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15/03/2024

Mort d’un SDF dans les quartiers chics de Paris : les leçons d’une tragédie:

 

 

 

 

 

 

 
Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt.
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 
 
 
      

Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt. Ces dernières n’en sont pas moins révélatrices de l’actuel état de notre société. Ainsi, Michal, un SDF tchèque de 66 ans, est mort de froid dans la nuit de mercredi à jeudi, en plein dans un parking souterrain de l’avenue Matignon, en plein « Triangle d’or » parisien.

 

 

 

Relaté par Le Parisien, ce témoignage : « Venu d’Europe de l’Est pour étudier à Paris, cet homme qui parlait français “avec un fort accent” était tombé dans la précarité “très probablement à la suite d’un non-renouvellement de titre de séjour”, raconte Cédric Lautard, de l’association Les Enfants du Canal, qui lui venait en aide. » 

 

 

 

Le Michal en question, apprend-on de même source, n’avait pas osé, durant longtemps, demander un hébergement d’urgence, se contentant de vivre au jour le jour, et puis il avait fini par s’y décider récemment, car « il commençait à fatiguer ». Voilà qui est donc emblématique de la dinguerie et du délitement ambiant.

 

 

 

De deux choses l’une : ou cet homme devait être renvoyé chez lui, sachant que la République tchèque, ce n’est pas non plus l’enfer sur Terre, loin s’en faut. Ou il avait vocation à obtenir le statut d’immigré en situation régulière, voire celui d’une éventuelle régularisation ; il avait appris le français et son profil n’était pas exactement celui d’un djihadiste de combat.

 

 

 

Comme de plus en plus souvent, les autorités publiques ont choisi de ne pas choisir, de regarder ailleurs tout en laissant pourrir la situation. On voit le résultat. C’est la même logique infernale de l’immobilisme si « bien » incarnée par la jungle de Calais. On ne fait rien, on laisse faire tout en se disant que, jusque-là, ça va. Jusqu’au jour où cela ne va plus. Ou de pauvres hères meurent en tentant de se faire la belle par le tunnel sous la Manche ou en viennent à découdre avec les forces de l’ordre. En attendant d’autres morts, d’autres drames.

 

Un vieux débat léonin oppose de longue date ceux, persuadés les uns que l’injustice conduit au désordre, et les autres que le désordre mène à l’injustice. La vérité oblige à dire que les deux ont raison. Lors d’un récent « Bistro Libertés », émission phare de la chaîne dissidente TV Libertés, l’abbé Guillaume de Tanouärn revenait sur les émeutes de ces « gens du voyage » ayant bloqué une autoroute et mis à sac un quartier entier parce que l’un des leurs, emprisonné, n’avait pu se rendre aux obsèques de son frère.

 

 

 

Il affirmait en substance : « Il est injuste qu’une telle faveur lui ait été refusée, mais si ses proches n’avaient pas commis tant de désordre, tout cela aurait évidemment pu s’arranger. Quant à l’État, en refusant de faire régner l’ordre, il a été conduit à commettre une injustice. » Et comme à chaque nouveau drame, le gouvernement adopte des lois d’urgence au nom des grands principes, lois qu’il se refuse à faire appliquer au nom des bons sentiments. Ou quand le serpent se mord la queue…

 

 

 

 
 
 

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12/03/2024

LE PEUPLE CONTRE LES ÉLITES ?

 

 

 

 

 

Comment donner tout le pouvoir au peuple sans qu’il devienne le monstre que décrit Joseph de Maistre ?

 

 

 

 

 
 

Magistrat honoraire et président de l'Institut de la parole

 
 
 

 

Parfois, je me sens coupable quand j’invoque trop facilement le peuple qui serait intelligence collective, bon sens et simplicité, contre les élites qui offenseraient ma rusticité, ma timidité, mon absence de snobisme et ma certitude d’appartenir, dans mes fibres profondes, au premier plutôt qu’aux secondes.

 

 

 

Mon malaise provient du fait que je perçois ce qu’il peut y avoir de mécanique et même de discutable dans cette opposition qui distingue de manière trop tranchée la masse des citoyens, modeste et forcément lucide puisque son nombre ferait sens et vote, d’une minorité arrogante, élitiste et déconnectée.

 

 

 

Probablement ma mauvaise conscience vient-elle aussi, quoi que j’en aie, de l’impression troublante que je relève peut-être des deux registres mais qu’il est infiniment confortable pour mon raisonnement et mes analyses de me servir du peuple comme argument contre les élites tel un repoussoir.

 

 

 

Cette intuition qui me tenaille en certaines circonstances quand je me suis abandonné trop volontiers à cette démagogie à rebours s’est trouvée magnifiquement explicitée par un somptueux réactionnaire au style éblouissant, Joseph de Maistre, sortant peu à peu du gouffre et de l’oubli où « l’historiquement correct » – sa définition de l’Histoire, « conspiration permanente contre la vérité », est à retenir – l’avait plongé. Ce théoricien de la contre-révolution a écrit, dans Étude sur la souveraineté : « De tous les monarques, le plus dur, le plus despotique, le plus intolérable, c’est le monarque “peuple” » (Le Point).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour qui a péché par excès inverse, comment ne pas apprécier cette rudesse, voire cette brutalité de la pensée qui, loin de diviniser le peuple, le définit comme une autre forme de royauté encore plus implacable ?

 

 

La réflexion conduit d’ailleurs, si on veut bien songer à certaines fureurs collectives politiques, historiques, judiciaires, à admettre que le peuple, avec sa masse, sa violence et en proie à des délires conjoncturels, ait pu se comporter telle une puissance malfaisante qui dicterait sa loi et dont la dictature serait à nulle autre pareille.

 

 

 

Je ne crois d’ailleurs pas que cette fulgurance impitoyable de Joseph de Maistre puisse être discutée car elle énonce une évidence qui, pour lui, est constante alors que pour les adversaires de la royauté, elle représente une outrance, un paroxysme, une déviation de la démocratie. Pour Joseph de Maistre, le peuple est un mal. Pour tous ceux qui ne partagent pas son aspiration à la contre-révolution, il est une chance qui peut s’enfler, grossir, éclater, exploser.

 

 

 

 

Je continue, tous comptes faits, à ne pas répudier mon obsession du peuple contre les élites, ou au moins à côté d’elles pour qu’elles ne tombent pas dans l’irréel, mais sans doute avec plus de mesure et moins de naïveté qu’avant. Le peuple roi, le peuple modèle, le peuple victime, le peuple manipulé, le peuple dictateur sont autant de figures possibles de la multitude pour le pire et pour le meilleur.

 

 

 

 

La question centrale est celle-ci : comment donner tout le pouvoir au peuple sans qu’il devienne le monstre que décrit Joseph de Maistre ? Le populisme n’est-il pas l’art de faire croire au peuple qu’il veut aller là où le pouvoir a décidé de l’entraîner ?

 

 

 

 

Le peuple de la République contre le peuple de Joseph de Maistre…

 

 

 

 

 

 

J’espère que je ne ferai plus référence au premier et à sa force en oubliant le second et ses possibles risques.

 

 

 

 
Extrait de : Justice au Singulier

 

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05/03/2024

UN CAS SOCIAL EPINEUX.

 

 

 


  

 

Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

 

 

 

 


Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.

 


  
Pasteur Blanchard   

08:09 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2023

Colonisation culturelle des Français de souche : droite et gauche main dans la main

 

 

 

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Une pétition en ligne vient de voir le jour sur internet pour interdire l’apprentissage du coran dans les écoles françaises. L’instigatrice, Chantal Rageot, explique ce qui a motivé sa démarche : « Je viens d’apprendre que mon petit fils de 10 ans, en école primaire, est obligé d’apprendre le coran et qu’il sera noté sur ce en fin d’année scolaire« .

 

 

Que les chantres de la laïcité au gouvernement introduisent l’enseignement obligatoire du coran dans l’école de la République française, voilà qui est curieux…C’est toujours cette assimilation à l’envers que veulent promouvoir nos dirigeants : ce n’est plus l’étranger qui doit adopter les codes culturels de son pays d’accueil, mais l’autochtone qui se doit d’apprendre ou d’adopter les usages de celui qu’il accueille. En bref, l’assimilation à l’envers est une forme de colonisation culturelle dans laquelle l’indigène doit apprendre la langue de ses colonisateurs. N’est-ce pas Jean-François Copé qui avait fait lui-même cette suggestion, en appelant de ses voeux l’apprentissage de la langue arabe en cours ? :

 

 

 

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01/12/2023

DOMICILIATION ET SERVICES D'AIDE AU JOUR LE JOUR.

 

 

 

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LIEUX D'ACCUEIL DIVERS

POUR HOMMES ET FEMMES MAJEURS.

 

 

L’Agora
Association Emmaüs
32 rue des bourbonnais 75001 Paris
Métro : Châtelet
Tél : 01.55.34.74.87.
Fax : 01.55.34.74.97.
Mail : agora@emmaus.asso.fr

 

 


Espace Saint-Martin
Armée du Salut

Face au 31 boulevard Saint-Martin 75003 Paris
Métro : République
Tel : 01.40.27.80.07.


Boutique solidarité
La Maison dans la rue
Association Emmaüs
35 rue Bichat 75010 Paris
Métro : République
Tel/Fax : 01.40.18.04.41.
Espace réservé
aux femmes le mercredi.

 

 


(La) Halte Paris-Lyon
Le cœur des Haltes
Place Henri-Fresnay 75012 Paris
Métro : Gare de Lyon sortie 9
Tel : 01.43.44.33.99.
Hommes en détresse.

 


La Maison dans le jardin
(Samu social de Paris)
35 avenue Courteline 75012 Paris
Métro : Saint-Mandé-Tourelle
Tel : 01.41.74.88.10.

 


La Maison dans la rue
CASP
Hall B – 18 rue de Picpus 75012 Paris
Métro : Nation
Tel : 01.40.02.09.88.


La Maison du XIIIe
Association Emmaüs
47 boulevard de l’Hôpital 75013 Paris
Métro : Gare d’Austerlitz
Tel : 01.77.37.12.30

 

 


L’Arche d’Avenirs
Association des Œuvres
de la Mie de Pain
107-109 rue Régnault 75013 Paris
Métro : Porte d’Ivry
Tel : 01.44.06.96.88.

 

 


Centre René-Coty
Centre d’action sociale de la Ville de Paris

6 avenue René-Coty 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau
Tel : 01.43.27.54.15.
Parisiens exclusivement.


(La) Halle Saint-Didier
Centre d’action sociale
de la Ville de Paris
23 rue Mesnil 75016 Paris
Métro : Victor-Hugo
Tel : 01.53.70.48.88.
Pour personnes sans enfants.


Maison du Partage
Fondation de l’Armée du Salut
32 rue Bouret 75019 Paris
Métro : Jaurès
Tel : 01.53.38.41.30.

 

 

 

 
POUR LES FEMMES.

La Halte Femmes

 


Centre d’accueil de jour
16-18 passage Raguinot 75012 Paris
Métro : Gare de Lyon
Tel : 01.43.44.55.00.
Toutes femmes en difficulté,
en situation d’errance
sans enfants.


Espace Solidarité

 


Association HAFB
17 rue Mendelssohn 75020 Paris
à l’angle de la rue
Métro : Porte de Montreuil
Tel : 01.43.48.18.66.
Les prestations sont gratuites.
Il est préférable,
pour un premier contact,
de téléphoner
et de prendre rendez-vous
pour les femmes majeures,
en difficulté,
avec ou sans enfants,
notamment les femmes confrontées à la violence conjugale.

 

 

 

DOMICILIATION POUR TOUS LES COURRIERS.

Comité des sans-logis
130 rue de Castagnary
75015 Paris
Métro : Porte de Vanves
Tel/Fax : 01.40.19.98.83.

 

 
STRUCTURES SPECIALISEES.

 

 

♣ Pour les personnes handicapées :

 

 

Advocacy Paris-île-de-France
ECC (Espace Convivial et Citoyen)
5 place des fêtes 75019 Paris
Métro : Place des Fêtes
Tel/Fax : 01.46.07.18.18.
Ouvert toute l’année.

 

♣ Aide juridique et administrative gratuite :

 

 

Point d’accès au droit (PAD) du 13e

4 place de Vénétie/8 avenue de Choisy 75013 Paris
Métro : Porte de Choisy – Tramway T3 : Porte de Choisy
Tel : 01.55.78.20.56. Fax : 01.44.68.08.17.
Accueil sur rendez-vous pour les permanences.
Services confidentiels.

Point d’accès au droit (PAD) du 15e
22 rue de la Sada 75015 Paris
Métro : Porte de Versailles ou Convention ou Porte de Vanves
Tramway : Georges Brassens
Bus : 89
Tel : 01.45.30.68.60. Fax : 01.45.32.13.92.
Mail : pad15.courriel@orange.fr
Accueil sur rendez-vous pour les permanences.
Services confidentiels.

Barreau de Paris Solidarité


SOINS ET HYGIENE :

 

 

♣ Quelques hôpitaux :

 

 

Hôpital Bichat – Claude-Bernard

 


46 rue Henri-Huchard
75018 Paris
Métro : Porte de Saint-Ouen
Tel : 01.40.25.80.80.


Hôpital Cochin

 


Polyclinique – Pavillon Achard
27 rue du Faubourg-Saint-Jacques 75014 Paris
Métro : Saint-Jacques
Tel : 01.58.41.41.41. (standard hôpital)
Tel : 01.58.41.23.00. (polyclinique)


♣ Se laver :

 

 

Les bains-douches

8 rue des Deux-Ponts 75004 Paris
Métro : Pont-Marie
Tel : 01.43.54.47.40.
Lundi, mardi, mercredi, de 7h à 18h30
Jeudi de 7h à 11h30

 

Saint-Merri
18 rue du Renard 75004 Paris
Métro : Rambuteau
Tel : 01.42.72.29.45.
Mercredi de 12h à 18h30
Jeudi, vendredi,
samedi de 8h à 18h30
Dimanche de 8h à 11h30

 

 

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21/11/2023

PERSONNES ÂGÉES EN DANGER :

 

 

 

 

 

 

ET SI ON INVESTISSAIT DANS LES FAMILLES ?

 

 

 
 
 
 
 
Ecrivain, journaliste
 

Son blog

 

 

 

Les personnes âgées maltraitées… n’est-ce pas honteux dans un pays dit civilisé ? C’est le sujet qui occupe tout un chacun, en ce mardi matin, puisque les salariés des EHPAD sont en grève, dénonçant un manque de moyens, et donc de personnel, induisant un travail mal fait, et dans l’urgence : « Je suis stressée donc stressante et à mon sens maltraitante », confiait, fin décembre, dans une lettre ouverte au ministre de la Santé, une infirmière d’EHPAD épuisée, tant physiquement que psychologiquement.

 

 

 

Pour répondre à cette détresse, celle des soignés comme celle des soignants, Agnès Buzyn a posé sur la table 50 millions d’euros. C’est à dire bien trop peu, disent les professionnels, au vu des besoins.

 

 

 

Évidemment, on serait tenté de rester dans une optique comptable. Et de conseiller quelques transferts salutaires : on pourrait, au hasard… supprimer les subventions à la presse ! 387 millions d’euros en 2015, selon Contribuables associés, soit huit fois ce qu’Agnès prévoit de donner aux EHPAD. Et comme la presse papier, essentiellement lue par les personnes âgées, finira de toute façon par disparaître avec elles, ce principe de vases communicants en direction d’une population qui, l’achetant et payant des impôts, l’a doublement soutenue pendant des dizaines d’années ne serait que justice.

 

 

 

Mais ce ne serait pas voir tellement plus loin que le bout de son nez, car ces millions-là, aussi, seront vite consommés. Et après ?

 

 

 

Et après, on se repentira d’avoir, comme des abrutis finis, des demeurés patentés, de viles imbéciles… détruit la famille. Pierre par pierre, réforme après réforme, loi après loi. Méticuleusement. Oh, bien sûr, je sais : nous ne sommes plus au XIXe siècle, ma petite dame, il y a bien longtemps que les personnes âgées – en tout cas, la majorité d’entre eux – ne vivent plus sous le même toit que leurs enfants : les logements sont trop petits, les vieux vivent trop longtemps.

 

 

 

 

N’empêche qu’il reste une toute petite chose, non monnayable – il en existe encore -, pour la bonne raison qu’elle n’a pas de prix, qui s’appelle l’affection filiale. Naturellement, j’ai lu comme vous Hervé Bazin et André Gide et sais qu’il est des familles où l’on se déchire plus qu’on ne s’étreint. Mais, enfin, les faits sont là : la plupart des parents, tout imparfaits qu’il sont, aiment leurs enfants, et vice versa. Et ce vice versa est infiniment plus précieux, y compris pour le gouvernement, que toutes les subventions que l’on pourra allouer. Car lorsqu’ils visitent leurs vieux parents, c’est un coup de main gratuit qu’ils donnent aux aides-soignants : un repas qu’ils ont la patience d’accompagner, une position confortable dans le lit qu’ils aident à trouver, des inquiétudes qu’il savent apaiser, des idées noires qu’ils s’ingénient à dissiper, une surveillance qu’ils peuvent, l’espace de quelques heures, assurer. Et pendant ce temps, le personnel soignant peut vaquer ailleurs, laissant sereinement ce patient. Et tout cela… bénévolement.

 

 

 

 

Sous Hollande existait encore un ministère des Familles, que l’on aurait pu écrire ministère Défamille, tant il a œuvré avec le succès que l’on sait – son dernier trophée ? Les chiffres désastreux de la natalité – à tout détricoter. Sous Emmanuel Macron, il n’y en a carrément plus, comme si, à l’instar du ministère de la Guerre passé jadis à la trappe, le mot était vaguement effrayant et, en tout cas, complètement dépassé. Et l’on s’apprête à brouiller un peu plus la filiation, à la disperser façon puzzle aux quatre coins du monde – et ce n’est pas une image – avec la PMA/GPA. Comment des enfants pourraient-ils assister des parents qu’ils n’ont, in fine, pas tout à fait identifiés ? Sans affection désintéressée, il ne faudra donc plus compter que sur les prestations de soignants rémunérés.

 

 

 

 

Mais le problème restera entier : comment trouver des subventions, via les impôts, sans renouvellement des générations ? C’est toute la question.

 

 

 

 

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22/09/2023

Permanences Espérance au cœur:

 

 

 

Jean et  Béatrice Chabernaud :  11hs à 13 hs

 

 

 

Catherine et Pasteur  Blanchard :  15hs à 18hs

 

 

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05/09/2023

QUARTIERS AUX MAINS DES DEALERS :

 

 

 

 

 

 

 

 

 LES HABITANTS DOIVENT ÊTRE ENTENDUS

 

 

 

 

 
 
 
 
 

Docteur en droit – Commissaire divisionnaire honoraire
 
 

 

 

 

 

À quelques heures d’intervalle, la presse régionale rendait compte de l’état d’insécurité dans lequel se trouvent un nombre de plus en plus important de nos quartiers. À commencer par Marseille, où un nouveau règlement de comptes, sur fond de trafic de drogue, vient de faire une nouvelle victime. La treizième depuis le début de l’année. Et puis Carpentras où, en pleine journée, des échanges de coups de feu ont retenti, nécessitant l’intervention du RAID. Là encore, un probable « différend » entre dealers.

 

 

 

La presse nationale n’a évidemment pas relayé ces informations, préférant les selfies de notre Président au ski ! Il est vrai qu’au moment où le projet d’Emmanuel Macron sur la « nouvelle » police de sécurité du quotidien s’apprête à être diffusé, il convenait de ne pas inquiéter l’électeur.

 

 

 

Pourtant, le phénomène prend chaque jour de l’ampleur. Solidement installées dans les quartiers de certaines villes qui deviennent des territoires perdus de la République, des bandes de criminels se livrent à tous les trafics et agissent en parfaite impunité, ou presque. À ce point que de nombreux habitants n’en peuvent plus et portent sur la place publique un mal-être qu’il est facile d’imaginer.

 

 

À l’image des résidents d’un quartier HLM de Toulouse, celui des Izards, qui dénoncent être quotidiennement pris en otages par des trafiquants qui dictent leur loi, allant même jusqu’à menacer par voie d’affichage public quiconque tentera de s’opposer à leurs activités criminelles. Ils racontent comment des locataires, à qui, sous peine de représailles, obligation a été faite de laisser les portes de leurs appartements ouvertes, se sont retrouvés, chez eux, nez à nez, avec des dealers qui cherchaient à échapper à la police.

 

Comment s’étonner, dans ces conditions, que près de deux Français sur trois (66 %) ne se sentent plus en sécurité nulle part ? Comment ne pas comprendre ce renouveau du sentiment d’insécurité (+7 % depuis juin dernier) qui, amplifié par une menace terroriste diffuse, pourrit la vie d’un nombre croissant de nos concitoyens ? Face à cette situation qui ne peut plus durer, la solution n’est certainement pas dans une nouvelle police pour « bobos » qui, elle, n’en doutons pas, sera largement médiatisée. Il est plus que temps de prendre le taureau par les cornes et de s’attaquer à ceux qui défient les lois de la République et s’en tirent toujours à bon compte.

 

 

 

Pour cela, il faut revenir aux « peines plancher ». Il convient, en effet, que des peines dissuasives écartent pour un temps suffisamment long celles et ceux qui n’hésitent pas à faire régner la terreur dans nos villes.

 

 

 

Il appartient aussi aux juges, à titre de peines principales ou complémentaires, de faire un large usage des interdictions de séjour afin de casser les réseaux qui sévissent aujourd’hui en toute impunité.

 

 

Il faut enfin, pour qu’ils soient entendus, associer les habitants des quartiers concernés aux instances communales de prévention. Ainsi, par tirage au sort, des habitants seraient appelés à participer à des « conseils citoyens de prévention de la délinquance », instances où ils auraient, à parité avec les représentants des collectivités, voix délibératives.

 

 

Il est grand temps, désormais, de redonner, dans le domaine de la lutte contre le crime, la parole au peuple. Première victime, il est normal qu’il puisse participer à sa juste place, à la lutte contre un phénomène que le laxisme politique, qui sévit depuis de trop nombreuses années, a largement favorisé.

 
 

 

 

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29/08/2023

DANS LE COCHON, TOUT EST BON !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Médecin
 
 
 
 

Greffer des organes d’animaux à la place de ceux d’hommes malades, la science en rêve depuis plus d’un siècle. C’est probablement Alexis Carrel, pionnier et magicien des sutures vasculaires, puis auteur de travaux sur la conservation d’organes vivants à des fins éventuelles de greffe, qui en entrevit le premier les fantastiques possibilités. Ce qui lui valut le prix Nobel de médecine en 1912, à moins de quarante ans. Certes, il gâcha ensuite sa renommée par des théories eugénistes que la presse de gauche actuelle qualifierait de nauséabondes (un mot qu’elle adore), sans voir bien sûr qu’elles étaient assez proches de ceux qui promeuvent aujourd’hui les diagnostics anténatals et les sélections d’embryons !

 

 

 

Par sa taille et sa proximité tissulaire avec l’homme (au cœur duquel, comme chacun sait, il sommeille…), le meilleur candidat aux xénogreffes (pour les appeler par leur nom) a toujours été le cochon, par ailleurs animal commun, peu cher et facile à élever. Mais déjà difficile à maîtriser en cas de greffe entre humains, on se heurte évidemment à l’éternel problème du rejet. Pour un matériau inerte comme les valves cardiaques, on sait depuis la fin des années soixante éliminer leur caractère antigénique. Mais c’est loin de permettre la greffe d’un organe fonctionnel. En effet, le génome des porcs contient des rétrovirus spécifiques qui peuvent se transmettre à l’humain, et leurs cellules sont couvertes d’une protéine attaquée par nos anticorps, d’où des rejets systématiques.

 

 

Aujourd’hui, la revue américaine Science, connue pour son sérieux, vient de révéler que des scientifiques avaient élevé des porcelets génétiquement modifiés pour que leurs organes soient compatibles avec les nôtres, et qu’en conséquence, des greffes de porcs à humains seront possibles « dans les deux ans ».

 

 

 

S’il s’avère que, bientôt, cœur, foie, poumon… pourraient être transplantés sans passage par la longue et douloureuse attente d’un donneur humain compatible, ce serait évidemment une avancée éblouissante dans le progrès thérapeutique. Et une mauvaise nouvelle pour ceux qui misent sur le cœur artificiel… Certains, à commencer par les défenseurs de la cause animale, ne manqueront pas d’agiter des problèmes éthiques. Quant aux imams et aux rabbins, nul doute qu’ils auront là un sujet passionnant à débattre ! Mais, très immodestement, je leur suggère de répondre à une question préalable qui pourrait hâter leurs conclusions : un cochon génétiquement modifié est-il toujours un cochon ?

 

 

 

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21/02/2023

La consommation de cocaïne se répand…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

comme une traînée de poudre

 

 

 

 C’est un mal rampant et pourtant omniprésent notamment à Paris : la cocaïne ou coke ou même C dans le jargon est de plus en plus consommée par les jeunes Français. Une enquête réalisée en début d’année montre que les clients sont aussi bien masculins que féminins, étudiants ou actifs, parisiens ou banlieusards.

 

 

 

 

Les détails concernant la consommation sont effrayants. Le vendeur interrogé dans cette enquête confie que la grande majorité de ses clients sont réguliers. Comme il se déplace à domicile pour livrer la marchandise, celui qui se fait appeler Kader peut décrire le profil de ses clients :

 

 

 

« Parmi mes clients, y’a des gros bourges dans des fat apparts, mais pas que – pas que du tout même. Mais parfois ouais, c’est choquant un peu, quand t’arrives dans le salon du pavillon, avec le petit jardin et tout, et que tu vois des jouets d’enfants, des peluches. T’as envie de lui dire : “Assure, sérieux, t’es père ou mère de famille quoi !“ »

 

 

 

Bref, le Français moyen !

 

 

Le reste de sa clientèle est constitué de fêtards, qui, pour mettre un peu plus de piquant dans leurs soirées, se droguent. Et cela dans tous les quartiers :

 

 

 

« J’ai des clients dans le 8,9, 10,11. Pas trop le 13, un peu 14-15, 16, 17 aussi. Partout, en fait. Montreuil, Pantin. »

 

 

 

« Pas trop de 13 » ? Non pas parce que, dans le XIIIe arrondissement de Paris, on n’en consomme pas, mais parce qu’il faut être asiatique pour en faire commerce…

 

 

 

Or les effets de cette drogue sont ravageurs. Sur le papier cette substance est parfaite : elle donne de l’énergie, de la confiance en soi, de la force. Elle stimule les sens en les rendant plus affutés. Mais en contrepartie, l’addiction est très forte, durable.

 

 

 

De plus, il y a des risques immédiats pour la santé. En effet, elle réduit l’afflux de sang vers le cœur et peut donc entrainer des faiblesses cardiaques ou arrêts cardiaques immédiats. A long terme, elle provoque une détérioration de la matière grise du cerveau deux fois plus vite que la normale. La destruction de l’odorat causée par l’absorption par le nez mène également à la dépression et d’autres choses.

 

 

 

Peut‑être que la lutte antidrogue dure, et pas seulement la question du cannabis, devrait être présente notre société. Car ce sont bien la France et sa population qui sont en train de se suicider.

 

 

 

10:01 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)