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22/02/2012

L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (4).

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DES FAITS

Voici quelques faits disparates aussi bien dans leur nature que dans leur importance : A Pékin, en Septembre 2004, cent quatre vingt dirigeants français des caisses de sécurité sociale ont séjourné dans les plus luxueux hôtels de la capitale de la Chine ; motif : participer à l'assemblée générale de l'association internationale de sécurité sociale. Le nombre stupéfia les autres délégations.

Le 8 novembre 2004, selon un présentateur de France 2, un chauffeur de la CFDT a avoué que toute sa vie, il avait été rémunéré par le Crédit Lyonnais, qu’il ne voyait que pour aller toucher sa feuille de paie.

Le président de la CGC a confié tout sourire qu’il était appointé par Total et que son trésorier l'était par les Pompes Funèbres générales ; vingt huit personnes du siège étaient rémunérées par des firmes privées.

 

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A la même époque, la télévision a déclaré à propos d'une multinationale que dès qu'un salarié était nommé délégué, il recevait une promotion, qu'il choisissait parfois lui-même. Bien mieux, il y avait aussi d’autres avantages : embauches de proches, primes et indemnités de logement de gaz et de chauffage.

C'est la mairie de Paris qui, de 1990 à 2001, soit pendant onze ans, a payé un des domestiques de Marc Blondel baptisé "garde du corps ". Le contrat a été finalisé lors d’une petite fête dans un restaurant landais de la capitale le 11 mai 1990.

Après ces "menus" faits, voici plusieurs sources de la "rivière argentée " : La formation professionnelle des adultes ou FPA,le paritarisme avec le patronat dans une foule d'organismes comme les caisses de retraites, le dialogue social, les comités d'entreprises, le conseil économique, social et environnemental, avec ses succursales.

La Cour des comptes, dans un rapport publié le 6 décembre de cette année, vise le comité d'entreprise de la RATP et demande l'ouverture d'une enquête pénale : appels d'offres douteux, doubles facturations, dépenses somptuaires. La charge du comité d'entreprise représente cent treize euros par agent. Il s'y ajoute la subvention aux oeuvres sociales qui multiplie d'une façon importante la manne financière du syndicat. Cette étude est tombée sur la RATP mais aurait pu aussi tomber ailleurs. En effet, si la Cour des comptes ne se dérange pas, l'omerta est la règle. Depuis la loi Waldeck Rousseau de 1884, les syndicats n'avaient pas de comptes à fournir. La loi d'août 2008 sur leur représentativité les y oblige désormais, mais personne n'est vraiment pressé !

 

A suivre...

07:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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