24/11/2011
LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (2).
17:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (3).
L'IDEOLOGIE
DU "TOUT TGV"
D'où vient cette idéologie du "tout TGV" ?
Plusieurs phénomènes dus à l’économie dirigée se rencontrent :
la volonté ardente des multiples élus joue un rôle majeur.
Chaque maire de grande ville ou chaque président de région veut "son" TGV.
De faux motifs interviennent :
par exemple, le nombre d'emplois créés
alors que l'on cache le nombre d'emplois détruits.
Et puis, l'on proclamera comme de vrais gamins
qu'un quart d'heure ou une demi-heure de gagnés
sont source de prospérité pour la région !
Les calculs de rentabilité peuvent être biaisés.
Banques et travaux publics, la main dans la main
minorent les coûts prévisibles et majorent les retombées éventuelles :
dix ans après plus personne ne vérifie.
Certes, la ruine de la SNCF a aussi bien d'autres causes.
Il y a le statut incomparable du personnel :
un agent de la SNCF coûte 30 % plus cher
à compétences égales qu'un salarié du privé.
A ce statut s'ajoute la pléthore de personnel
et une grande rigidité dans la gestion
avec du laxisme dans les heures de travail.
Le maintien abusif de liaisons secondaires sous-employées
sous la pression des élus est aussi un facteur ;
ces liaisons auraient pu facilement être supprimées
et remplacées par des autocars qui fonctionnent très bien dans d'autres pays.
A signaler particulièrement les grèves à répétition, évoquées ci-dessus.
Nous venons ces jours-ci d'en connaître deux exemples.
Il y eut d'abord cette forme particulière de grève qu'est le droit au retrait.
Un contrôleur avait été tué ce qui est certes inadmissible :
les cheminots en ont profité pour punir cruellement les voyageurs
en paralysant le pays pendant plusieurs jours.
Et rebelote quelques jours après pour d'autres motifs.
En fait, nous nous trouvons devant une sorte de guerre ouverte
par les cheminots contre le reste de la population.
Depuis des décennies, la vie quotidienne de millions de Français
et en particulier de dix millions de banlieusards
est empoisonnée par des grèves à répétitions
qui ont pour résultat que les usagers sont brusquement cloués sur le quai.
Il est évident que si le droit de grève est inscrit dans la constitution,
le droit de circuler librement est inscrit dans le droit des gens
et devrait être très supérieur au droit de grève.
Dans ces circonstances,
il est exact de dire que depuis des décennies les cheminots
à la remorque de certains syndicats
ont déclaré une véritable guerre au peuple français.
Ces dysfonctionnements techniques nombreux
sont directement liés à l'idéologie du "tout TGV".
Parmi eux, se trouvent les passages à niveau.
Le tout récent et terrible accident de passage à niveau
est loin d'être le premier :
il existe 15 100 carrefours
où quotidiennement le trafic routier rencontre le trafic ferroviaire
et en 2007, ils ont été l'occasion de 115 collisions
au cours desquelles trente-huit personnes ont perdu la vie.
Les programmes de sécurisation sont terriblement lents
puisqu’il n’y a plus d’argent nulle part.
Au même moment en Allemagne,
il n’existe pratiquement plus de passages à niveau dangereux.
Il est encore un aspect majeur à signaler dans cette triste histoire.
La SNCF est soumise au bon plaisir des pouvoirs publics
ainsi que des syndicats et échappe donc au contrôle du marché.
Or, lorsque les pouvoirs publics interviennent
ils mettent du temps à s'apercevoir de leurs erreurs
alors que lorsque le marché règne
les erreurs sont corrigées au plus vite sous la pression des clients.
C'est pour cela que le 30e anniversaire de la création des TGV est à signaler.
En effet, les élus qui nous ont apporté cette catastrophe
ont pris largement leurs retraites fastueuses et imméritées,
alors que c'est maintenant seulement que les pouvoirs publics
commencent à s'apercevoir de l'erreur qui remonte à trente ans !
17:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (4).
initialement prévu à 9 heures 25
est annoncé avec un retard d'environ quelques heures.
17:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (5).
Les dirigeants reconnaissent maintenant
que le prétendu succès
s'est fait au détriment
de toutes les autres lignes secondaires et régionales.
Des spécialistes remarquent même qu'il faudrait fermer
un certain nombre de lignes à grande vitesse
ou les transformer en ligne à moindre vitesse.
Le président de la SNCF lui-même, Guillaume Pepy
a déclaré que la SNCF transporte cinq millions de voyageurs par jour
et que les TGV n'en transportent que 300 000.
Il a lancé un cri d'alarme en septembre 2010 :
"Trop de TGV risquent de tuer la SNCF et le système ferroviaire français".
Une question peut se poser :
que se serait-il passé si, au lieu de l'arbitraire, le marché avait régné ?
Il y aurait peut-être eu un seul TGV
par exemple sur la ligne Paris-Lyon-Marseille.
De riches clients auraient payé à son prix le confort incroyable
et les chemins de fer auraient eu beaucoup d'argent
pour s'occuper des lignes secondaires.
La conclusion ne peut être que mélancolique.
L'information des politiques est désormais totale
sauf aveuglement volontaire.
La SNCF est un mammouth parmi plusieurs autres
qui font souffrir le peuple français.
Un changement ne pourrait intervenir
que si le personnel politique lui-même changeait
et ce n'est pas en vue actuellement !
Michel de PONCINS
17:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
14/11/2011
DEXIA : LA RUINE DES CONTRIBUABLES.
Il n'est pas possible actuellement
d'ouvrir un journal sans lire de gros titres sur Dexia.
C'est l'heure des mensonges.
Un grand quotidien énonce :
"Dexia, la première banque victime de la crise".
Ce n'est pas vrai
car cette banque est victime de l'incompétence de ses dirigeants
et sans doute de beaucoup de compromissions.
Malheureusement, de nombreuses banques
souffrent du fait de la médiocrité de leurs dirigeants :
voir tous ces établissements qui, avec une légèreté coupable
ont prêté à l'État grec et, ceci, depuis longtemps
alors que les dangers étaient connus des bons analystes.
Un peu d'historique sur Dexia est nécessaire.
En 1987, c'était une obscure petite division
de la Caisse des Dépôts et Consignations,
finançant les collectivités locales.
Elle s'en émancipa pour devenir le crédit local de France,
coté en Bourse et privatisé.
En 1996, eût lieu un mariage avec un voisin belge à vocation similaire,
l'union recevant un nouveau nom :
L'objectif était de devenir un des leaders mondiaux
dans le financement des collectivités locales.
L'inconvénient de ce métier est la faiblesse des marges.
Au lieu de chercher à améliorer le coeur de la profession,
les dirigeants partirent à l'aventure.
Ce fut, tout d'abord, la "transformation".
Ils empruntèrent à court terme pour pas très cher
et prêtèrent à long terme pour plus cher ;
une mécanique infernale était lancée.
Comme cela faisait de l'argent,
les mêmes mauvais banquiers
se lancèrent dans une boulimie d'acquisition d'entreprises,
d'activités ou même de portefeuilles :
Espagne, Italie, Japon, États-Unis étaient leurs terrains de chasse.
Tout baignait, mais ce n'était qu'une apparence.
En 2008, brusquement Dexia eût besoin
de deux cents soixante milliards d'euros,
la banque n'ayant que quatre jours de liquidités devant elle.
Les États belges, français et luxembourgeois furent appelés au secours.
Chemin faisant, l'action a perdu 94 % de sa valeur...
UN SAUVETAGE
EN URGENCE
Nous en arrivons à la situation actuelle
où le sauvetage est organisé en urgence.
Sous réserve d'autres évolutions, car cela bouge tous les jours,
il semble que l'on s'oriente vers la seule solution logique :
vendre tout ce qui est vendable
et cantonner le reste dans une "bad bank" ou banque pourrie,
que le contribuable sera appelé à supporter,
bien sûr sans que son avis lui soit demandé.
Cela rappelle de tristes souvenirs des années 1990 :
le Crédit Lyonnais, le Crédit Foncier, la compagnie d'assurances GAN,
autres responsables de scandales d'Etat.
Les enseignements à tirer de cette triste histoire sont nombreux.
Il y eût certainement des multiples compromissions.
Dans ce monde, où les uns et les autres se tiennent par la barbichette,
les dirigeants principaux n'étaient certainement pas les seuls à fauter.
Avant la découverte soudaine du scandale,
il est évident que des signaux devaient exister :
pourquoi le silence ?
Les Etats sont directement responsables.
Parmi les actionnaires se trouvent non seulement les Etats français et belge,
mais aussi de faux nez comme la Caisse des Dépôts et Consignations,
instrument tout puissant de l'économie dirigée en France.
LES MILLIARDS
DES CONTRIBUABLES
L'appui des Etats pour sauver les meubles a pris de multiples formes :
garanties accordées aux déposants et aux créanciers,
perspective d'accroissement des pourcentages dans le capital,
garanties des futurs emprunts éventuels lors de la remise en ordre.
Personne ne peut à ce jour, mesurer le nombre de milliards
que les contribuables devront supporter en définitive
et tout chiffre avancé peut être dépassé le lendemain.
Les mauvais banquiers qui siègeaient avec d'autres
dans les conseils d'administration de Dexia
ont été parfaitement enclins à pousser aux secours étatiques,
dans l'espoir que ces Etats seraient prêts
de même à venir au chevet de leur banque le cas échéant.
Simultanément, ils ont été encouragés dans leurs mauvaises pratiques.
Dans l'historique, nous constatons une boulimie d'acquisitions.
Rien de plus dangereux que de se lancer dans une telle course folle :
c'est se heurter inévitablement au manque de temps et de talents
pour analyser les cibles et mener à bien leur bonne gestion ultérieure,
ainsi que la cohérence de l'ensemble.
Pire encore, cette voracité s'est développée
dans un grand nombre de pays ;
il est périlleux de se présenter avec un grand appétit dans un pays étranger
que l'on ne connaît pas.
Les nationaux ne manquent pas de vous "refiler" des patates chaudes
ou même des traquenards juridiques
car eux seuls connaissent à fond la loi et les us et coutumes locaux.
LA
RUINE
PAR LES
COLLECTIVITES LOCALES
Le métier d'origine, à savoir le financement des collectivités locales,
était considéré comme ne comportant pas de risque :
à voir !
En effet, hier, ces collectivités locales n'étaient pas tellement endettées
et ce sont les lois de décentralisations
qui les ont conduites à s'endetter davantage.
Erreur funeste, ces collectivités s'engagèrent
dans des dépenses tout à fait insensées,
pour des besoins artificiels,
parfois contractant des emprunts toxiques ;
des palais ont été bâtis sur endettement public !
La richesse nationale a gravement souffert de cet emballement.
La conclusion de cet ènième scandale d'Etat
est que si les dépôts ou les créances ont pu, éventuellement, être garantis,
il n'y a nul espoir pour les actionnaires.
La conséquence malheureuse
est de décourager une nouvelle fois les gens de placer leur argent
à la bourse en achetant des actions.
Ce qui est grave car, dans la déroute actuelle des marchés,
c'est justement le bon moment pour acheter,
avec évidemment la plus grande prudence,
les plus belles affaires qui sont littéralement sous évaluées.
Cette dernière conséquence est particulièrement tragique
car le développement de l'actionnariat
est une vraie nécessité pour l'accroissement de la richesse nationale.
Michel de Poncins
06:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LA TETE A TOTO REVELEE AU GRAND PUBLIC DEFAVORISE.
Pierre Mariani
|
|
Président du comité de direction de DEXIA
|
|
Rémunération fixe
|
1.200.000 euros
|
Rémunération variable
|
600.000 euros
|
Jetons de présence
|
0 euros
|
Avantages en nature et autres
|
9. 411 euros
|
|
1.809. 411 euros
|
Patrick Werner
|
|
Président de la Banque Postale
|
|
Rémunération fixe
|
430.000 euros
|
Rémunération variable
|
275.000 euros
|
Jetons de présence
|
0 euros
|
Avantages en nature et autres
|
5.712 euros
|
|
710.712 euros
|
Jean-Paul Chifflet
|
|
Directeur général du Crédit Agricole
|
|
Rémunération fixe
|
750.000 euros
|
Rémunération variable
|
916.000 euros
|
Jetons de présence
|
51.000 euros
|
Avantages en nature et autres
|
88.731 euros
|
|
1.805.731 euros
|
Baudouin Prot
|
|
Directeur général de BNP Paribas
|
|
Rémunération fixe
|
950.000 euros
|
Rémunération variable
|
1.674.053 euros
|
Jetons de présence
|
84.907 euros
|
Avantages en nature et autres
|
4.055 euros
|
2.713.015 euros
|
06:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2011
LE TROU DE LA SECU OU LA RUINE PROGRAMMEE.
Comme un rituel, le fameux trou de la sécu
revient chaque année à la fin de l'été.
Ces jours-ci, il apparaît que le fameux déficit devrait être ramené
à 13,9 milliards d'euros en 2012,
contre 18,2 milliards en 2011
et 23,9 milliards en 2010.
Le pouvoir a l'audace de crier victoire pour 2012
alors que ce sont de simples promesses et que,
même en cas de réalisation, il s'agira toujours de déficit.
La dérive financière est permanente et croissante :
en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d'euros.
La Cour des Comptes, théoriquement chargée de surveiller,
a écrit publiquement naguère qu'elle ne pouvait rien contrôler
car il n'y avait pas de gestion.
Les remèdes imaginés dans le nouveau plan
sont de même nature que dans les plans précédents.
On tape au hasard sur les laboratoires,
sur les patients avec de moindres remboursements,
sur les indemnités d'arrêts de travail ;
les complémentaires santés sont appelées au secours.
La course éperdue se reproduit chaque année
vers un équilibre qui, par nature, n'existera jamais.
Cela ressemble au travail du sapeur Camembert
qui comblait un trou avec de la terre enlevée ailleurs !
Pour ceux qui ont la mémoire courte,
il faut rappeler qu'en 1996,
la dette était telle que le pouvoir de l'époque imagina
de la cacher sous le tapis
en créant à cette fin une bureaucratie nouvelle la CADES.
Elle devait amortir cent trente quatre milliards jusqu'en 2025
et deux impôts furent inventés dans ce but :
la CSG et la CRDS.
Comme ces impôts ne suffisent pas,
cette CADES emprunte sur le marché international
pour combler davantage.
L'ORIGINE
HISTORIQUE
Un rappel historique est nécessaire
si l'on veut bien comprendre
les raisons profondes de cette situation.
C'est un gouvernement quasi communiste
qui en 1946 créa la sécurité sociale,
alors que personne n'en avait besoin :
les risques qu'elle prétendait couvrir étaient,
en effet, avant la dernière guerre
très bien assurés par des circuits privés.
Le projet de nationaliser ces risques rentrait, en fait,
dans l'objectif fondamental de communiser la France.
En 1960 et pour mieux ramasser les sous, les URSSAF furent créés.
Indépendamment du sigle, en lui-même significatif (!),
ces organisations n'avaient pas d'existence légale
et n'en n'ont toujours pas à notre connaissance,
ceci à l'image du parti communiste lui-même.
Dans les gènes de l'organisation et dès le début,
le déficit probable était inscrit.
En effet, c'était et c'est toujours comme un gigantesque baquet
où l'argent arrive de toutes parts et sans beaucoup d'efforts ;
il en sort au hasard de l'humeur
des politiciens et syndicalistes momentanément aux affaires,
c'est-à-dire sans une véritable gestion.
C'est pour cela qu'il est tout à fait faux d'utiliser des expressions comme :
"assurance-maladie".
Une véritable assurance implique une série de contrats :
choix des clients, mesure du risque,
primes, indemnité en cas de sinistre, etc.
Rien de tel avec la sécu.
La preuve chiffrée de la ruine apparaît
dans les tarifs des assurances maladie sur le marché international ;
les Français qui peuvent en bénéficier
pour des raisons diverses paient moins d'un tiers
de ce qu'ils devraient verser à la sécu
pour la prétendue assurance maladie dont ils sont arrivés à s'affranchir.
Il est vrai que la sécu, pour sa défense,
pourrait faire valoir les charges d'assistance
qu'elle supporte d'une façon tout à fait abusive
en faveur d'un grand nombre d'étrangers (CMU et AME) :
même avec cette correction, la différence reste flagrante.
La télévision France 3, pourtant soumise comme d’autres à la P.U.T.
ou Pensée Unique Totalitaire, a dit un jour :
"La Sécu avait dès son départ le déficit inscrit dans ses gênes".
LA PAUPERISATION
INEVITABLE
Ainsi décrite cette administration imposée au peuple français
joue un rôle majeur dans la paupérisation de ce même peuple français.
Par ses dimensions titanesques après des extensions successives,
elle absorbe une large part de l'activité nationale ;
le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création,
reste étroitement soumis à la dictature de syndicats
dont la légitimité est plus que douteuse et qui en tirent profit.
L'effet de ruine survient inévitablement par plusieurs canaux.
D'abord, les charges sociales sont meurtrières ;
ajoutées aux impôts, elles expliquent largement
la destruction permanente du tissu industriel
avec le chômage en conséquence.
Ensuite vient le caractère obligatoire du système
avec la tornade permanente des lois et règlements :
des contrats libres sont toujours créateurs de richesse,
car ils mettent en jeu la responsabilité personnelle.
A signaler l’asservissement progressif
de la médecine au monstre étatique ;
le système comporte direction des prix,
suppression des choix individuels,
mise au pas des médecins et de l’industrie pharmaceutique,
dictature des syndicats.
Il faut ajouter la stérilisation d’immenses capitaux.
De tous temps les hommes épargnaient pour le jour
où la maladie interviendrait et ces épargnes
contribuaient à la richesse générale.
Quand la sécu fut rendue obligatoire,
elle obligea tout le monde à cotiser dans son immense gouffre,
ce qui fit disparaître l’épargne correspondante
et la richesse future qu’elle devait générer,
avec notamment le jeu fabuleux des intérêts composés.
Quelle est aujourd’hui la richesse manquante
et quels sont les gigantesques capitaux qui ne sont pas nés ?
Difficile à calculer.
La quasi interdiction de la retraite par capitalisation a, aussi,
privé l'économie de montants appréciable de capitaux
que la capitalisation aurait mis en œuvre.
POUR LA LIBERATION
La feuille de route qu'emprunterait
un pouvoir "Libérateur" pour sortir du piège peut être définie.
Il y aurait la libération de l'assurance-maladie
avec la possibilité de s'assurer sur le marché international :
cela devrait être relativement facile
puisque des directives européennes sont claires à ce sujet.
Un éditorial de la revue d’information
de la mutuelle du ministère de l’Intérieur a écrit :
"L’application des directives européennes
qui tend à faire jouer la libre concurrence va nous obliger,
un jour ou l’autre, à briser le monopole de notre sécurité sociale".
Sur le plan de la retraite
il ouvrirait une large place à la retraite par capitalisation.
Le problème des hôpitaux publics
qui sont une source de perte est connu et devrait être géré.
Également, il faudrait porter remède à l'assistance médicale
très générale sous diverses formes en faveur d'étrangers
qui seraient mieux soignés en restant chez eux.
Mais il faudrait encore que ce pouvoir libérateur
ait l'intelligence et la volonté de s'attaquer
à certaines vaches sacrées et ce n'est pas gagné d'avance.
Michel de Poncins
07:47 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2011
LE DEVENIR DE LA FRANCE.
C’est de l’étranger que parviennent les quelques vérités
qui sont dissimulées aux Français par un consensus
entre gouvernants, politiciens de tous les partis et médias.
Ainsi l’une des principales chaînes de télévision américaine nous informe
que la France a été reconnue cette année aux USA comme :
«Le pays où il fait le meilleur vivre grâce à ses avantages sociaux».
Exagèrent-ils quand ils prédisent que notre pays connaîtra d’ici 2025
une implosion sociale sans précédent à cause de sa générosité ?
Générosité pour qui ?
La France a accueilli et naturalisé sans projection
une immigration maghrébine et africaine
qu’elle a du mal à intégrer
culturellement
(beaucoup de ses membres ne se sentent pas français)
et économiquement
(déficits publics et sociaux exponentiels).
Le problème est si grave
qu’il est politiquement tabou ;
toute allusion entraînant la suspicion de racisme.
Plus grave, aucun recensement officiel clair n’est disponible.
Seuls les statistiques indirects ↔
permettent de dénombrer une population d'origine étrangère
d’environ douze millions de personnes ;
la plupart venant du Maghreb et d'Afrique subsaharienne.
A cause de cette même générosité,
de nombreux avantages sociaux
et de leurs traditions culturelles
ces "minorités" naturalisées mais souvent non intégrées
sont extrêmement dynamiques démographiquement
(regroupement familial et familles nombreuses).
Leur nombre devrait doubler en quinze années,
même, selon les études démographiques opaques
de l’Institut National de la Statistique "de France",
soit vingt-cinq millions d'individus en 2025,
1/3 de la population française.
Aucune politique d’aide au retour n’étant envisageable,
l’on peut se poser la question :
que deviendra la France ?
La réponse est évidente n’est-ce pas ?
Une chose est certaine,
Martine Aubry qui s’ennuie tellement
entre «français d’une seule origine»
va pouvoir se distraire pendant des années
dans la "Nouvelle France" qui se prépare !!
Manuel GOMEZ
06:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4)
02/11/2011
LA REPENTANCE (1).
«En un siècle,
à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal,
mitonné un paradis lumineux.
Seul, l’amour pouvait oser pareil défi…
Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble,
pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre
que nous, qui sommes ses enfants»
(Boualem Sansal – 2002)
Au fil des générations,
nos hommes politiques et les médias qui les soutiennent,
n’ont eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale :
colonisation… repentance… soumission… ignorant,
comme le disait Charles Péguy,
«qu’il y a des contritions plus sales que les péchés».
C’est pourquoi, le "remords" aidant, ils s’interdisent
(et nos magistrats avec eux)
toute action systématique de reconduite à la frontière
qui pourrait être interprétée par le lobby pro-immigrationniste
comme un acte raciste…
Et de cette façon, la misère s’ajoute à la misère…
Et déjà dans ce pays, la démocratie ipso facto
repose sur la cosmopolite reconnaissance
du peuple français à disparaître inéluctablement.
Ainsi, inexorablement, toutes les traditions historiques
qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre
dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout
et qui n’est que trop voisin de la lâcheté pure et simple.
Elle agit, cette France-là, comme si elle n’était plus intéressée
à maintenir sa position dans le monde.
Elle s’accuse elle-même
et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste,
oubliant toutefois que le passé des autres nations
n’est ni plus paisible, ni plus vertueux…
Dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur
et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel.
Nous n’avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir
à telle minorité, telle association au «cœur sur la main» ou tel parti politique.
«Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient
qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie
pour la penser et s’en affranchir» écrivait Pascal Bruckner.
Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive
n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant :
«Qui a ouvert l’égout périra par l’égout.».
Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial
par nos "bien pensants", martyrocrates de profession,
faussaires de l’antiracisme,
est le pire danger auquel elle est confrontée.
L’historien Max Gallo, dans son essai «Fier d’être Français», déclare :
«il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise :
“je suis fier d’être français”.
Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France
pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera :
une criminelle devenue vieillerie décadente.
[…] Ils exigent que la France reconnaisse qu'elle les opprime,
qu'elle les torture, qu'elle les massacre.
Seule coupable !
Pas de héros dans ce pays !
Renversons les statues, déchirons les légendes.
Célébrons Trafalgar et Waterloo et renions Austerlitz !
Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance,
reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure,
se laisse couvrir d’insultes, de crachats,
heureuse qu’on ne la “nique” qu’en chanson
et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit !
Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix,
de monter sur le ring… et de boxer à la française !»
Et Malika Sorel, française d’origine algérienne, de renchérir :
«au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France.
Pour eux, la situation est liée à cette "repentance"
et la responsabilité en incombe aux adultes français
qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux...»
José CASTANO
09:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LA REPENTANCE (2).
Repentance !
C’est un mot que les Français commencent à connaître tant ils l’entendent !
Celui-ci désigne la manifestation publique du sentiment personnel
qu’est le repentir pour une faute que l’on affirme avoir commise
et dont on demande le pardon.
Pardon !
Mais quelle faute a bien pu commettre la France
pour demander pardon ?
Et à qui ?
Pardon d’avoir un passé colonial ?
Mais, Messieurs les détracteurs, le colonialisme que vous décriez,
n’est rien d’autre que ce phénomène
qui a poussé l’Occident à partager l’essentiel de son avance technique
avec le reste du monde qui ne l’avait même pas entrevue.
L’entreprise s’est accompagnée de souffrances, certes,
mais il n’est pas d’aventure humaine
qui ne s’accompagne de ce douloureux cortège…
Il est le prix de sueur et de sang qu’il faut payer, mais le bilan est positif.
J’en appelle à tous ceux qui ont atterri dans une colonie
soumise à la loi et aux méthodes de l’Occident.
Le changement de tableau est subit.
Des récifs, elle a fait des ports ;
de la poussière et des marais, elle a édifié des villes ;
dans cet air embrasé, elle a fait pousser des feuillages et des jardins.
Quand un contraste crie, il faut l’entendre,
et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure,
que de ne pas comprendre la puissance occidentale.
Voyez donc, en exemple, ce qu’est devenue l’Algérie
en un siècle seulement de colonisation...
les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert
et sur les marais au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord
que le terme même de "colonisation" est aujourd’hui dépassé.
Comment oublier que ce sont les premiers Européens
(les pères de ces enfants qui ont été chassés)
qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis,
transformé les douars, les casbahs,
les repaires de pirates en paisibles villages,
en cités prospères, en ports dignes de ce nom,
bâti les écoles, les universités et les hôpitaux,
tracé les routes et édifié les ponts,
chassé la maladie, la famine,
fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?
Comment oublier que c’est la France, et elle seule,
qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le gaz ?
Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ?
A cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?...
La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir,
la dilapidation de l’héritage "colonial".
Les autochtones jouissaient-ils de toutes ces réalisations ?
Les avaient-ils réalisées ? La France les en avait-t-elle privées ?
La réponse est non !
Et ce qu’ils n’ont pas su faire eux-mêmes en tant de siècles,
voici qu’ils se l’approprient aujourd’hui
et qu’ils accusent la France de n’avoir rien fait pour eux en 132 ans…
Dès lors, les voix des apparatchiks du FLN, au pouvoir depuis 1962,
conscients de leur responsabilité dans la misère qui frappe le peuple,
n’ont de cesse de façonner les esprits
en utilisant invariablement ce même refrain, vieux d’un demi siècle,
qui répète sans cesse que les Français sont des ravisseurs et des bourreaux,
qu’ils ont dévasté par le fer et par le feu la patrie algérienne
en pillant ses richesses et exigent aujourd’hui réparation et repentance.
Pour preuve :
en novembre 2009, à l’occasion du 55ème anniversaire
du début des attentats terroristes du FLN (novembre 1954),
le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem
qui est également ministre d'Etat
et représentant personnel du président Bouteflika,
n’a pas manqué d'exiger de la France
«des excuses et des réparations pour les crimes barbares et génocidaires
commis durant 132 ans par le colonialisme en Algérie...
[...] la période de destruction coloniale fut la plus difficile
et la plus horrible jamais vécue par notre peuple.
L'Algérie ne cessera pas d'exiger la reconnaissance par la France
de ses crimes coloniaux à l'endroit du peuple algérien»…
déclaration en parfaite contradiction avec celle d’Aït Ahmed,
leader historique du FLN, actuellement réfugié en Suisse :
«du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis !»
José CASTANO
08:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)