Levez-vous âmes de bonne volonté et rejoignez l'arche de Noé que le Pasteur Blanchard a mise sur pied et qui ne vit que grâce à l'amour pour ses frères. 

 

 

 

Bruno   

 

 

 

05/07/2024

En 2023, 612 SDF :

 

 

sont morts dans la rue, et que faisons-nous pour eux ?

 

 

 

 

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Encore une nouvelle qui passe inaperçue et qui ne fait pas les gros titres des médias. Cette semaine, c’est France Info qui lance un chiffre. Un chiffre qui devrait nous interpeller, nous faire réfléchir et faire changer certaines options scandaleuses de ce gouvernement. L’an dernier, le nombre de sans-abri morts dans la rue a augmenté de 15 %. Oui, ce sont 612 SDF qui ont été retrouvés morts sur nos trottoirs, malades ou victimes d’agressions. Âge moyen de ces malheureux : 48,7 ans, alors que l’espérance de vie, en France, est de 82 ans.

 

 

Sur le site du collectif Les Morts de la rue, on peut trouver le nombre de victimes de cette année, arrêté au 25 octobre : 369, dont l’âge moyen était de 48 ans ! 369 avant l’hiver…

 

 

Géraldine Frank, présidente de ce collectif, annonce même que ce chiffre pourrait être six fois supérieur à celui que cette association a comptabilisé. Ces hommes et ces femmes sont morts dans l’indifférence de la Nation. 27 % des décès sont dus à « des accidents, des agressions ou des suicides », 36 % à des maladies. 4 de ces personnes sur 10 étaient de nationalité française et 3 sur 10 souffraient d’au moins une addiction. Autre chiffre édifiant : parmi ces victimes, il y avait au moins 13 mineurs.

 

 

 

Mon mauvais esprit m’a aussitôt amené à une sordide comparaison… Où sont les ONG-passeurs de migrants ? SOS Méditerranée ne pourrait-elle pas devenir SOS Trottoirs ? Mais c’est sûrement moins porteur que d’aller récupérer des migrants au large de la Libye. Et que fait le gouvernement ?

 

 

 

Il préfère acheter des hôtels du style Formule 1 pour y loger des hommes arrivés en hors-la-loi sur notre sol plutôt que d’y abriter nos sans-abri parmi lesquels, d’ailleurs, on compte quelques jeunes migrants ayant échappé à la générosité de nos institutions.

 

 

 

Le gouvernement pourra-t-il expliquer pourquoi et comment on n’ouvre pas plus « ses » hôtels aux malheureux qui sont dans la rue avec un barda misérable, entassé dans un Caddie™ ou une poussette ? Pourquoi ces hommes et ces rares femmes ne sont pas pris en charge plus rapidement par les services sociaux qui maraudent, et hébergés dans des chambres d’hôtel décentes que son gouvernement semble préférer attribuer à des migrants ?

 

 

Ces questions peuvent paraître simpliste, et pourtant, elle sont réalistes.

 

 

 

Qu’en 2019, alors qu’Emmanuel Macron avait déclaré au début de son manda que« plus un seul Français ne doit habiter dans la rue », 612 personnes, et probablement beaucoup plus, sont décédées sur nos bancs publics ou à même nos trottoirs, reste un scandale absolu. Alors que nous offrons gîte et couvert à toute une population venue s’imposer chez nous.

 

 

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09:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/07/2024

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

 

 

 

Jean et Béatrice

Chabernaud

Délégués nationaux de l'ASP

 

 

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 A l'époque les choses étaient tout sauf évidentes. Totalement seul, isolé, sans soutien, il fallait avoir l'âme chevillée au corps pour créer une association caritative. Dans les faits, ce fut tout sauf une sinécure. Heureusement il me restait les ondes de radio Courtoisie où l'ami Serge et ses copains m'ouvraient leurs antennes, ce qui me permit de lancer la machine.

 

 

 

 

 Pour autant, il n'y avait pas grand monde qui se bousculait au portillon pour travailler avec nous. Parmi les rares à croire à notre projet, il y a eu Béatrice et Jean, qui, de suite, sans arrières pensées, se sont totalement engagés. Ils n'ont jamais été de ceux qui volent au secours de la victoire. Il leur a fallu un certain courage pour travailler dans un projet qui semblait à court terme aléatoire. C’est grâce à quelques âmes d'élites comme eux, que, dés le début, humblement, notre projet a pris. Depuis tout ce temps ils sont restés fidèles, et sont devenus des piliers de l'association, qu'ils en soient grandement remerciés.

 

 

 

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Pasteur  Blanchard  

 

 

28/06/2024

UN CAS SOCIAL EPINEUX.

 

 

 

 

 

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Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

 

 

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Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.

 

 


  
Pasteur Blanchard   

 

 

 

08:46 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/06/2024

Ancienne maraude.......In memoriam:

 

 

 

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      UN MOMENT INOUBLIABLE ! 

 

 

Francis, Isabelle, Yves, François, Raymond… Des héros anonymes en bas de chez nous ! Le blessé, le pauvre, la victime, le malade, sont au cœur de nos villes ; la société les nomme sans domicile fixe. Accidentés ou simplement mal partis, poussés par le malheur sur le bord du chemin, ils sont réellement là ; ce sont des enfants du Bon dieu. Avec des amis du Front national, j’ai passé une soirée de grande fraternité avec ces gens plein d’honneur, de dignité et de gentillesse dans le cadre de la maraude de l’Action Sociale Populaire. Tous les 10 jours, le Pasteur Blanchard, son épouse Catherine et une équipe de maraude bénévole partent dans les premiers arrondissements de Paris, à la rencontre de ces hommes et femmes qui dorment dehors.

 

 

Mais plus qu’une distribution de soupe, de café chaud ou de linge, le Pasteur Blanchard est à l’écoute de ces Français ou étrangers qu’il embrasse et réconforte chaudement par des paroles magnifiques. Affublé de son col romain notre homme de Foi procède à la reconnaissance de l'autre au-delà de sa situation de vulnérabilité. Bravo à toi Pasteur ; tu fais honneur à ta foi et à ces gens. Merci aussi à Marie-Christine Arnautu cheville ouvrière des opérations et à Jany Le Pen qui me succèdera pour la maraude de Noël en apportant des cadeaux à ces hommes et femmes merveilleux. Merci Pasteur pour ce grand moment de bonheur ; sois remercié au nom du Front national.

 

 

 

Edouard Ferrand

Membre du Bureau politique

Président du Groupe FN Bourgogne