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06/02/2024

Ancienne maraude.......

 

 

 

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

Par Gérard Dominé,

membre historique de l'A.S.P

 

 

Cinq ans déjà, que l’UMPS et blabla... Non, je voulais vous parler d’une maraude avec le Pasteur Blanchard, de la maraude du 9 mars 2012. Je suis allé retrouver ce dernier et sa femme Catherine au lieu de rendez-vous convenu.

 

 

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Mais cela tombe mal car ce soir j’ai le “blues”... Bon sang, c’est bien sûr ! Les séquelles de la retransmission du débat à la télé entre genre de figure et figure de genrede l’UMPS : à ma droite Rachido, pas encore larguée par Sarko, tant qu’elle peut toujours servir, (cela ne vous rappelle rien ? Duracel et Bernard Tapie...) ; à ma gauche, Hidalga et sa comparse Buffet, pour meubler confortablement l’émission. Quelques-unes qui sont bien à leurs places dans le décorum du plateau mais complètement décalées comme immigrées de service. Suivez mon regard, cela n'a rien à voir avec les pauvres qui avaient peut-être faim et froid ce soir du 9 mars ? Tiens, j’avais le blues il y a quelques minutes, lorsque la voix de Maître Collard se fait entendre à la télé... et me redonne du baume au coeur.

 

Je me remets à l’ouvrage. Vite, il faut que je termine ce petit papier pour notre cher Pasteur. Non je n’ai pas oublié Jean et Béatrice. Après cinq ans, ils n’ont -presque- pas changé. Nos “amis visités” se souviennent encore de Jean qu’ils prennaient pour l’Abbé Pierre. Sans vouloir blesser le Pasteur, sans eux, cela n’aurait été que du passé la maraude de ce soir. De moi, certains se souviennent encore, ils m’appellent “Joe le Taxi”.

 

 

 

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En effet, avant mon infactus, j’étais un “Nuiteux”dans le jargon de la profession et dans celui des noctambules... A présent, je vais plagier Raffarin : “Ceux d’en Bas” et “Ceux d’en Haut” se voient sans se voir. "Ceux d’encore plus Bas” dorment d’un sommeil fiévreux car avinés et “Ceux d’en Haut se grisent à “coût” de whisky. Le jour venu, “Ceux d’en Haut” sortent des bouches du métro et “Ceux d’en Bas” s'y cachent le mieux qu’ils peuvent ; l'enfer déjà à moitié consommé et consummé.

 

 

Je me souviens quand je travaillais, je repassais par le même chemin pour rentrer chez moi au petit matin. Combien de fois j’ai pleuré en voyant Isabelle ! Pardonnez-moi d’être trivial, Isabelle qui dormait sur un matelas, “cul nu”, je dis bien “cul nu”.

 

 

 

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Cette nuit du 8 mars, Isabelle n’était plus là. J’ai posé la question à mes compagnons... Le silence s'est fait lourd ! J’avais compris...

 

 

 

Le “blues” me revient, j’ai les lunettes embuées. Je me plonge sur “le Meilleur des Mondes”, d’Aldous huxley. Et blablabla....ZZZZ... Demain sera un autre jour.

 

 

 

Gérard

 

02/02/2024

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

 

 

 

 

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Par le Pasteur BLANCHARD

Président de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de douze ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.

 

 

 

 

Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

 

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde  meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus qu’une décade.

 

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

 

 

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30/01/2024

Page EveryboyWIKI Pasteur Jean-Pierre Blanchard:

 

 

 

 

 

Jean-pierre blanchard (essayiste)

 
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Jean-pierre blanchard (essayiste)
Nouvelle première maraude du 18 mai 2021

   
         

Pasteur Jean-Pierre Blanchard

 

 

Jean-Pierre Blanchard est un pasteur protestant, créateur et représentant de l'aile sociale du Front National, essayiste et militant nationaliste français né le 10 juillet 1950.

Biographie

 

Jean-Pierre Blanchard, dit le pasteur, est une figure de la Droite nationale sociale française. Il est à l’origine des premières "soupes au cochon", distribuées gare Saint Lazare à Paris. Il a été éducateur à la Cité de refuge de l’Armée du Salut dans les années 70. Ensuite il a œuvré avec Fraternité française ainsi qu’à la création de l’Entraide nationale, associations caritatives ayant émergées dans les années 1990. Il préside actuellement l'Action sociale populaire.

 

Né en Languedoc d'un père ancien ouvrier devenu gendarme, il découvre la dureté du travail à la chaîne, au cœur des années 1960, dans les usines de Mazamet.

 

Prenant conscience de sa vocation de travailleur social suite aux évènements de mai 1968, le futur pasteur des pauvres découvre l'étendue de la misère, en tant qu'animateur de l'Armée du Salut à Paris 13e. Croyant, de culture protestante, il devient pasteur à Paris 15e, après un stage pastoral et une ordination au Saint Ministère.

De 1968 à 1970, son engagement politique le mènera dans les rangs de la Ligue communiste d'Alain Krivine, où il devra faire ses preuves en participant, à l'université d'Angers, aux formations d'agit-prop, de doctrine marxiste-léniniste, de service d'ordre anti-fachiste, . Il quitte cette ce groupe politique pour entrer dans l'aile situationniste des Maoïstes, pour finir à la fête de Lutte ouvrière, en 1973.

 

Dans les années 1990, seul le Front national, et surtout Jany Le Pen, de culture et de foi protestante, lui permettront de réaliser son grand dessein, une vraie soupe populaire au cœur de Paris, face à la gare Saint-Lazare, une soupe de nuit ouverte à tous les miséreux de la capitale. Interrogé par L'Humanité à l'époque, l’initiative fut un succès tant sur le nombre de personnes aidées que sur la couverture médiatique.

 

Il est nommé en 1997 par Jean-Marie Le Pen au Comité central du Front national, mais l’agitation provoquée par le "putsch" de Bruno Mégret met fin à l’aventure caritative.

 

En 2005, le Pasteur Blanchard portera sur les fonts baptismaux l’Action Sociale Populaire (ASP) qui recevra un soutien certain du Front national. Le combat continue depuis 2006 par le biais de maraudes organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée de bénévoles qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargies à la visite de personnes âgées et en 2011 à l’aide de familles de patriotes défavorisés. En 2005, il sera intégré à l'organigramme officiel du FN comme responsable des actions sociales au sein du cabinet du secrétaire général.

 

Le samedi 19 janvier 2013, s’est déroulée à Athis-Mons l’Assemblée générale de l’association Identité Luthérienne qu’il préside.

En 2015 fête pour les 20 ans de sa nomination à la tête du social au FN, en présence de Jean-Marie  et Jany Le Pen et Bruno Gollnisch.

 

Le 20 décembre 2018, 400 maraudes et treizième Noël, en présence de Jany Le Pen.

 

Ses maraudes ont repris, après toutes les interdictions présidentielles covidiennes, le 18 Mai 2021 et vont permettre de fêter, cette année, le 25ème anniversaire de l'ASP; "1996, 2021, De la soupe... Aux maraudes, même combat" ainsi que la réédition du livre phare du pasteur; "La faim justifie les moyens".

Oeuvres

 

 

·         Martin Heidegger philosophe incorrect, L'Aencre, 1997, réédition  Dualpha 2017

·         Aux sources du national-populisme, L'Aencre, 1998, réédition Dualpha 2107

·         Heidegger, Pardès, 2000

·         La Faim justifie les moyens, Deterna, 2000

·         Mythes et races, Déterna, 2000, réédition Dualpha 2017

·         Jalons du protestantisme, Malpertuis, 2001

·         L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne, Dualpha, 2017        

. Vilfredo Pareto:" génie et visionnaire", Dualpha, 2019

 

 

 

09:45 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2024

Mémoire au coeur

 

 

 

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23/01/2024

Ma maraude avec le Pasteur, par Michel de Zuchowicz

 

 

 

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Etant fidèle auditeur de Radio Courtoisie, je suis un jour tombé sur une émission où le pasteur parlait de ses maraudes.

 

Pour être franc, j’ai été très intrigué par ce personnage haut en couleur, ayant un débit verbal impressionnant et surtout un enthousiasme hors du commun. J’ai été séduit par cet homme simple et hors du commun qui voulait des vêtements pour ses maraudes.

 

J’ai voulu le connaître et fait donc mes placards pour récupérer les vêtements de toute ma famille gardés au cas où, mais ne servant jamais.

 

Et j’ai pris contact avec le Pasteur.

 

Arrivé chez lui vers 10h du matin, on entre dans un autre monde : tout juste réveillé (il y avait eu une maraude la veille), le Pasteur m’a ouvert et tout de suite, entre des amas de vêtements à ranger et avant que j’ai pu placer un mot, il a parlé comme si on se connaissait depuis toujours : des maraudes, de son parcours atypique et du …FN.

 

Quel personnage !

 

En partant, je lui ai dit qu’en cas de besoin, il pouvait m’appeler pour une maraude.

Ça n’a pas tardé, j’étais convoqué rapidement.

Je suis arrivé à l’heure dite, tout curieux de connaitre enfin ces fameuses maraudes.

Une incompréhension sur les dates nous a fait tourner à 5 dans l’antique voiture du Pasteur, pleine de vêtements, de soupe et de café.

Nous étions sérés, mais l’ambiance était excellente.

Et durant 5 heures, nous avons tourné avec le Pasteur, qui, entre 2 arrêts, nous communiquait avec force son projet et son enthousiasme.

 

Très vite, j’ai été à l’aise.

 

Distribuant vêtement, soupe ou café à ses « habitués », nous avons parcouru Paris sous la pluie.

 

Quelle ne fut pas ma première surprise : certains étaient là, sur le même trottoir, au même endroit depuis plus de …16 ans et semblaient se trouver bien ! Qu’ils soient français ou polonais ! Ne demandant rien, si ce n’est ce petit moment de convivialité et de chaleur que distillait le Pasteur, allant jusqu’à évoquer des souvenirs ; de bons moments, voire de mauvais quand la police ou des voleurs font leur œuvre, tout cela forgé tout au long des 7 années de maraude

Puis, la nuit passant, nous sommes arrivés au centre de Paris. Là, endormis sous de tristes couvertures, quelques pauvres gens, venant des pays de l’est, parlant à peine français, mais réclamant beaucoup.

 

Que retenir de cette maraude ? Bien sûr, ce ne sont pas ces quelques pauvres vêtements ou ce bol de café qui changeront quelque chose ! Mais l’amour fraternel apporté par le Pasteur pendant ces moments leur apporte une véritable chaleur humaine et une considération, voire une certaine amitié.

 

Je veux aussi citer l’épouse du Pasteur, aussi discrète que lui est volubile, très efficace et très présente.

 

Je termine en remerciant le Pasteur et son épouse de leur accueil et pour m’avoir fait partager ce moment qui m’a fait changer mon regard sur ces gens. J’en avais un peu peur et les évitais, craignant de me faire insulter. Maintenant, j’ai compris que beaucoup étaient gentils, aimables et ne cherchant qu’à vivre paisiblement sur leur bout de trottoir.

 

Merci pasteur

 

 

Michel

 

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19/01/2024

Ancienne maraude..........25/ 08/2020

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16/01/2024

Ancienne maraude.......

 

 

 

SUITE A UNE PRE-MARAUDE...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réflexions de Bruno Raju,

 

Membre du CA de  l'ASP 

 

 

 

 

Le mardi 21 Août 2018, le Pasteur Blanchard et son épouse, infatigables dans leur volonté de venir en aide aux plus pauvres d'entre nous, nous embarquent dans leur arche de Noé de la pauvreté. Tout est prêt, nous voilà sur le pont pour notre maraude nocturne. Le Seigneur nous accompagne sans que nous nous en apercevions. Les premiers sans domicile fixe sont dans votre visée, c'est l'arrêt et les premières distributions, vêtements, chaussures, café, soupe et thé. Les pauvres hères sont contents de voir celui qui depuis 2005 leur vient en aide, sans aucune subvention, puisant dans ses propres deniers pour faire face. Des visages connus se réjouissent de voir leur ami, le pasteur Blanchard, et les nouveaux se pressent pour recevoir ces quelques dons qui sont pour eux comme un cadeau de Noël .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous terminons notre virée dans le monde de la grande pauvreté à l'Opéra. Nous avons rencontré des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des enfants qui vivent dans la rue sur des matelas ou dans des cartons. Mais qui les regarde? la pauvreté est devenue tellement commune dans notre pays. Levez-vous âmes de bonne volonté et rejoignez l'arche de Noé que le Pasteur Blanchard a mise sur pied et qui ne vit que grâce à l'amour pour ses frères. 

 

 

 

Bruno   

 

12/01/2024

Ancienne maraude.......26/08/2020

 

 

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09/01/2024

Ancienne maraude.......

 

 

 

 

Gilles Clavel,  ancien Vice-président de L'ASP. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris. Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Yann et Laurent militants, et votre serviteur Gilles Clavel, ancien secrétaire départemental Front National de la Seine-St Denis. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

 

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrés et la tournée bat son plein. Yann offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

 

 

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

 

 

 

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

 

 

 

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

 

 

 

  

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

 

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

 

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Laurent, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .

 

 

 

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Yann Laurent  et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05/01/2024

ENTRETIEN AVEC...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bernard Maçou,

bénévole de l'Action Sociale et Populaire

 

 

 

 

Question 1 : Comment avez-vous connu les actions sociales du Pasteur Blanchard ?

 

 

Réponse : Depuis des années, je suis un fidèle auditeur de radio Courtoisie. J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'entendre sur les ondes le Pasteur Blanchard. Dès les débuts de l'ASP, j'ai été intéressé par la démarche, que j'ai suivie à chaque étape. 

 

 

 

Question 2 : Aviez-vous précédemment entendu parler de lui ?

 

 

Réponse : La première fois, c'était à l'époque des soupes à St Lazare dans les années 90, celles-ci avaient suscité un profond écho dans la presse. A cette époque, on parlait souvent de son travail avec Madame Jany Le Pen. C’est chez son ami Serge De Beketch, où il passait régulièrement, qu'il s’est fait connaitre.

 

 

 

Question 3 : Quelles sont les motivations qui vous ont fait devenir bénévole de l'ASP ?

 

 

Réponse : Cela fait longtemps que je cherchais à mettre la solidarité en acte au sein d'une association caritative, j'ai trouvé que la dimension humaine de l'ASP me convenait parfaitement. Ma foi pratiquante au sein d'une Eglise protestante Evangélique me poussait dans ce sens. Depuis, j'ai le sentiment que les Chrétiens ayant des sentiments patriotiques devraient s'engager plus nombreux dans ce type d'association, nous devons être le sel de la terre, et témoigner de notre foi dans la vie de la Cité.

 

 

 

Question 4 : Comment sont vos relations avec les autres membres de l'ASP ?

 

 

Réponse : Excellentes. Comme j'ai pu le dire plus haut, l'ASP est une petite association, nous nous connaissons tous. Avec le temps nous sommes devenus des amis, c’est l'avantage des petites structures, où chacun se connaît par son prénom, et où tous sommes logés à la même enseigne.

 

 

 

Question 5 : Pensez-vous que le social soit un élément pour notre famille politique ? 

 

 

Réponse : Sans le moindre doute ! Le social et la notion de solidarité envers nos compatriotes démunis est fondamentale, il nous faut aider les plus fragiles, les laissés pour compte, c’est cela qui donne sens à notre combat national et patriotique, c’est là que se trouve la véritable dignité de notre engagement.

 

 

 

Question 6 : Une Conclusion.

 

 

 

Réponse : Que le Seigneur bénisse notre action, cette Sainte Cause dont nous ne sommes que les humbles serviteurs, et qu'il donne à chaque membre de l'équipe la foi qui soulève des montagnes, dans l'espérance qui nous ouvre sur l'avenir.