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22/07/2025

HIER, AUJOURD'HUI ET DEMAIN...

 

 

 

 

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Hadrien Blandin,

fidèle de l'Action Sociale et Populaire

 


 
 
Depuis les débuts héroïques de notre association, votre générosité ne s’est jamais démentie. Alors que notre structure était encore embryonnaire, nous avons pu constater, grâce à la magie de radio Courtoisie que les bonnes volontés ne manquaient pas. C'était le commencement d'un élan fantastique de solidarité agissante.

 

 

Hadrien Blandin fut un des premiers à répondre présent. Ce jeune étudiant, fort sympathique, est le voltigeur du tri et du don de linge. Chaque année, quand se prépare la saison d'hiver, solidaire pour nos compatriotes les plus démunis, il nous apporte sa cargaison de vêtements. Cette habitude a fini par tisser des liens d'amitié. Lors de nos retrouvailles, nous évoquons le temps passé, les caps franchis. Il est bon de constater le chemin parcouru et de pouvoir dresser un bilan positif, malgré les difficultés. 

 

 

 

J'espère que nous continuerons de la même manière. Cela sera le signe que notre combat  pour plus de justice sociale, envers les Nôtres, avance et se construit pas à pas.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

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18/07/2025

Ancienne maraude.......

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

 

 

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Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genrede l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

 

Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

 

 

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En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

 

 

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

 

 

 

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Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

 

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

 

 

Gérard

 

 

 

 

 

15/07/2025

Ancienne maraude.......

 

 

 

Gilles Clavel, Vice-président de L'ASP. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris. Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Yann et Laurent militants, et votre serviteur Gilles Clavel, ancien secrétaire départemental Front National de la Seine-St Denis. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

 

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrés et la tournée bat son plein. Yann offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

 

 

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

 

 

 

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

 

 

 

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

 

 

 

  

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

 

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

 

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Laurent, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .

 

 

 

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Yann Laurent  et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11/07/2025

Le holisme comme réponse au monde moderne:

 

 

 

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Georges Feltin-Tracol

 

 

 

Du grec holos, « entier », le holisme est un terme inventé en 1926 par le général Jan Christiaan Smuts, Premier ministre d’Afrique du Sud, pour désigner un ensemble supérieur à la somme de ses parties. L’écrivain britannique Arthur Koestler vulgarisa la notion dans Le cheval dans la locomotive(1967) et Janus(1978). L’anthropologue français Louis Dumont s’y référait déjà en 1966 dans Homo hierarchicus.

 

 

Bien connu pour son action permanente envers les plus démunis des nôtres, le pasteur Jean-Pierre Blanchard reprend à son compte le concept dans son nouvel essai L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne(Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », préface de Patrick Gofman, 2017, 156 p., 21 €). Il y développe une thèse qui risque d’agacer tous ceux qui gardent un mur de Berlin dans leur tête.

 

 

Si le monde moderne se caractérise par le triomphe de l’individu et l’extension illimitée de ses droits considérés comme des désirs inaliénables à assouvir, l’univers traditionnel préfère accorder la primauté au collectif, au groupe, à la communauté. Certes, chacune de ces visions du monde antagonistes comporte une part de l’autre. La domination de la Modernité demeure toutefois écrasante, d’où des réactions parfois violentes. Ainsi le pasteur Blanchard voit-il dans la longue révolte des paysans mexicains entre 1911 et 1929 la première manifestation du holisme. Ensuite surgiront tour à tour les révolutions communiste, fasciste et nationale-socialiste. L’auteur insiste longuement sur le paradoxe bolchevique : le progressisme revendiqué se transforma en un conservatoire des traditions nationales et populaires. Le communisme réel est en fait un holisme contrarié par le matérialisme historique. On sait maintenant que la République populaire démocratique de Corée a une société plus communautaire, plus holiste, que cet agrégat bancal d’atomes individualistes déréglés qu’est le Canada.

 

 

 

Aujourd’hui, la vision holistique des rapports collectifs humains prend la forme de l’idéologie islamiste. Le choc frontal entre la modernité occidentale et cet autreholisme est brutal. L’incantation lacrymale et victimaire aux droits de l’homme, au « vivre ensemble » et à l’individu-tyran n’écartera pas la menace islamiste; elle lafortifiera au contraire. La civilisation européenne ne survivra que si elle renoue avec « la transcendance, ce retour qui combat le monde occidental bourgeois issu de la philosophie des Lumières [qui] offre de nouvelles perspectives pour l’avenir (p. 156) », un avenir holistique, communautaire et organique pour les peuples autochtones d’Europe.

 

 

Bonjour chez vous !

 

 

 • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°76, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 avril 2018.

 

 

 

 

 

09:12 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

08/07/2025

ENTRETIEN AVEC...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bernard Maçou,

bénévole de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

 

Question 1 : Comment avez-vous connu les actions sociales du Pasteur Blanchard ?

 

 

Réponse : Depuis des années, je suis un fidèle auditeur de radio Courtoisie. J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'entendre sur les ondes le Pasteur Blanchard. Dès les débuts de l'ASP, j'ai été intéressé par la démarche, que j'ai suivie à chaque étape. 

 

 

 

Question 2 : Aviez-vous précédemment entendu parler de lui ?

 

 

Réponse : La première fois, c'était à l'époque des soupes à St Lazare dans les années 90, celles-ci avaient suscité un profond écho dans la presse. A cette époque, on parlait souvent de son travail avec Madame Jany Le Pen. C’est chez son ami Serge De Beketch, où il passait régulièrement, qu'il s’est fait connaitre.

 

 

 

Question 3 : Quelles sont les motivations qui vous ont fait devenir bénévole de l'ASP ?

 

 

Réponse : Cela fait longtemps que je cherchais à mettre la solidarité en acte au sein d'une association caritative, j'ai trouvé que la dimension humaine de l'ASP me convenait parfaitement. Ma foi pratiquante au sein d'une Eglise protestante Evangélique me poussait dans ce sens. Depuis, j'ai le sentiment que les Chrétiens ayant des sentiments patriotiques devraient s'engager plus nombreux dans ce type d'association, nous devons être le sel de la terre, et témoigner de notre foi dans la vie de la Cité.

 

 

 

Question 4 : Comment sont vos relations avec les autres membres de l'ASP ?

 

 

Réponse : Excellentes. Comme j'ai pu le dire plus haut, l'ASP est une petite association, nous nous connaissons tous. Avec le temps nous sommes devenus des amis, c’est l'avantage des petites structures, où chacun se connaît par son prénom, et où tous sommes logés à la même enseigne.

 

 

 

Question 5 : Pensez-vous que le social soit un élément pour notre famille politique ? 

 

 

Réponse : Sans le moindre doute ! Le social et la notion de solidarité envers nos compatriotes démunis est fondamentale, il nous faut aider les plus fragiles, les laissés pour compte, c’est cela qui donne sens à notre combat national et patriotique, c’est là que se trouve la véritable dignité de notre engagement.

 

 

 

Question 6 : Une Conclusion.

 

 

 

Réponse : Que le Seigneur bénisse notre action, cette Sainte Cause dont nous ne sommes que les humbles serviteurs, et qu'il donne à chaque membre de l'équipe la foi qui soulève des montagnes, dans l'espérance qui nous ouvre sur l'avenir.

 

 

 

 
 

 

04/07/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

,

PAR MARIE-BALLE MEMBRE DE L'ASP:

 

 

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9 novembre 2017 : maraude  de l’infatigable Pasteur Blanchard et de sa femme, Catherine. Ils m’ont fait l’honneur de m’y convier en compagnie de Jacques Plaine et de Françoise Pitault. Aucun d’entre nous ne pouvait imaginer un seul instant que ce serait la  la misère sociale…

 

Me revint alors la dernière phrase du poème de Charles Péguy « Rien ne vaut le Français » : « Quant à l’espérance, il vaut mieux ne pas en parler, il n’y en a que pour eux… »

 

Sommes-nous donc bien Français, seuls à espérer que, oui, un jour les choses pourront changer, que l’on sortira de ce carcan dans lequel les gouvernements  ont enfermé notre peuple depuis tant d’années !

 

Nous avons rencontré les mêmes que lors de notre première maraude en octobre 2015, un peu plus malades, un peu plus affaiblis, un peu plus désespérés, un peu plus invisibles encore. Nous avons croisé une maraude de la Croix Rouge, à pied, car ce soir là, ils n’avaient pas de voiture…. Un thermos de café à la main, ces bénévoles tentaient, comme nous, d’apporter un peu de chaleur humaine aux victimes de la Haute Solitude.

 

Victimes attentives à défendre leur bout de trottoir ou de bouches d’aération pour capter un tant soi peu d’air chaud : la concurrence devient rude, violente. Il est toujours étonnant d’entendre nos compatriotes jetés à la rue discuter de politique ou de sujets d’actualité avec un bon sens certain. Comment font ils donc pour se tenir informés, pour être capables de réfléchir au destin de notre pays malgré leur détresse ? Nul doute qu’ils devraient être invités dans les débats télévisés afin de remettre les idées en place de bien des dirigeants anesthésiés dans leur bulle.

 

Et puis il y a les Polonais, les Roumains qui ont cru à l’Eldorado et qui ont vite perdu leurs illusions : exploités dans des travaux bien sur non déclarés, ils semblent incapables de prendre une décision : rentrer chez eux, rester ici mais dans quel but ?

 

Aucun ne demande de l’argent, non, juste des couvertures, des cigarettes, et surtout des rasoirs et du savon afin de ne pas perdre le peu de dignité qui leur reste, il faut à tout prix demeurer présentable…

 

Gageons qu’à l’approche des élections municipales à Paris, il faudra faire semblant et cacher cette misère galopante : « on » voudra la cacher, « on » promettra de l’éradiquer.

 

Mais comment, Mesdames et Messieurs les Grands donneurs de leçons de générosité, comment, puisque c’est vous qui avez engrangé une concurrence honteusement déloyale dans le monde du travail, c’est vous qui chaque jour accélérez un peu plus le chômage, c’est vous qui avez ouvert nos frontières à tous vents, c’est vous qui avez instauré une foultitude de prestations sociales accessibles au monde entier mais de moins en moins aux Français !

 

Stop ! Ouvrez vos yeux grand-fermés sur ce qu’est devenu notre pays, non, ce n’est pas une terre d’asile, c’est une terre de pauvreté grandissante, c’est une terre où chacun, jeune ou moins jeune, vit dans l’angoisse de rejoindre un jour ces miséreux.

 

Avec le Pasteur et avec l’espoir d’un avènement, combattez avec nous cette situation qui n’est pas irréversible. Il n’y a pas de fatalité, «  Rien ne vaut le Français dans la bataille » disait Péguy. Livrez avec nous, la plus belle d’entre elles, celle de l’espérance et celle de la reconquête !

 

Marie

 

 

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01/07/2025

Jules Monnerot (1908-1995)

 

 

 

 

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Ce sociologue français est à l'origine du déclin intellectuel du plus grand fléau du XXéme siècle qu’est le communisme. Il le décrit comme une religion séculière conquérante, comparée à l'Islam, et dont il a réfuté la doctrine : le marxisme. Dès 1963, il avait annoncé l'échec de l'Union soviétique.
 
Monnerot présente cette particularité d'être connu et censuré. En France, aucun gouvernement n'a jamais voulu combattre le communisme, même en dépit de l'effondrement du système soviétique. Il demeure partie prenante de notre société, consolidé par un dirigisme, et affermi par des médias dont le langage ne s'éloigne pas des préjugés marxistes.
 
Ce langage, Monnerot l'a élucidé: c'est celui de la guerre psychologique faite aux français, pour qu'ils acceptent ce dont ils ne veulent pas, par exemple: l'Islamisation de la France et l'Europe de Maastricht. Enfin il est le sociologue qui a renouvelé la recherche fondamentale sur l'action historique, en vue de donner des bases solides à la politique.
 
 
 
                                   Le site: http://julesmonnerot.com/

 

 

 

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09:08 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

27/06/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

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Il y a déjà quinze années que nous tournons dans les rues de la capitale,

à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien,

pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine.

 

 

 

Or depuis tout ce temps, nous constatons

que les grandes associations caritatives,

celles qui ont pignon sur rue,

ont envers nous une attitude équivoque.

Comme si notre petite association non subventionnée,

qui n'a jamais souhaité être médiatisée,

qui n'est pas "people",

qui, bien que ne cachant pas ses opinions,

ne les met jamais en avant,

se faisant tout à tous,

n'excluant personne,

même si d'un point de vue politique nous sommes

pour la préférence nationale,

venait déranger les associations caritatives grassement subventionnées,

comme si elles voyaient en nous un concurrent gênant.

 

 

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire.

Par contre, un jour qu'un de mes bénévoles a eu l'idée

de refaire une partie du parcours avec les jeunes du FNJ,

il se fit agresser verbalement par un salarié d’une de ces associations,

nous reprochant de ne pas avoir d'habilitation officielle,

comme si nous étions les seuls dans ce cas à mener ce type d'actions.

L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54

si on lui avait dit qu'il lui fallait une autorisation

pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise,

qui dérange l'ordre établi,

comme le dit si bien un de nos SDF :

le ciel est le même pour tous,

chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

 

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Pasteur  Blanchard

24/06/2025

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

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Par le Pasteur

Blanchard.

 

 

Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive  et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.

 

 

 

Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.

 

 

    Une autre remarque, aussi éloquante, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics". 

 

 

Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après  l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.

 

 

Nos gouvernants, si occupés pour savoir qui sera le nouveau président,  baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre. 

 

  

Nous avons l'écoeurante conviction  que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.

 

 

    Pasteur  Blanchard

 

 

 

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20/06/2025

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

 

 

 

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Par   Emmanuel Férault,

Membre de l'ASP

 

 

Le Pasteur Blanchard nous avait donné rendez-vous à 21h. L'heure à laquelle la nuit tombe. L'heure à laquelle Paris, la capitale de notre pays, qui est notre fierté au grand jour, devient durant la nuit le Paris de la honte et de l'abandon. Le théâtre de la misère la plus scandaleuse, la plus inacceptable : celle des français sans logements, sans aides, sans ressources, sans rien.

 

 

Nous étions donc quatre, le Pasteur et son épouse, et nous, deux , Pierre-Claude et moi tous deux membres de l'ASP, venus simplement aider, assister et quelque peu soulager cette misère effroyable. Paris, ce sont des centaines de centaines d'inconnus, d'anonymes, qui dorment dehors, seuls. Cette nuit-là, ils sont pour quelques heures nos seigneurs et nous allons les servir. Un peu de café, un peu de soupe chaude, quelques vêtements, mais surtout beaucoup de réconfort, d'écoute, de solidarité. Beaucoup d'humanité et de fraternité.

 

 

Si quelqu'un veut vraiment parler de la misère en France, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard. Si quelqu'un veut connaître l'état de notre société, non au grand jour, mais en pleine nuit, il doit venir en maraude avec le Pasteur Blanchard.

 

 

Notre première impression en voyant ces malheureux à tous les coins de rue, c'est cette promesse il y a dix ans de Nicolas Sarkozy : "Moi Président, dans 5 ans, plus personne ne dormira dans la rue". Inutile de préciser à ceux qui nous lisent que cette promesse n'engageait que ceux à qui elle était faite!...

 

 

 

 

 A l'ASP, nous ne faisons jamais de promesses, nous agissons concrètement tout simplement. Non au grand jour sous l'oeil des caméras, mais la nuit dans l'anonymat. Voilà quelle a été notre nuit dans les rues de Paris, notre nuit à tous les quatre. 

 

 

 

Nous avons agi. Nous avons revu le mythique Francis, véritable vedette de nos maraudes. Nous avons visité jeunes et vieux, nous avons rencontré des solitaires mais pas complètement seuls car ils ont comme compagnie leurs chiens... Nous avons rencontré de nombreuses personnes, d'horizons très divers, aux histoires très différentes. Mais ils ont tous  un point commun : ils sont à la rue. La France les a abandonnés tout simplement 

 

 

C'est là que l'on constate l'immense décalage entre un nouveau gouvernement et le "Social". Les réformateurs n'ont de social que leur dénomination. En réalité, ils n'y connaissent rien. En réalité, leur principale préoccupation, c'est d'aider par tous les moyens les étrangers et migrants, avant d'aider les leurs, les nôtres, les Français ! 

 

 

Cette pré-maraude a duré cinq heures. Cinq heures durant lesquelles nous aurions aimé aider tous ces pauvres. Mais ils sont si nombreux, partout. Il n'y a plus un seul grand boulevard dans Paris, il n'y a plus un seul quartier dans Paris où l'on ne rencontre pas des gens qui dorment seuls, dans la misère la plus totale.

 


Voilà le fruit de nos politiciens, voilà le fruit de nos gouvernants successifs. Toujours de l'aide pour le monde entier, mais jamais pour les nôtres, jamais pour nos pauvres!

 

 

C'est à la fois écoeurés et heureux que nous achevons cette pré-maraude avec le Pasteur Blanchard et son épouse. Ecoeurés par le désastre que nous avons pu constater de nos propres yeux, mais tellement heureux d'avoir pu pendant quelques heures être au service de ces miséreux, de ces parias de notre société, qui durant quelques heures d'une nuit froide, étaient nos maîtres et seigneurs.. 

 

 

 

 Emmanuel Férault 

 

 

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