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21/02/2023

La consommation de cocaïne se répand…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

comme une traînée de poudre

 

 

 

 C’est un mal rampant et pourtant omniprésent notamment à Paris : la cocaïne ou coke ou même C dans le jargon est de plus en plus consommée par les jeunes Français. Une enquête réalisée en début d’année montre que les clients sont aussi bien masculins que féminins, étudiants ou actifs, parisiens ou banlieusards.

 

 

 

 

Les détails concernant la consommation sont effrayants. Le vendeur interrogé dans cette enquête confie que la grande majorité de ses clients sont réguliers. Comme il se déplace à domicile pour livrer la marchandise, celui qui se fait appeler Kader peut décrire le profil de ses clients :

 

 

 

« Parmi mes clients, y’a des gros bourges dans des fat apparts, mais pas que – pas que du tout même. Mais parfois ouais, c’est choquant un peu, quand t’arrives dans le salon du pavillon, avec le petit jardin et tout, et que tu vois des jouets d’enfants, des peluches. T’as envie de lui dire : “Assure, sérieux, t’es père ou mère de famille quoi !“ »

 

 

 

Bref, le Français moyen !

 

 

Le reste de sa clientèle est constitué de fêtards, qui, pour mettre un peu plus de piquant dans leurs soirées, se droguent. Et cela dans tous les quartiers :

 

 

 

« J’ai des clients dans le 8,9, 10,11. Pas trop le 13, un peu 14-15, 16, 17 aussi. Partout, en fait. Montreuil, Pantin. »

 

 

 

« Pas trop de 13 » ? Non pas parce que, dans le XIIIe arrondissement de Paris, on n’en consomme pas, mais parce qu’il faut être asiatique pour en faire commerce…

 

 

 

Or les effets de cette drogue sont ravageurs. Sur le papier cette substance est parfaite : elle donne de l’énergie, de la confiance en soi, de la force. Elle stimule les sens en les rendant plus affutés. Mais en contrepartie, l’addiction est très forte, durable.

 

 

 

De plus, il y a des risques immédiats pour la santé. En effet, elle réduit l’afflux de sang vers le cœur et peut donc entrainer des faiblesses cardiaques ou arrêts cardiaques immédiats. A long terme, elle provoque une détérioration de la matière grise du cerveau deux fois plus vite que la normale. La destruction de l’odorat causée par l’absorption par le nez mène également à la dépression et d’autres choses.

 

 

 

Peut‑être que la lutte antidrogue dure, et pas seulement la question du cannabis, devrait être présente notre société. Car ce sont bien la France et sa population qui sont en train de se suicider.

 

 

 

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29/11/2022

DANS NOMBRE DE HLM:

 

 

 

 

 LES DEALERS DICTENT LEURS LOIS

 

 

 

 

 
 
 
 
Ancien officier de Gendarmerie
 

Diplômé de criminologie et de criminalistique

 

 

Beaucoup se souviennent du film d’Henri Verneuil, avec Belmondo, Peur sur la ville. Un remake pourrait aujourd’hui être tourné dans de multiples quartiers de nos banlieues. D’ailleurs, un récent article de La Dépêche du Midi confirme bien que la réalité dépasse la fiction.

 

 

Au sud de Toulouse, le Mirail et ses « activités » nocturnes sont célèbres, mais les HLM des Izards, quartier nord de la ville rose, sont aussi criminogènes. Des trafiquants, traqués par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), s’y sont retranchés. N’ayant pas l’intention d’abandonner les lieux, connus des consommateurs de shit, d’herbe et de cocaïne, ils font régner dans les blocs 19 et 20 leurs propres lois. Ainsi ont-ils fait savoir aux habitants de ces lieux que les règles de l’administration ne s’appliquaient plus, seules les leurs seraient d’actualité. Dans un message d’intimidation, ces racailles annoncent :

 

 

 

« C’est un message pour les locataires de l’immeuble, prévenir si vous avez la moindre complicité avec la police qui pourra empêcher nos activités qui se passent dans le hall. Vous en assumerai les conséquences. Pour qu’il ne puisse pas avoir de mal entendu veuillez refusé la moindre aide de leur part (Police). Merci de votre compréhension. (sic) »‌”

 

 

 

Ce message, nous apprend le quotidien régional, a été « imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles de la place des Faons, et signé “La Direction”. » Si on laisse de côté le français approximatif, on perçoit aisément les menaces explicites. Ceux qui, parmi les locataires, seraient des « complices » des policiers de « la brigade des stups » sont priés de se dénoncer, sinon ces informateurs, que les trafiquants dépisteront, devront « assumer les conséquences » de leur silence. Pour les autres, c’est un ferme avertissement : vous devez refuser de vous tourner vers la police.

 

 

De plus, explique La Dépêche« les habitants des deux immeubles n’ont plus le droit d’emprunter les escaliers dans lesquels des barrières de chantier ont été installées pour faire obstacle aux forces de l’ordre en intervention ». Les ascenseurs tombant souvent en panne, rentrer ou sortir de chez soi est quasiment mission impossible. Les locataires soupçonnés des dealers « font l’objet de fouilles », car rien ne doit mettre en péril le business.

 

 

Hélas, Toulouse n’est pas un phénomène unique. Partout dans les grandes métropoles la gangrène criminelle s’est abattue, notamment dans les zones HLM. Ainsi, en cette année 2017, de janvier à juin nous dénombrons de multiples cas :

 

 


– Près de la gare du Mans, les habitants des HLM n’en peuvent plus des trafiquants. Ces derniers y mènent au grand jour le trafic de drogue, surveillant même le secteur depuis les toits et interdisant aux résidents toute vie normale.

 


– À Hellemmes, dans le Nord, en pleine nuit, la mère, célibataire, d’un bébé d’un an, habitante d’une HLM, appelle la police, son logement était squatté de force depuis plusieurs mois par des dealers du secteur. Elle se plaint de menaces et de violences, comme des brûlures de cigarettes. Elle endurait entre ces murs un véritable enfer.

 

 


– À Compiègne, comme dans nombre de villes d’Île-de-France, l’office public HLM de l’Oise, dépassé par les événements, a muré trois cages d’escalier, soit trente logements. Les trafiquants squattaient halls et escaliers, contrôlaient la circulation des locataires, arrachaient les circuits électriques et trafiquaient même les arrivées de gaz.

 

 

 

Tous ces événements gravissimes démontrent que la loi n’est plus appliquée dans ces cités, car la police, insuffisamment nombreuse, est inefficace. La seule vraie solution est d’y faire intervenir l’armée pour éradiquer de ces zones où elles prolifèrent les bandes armées qui font régner la terreur.

 

 

 
 
 

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11/11/2022

COMMUNIQUÉ :

 

 

 CARREFOUR, LE CHOIX DU HALLAL PLUTÔT QUE L’AIDE AUX NATIONAUX!

 

 

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Depuis 2005 l’Action Sociale Populaire, créée et dirigée par le Pasteur Jean Pierre Blanchard, se consacre à l’aide matérielle et psychologique de nos compatriotes français les plus démunis.
 
 
 
Parmi les besoins primaires pour les sans-abri, et ce grâce aux dons, l’association parvient à collecter en quantité suffisante vetements, chaussures, couvertures et nourriture.
 
 
Manquent parfois le plus couteux à savoir des duvets ou des kits d’hygiene (savon, dentifrice, lingettes, desinfectant…)
 
 
C’est dans ce cadre que le Secretariat Général de l’ASP a lancé en septembre dernier un appel aux 45 directeurs de magasins Carrefour de la région parisienne pour organiser une collecte à la sortie de leus magasins.
 
 
 
Face à cet appel, la reaction de la chaine de distribution ne fut que mépris et dédain : sur 45 demandes, et après de nombreuses relances, aucun directeur n’accepta de nous aider, sachant qu’aucune contribution ne leur était demandée.
 
 
Certains nous avouèrent ne pas vouloir “créer un sentiment d’exagération auprès de mes clients” (sic) ou “avoir pris des engagements avec d’autres associations”.
 
 
mais au final pas de hasard !
 
 
L’entreprise mondialiste qu’est Carrefour préfère en ce moment se consacrer au lancement prochain de sa gamme hallal “Yasmine”  (en rayon d’ici la fin de l’année)
 
 
A moins qu’elle ne préfère aider des associations dont le respect des traditions musulmanes est la première des préoccupations.
 
 
Par sa proximité historique avec les droites nationale , l’ASP incarne depuis des années l’engagement profondément social de notre famille de pensée, au service de la France et des Français en priorité.
 
 
 
C’est à ce symbole que nos ennemis mondialistes comme Carrefour veulent s’attaquer.
 
 
 
 
Avec l’ASP, le social continuera d’être la véritable défense des Nationaux !
 
 
 
 

 

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Le bureau de l'ASP
 
 

 

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18/10/2022

UN CAS SOCIAL EPINEUX.

 


  

 

Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.

 

 

 

 

 


Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.

 


  
Pasteur Blanchard   

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06/09/2022

Virginité et capitalisme :

 

 

 Le cruel destin du féminisme !

 

 

 
 
 
 
Son blog
 
 
 

Être millionnaire en une nuitée, mesdemoiselles, c’est possible. Pour cela, rien de plus simple : il suffit de monnayer votre virginité au plus offrant et de passer une nuit d’amour avec l’élu de votre porte-monnaie. Et paf ! Pif ! Vous voilà avec une jolie suite de zéros sur votre compte en banque !

 

 

C’est le cas, qui défraie la chronique ces derniers jours, pour une jeune mannequin roumaine qui a décidé, du haut de ses 18 ans, que son corps valait bien deux millions. Pour cela, elle devra passer un test de virginité dans le pays de l’acheteur (eh oui, quand on passe un contrat, il faut d’abord être sûr que la marchandise est de qualité) et la jeune fille précise qu’elle prendra la pilule pour ne pas tomber enceinte.

 

 

Évidemment, les féministes déchantent et condamnent ! En tuant le père, elles ont livré la fille au consommateur. Soixante ans de féminisme pour en arriver là, j’espère que ça en valait le coup.

 

Le papa de la jeune fille en question a affirmé qu’il la renierait si elle faisait une chose pareille, ce à quoi la jeune femme a répondu : « J’ai dix-huit ans et je fais ce que je veux de mon corps ! » Voilà, prends ça dans ta face, représentant indigne du patriarcat ! Le pater familias doit être bien content que, non contente d’aller se vautrer avec le premier vicieux venu, sa fille se pavane sur les plateaux de télévision pour expliquer sa démarche personnelle, son expérience de vie…
 
 

 

Quand l’individualisme féminin rencontre la loi du marché, les dernières barrières familiales qui permettent de protéger la gourgandine sautent… Merci, Simone !

 

 

« Si quelqu’un paie ce prix, c’est forcément un homme bien », affirme la jeune femme. On ne saurait trop lui dire que non ! C’est un homme riche, voilà tout : en tout cas, assez pour pouvoir satisfaire ses fantasmes de sultan. Ça se saurait, si la bonté était fonction de la hausse du patrimoine.

 

 

Mais c’est un client, et il est roi puisqu’il achète. Ah ! Qu’il est grand, le capitalisme moderne : on peut tout consommer, que ce soit enfants ou femmes, et tout ça au nom de la liberté… Fameux !

 

 

La représentante d’Osez le féminisme condamne la « vision romantique » de la prostitution. « Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », disait Bossuet. Le féminisme, en libérant la femme de sa famille, en a fait une proie idéale pour le marché. Puisqu’elle peut avoir plusieurs vies, plusieurs carrières, plusieurs époux/concubins/pacsés, pourquoi ne pourrait-elle pas se vendre au plus offrant ? Dans un monde où l’argent est roi et où le corps est la propriété de celui qui en dispose, pourquoi ne pas lier les deux ?

 

 

 

Alors, oui, c’est choquant ! Mais cette jeune fille ne fait que mettre en exergue les paradoxes du combat féministe en poussant sa liberté jusqu’à en sacrifier une part d’elle-même.

 

 

Il ne fallait pas tuer le père !

 

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30/08/2022

PERSONNES ÂGÉES EN DANGER :

 

 

ET SI ON INVESTISSAIT DANS LES FAMILLES ?

 

 

 
 
Ecrivain, journaliste
 

Son blog

 

 

 

Les personnes âgées maltraitées… n’est-ce pas honteux dans un pays dit civilisé ? C’est le sujet qui occupe tout un chacun, en ce mardi matin, puisque les salariés des EHPAD sont en grève, dénonçant un manque de moyens, et donc de personnel, induisant un travail mal fait, et dans l’urgence : « Je suis stressée donc stressante et à mon sens maltraitante », confiait, fin décembre, dans une lettre ouverte au ministre de la Santé, une infirmière d’EHPAD épuisée, tant physiquement que psychologiquement.

 

 

 

Pour répondre à cette détresse, celle des soignés comme celle des soignants, Agnès Buzyn a posé sur la table 50 millions d’euros. C’est à dire bien trop peu, disent les professionnels, au vu des besoins.

 

 

 

Évidemment, on serait tenté de rester dans une optique comptable. Et de conseiller quelques transferts salutaires : on pourrait, au hasard… supprimer les subventions à la presse ! 387 millions d’euros en 2015, selon Contribuables associés, soit huit fois ce qu’Agnès prévoit de donner aux EHPAD. Et comme la presse papier, essentiellement lue par les personnes âgées, finira de toute façon par disparaître avec elles, ce principe de vases communicants en direction d’une population qui, l’achetant et payant des impôts, l’a doublement soutenue pendant des dizaines d’années ne serait que justice.

 

 

 

Mais ce ne serait pas voir tellement plus loin que le bout de son nez, car ces millions-là, aussi, seront vite consommés. Et après ?

 

 

 

Et après, on se repentira d’avoir, comme des abrutis finis, des demeurés patentés, de viles imbéciles… détruit la famille. Pierre par pierre, réforme après réforme, loi après loi. Méticuleusement. Oh, bien sûr, je sais : nous ne sommes plus au XIXe siècle, ma petite dame, il y a bien longtemps que les personnes âgées – en tout cas, la majorité d’entre eux – ne vivent plus sous le même toit que leurs enfants : les logements sont trop petits, les vieux vivent trop longtemps.

 

 

 

 

N’empêche qu’il reste une toute petite chose, non monnayable – il en existe encore -, pour la bonne raison qu’elle n’a pas de prix, qui s’appelle l’affection filiale. Naturellement, j’ai lu comme vous Hervé Bazin et André Gide et sais qu’il est des familles où l’on se déchire plus qu’on ne s’étreint. Mais, enfin, les faits sont là : la plupart des parents, tout imparfaits qu’il sont, aiment leurs enfants, et vice versa. Et ce vice versa est infiniment plus précieux, y compris pour le gouvernement, que toutes les subventions que l’on pourra allouer. Car lorsqu’ils visitent leurs vieux parents, c’est un coup de main gratuit qu’ils donnent aux aides-soignants : un repas qu’ils ont la patience d’accompagner, une position confortable dans le lit qu’ils aident à trouver, des inquiétudes qu’il savent apaiser, des idées noires qu’ils s’ingénient à dissiper, une surveillance qu’ils peuvent, l’espace de quelques heures, assurer. Et pendant ce temps, le personnel soignant peut vaquer ailleurs, laissant sereinement ce patient. Et tout cela… bénévolement.

 

 

 

 

Sous Hollande existait encore un ministère des Familles, que l’on aurait pu écrire ministère Défamille, tant il a œuvré avec le succès que l’on sait – son dernier trophée ? Les chiffres désastreux de la natalité – à tout détricoter. Sous Emmanuel Macron, il n’y en a carrément plus, comme si, à l’instar du ministère de la Guerre passé jadis à la trappe, le mot était vaguement effrayant et, en tout cas, complètement dépassé. Et l’on s’apprête à brouiller un peu plus la filiation, à la disperser façon puzzle aux quatre coins du monde – et ce n’est pas une image – avec la PMA/GPA. Comment des enfants pourraient-ils assister des parents qu’ils n’ont, in fine, pas tout à fait identifiés ? Sans affection désintéressée, il ne faudra donc plus compter que sur les prestations de soignants rémunérés.

 

 

 

 

Mais le problème restera entier : comment trouver des subventions, via les impôts, sans renouvellement des générations ? C’est toute la question.

 

 

 

 

 

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23/08/2022

Racisme en France : à qui la faute ?

 

 

 

 

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L’âge n’a pas que des avantages, mais il donne la profondeur temporelle pour mesurer les évolutions et en comprendre les ressorts. C’est ce qui me permet de constater les ravages de l’antiracisme dans les esprits. Jamais, en effet, la notion de race n’a été aussi absolue et quasi religieuse. La race est partout, alors qu’on affirme dans le même temps que les races n’existent pas.

 

 

 

Dans mon activité vétérinaire, je disais à mes clients pour plaisanter que je n’étais pas raciste parce que j’aimais et soignais toutes les races de chiens, bovins, chevaux : la notion de race existe toujours pour les animaux de façon évidente et reconnue. Heureux temps où on pouvait parler de tout sans risquer le procès et la déchéance sociale !

 

 

Les Inconnus, Pierre Desproges, Coluche seraient dans l’impossibilité de réaliser certains de leurs sketches cultes ! Notre pays, la France, était alors le pays le moins raciste du monde. Mais ça, c’était avant ! Avant SOS Racisme, avant l’arrivée massive d’une immigration non seulement de cultures très éloignées de la nôtre, mais aussi avant le travail de sape d’organisations de gauche et d’extrême gauche qui, d’une part, culpabilisaient les Français de souche, et d’autre part déversaient leur aigreur, pour ne pas dire leur haine, chez ces nouvelles populations par la victimisation et un discours revanchard.

 

 

Il ne se passe pas de jour sans fait médiatique où on ne monte en épingle les faits et gestes de personnalités politiques ou médiatiques à l’aune d’un antiracisme hystérisé, comme dans la dernière polémique Nadine Morano-Sibeth Ndiaye.

 

 

Je pense alors à l’heureux temps où le deuxième personnage de la République s’appelait Gaston Monnerville, président du Sénat de 1958 à 1968. Personne ne trouvait cela incongru, ou, a contrario, ne s’en glorifiait comme signe d’ouverture et de progrès. M. Monnerville était noir, et alors ? Originaire de Guyane, petit-fils d’esclave, il était le fruit de l’élitisme républicain, et non d’une quelconque discrimination positive. Il fit des études brillantissimes d’avocat à Toulouse et fut élu d’un département de la France profonde, le Lot. Lors de mes études à Toulouse, de 1966 à 1970, un de mes camarades de promotion était Koffi Sama, Togolais, qui fera une brillante carrière dans son pays puisqu’il a été Premier ministre durant de longues années. Il ne serait venu à l’idée d’aucun de nous de le voir au travers de sa couleur de peau, il avait réussi le concours très sélectif d’entrée à l’École vétérinaire, cela nous suffisait, il était des nôtres !

 

 

 

Après, les choses se sont gâtées : Kofi Yamgnane, par exemple, fut décrété en 1989 « premier maire noir de France », et encensé à grands sons de trompette pour cette spécificité par les médias. « Fake news », pourtant, car Gaston Monnerville fut maire de Saint-Céré, dans le Lot, de 1964 à 1971. Déjà, la couleur de la peau commençait à fausser le jugement public, ce qui est contraire à une juste conception de l’égalité républicaine. SOS Racisme, créé en 1984, commençait à influencer les esprits… Et depuis, les choses se sont dégradées, notamment jusqu’à l’hystérie actuelle avec les revendications de populations « racisées », les camps décoloniaux, la convergence des luttes avec les néo-féministes, les vegans, les LGBTQI+, que sais-je encore, aboutissant pour le coup à de véritables tensions dans la société dont il y a tout à craindre. L’Histoire nous enseigne, en effet, que les mouvements de balancier (ou de retour de bâton comme on voudra) sont redoutables.

 

 

 
 

 

 

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02/08/2022

Dans la France d’en bas:

 

 

 

 

 

 Interdit de mourir chez soi !

 

 

 

 

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Nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 

 

 

 

 

 

 

 

 

On le sait depuis longtemps, mais nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.

 

 

 

 

 

La liste est longue de ces endroits qui s’en vont ou, pour être plus précis, disparaissent purement et simplement. Les bistrots, les marchands de journaux, les stations-service, les artisans, les commerçants, les postiers, les services sociaux et même les curés. Cette France des invisibles a pourtant été mise au grand jour lors de la dernière élection présidentielle, par Marine Le Pen principalement. Il n’empêche, la voilà repartie dans son anonymat. Parce qu’elle ne vote pas assez, pas assez bien ou trop mal.

 

 

 

 

 

Dans cette France qui s’efface, il ne fait pas toujours bon vivre, et encore moins mourir. La preuve par le bourg de Laigneville, dans l’Oise. Là, pour la seconde fois en trois semaines, une personne est tombée, chez elle, dans ce sommeil dont on ne se réveille pas, sans qu’il soit possible de dénicher un médecin susceptible de venir légalement constater leur décès.

 

 

 

 

 

Christophe Dietrich, maire sans étiquette du bled en question, s’est pourtant débattu comme un beau diable pour qu’au moins cette formalité puisse être accomplie à l’égard de ceux qui venaient de rendre l’âme à Dieu.

 

 

 

Et là, pas de toubib aux alentours. SOS Médecins qui ne répond pas. Et finalement le SAMU qui s’acquitte de ce triste travail administratif, alors que ses hommes et femmes sont censés se charger de tâches autrement plus urgentes.
 
 
 
 

 

Une assez belle idée de la France d’aujourd’hui, loin de celle des « start-uppers », « web designers » et autres « workers » du « benchmark » et du « back office ». D’où la sainte colère de Christophe Dietrich ayant pondu cet arrêté municipal daté de ce 17 mai et digne d’Alphonse Allais : « Il est interdit aux Laignevillois de décéder à leur domicile. »

 

 

 

 

 

De quoi mourir de rire, mais de honte, surtout. Ainsi, l’édile incriminé et interrogé par nos confrères de France Info : « J’ai aussi pris cet arrêté parce que certains de mes administrés doivent faire plus de cinquante kilomètres pour aller chez le médecin. » Vu l’âge de nombre de ces derniers, on se doute bien qu’il ne s’agit pas que de soins de confort consistant à changer de sexe ou de seins.

 

 

 

 

 

 

Le brave homme ne sait d’ailleurs plus auxquels se vouer, de saints, ayant tout fait pour attirer ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un généraliste, au moins un peu médecin.

 

 

 

 

 

Il y a quelques années, un autre maire, de Savoie celui-là, s’était résolu à pondre un arrêté tout aussi baroque. Les autorités administratives entendaient alors interdire à la femme de l’instituteur du coin de faire à manger pour la vingtaine d’élèves de l’école municipale, sachant que l’évier était trop éloigné des fourneaux, lesquels étaient trop proches d’une poubelle pas assez équidistante du garde-manger. Du coup, toutes les mamans du coin furent, le plus légalement du monde, tricardes de tambouille pour leurs marmots auprès de l’âtre familial.

 

 

 

 

 

Ainsi va le monde et la France avec. À l’heure de ces mégalopoles à venir et de ce Grand Paris qu’on nous promet, la chair et le sang de la France, autrefois faite de labourage et de pâturage, s’en vont tout doucettement en quenouille. On peut rigoler ou non – moi, personnellement et en ce qui me concerne, j’adore – de l’arrêté signé par le Christophe Dietrich en question, en attendant celui qui, à Montcuq et rue du Quai, rendra obligatoires la ceinture de sécurité à bicyclette et le port du casque en tracteur.

 

 

 

 

 

En attendant de finir par mourir d’ennui, chez soi ou pas, tel qu’il se doit.

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28/06/2022

« Réconcilier les deux France ? » Le problème, c’est qu’il y en a trois, et peut-être plus…

 

 

 

 

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C’est le titre d’une série de grands entretiens du Figaro, qui est allé interviewer sociologues, géographes et philosophes pour comprendre le mouvement des gilets jaunes et esquisser des issues positives. Ce mouvement inattendu a fait surgir sur la scène nationale cette France périphérique de Christophe Guilluy et, ce faisant, semble valider sa thèse : plus de la moitié de la population française appartiendrait à cette catégorie.

 

 

Mais pour qui vit dans cette France-là, les choses sont bien plus complexes et le mouvement a aussi montré que, si la distinction géographique a sa pertinence, elle ne peut rendre compte complètement des ruptures qui traversent la société française. L’opposition France périphérique-France aisée et mondialisée est trop simpliste.

 

 

D’abord, parce qu’à la faveur de la recomposition politique macronienne, on a un peu vite passé par pertes et profits les oppositions politiques et sociologiques traditionnelles : gauche/droite ; fonctionnaires/salariés du privé ; indépendants/salariés ; actifs/retraités ; actifs/assistés, etc. Mises en sourdine pour le moment, rien ne dit qu’elles ne reprendront pas du service à un moment ou à un autre.

 

 

Ensuite, parce que cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration. La France immigrée ou d’origine immigrée, où est-elle, dans ce match ? Elle n’était ni sur les ronds-points des gilets jaunes, ni dans les grands défilés parisiens « Je suis Charlie » d’il y a trois ans. Et, bien sûr, dans cette vaste 3e France, il conviendrait d’apporter des nuances : entre immigrés parfaitement intégrés, aisés et mondialisés, travailleurs pauvres et sincèrement attachés à la France et racailles sécessionnistes de banlieue, pour s’en tenir à une tripartition rapide.

 

 

Jusqu’à maintenant, le calcul des leaders et des mouvements politiques souhaitant se maintenir au pouvoir – le PS, Terra Nova, et maintenant le macronisme –, c’était qu’en rassemblant la France aisée et la France issue de l’immigration, on était majoritaire. Et si, en plus, l’adversaire était Marine Le Pen, ce n’était que mieux, on drainait 66 % des voix. Banco !

 

 

Cela peut fonctionner encore longtemps : après le PS, il y a eu En marche !, après on aura En route ! ou autre chose. Mais la stratégie a un inconvénient, c’est qu’elle montre du doigt, elle « radicalise » le peuple des « petits Blancs », les onze millions de Français de 2017, sans compter les abstentionnistes, les blancs et les nuls qui voient bien que ce scénario idéologique et financier se construit contre eux. Résultat : les gilets jaunes.

 

 

Curieusement, 80 % des Français ont reconnu que leur colère était juste, forçant le Président et son gouvernement à rendre quinze milliards à cette France-là. Il va donc falloir aller demander des efforts aux deux autres France, jusqu’à maintenant intouchables : la France mondialisée des classes supérieures et la France d’origine immigrée.

 

 

Pas sûr que ces deux France, dès qu’on va les toucher un peu au portefeuille et à leurs « droits », aient la même patience que la France périphérique qui a attendu trente ans avant d’exploser pour une taxe et une réduction de la vitesse de trop. Ces bobos et ces immigrés choyés par les médias, qui nous sont présentés comme des modèles de civilité, risquent de se radicaliser bien plus vite que les gilets jaunes. L’une parce qu’elle a toujours eu le pouvoir et la richesse, l’autre parce que la première l’a toujours présentée comme une victime à qui l’on devait tout. Il n’est qu’à voir leurs insultes contre les gilets jaunes ou leur effroi dès qu’on aborde la question du référendum. La réconciliation n’est pas pour demain.

 

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22/03/2022

DANS CERTAINS COINS DE FRANCE:

 

 

 

 

 

 

 

 ON A LE CHOIX ENTRE LE HALAL… ET RIEN !

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

Pendant qu’une certaine France laïcarde frémit d’angoisse face à « l’invasion des crèches profanatrices de laïcité », le communautarisme musulman, tranquille comme Baptiste, use les nerfs de la nation.

 

 

 

Jugez plutôt : « La justice doit en effet trancher un litige opposant l’office de logement social de Colombes (Hauts-de-Seine), Colombes Habitat Public, au magasin d’alimentation Good Price, installé au pied des tours de la cité des Grèves, dans l’ouest de la ville. L’office, présidé par la maire Les Républicains de Colombes, Nicole Gouéta, reproche au commerce et à son gérant de ne pas respecter le contrat de location stipulant que le local doit être occupé par un “commerce général d’alimentation”. Or, Good Price est de facto une épicerie halal où le porc et le vin sont proscrits. Et l’office HLM attaque pour non-respect d’une clause du contrat dans l’intention affichée de ne pas permettre une “communautarisation” des commerces de la ville » (Le Figaro).

 

 

 

 

Mais comme l’a expliqué le gérant de l’enseigne incriminée, sa clientèle ne raffole pas du cochon et de l’alcool. Toutefois, la justice a tranché en ordonnant « la fermeture de l’épicerie halal qui ne vend pas de vin [estimant] que le commerce ne correspond pas à la “notion large d’alimentation générale” » (20minutes).

 

 

 

Ne boudons pas notre plaisir, pour une des rares fois que la justice décide de sonner la fin de la récréation à l’égard de ces exigences, pour la plupart incompatibles avec notre société.

 

 

 

Ces restrictions alimentaires islamiques s’invitent quelquefois violemment. En juin 2016, à Nice, une serveuse s’était vue menacée et giflée par un Tunisien – en situation irrégulière – parce qu’elle servait de l’alcool en période de ramadan. L’agresseur avait écopé de huit mois de prison ferme, au lieu d’être expulsé du territoire manu militari.

 

 

 

Des violences qui ne datent pas d’hier. Déjà en 2010, un boucher-charcutier portait plainte suite à une énième agression subie au marché de Sarcelles (Val-d’Oise) parce qu’on trouvait de la viande haram sur son étal, « le seul endroit dans la ville où on peut acheter des côtes de porc », soupirait à l’époque une cliente (Le Parisien).

 

 

 

 

Pourtant, en 2012, Le Monde, avec son sens aigu du déni, parlait d’« un passage de témoin en douceur » lorsque le dernier boucher traditionnel de Pantin prenait sa retraite, ce dernier reconnaissant « la disparition des bouchers “traditionnels” et l’essor des “halal” ». Son successeur a ouvert une boucherie confessionnelle musulmane.

 

 

 

Au-delà des quartiers à forte présence musulmane – où les commerces traditionnels de bouche jettent massivement l’éponge et cèdent la place au halal –, il suffit de se promener dans les rayons des enseignes de la grande distribution pour constater que le halal s’est installé confortablement sur l’ensemble du territoire, ce qui pose de sérieux problèmes de vivre ensemble, cette antienne qu’on nous sert pourtant matin, midi et soir !

 

 

 

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