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17/08/2021

Musulmans de France… et d’ailleurs : et si l’on parlait vrai ?

 

 

 

 

 

 

Quand la population générale compte 11,7 % d’inactifs, ils sont 29,5 % chez les musulmans…

 

 

 

 
 
 
Ecrivain, musicienne, plasticienne
 
 
 
 

Christian de Moliner analysait hier, pour Boulevard Voltaire, l’enquête de l’Institut Montaigne (publiée dimanche par le JDD) sur les pratiques et attentes des musulmans de France : « Un islam français est possible ».

 

 

Libération – ça n’étonnera personne – voit dans ce rapport « de quoi […] risquer de stigmatiser une population, à contresens des ambitions affichées par l’étude », à savoir une meilleure connaissance de nos compatriotes musulmans. Et le quotidien des belles personnes qui ont de belles âmes de dénoncer : « Aussitôt rendue publique, l’enquête a été instrumentalisée par des personnalités de droite et d’extrême droite pour affûter leurs attaques contre “l’islam politique”. »

 

 

Beaucoup plus intéressante est l’analyse d’Éric Verhaeghe sur le site atlantico.fr et interviewé sur Boulevard Voltaire ce jour… Relevant que l’Institut Montaigne « a ouvert la question avec une naïveté confondante », il explique que ce rapport « constitue en effet un très beau monument de cécité et de déni », ajoutant « par amitié pour son signataire, j’éviterai l’expression de mauvaise foi ».

 

 

L’étude comporte ainsi des données que Libération a manifestement choisi d’ignorer : c’est, pour commencer, « la composition socio-professionnelle moyenne de la population musulmane de France ». Plus simplement « le terrifiant pourcentage d’inactifs musulmans ».

 

 

En effet, quand la population générale compte 11,7 % d’inactifs, ils sont 29,5 % chez les musulmans. Un tiers ! Plus grave : « Le rapport montre, au passage, que les opinions les plus dures en matière religieuse sont souvent exprimées par les inactifs. » D’où cette question : est-il acceptable que « les “inactifs” revendiquent des changements de règles dans un jeu auquel ils participent de façon marginale » ? Car il apparaît bien que « les inactifs sont, aux deux tiers, mal à l’aise avec la laïcité ou lui sont hostiles, proportion inversée chez les cadres et les artisans ».

 

 

Mais « l’auteur du rapport, écrit Verhaeghe, s’est évidemment rassuré lui-même en recourant à un artifice statistique pour faire glisser dans le “non-religieux” et le camp laïc ceux des musulmans qui réclament une reconnaissance des pratiques religieuses à l’école ». Ainsi, « l’Institut Montaigne a beau jeu d’expliquer que le respect du halal n’est pas religieux, l’évidence raisonnable soutient le contraire. Avec trois quarts des musulmans de France qui réclament du halal à l’école, on est en tout cas très, très loin d’un islam de France respectueux de la laïcité et des règles républicaines. »

 

 

Hasard du calendrier, l’émission « Vox Pop » (Arte) de ce dimanche soir se penchait sur « le multiculturalisme britannique ».

 

Un modèle à l’opposé des rêves d’intégration/assimilation à la française, et qui a lui aussi viré au fiasco. « Au nom du multiculturalisme, les autorités britanniques ont parfois toléré des traditions inacceptables comme les mariages forcés et les crimes d’honneur », nous dit-on. De fait, il y aurait eu au Royaume-Uni, en 2020, au moins 1.200 cas de mariages forcés. Cette même année, cinq crimes d’honneur ont été commis en Grande-Bretagne. Au Nord, à Bradford – surnommé Bradistan –, où 30 % de la population sont issus de l’immigration, une centaine de lycéennes disparaissent subitement chaque année du système scolaire pour être mariées. Qu’ont fait les autorités ? Rien jusqu’ici, par peur d’être accusées de racisme : il a fallu attendre 2014 pour que le gouvernement criminalise les mariages forcés. Et « malgré cela, le gouvernement refuse d’imposer aux élèves un cours de sensibilisation contre les mariages forcés » pour « ne pas stigmatiser les minorités ».

 
 

 

Enfin, nos voisins s’inquiètent désormais d’une « justice parallèle qu’ils tolèrent depuis trente ans : les Islamic Sharia Councils », les tribunaux islamiques. 85 ont pignon sur rue. En mai dernier, le gouvernement a lancé une enquête indépendante sur leurs « pratiques ». Résultats en 2019…

 

 

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10/08/2021

DANS LE COCHON, TOUT EST BON !

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Médecin
 
 
 
 
 
 

Greffer des organes d’animaux à la place de ceux d’hommes malades, la science en rêve depuis plus d’un siècle. C’est probablement Alexis Carrel, pionnier et magicien des sutures vasculaires, puis auteur de travaux sur la conservation d’organes vivants à des fins éventuelles de greffe, qui en entrevit le premier les fantastiques possibilités. Ce qui lui valut le prix Nobel de médecine en 1912, à moins de quarante ans. Certes, il gâcha ensuite sa renommée par des théories eugénistes que la presse de gauche actuelle qualifierait de nauséabondes (un mot qu’elle adore), sans voir bien sûr qu’elles étaient assez proches de ceux qui promeuvent aujourd’hui les diagnostics anténatals et les sélections d’embryons !

 

 

 

 

Par sa taille et sa proximité tissulaire avec l’homme (au cœur duquel, comme chacun sait, il sommeille…), le meilleur candidat aux xénogreffes (pour les appeler par leur nom) a toujours été le cochon, par ailleurs animal commun, peu cher et facile à élever. Mais déjà difficile à maîtriser en cas de greffe entre humains, on se heurte évidemment à l’éternel problème du rejet. Pour un matériau inerte comme les valves cardiaques, on sait depuis la fin des années soixante éliminer leur caractère antigénique. Mais c’est loin de permettre la greffe d’un organe fonctionnel. En effet, le génome des porcs contient des rétrovirus spécifiques qui peuvent se transmettre à l’humain, et leurs cellules sont couvertes d’une protéine attaquée par nos anticorps, d’où des rejets systématiques.

 

 

 

Aujourd’hui, la revue américaine Science, connue pour son sérieux, vient de révéler que des scientifiques avaient élevé des porcelets génétiquement modifiés pour que leurs organes soient compatibles avec les nôtres, et qu’en conséquence, des greffes de porcs à humains seront possibles « dans les deux ans ».

 

 

 

 

S’il s’avère que, bientôt, cœur, foie, poumon… pourraient être transplantés sans passage par la longue et douloureuse attente d’un donneur humain compatible, ce serait évidemment une avancée éblouissante dans le progrès thérapeutique. Et une mauvaise nouvelle pour ceux qui misent sur le cœur artificiel… Certains, à commencer par les défenseurs de la cause animale, ne manqueront pas d’agiter des problèmes éthiques. Quant aux imams et aux rabbins, nul doute qu’ils auront là un sujet passionnant à débattre ! Mais, très immodestement, je leur suggère de répondre à une question préalable qui pourrait hâter leurs conclusions : un cochon génétiquement modifié est-il toujours un cochon ?

 

 

 

 

 

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27/07/2021

MÊME PAS PEUR ! SI :

 

 

 

  DE DÉSIGNER L’ENNEMI !

 

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Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi.

 

 

 
 
 
 
Professeur
 
 
 

L’anesthésique est employé depuis de nombreuses années et de plus en plus fréquemment ; la population subit des blessures, alors on l’endort ! Le chloroforme est efficace et même si, sur le moment, la nouvelle blessure fait mal, comme le badaud ne sentira rien par la suite, il le dit haut et fort : « Même pas peur ! »

 

 

 

Mais si le chloroforme annihile la douleur, à trop forte dose, il entraîne des dégâts au cœur, au cerveau, puis c’est la mort ! C’est ce qui se passe avec les attaques islamistes depuis des décennies ; tous les moyens sont employés par nos dirigeants (mondialistes, naïfs ou machiavéliques) pour endormir les concitoyens : les auteurs sont fichés S (ah, ben, voyez, soyez rassurés, on les surveillait !) ; ils étaient inconnus des services de police (ben, comment vouliez-vous qu’on prévienne l’attentat ?) ; il était déséquilibré (la science psychiatrique a ses limites !) ; il s’était radicalisé soudainement (sa mère le jure : c’était un si gentil garçon !) ; ils sont français, belges ou suédois (la double nationalité entraîne une perte de repères) dixit l’expert ; ils crient tous Allah Akbar ! (ce ne sont pas de vrais musulmans ! assure l’imam) ; ils sont rentrés avec le flot de migrants (on a besoin d’ingénieurs et de médecins !), confirme le sociologue ; ces loups solitaires étaient en lien avec des réseaux au Maroc, en Espagne, en France et en Belgique (nous allons renforcer nos liens étroits pour lutter contre le terrorisme !), assurent les ministres à nouveau réunis.

 

 

 

 

C’est ainsi que l’on impose les idées par ces formules masquant la réalité ; idem avec les images et l’émotionnel (le petit Aylan sur la plage et l’accueil, aussitôt, en Allemagne, d’un million de migrants) ; mais on censure les images montrant l’horreur (Bataclan, Nice, Barcelone) pour la protection de la dignité humaine et ne pas violer les standards de la communauté !

 

 

 

 

Dernière remarque sur les idées, valorisées dans certains cas, condamnées dans d’autres : prenons l’exemple de l’avenir de la planète : si vous ne vous alarmez pas sur le réchauffement climatique, la fonte des glaces, la disparition du loup, du tigre ou du rhinocéros, les centrales nucléaires, le diesel, vous êtes un inconscient, un égoïste, et ne pensez nullement à vos enfants et petits-enfants ; peu importe, les prospectives hasardeuses, invérifiables dans le lot de drames annoncés, la qualité est de savoir prévenir plutôt que guérir, quitte à faire peur ! Dans le cas de ces attentats islamistes, user de ces mêmes qualités de prévoyance, de mise en garde, en désignant le danger : interdit ! On est islamophobe et on surfe sur les peurs !

 

 

 

Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi ; ce dernier blesse, viole, tue, décapite, lapide, mitraille, dynamite, brûle, crucifie, on lutte contre l’invisible avec des armes redoutables : bougies et fleurs !

 

 

 

Je répéterai régulièrement cette argumentation imparable : si on ne peut désigner l’ennemi, pourquoi, lors des premiers attentats en France dans les années 80 (synagogue Cardinet, puis RER Saint-Michel, rue des Rosiers…), alors que les enquêtes s’orientaient sur les néo-nazis (tiens donc, on voulait déjà d’autres auteurs !), la foule défilait en montrant nommément l’ennemi « Le fascisme ne passera pas ! » ? Et pourquoi, quand on sut les véritables auteurs, plus personne ne le fit derrière la banderole « L’islamisme ne passera pas ! » ?

 

 

 

 
 

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06/07/2021

UN ÉTAT DE DROIT:

 

 

 

 

 

 

Censé nous garantir de l’arbitraire du pouvoir et protéger nos libertés, l’État de droit est devenu le faux nez d’un régime autoritaire qui n’hésite pas à s’en exonérer.

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 



 
 

L’État de droit est un concept juridique, philosophique et politique. Il implique la primauté du droit sur le pouvoir politique. Tous, gouvernants et gouvernés, doivent le respecter.

 

 

Or, quand on prétend faire respecter le droit international, la moindre des choses pour le défendre est de le respecter soi-même. C’est un gage d’honnêteté et de crédibilité.

 

 

Il faut bien avouer qu’aujourd’hui, il est devenu un prétexte fallacieux, une couverture à géométrie variable qui sert à assouvir les intérêts de ceux qui nous gouvernent. On l’invoque pour les uns et on en exonère les autres, avec une facilité sans équivoque. Vaste imposture, ce procédé n’en demeure pas moins fort injuste.

 

 

Il en va des frappes militaires sans mandat de l’ONU comme des résultats de référendums non respectés. Un droit international équitable voudrait, d’ailleurs, que l’on se prononce aussi promptement dans un conflit comme dans l’autre… suivez mon regard en direction des peuples yéménite, kurde ou chypriote ! De la même façon, des individus entrés illégalement sur notre territoire pour des raisons économiques se voient nourris, hébergés et soignés gracieusement, alors que d’autres, qui travaillent, paient et se taisent, sont lourdement sanctionnés pour avoir simplement enfreint la législation routière, par exemple. En matière de gestion des flux migratoires, il semble dorénavant que ce soit la politique du fait accompli qui fasse loi. Pour un « État de droit », quel comble !

 

 

La liberté d’expression, en principe fondement de l’État de droit, se voit chaque jour plus restreinte. La censure dont sont l’objet internautes et contributeurs éditoriaux sur les réseaux sociaux est désormais courante au seul prétexte de lutte contre les discriminations et autres phobies supposées. S’il ne fallait qu’une seule preuve de l’état d’avancement de notre décadence, ce serait celle-là !

 

 

La défense de l’État de droit n’a jamais empêché les gouvernements de s’octroyer toujours plus de pouvoir sur nos vies. Cette énonciation ne vaut pas que pour la France. Si l’on regarde à l’extérieur des frontières hexagonales, les États-Unis sont probablement l’exemple paradigmatique de cette triste réalité.

 

 

En définitive, il est devenu une vulgaire caution pour fabriquer notre consentement à la domination gouvernementale. Il est, au même titre que la démocratie, destiné à entretenir l’illusion du contrôle d’une machine dont l’action échappe, en réalité, à la volonté de ceux qui la subissent.

 

 

Censé nous garantir de l’arbitraire du pouvoir et protéger nos libertés, l’État de droit est devenu le faux nez d’un régime autoritaire qui n’hésite pas à s’en exonérer. Il faut balayer cette imposture et rendre le pouvoir au peuple, à l’exemple de ce que font les gouvernements réellement démocratiques de Pologne et de Hongrie. Le soleil se lève à l’est.

 
  
 

 

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22/06/2021

DANS CERTAINS COINS DE FRANCE:

 

 

 

 

 

 ON A LE CHOIX ENTRE LE HALAL… ET RIEN !

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

Pendant qu’une certaine France laïcarde frémit d’angoisse face à « l’invasion des crèches profanatrices de laïcité », le communautarisme musulman, tranquille comme Baptiste, use les nerfs de la nation.

 

 

 

Jugez plutôt : « La justice doit en effet trancher un litige opposant l’office de logement social de Colombes (Hauts-de-Seine), Colombes Habitat Public, au magasin d’alimentation Good Price, installé au pied des tours de la cité des Grèves, dans l’ouest de la ville. L’office, présidé par la maire Les Républicains de Colombes, Nicole Gouéta, reproche au commerce et à son gérant de ne pas respecter le contrat de location stipulant que le local doit être occupé par un “commerce général d’alimentation”. Or, Good Price est de facto une épicerie halal où le porc et le vin sont proscrits. Et l’office HLM attaque pour non-respect d’une clause du contrat dans l’intention affichée de ne pas permettre une “communautarisation” des commerces de la ville » (Le Figaro).

 

 

 

 

Mais comme l’a expliqué le gérant de l’enseigne incriminée, sa clientèle ne raffole pas du cochon et de l’alcool. Toutefois, la justice a tranché en ordonnant « la fermeture de l’épicerie halal qui ne vend pas de vin [estimant] que le commerce ne correspond pas à la “notion large d’alimentation générale” » (20minutes).

 

 

 

Ne boudons pas notre plaisir, pour une des rares fois que la justice décide de sonner la fin de la récréation à l’égard de ces exigences, pour la plupart incompatibles avec notre société.

 

 

 

Ces restrictions alimentaires islamiques s’invitent quelquefois violemment. En juin 2021, à Nice, une serveuse s’était vue menacée et giflée par un Tunisien – en situation irrégulière – parce qu’elle servait de l’alcool en période de ramadan. L’agresseur avait écopé de huit mois de prison ferme, au lieu d’être expulsé du territoire manu militari.

 

 

 

Des violences qui ne datent pas d’hier. Déjà en 2020, un boucher-charcutier portait plainte suite à une énième agression subie au marché de Sarcelles (Val-d’Oise) parce qu’on trouvait de la viande haram sur son étal, « le seul endroit dans la ville où on peut acheter des côtes de porc », soupirait à l’époque une cliente (Le Parisien).

 

 

 

 

Pourtant, en 2018 Le Monde, avec son sens aigu du déni, parlait d’« un passage de témoin en douceur » lorsque le dernier boucher traditionnel de Pantin prenait sa retraite, ce dernier reconnaissant « la disparition des bouchers “traditionnels” et l’essor des “halal” ». Son successeur a ouvert une boucherie confessionnelle musulmane.

 

 

 

Au-delà des quartiers à forte présence musulmane – où les commerces traditionnels de bouche jettent massivement l’éponge et cèdent la place au halal –, il suffit de se promener dans les rayons des enseignes de la grande distribution pour constater que le halal s’est installé confortablement sur l’ensemble du territoire, ce qui pose de sérieux problèmes de vivre ensemble, cette antienne qu’on nous sert pourtant matin, midi et soir !

 

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11/05/2021

« Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme » – Nouvelle tribune des militaires d’active

 

 

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Nouvelle tribune des militaires, d’active cette fois et anonyme. Bien écrite, sans concession face au gouvernement. Juste un banal couplet antinazi à déplorer. Mais pour une fois les militaires ne se contentent pas d’appliquer les ordres et protestent fermement. La sanction des généraux auteurs de la première tribune ne passe pas dans ce corps très solidaire, et le ton monte.

À Toulouse, banderole installée sur un pont du périphérique qui entoure la ville en référence à la récente lettre écrite par des militaires au gouvernement, qui a créé une polémique en raison des problèmes qui y sont dénoncés, et notamment celui de l’immigration massive et de ses conséquences.

Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,

On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit « couplet des enfants ». Il est pourtant riche d’enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer :

« Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre »

Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d’une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.

Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.

Dans ces conditions, c’est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité.

Nous sommes de ce que les journaux ont nommé « la génération du feu ». Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.

Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.

Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.

Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.

Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.

Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un « pronunciamento militaire » mais d’une insurrection civile.

Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l’évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l’armée à prendre position et à s’exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu’ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.

Lâcheté, fourberie, perversion : telle n’est pas notre vision de la hiérarchie.

L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux.

Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.

Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.

Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir ?

Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois, d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays.

Hier soir, à ma grande surprise, le téléphone sonne vers 19h00, alors que je suis en famille, entouré de mes petits enfants. Une télévision nationale me sollicite pour intervenir lundi 10 mai sur un plateau au sujet d’une nouvelle tribune de militaires, « en activité » cette fois, qui serait publiée prochainement par Valeurs Actuelles. Elle pourrait compter, jusqu’à 2 000 signatures, … pour commencer …..

J’avais bien entendu des rumeurs sur cette affaire, mais n’y croyais pas. Les états d’âme de la grande muette restent généralement « confinés »  dans la « grande cocote-minute hermétiquement fermée » que constitue l’institution militaire, en charge de défendre notre pays.

Cette nouvelle étonnante m’inspire immédiatement quelques réflexions personnelles à chaud :

1 – Pour que la « cocote-minute » militaire se fissure, elle aussi, avant peut être d’exploser, c’est que la situation est déjà beaucoup plus sérieuse que je ne l’imaginais. La pression et l’exaspération doivent être fortes …. C’est une situation que nous n’avions pas connue depuis plus d’un demi siècle.

2 – Si la nouvelle est avérée, elle constitue un démenti cinglant aux autorités politiques et militaires qui ont voulu tourner en dérision l’appel citoyen lancé le 13 avril par les anciens militaires, mais aussi aux médias mainstream et aux journalistes les plus serviles qui relaient et soutiennent sans relâche les mensonges de l’exécutif et de ses courtisans.

3 – J’imagine même un instant organiser une « section de choc » avec ces journalistes menteurs de « BFMTV ou France Intox » qui refusent de voir les réalités en face et de les envoyer en première ligne derrière le Chef des Armées (Le Président), la ministre de la défense et le ministre de l’intérieur, lorsque la situation sera vraiment hors de contrôle dans les banlieues les plus chaudes.

4 – Je me pose la question des sanctions, sachant que ces militaires d’active ont probablement eu  l’habileté de faire authentifier leur signature par le média qui devrait publier leur tribune, mais que leur identité ne sera connue que du seul média qui publiera le texte de leur déclaration. Leur identité restera donc inconnue du grand public et sous protection des sources d’information des journalistes, décrite dans l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme.

5 – Toujours sur les sanctions, je relis cette admonestation au CEMA du père Richard Kalka, ancien aumônier militaire de 1985 à 2015,  qui a accompagné les soldats  sur tous les théâtres d’opérations depuis 30 ans. https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/tu-devras-...

6 – Je relis aussi cet article d’un ancien officier de gendarmerie  Alexandre JUVING-BRUNET

https://laplumeducitoyen.org/2021/05/07/notre-armee-est-i...       

Elle fait apparaître une difficulté importante qui pourrait impacter la reconquête des territoires perdus de la république, d’autant que les effectifs de l’Armée d’active ont fondu depuis près de 30 ans et qu’une part importante de ces effectifs est déjà en opération hors de l’hexagone.

7 – Le souvenir des événements historiques de 2001 qui avaient agité la gendarmerie me revient en mémoire

https://www.leparisien.fr/archives/historique-les-gendarm...    

Cela me conduit à penser que de tels événements pourraient bien se reproduire si l’exaspération des militaires devant la montée de la violence, qu’ils soient gendarmes ou de l’Armée d’active, mais aussi des fonctionnaires de police et des pompiers,  devait monter en gamme …..

Mais voici que je prends connaissance du texte de la tribune de nos camarades d’active.

Le voici dans sa sobriété et dans son intégralité. Elle est, elle aussi, inattaquable et magnifiquement rédigée. Je laisse aux lecteurs le soin de l’apprécier avec la gravité qui s’impose.

09:24 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/04/2021

L’islamo-gauchisme :

 

 

 

 

mais oui, ça existe dans la « recherche », et pas que dans la « recherche », en voici les preuves !

Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, a eu simultanément la bonne idée de s’inquiéter de la progression de l’islamo-gauchisme universitaire et la mauvaise de ne vouloir l’identifier que dans la « recherche ». Elle a ainsi absurdement demandé au CNRS d’enquêter sur ce phénomène.

 

En effet, d’une part, ce n’est pas que dans la « recherche » que l’université est gangrénée, de l’autre le CNRS  n’est vraiment pas l’institution la plus épargnée par la subversion de sa finalité à des fins révolutionnaires.

 

C’est l’AGRIF qui, la première, il y a maintenant 14 ans, a mesuré l’importance des propos objectivement racistes sous couvert d’antiracisme de l’égérie du PIR (Parti des Indigènes de la République),Houria Bouteldja, et l’a combattue judiciairement.

 

Le PIR a été ainsi comme un vecteur central de diffusion des idéologies convergentes « indigénistes », « racialistes » et « décoloniales » se croisant plus ou moins ensuite avec les courants de révolution culturelle venus des campus américains et avec l’impérialisme LGBT.

 

Avec un condescendant mépris, Houria Bouteldja, ultra-nationaliste algérienne vivant en France et grâce à la France, a campé sans vergogne son mouvement comme la dernière chance de salut des « Blancs », à la condition que ces derniers, repentants et soumis, le rejoignent sans tarder.

 

Elle répondait ainsi à Christine Delphy sur le discours des Indigènes de la République :

 

« Le discours ne vous plaît pas…mais prenez-le quand même !

 

Ce n’est pas grave, il faut que vous le preniez tel quel ! Ne discutez pas ! Là, on ne cherche plus à vous plaire ; vous le prenez tel quel et on se bat ensemble, sur nos bases à nous ; et si vous ne le prenez pas, demain, la société tout entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc.

 

Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront ça. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des moins paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres.

 

Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant.

 

Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-la… maintenant !  Bientôt, il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »

 

Ultérieurement, elle déclara : « Aujourd’hui, le PIR rayonne dans toutes les universités ».

 

« Nique la France » du chercheur Saïd Bouamam

 

Aux côtés d’Houria Bouteldja s’est illustré l’auteur du livre « Nique la France », le « chercheur » Saïd Bouamama. Sous-titré « Devoir d’insolence », ce bouquin est préfacé par le rappeur « Saïdou » annonçant sa « première bombe artisanale », « en voiles, keffiehs et casquettes à l’envers », sa bombe d’appel aux « anticolonialistes, antisionistes, anticapitalistes »…

 

En dos de couverture, Bouamama est présenté ainsi : « un sociologue, docteur en socio-économie, militant engagé dans les luttes de l’immigration pour l’égalité réelle des droits en France. Il est directeur de recherche à l’IFAR (Institut de Formation des Agents de Recherche), située à Villeneuve d’Ascq (59) ».

 

En couverture, Houria Bouteldja tend un doigt d’honneur significatif. Tout au long du texte, sur pleines pages, sont plusieurs dizaines de photos de personnages faisant le même geste. En page centrale, l’un d’eux porte un « tee-shirt » : « Solidarité avec les militants d’Action Directe ».

 

Le chercheur Bouamama est payé pour ce « travail » de haine antifrançaise par son institut de formation des agents de recherche. Mais on entend ce matin sur France-Inter proférer que l’islamo-gauchisme, ça n’existe pas et surtout pas dans la recherche !

 

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30/03/2021

En 2020, 812 SDF sont morts dans la rue, et que faisons-nous pour eux ?

 

 

 

 

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Encore une nouvelle qui passe inaperçue et qui ne fait pas les gros titres des médias. Cette semaine, c’est France Info qui lance un chiffre. Un chiffre qui devrait nous interpeller, nous faire réfléchir et faire changer certaines options scandaleuses de ce gouvernement. L’an dernier, le nombre de sans-abri morts dans la rue a augmenté de 15 %. Oui, ce sont 612 SDF qui ont été retrouvés morts sur nos trottoirs, malades ou victimes d’agressions. Âge moyen de ces malheureux : 48,7 ans, alors que l’espérance de vie, en France, est de 82 ans.

 

 

Sur le site du collectif Les Morts de la rue, on peut trouver le nombre de victimes de cette année, arrêté au 25 octobre : 569, dont l’âge moyen était de 48 ans ! 569 avant l’hiver…

 

 

Géraldine Frank, présidente de ce collectif, annonce même que ce chiffre pourrait être six fois supérieur à celui que cette association a comptabilisé. Ces hommes et ces femmes sont morts dans l’indifférence de la Nation. 27 % des décès sont dus à « des accidents, des agressions ou des suicides », 36 % à des maladies. 4 de ces personnes sur 10 étaient de nationalité française et 3 sur 10 souffraient d’au moins une addiction. Autre chiffre édifiant : parmi ces victimes, il y avait au moins 13 mineurs.

 

 

 

Mon mauvais esprit m’a aussitôt amené à une sordide comparaison… Où sont les ONG-passeurs de migrants ? SOS Méditerranée ne pourrait-elle pas devenir SOS Trottoirs ? Mais c’est sûrement moins porteur que d’aller récupérer des migrants au large de la Libye. Et que fait le gouvernement ?

 

 

 

Il préfère acheter des hôtels du style Formule 1 pour y loger des hommes arrivés en hors-la-loi sur notre sol plutôt que d’y abriter nos sans-abri parmi lesquels, d’ailleurs, on compte quelques jeunes migrants ayant échappé à la générosité de nos institutions.

 

 

 

Le premier ministre pourra-t-il expliquer pourquoi et comment on n’ouvre pas plus « ses » hôtels aux malheureux qui sont dans la rue avec un barda misérable, entassé dans un Caddie™ ou une poussette ? Pourquoi ces hommes et ces rares femmes ne sont pas pris en charge plus rapidement par les services sociaux qui maraudent, et hébergés dans des chambres d’hôtel décentes que son gouvernement semble préférer attribuer à des migrants ?

 

 

Ces questions peuvent paraître simpliste, et pourtant, elle sont réalistes.

 

 

 

Qu’en 2021, alors qu’Emmanuel Macron avait déclaré au début de son manda que« plus un seul Français ne doit habiter dans la rue », 812 personnes, et probablement beaucoup plus, sont décédées sur nos bancs publics ou à même nos trottoirs, reste un scandale absolu. Alors que nous offrons gîte et couvert à toute une population venue s’imposer chez nous.

 

 

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23/03/2021

La consommation de cocaïne se répand…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

comme une traînée de poudre

 

 

 

 C’est un mal rampant et pourtant omniprésent notamment à Paris : la cocaïne ou coke ou même C dans le jargon est de plus en plus consommée par les jeunes Français. Une enquête réalisée en début d’année montre que les clients sont aussi bien masculins que féminins, étudiants ou actifs, parisiens ou banlieusards.

 

 

 

 

Les détails concernant la consommation sont effrayants. Le vendeur interrogé dans cette enquête confie que la grande majorité de ses clients sont réguliers. Comme il se déplace à domicile pour livrer la marchandise, celui qui se fait appeler Kader peut décrire le profil de ses clients :

 

 

 

« Parmi mes clients, y’a des gros bourges dans des fat apparts, mais pas que – pas que du tout même. Mais parfois ouais, c’est choquant un peu, quand t’arrives dans le salon du pavillon, avec le petit jardin et tout, et que tu vois des jouets d’enfants, des peluches. T’as envie de lui dire : “Assure, sérieux, t’es père ou mère de famille quoi !“ »

 

 

 

Bref, le Français moyen !

 

 

Le reste de sa clientèle est constitué de fêtards, qui, pour mettre un peu plus de piquant dans leurs soirées, se droguent. Et cela dans tous les quartiers :

 

 

 

« J’ai des clients dans le 8,9, 10,11. Pas trop le 13, un peu 14-15, 16, 17 aussi. Partout, en fait. Montreuil, Pantin. »

 

 

 

« Pas trop de 13 » ? Non pas parce que, dans le XIIIe arrondissement de Paris, on n’en consomme pas, mais parce qu’il faut être asiatique pour en faire commerce…

 

 

 

Or les effets de cette drogue sont ravageurs. Sur le papier cette substance est parfaite : elle donne de l’énergie, de la confiance en soi, de la force. Elle stimule les sens en les rendant plus affutés. Mais en contrepartie, l’addiction est très forte, durable.

 

 

 

De plus, il y a des risques immédiats pour la santé. En effet, elle réduit l’afflux de sang vers le cœur et peut donc entrainer des faiblesses cardiaques ou arrêts cardiaques immédiats. A long terme, elle provoque une détérioration de la matière grise du cerveau deux fois plus vite que la normale. La destruction de l’odorat causée par l’absorption par le nez mène également à la dépression et d’autres choses.

 

 

 

Peut‑être que la lutte antidrogue dure, et pas seulement la question du cannabis, devrait être présente notre société. Car ce sont bien la France et sa population qui sont en train de se suicider.

 

 

 

09:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2021

Mort d’un SDF dans les quartiers chics de Paris : les leçons d’une tragédie:

 

 

 

 

 
Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt.
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 
 
 
      

Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt. Ces dernières n’en sont pas moins révélatrices de l’actuel état de notre société. Ainsi, Michal, un SDF tchèque de 66 ans, est mort de froid dans la nuit de mercredi à jeudi, en plein dans un parking souterrain de l’avenue Matignon, en plein « Triangle d’or » parisien.

 

 

 

Relaté par Le Parisien, ce témoignage : « Venu d’Europe de l’Est pour étudier à Paris, cet homme qui parlait français “avec un fort accent” était tombé dans la précarité “très probablement à la suite d’un non-renouvellement de titre de séjour”, raconte Cédric Lautard, de l’association Les Enfants du Canal, qui lui venait en aide. » 

 

 

 

Le Michal en question, apprend-on de même source, n’avait pas osé, durant longtemps, demander un hébergement d’urgence, se contentant de vivre au jour le jour, et puis il avait fini par s’y décider récemment, car « il commençait à fatiguer ». Voilà qui est donc emblématique de la dinguerie et du délitement ambiant.

 

 

 

De deux choses l’une : ou cet homme devait être renvoyé chez lui, sachant que la République tchèque, ce n’est pas non plus l’enfer sur Terre, loin s’en faut. Ou il avait vocation à obtenir le statut d’immigré en situation régulière, voire celui d’une éventuelle régularisation ; il avait appris le français et son profil n’était pas exactement celui d’un djihadiste de combat.

 

 

 

Comme de plus en plus souvent, les autorités publiques ont choisi de ne pas choisir, de regarder ailleurs tout en laissant pourrir la situation. On voit le résultat. C’est la même logique infernale de l’immobilisme si « bien » incarnée par la jungle de Calais. On ne fait rien, on laisse faire tout en se disant que, jusque-là, ça va. Jusqu’au jour où cela ne va plus. Ou de pauvres hères meurent en tentant de se faire la belle par le tunnel sous la Manche ou en viennent à découdre avec les forces de l’ordre. En attendant d’autres morts, d’autres drames.

 

Un vieux débat léonin oppose de longue date ceux, persuadés les uns que l’injustice conduit au désordre, et les autres que le désordre mène à l’injustice. La vérité oblige à dire que les deux ont raison. Lors d’un récent « Bistro Libertés », émission phare de la chaîne dissidente TV Libertés, l’abbé Guillaume de Tanouärn revenait sur les émeutes de ces « gens du voyage » ayant bloqué une autoroute et mis à sac un quartier entier parce que l’un des leurs, emprisonné, n’avait pu se rendre aux obsèques de son frère.

 

 

 

Il affirmait en substance : « Il est injuste qu’une telle faveur lui ait été refusée, mais si ses proches n’avaient pas commis tant de désordre, tout cela aurait évidemment pu s’arranger. Quant à l’État, en refusant de faire régner l’ordre, il a été conduit à commettre une injustice. » Et comme à chaque nouveau drame, le gouvernement adopte des lois d’urgence au nom des grands principes, lois qu’il se refuse à faire appliquer au nom des bons sentiments. Ou quand le serpent se mord la queue…

 

 

 

 
 
 

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