QUOI

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 46

  • FRANCOIS HOLLANDE, NOTRE SAUVEUR !

    Cool.jpg

     

    Voici un "portrait économique" pris sur le terrain, de l’homme qui veut diriger notre pays et le sortir du "gouffre" dans lequel il est prêt de sombrer. Je veux parler bien sûr de François Hollande, président du Conseil Général de Corrèze.

     

    Cool à droite.jpg

     

    La Cour des Comptes nous révèle que ce département était déjà très endetté lorsque François Hollande l’a "conquis" en 2008, c'est-à-dire en pleine crise économique. Son rôle premier aurait donc dû être de chercher à le désendetter ! Eh bien ! Ce n’est pas le cas apparemment.

     

    Cool à gauche.jpg

     

    Je n’entrerai pas dans les détails de certaines dépenses parfaitement soulignées par la Cour des Comptes ; une seule suffisant à nous tracer une image de l’homme qui souhaite diminuer notre énorme dette en engageant 60 000 nouveaux fonctionnaires, entre autres, 12 000 venants s’ajouter à 12 000 venants s’ajouter à 12 000 etc., sur cinq ans et se prolongeant sur toute une carrière retraite comprise. Faites vous-même le compte avec une calculatrice car je n’y suis pas parvenu.

     

    HT.jpg 

     

    Cet homme donc, c’est toujours de François Hollande dont il s’agit, a pris la Corrèze en 2008 avec une dette très importante. A l’époque, le Conseil Général se composait de 831 employés mais en 2009, un an plus tard, il se compose de 1 218 employés ; soit 400 de +. La dette par habitant se montait à 100 euros par mois, soit trois fois + que celle des autres départements français. Et de combien est-elle aujourd’hui ?

     

    HT toujours plus.jpg

     

    J’espère que d’ici les élections présidentielles François Hollande va nous prouver qu’il peut encore faire mieux avec la France qu’avec la Corrèze. S’il est élu, il ne s’occupera plus de la Corrèze mais son successeur aura fort à faire, comme aura fort à faire son successeur à la tête de la France…pour ainsi dire "mission impossible".

     

    Manuel  GOMEZ

     

    HT cassé.jpg

  • LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (1).

    TGV.jpg

     
     
    Ces jours-ci,
     
    trois faits se conjuguent au sujet de la SNCF
     
    et dont la signification globale est considérable :
     
    le 30e anniversaire de la création des TGV,
     
    des grèves à répétition
     
    et un horrible accident de passage à niveau.
     
    Ces événements se rattachent à la ruine infligée
     
    au peuple français par le mammouth SNCF ; 
     
    cette ruine étant provoquée en grande partie par les TGV.
     

    Personne ne discute les immenses agréments qu'offrent ces TGV,

    aux riches voyageurs qui voient défiler

    à toute allure la campagne à bord des magnifiques jouets.

    Et pourtant, comme nous allons le montrer,

    nous roulons, alors, sur le pain des pauvres.

     

    VGT.jpg

     

    Comment se manifeste cette ruine ?

    Un rapport de la Cour des Comptes sur "La réforme ferroviaire de 1997"

    a démontré que les TGV sont largement à la source de la ruine de la SNCF.

    Le rapport dénonce "Le lourd endettement de la SNCF induit principalement

    par les investissements considérables effectués

    pour construire et équiper les lignes nouvelles à grande vitesse".

    Étant donné les chiffres, l'importance de ces dettes contribue largement

    à l'endettement abyssal de la nation tout entière.

    En effet, pour les analystes honnêtes, il n'y a pas de distinction à faire

    entre les dettes de la SNCF et les dettes globales de la nation.

    Et en visant la SNCF, nous incluons Réseau Ferré de France

    ou RFF, les deux étant complètement imbriqués.

    L'effet de ruine est patent, compte tenu de la charge massive des intérêts

    et de la multiplication abusive sur trente ans de la construction des TGV.

    La paupérisation du pays en est la conséquence et,

    comme il est de règle, cette paupérisation

    frappe particulièrement les plus faibles.

     

    A suivre le 22/11/2011 à 10 heures 55...

     

  • LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (3).

    Décor.jpg

     

    L'IDEOLOGIE

    DU  "TOUT TGV"

     

    D'où vient cette idéologie du "tout TGV" ? 

    Plusieurs phénomènes dus à l’économie dirigée se rencontrent :

    la volonté ardente des multiples élus joue un rôle majeur.

    Chaque maire de grande ville ou chaque président de région veut "son" TGV.

    De faux motifs interviennent :

    par exemple, le nombre d'emplois créés

    alors que l'on cache le nombre d'emplois détruits.

    Et puis, l'on proclamera comme de vrais gamins

    qu'un quart d'heure ou une demi-heure de gagnés

    sont source de prospérité pour la région !

    Les calculs de rentabilité peuvent être biaisés.

    Banques et travaux publics, la main dans la main

    minorent les coûts prévisibles et majorent les retombées éventuelles :

    dix ans après plus personne ne vérifie.

     

    Certes, la ruine de la SNCF a aussi bien d'autres causes.

    Il y a le statut incomparable du personnel :

    un agent de la SNCF coûte 30 % plus cher

    à compétences égales qu'un salarié du privé.

    A ce statut s'ajoute la pléthore de personnel

    et une grande rigidité dans la gestion

    avec du laxisme dans les heures de travail.

    Le maintien abusif de liaisons secondaires sous-employées

    sous la pression des élus est aussi un facteur ;

    ces liaisons auraient pu facilement être supprimées

    et remplacées par des autocars qui fonctionnent très bien dans d'autres pays.

     

    SNCF...SNCF.jpg

     

    LA

    GUERRE

    DES CHEMINOTS

    CONTRE LE PEUPLE

    FRANCAIS

     

    A signaler particulièrement les grèves à répétition, évoquées ci-dessus.

    Nous venons ces jours-ci d'en connaître deux exemples.

    Il y eut d'abord cette forme particulière de grève qu'est le droit au retrait.

    Un contrôleur avait été tué ce qui est certes inadmissible :

    les cheminots en ont profité pour punir cruellement les voyageurs

    en paralysant le pays pendant plusieurs jours.

    Et rebelote quelques jours après pour d'autres motifs.

     

    En fait, nous nous trouvons devant une sorte de guerre ouverte

    par les cheminots contre le reste de la population.

    Depuis des décennies, la vie quotidienne de millions de Français

    et en particulier de dix millions de banlieusards

    est empoisonnée par des grèves à répétitions

    qui ont pour résultat que les usagers sont brusquement cloués sur le quai.

    Il est évident que si le droit de grève est inscrit dans la constitution,

    le droit de circuler librement est inscrit dans le droit des gens

    et devrait être très supérieur au droit de grève.

    Dans ces circonstances,

    il est exact de dire que depuis des décennies les cheminots

    à la remorque de certains syndicats

    ont déclaré une véritable guerre au peuple français.

    Ces dysfonctionnements techniques nombreux

    sont directement liés à l'idéologie du  "tout TGV".

    Parmi eux, se trouvent les passages à niveau.

    Le tout récent et terrible accident de passage à niveau

    est loin d'être le premier :

    il existe 15 100 carrefours

    où quotidiennement le trafic routier rencontre le trafic ferroviaire

    et en 2007, ils ont été l'occasion de 115 collisions

    au cours desquelles trente-huit personnes ont perdu la vie.

    Les programmes de sécurisation sont terriblement lents

    puisqu’il n’y a plus d’argent nulle part.

    Au même moment en Allemagne,

    il n’existe pratiquement plus de passages à niveau dangereux.

     

    SNCF...SNCF...SNCF.jpg

     

    Il est encore un aspect majeur à signaler dans cette triste histoire.

    La SNCF est soumise au bon plaisir des pouvoirs publics

    ainsi que des syndicats et échappe donc au contrôle du marché.

    Or, lorsque les pouvoirs publics interviennent

    ils mettent du temps à s'apercevoir de leurs erreurs

    alors que lorsque le marché règne

    les erreurs sont corrigées au plus vite sous la pression des clients.

    C'est pour cela que le 30e anniversaire de la création des TGV est à signaler.

    En effet, les élus qui nous ont apporté cette catastrophe

    ont pris largement leurs retraites fastueuses et imméritées,

    alors que c'est maintenant seulement que les pouvoirs publics

    commencent à s'apercevoir de l'erreur qui remonte à trente ans !

     

    A suivre le 24/11/2011 à 9 heures 25 précises...

  • LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (4).

    Escargot.jpg

     

    Le train pour quelque part,

    initialement prévu à 9 heures 25

    est annoncé avec un retard d'environ quelques heures.

     

    A suivre...

  • LES TGV ROULENT SUR LE PAIN DES PAUVRES (5).

    Terminus.jpg

     

    LES AVEUX OFFICIELS

    DE L'ERREUR

     

    Les dirigeants reconnaissent maintenant

    que le prétendu succès

    s'est fait au détriment

    de toutes les autres lignes secondaires et régionales.

    Des spécialistes remarquent même qu'il faudrait fermer

    un certain nombre de lignes à grande vitesse

    ou les transformer en ligne à moindre vitesse.

    Le président de la SNCF lui-même, Guillaume Pepy

    a déclaré que la SNCF transporte cinq millions de voyageurs par jour

    et que les TGV n'en transportent que 300 000.

    Il a lancé un cri d'alarme en septembre 2010 :

    "Trop de TGV risquent de tuer la SNCF et le système ferroviaire français".

    Une question peut se poser :

    que se serait-il passé si, au lieu de l'arbitraire, le marché avait régné ?

    Il y aurait peut-être eu un seul TGV

    par exemple sur la ligne Paris-Lyon-Marseille.

    De riches clients auraient payé à son prix le confort incroyable

    et les chemins de fer auraient eu beaucoup d'argent

    pour s'occuper des lignes secondaires.

     

    La conclusion ne peut être que mélancolique.

    L'information des politiques est désormais totale

    sauf aveuglement volontaire.

    La SNCF est un mammouth parmi plusieurs autres

    qui font souffrir le peuple français.

    Un changement ne pourrait intervenir

    que si le personnel politique lui-même changeait

    et ce n'est pas en vue actuellement !

     

    Michel de PONCINS

  • DEXIA : LA RUINE DES CONTRIBUABLES.

    Mister Who.JPG

     

    Il n'est pas possible actuellement

    d'ouvrir un journal sans lire de gros titres sur Dexia.

    C'est l'heure des mensonges.

    Un grand quotidien énonce :

    "Dexia, la première banque victime de la crise".

    Ce n'est pas vrai

    car cette banque est victime de l'incompétence de ses dirigeants

    et sans doute de beaucoup de compromissions.

    Malheureusement, de nombreuses banques

    souffrent du fait de la médiocrité de leurs dirigeants :

    voir tous ces établissements qui, avec une légèreté coupable

    ont prêté à l'État grec et, ceci, depuis longtemps

    alors que les dangers étaient connus des bons analystes.

     

    Un peu d'historique sur Dexia est nécessaire.

    En 1987, c'était une obscure petite division

    de la Caisse des Dépôts et Consignations,

    finançant les collectivités locales.

    Elle s'en émancipa pour devenir le crédit local de France,

    coté en Bourse et privatisé.

    En 1996, eût lieu un mariage avec un voisin belge à vocation similaire,

    l'union recevant un nouveau nom :

     

    Dexia.jpg

     

    L'objectif était de devenir un des leaders mondiaux

    dans le financement des collectivités locales.

    L'inconvénient de ce métier est la faiblesse des marges.

    Au lieu de chercher à améliorer le coeur de la profession,

    les dirigeants partirent à l'aventure.

     

    Ce fut, tout d'abord, la "transformation".

    Ils empruntèrent à court terme pour pas très cher

    et prêtèrent à long terme pour plus cher ;

    une mécanique infernale était lancée.

    Comme cela faisait de l'argent,

    les mêmes mauvais banquiers

    se lancèrent dans une boulimie d'acquisition d'entreprises,

    d'activités ou même de portefeuilles :

    Espagne, Italie, Japon, États-Unis étaient leurs terrains de chasse.

    Tout baignait, mais ce n'était qu'une apparence.

    En 2008, brusquement Dexia eût besoin

    de deux cents soixante milliards d'euros,

    la banque n'ayant que quatre jours de liquidités devant elle.

    Les États belges, français et luxembourgeois furent appelés au secours.

    Chemin faisant, l'action a perdu 94 % de sa valeur...

     

    Mister LBP.jpg

    UN SAUVETAGE

    EN URGENCE

    Nous en arrivons à la situation actuelle

    où le sauvetage est organisé en urgence.

    Sous réserve d'autres évolutions, car cela bouge tous les jours,

    il semble que l'on s'oriente vers la seule solution logique :

    vendre tout ce qui est vendable

    et cantonner le reste dans une "bad bank" ou banque pourrie,

    que le contribuable sera appelé à supporter,

    bien sûr sans que son avis lui soit demandé.

    Cela rappelle de tristes souvenirs des années 1990 :

    le Crédit Lyonnais, le Crédit Foncier, la compagnie d'assurances GAN,

    autres responsables de scandales d'Etat.

     

    Les enseignements à tirer de cette triste histoire sont nombreux.

    Il y eût certainement des multiples compromissions.

    Dans ce monde, où les uns et les autres se tiennent par la barbichette,

    les dirigeants principaux n'étaient certainement pas les seuls à fauter.

    Avant la découverte soudaine du scandale,

    il est évident que des signaux devaient exister :

    pourquoi le silence ?

    Les Etats sont directement responsables.

    Parmi les actionnaires se trouvent non seulement les Etats français et belge,

    mais aussi de faux nez comme la Caisse des Dépôts et Consignations,

    instrument tout puissant de l'économie dirigée en France.

     

    Mister C.jpg

    LES MILLIARDS

    DES CONTRIBUABLES

    L'appui des Etats pour sauver les meubles a pris de multiples formes :

    garanties accordées aux déposants et aux créanciers,

    perspective d'accroissement des pourcentages dans le capital,

    garanties des futurs emprunts éventuels lors de la remise en ordre.

    Personne ne peut à ce jour, mesurer le nombre de milliards

    que les contribuables devront supporter en définitive

    et tout chiffre avancé peut être dépassé le lendemain.

     

    Les mauvais banquiers qui siègeaient avec d'autres

    dans les conseils d'administration de Dexia

    ont été parfaitement enclins à pousser aux secours étatiques,

    dans l'espoir que ces Etats seraient prêts

    de même à venir au chevet de leur banque le cas échéant.

    Simultanément, ils ont été encouragés dans leurs mauvaises pratiques.

     

    Dans l'historique, nous constatons une boulimie d'acquisitions.

    Rien de plus dangereux que de se lancer dans une telle course folle :

    c'est se heurter inévitablement au manque de temps et de talents

    pour analyser les cibles et mener à bien leur bonne gestion ultérieure,

    ainsi que la cohérence de l'ensemble.

     

    Pire encore, cette voracité s'est développée

    dans un grand nombre de pays ;

    il est périlleux de se présenter avec un grand appétit dans un pays étranger

    que l'on ne connaît pas.

    Les nationaux ne manquent pas de vous "refiler" des patates chaudes

    ou même des traquenards juridiques

    car eux seuls connaissent à fond la loi et les us et coutumes locaux.

     

    Mister B.jpg

    LA

    RUINE

    PAR LES

    COLLECTIVITES LOCALES

    Le métier d'origine, à savoir le financement des collectivités locales,

    était considéré comme ne comportant pas de risque :

    à voir !

    En effet, hier, ces collectivités locales n'étaient pas tellement endettées

    et ce sont les lois de décentralisations

    qui les ont conduites à s'endetter davantage.

    Erreur funeste, ces collectivités s'engagèrent

    dans des dépenses tout à fait insensées,

    pour des besoins artificiels,

    parfois contractant des emprunts toxiques ;

    des palais ont été bâtis sur endettement public !

    La richesse nationale a gravement souffert de cet emballement.

     

    La conclusion de cet ènième scandale d'Etat

    est que si les dépôts ou les créances ont pu, éventuellement, être garantis,

    il n'y a nul espoir pour les actionnaires.

    La conséquence malheureuse

    est de décourager une nouvelle fois les gens de placer leur argent

    à la bourse en achetant des actions.

    Ce qui est grave car, dans la déroute actuelle des marchés,

    c'est justement le bon moment pour acheter,

    avec évidemment la plus grande prudence,

    les plus belles affaires qui sont littéralement sous évaluées.

    Cette dernière conséquence est particulièrement tragique

    car le développement de l'actionnariat

    est une vraie nécessité pour l'accroissement de la richesse nationale.

     

    Michel de Poncins

     

    A suivre...

  • LA TETE A TOTO REVELEE AU GRAND PUBLIC DEFAVORISE.

    Salaire.jpg

     

     

    Dexia.jpg

    Pierre Mariani
     
    Président du comité de direction de DEXIA
     
     
    Rémunération fixe
       1.200.000 euros 
    Rémunération variable
          600.000 euros
    Jetons de présence
                   0 euros
    Avantages en nature et autres
            9. 411 euros
     
      1.809. 411 euros

     

    La Banque Postale.jpg

    Patrick Werner
     
    Président de la Banque Postale
     
    Rémunération fixe
    430.000 euros
    Rémunération variable
    275.000 euros
    Jetons de présence
              0 euros
    Avantages en nature et autres
        5.712 euros
     
    710.712 euros

     

    Crédit Agricole.jpg

    Jean-Paul Chifflet
     
    Directeur général du Crédit Agricole
     
    Rémunération fixe
      750.000 euros
    Rémunération variable
      916.000 euros
    Jetons de présence
        51.000 euros
    Avantages en nature et autres
        88.731 euros
     
    1.805.731 euros

     

    BNP.jpg

    Baudouin Prot
     
    Directeur général de BNP Paribas 
     
    Rémunération fixe
       950.000 euros
    Rémunération variable
    1.674.053 euros
    Jetons de présence
        84.907 euros
    Avantages en nature et autres
          4.055 euros
     
    2.713.015 euros

     

    Pour fermer la boucle...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

  • LE TROU DE LA SECU OU LA RUINE PROGRAMMEE.

     

     

    Comme un rituel, le fameux trou de la sécu

    revient chaque année à la fin de l'été.

    Ces jours-ci, il apparaît que le fameux déficit devrait être ramené

    à 13,9 milliards d'euros en 2012,

    contre 18,2 milliards en 2011

    et 23,9 milliards en 2010.

    Le pouvoir a l'audace de crier victoire pour 2012

    alors que ce sont de simples promesses et que,

    même en cas de réalisation, il s'agira toujours de déficit.

    La dérive financière est permanente et croissante :

    en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d'euros.

    La Cour des Comptes, théoriquement chargée de surveiller,

    a écrit publiquement naguère qu'elle ne pouvait rien contrôler

    car il n'y avait pas de gestion.

     

    Les remèdes imaginés dans le nouveau plan

    sont de même nature que dans les plans précédents.

    On tape au hasard sur les laboratoires,

    sur les patients avec de moindres remboursements,

    sur les indemnités d'arrêts de travail ;

    les complémentaires santés sont appelées au secours.

    La course éperdue se reproduit chaque année

    vers un équilibre qui, par nature, n'existera jamais.

    Cela ressemble au travail du sapeur Camembert

    qui comblait un trou avec de la terre enlevée ailleurs !

     

    Pour ceux qui ont la mémoire courte,

    il faut rappeler qu'en 1996,

    la dette était telle que le pouvoir de l'époque imagina

    de la cacher sous le tapis

    en créant à cette fin une bureaucratie nouvelle la CADES.

    Elle devait amortir cent trente quatre milliards jusqu'en 2025

    et deux impôts furent inventés dans ce but :

    la CSG et la CRDS.

    Comme ces impôts ne suffisent pas,

    cette CADES emprunte sur le marché international

    pour combler davantage.

     

    Némo 1.jpg

     

    L'ORIGINE

    HISTORIQUE

    Un rappel historique est nécessaire

    si l'on veut bien comprendre

    les raisons profondes de cette situation.

    C'est un gouvernement quasi communiste

    qui en 1946 créa la sécurité sociale,

    alors que personne n'en avait besoin :

    les risques qu'elle prétendait couvrir étaient,

    en effet, avant la dernière guerre

    très bien assurés par des circuits privés.

    Le projet de nationaliser ces risques rentrait, en fait,

    dans l'objectif fondamental de communiser la France.

     

    En 1960 et pour mieux ramasser les sous, les URSSAF furent créés.

    Indépendamment du sigle, en lui-même significatif (!),

    ces organisations n'avaient pas d'existence légale

    et n'en n'ont toujours pas à notre connaissance,

    ceci à l'image du parti communiste lui-même.

     

    Dans les gènes de l'organisation et dès le début,

    le déficit probable était inscrit.

    En effet, c'était et c'est toujours comme un gigantesque baquet

    où l'argent arrive de toutes parts et sans beaucoup d'efforts ;

    il en sort au hasard de l'humeur

    des politiciens et syndicalistes momentanément aux affaires,

    c'est-à-dire sans une véritable gestion.

    C'est pour cela qu'il est tout à fait faux d'utiliser des expressions comme :

    "assurance-maladie".

    Une véritable assurance implique une série de contrats :

    choix des clients, mesure du risque,

    primes, indemnité en cas de sinistre, etc.

    Rien de tel avec la sécu.

    La preuve chiffrée de la ruine apparaît

    dans les tarifs des assurances maladie sur le marché international ;

    les Français qui peuvent en bénéficier

    pour des raisons diverses paient moins d'un tiers

    de ce qu'ils devraient verser à la sécu

    pour la prétendue assurance maladie dont ils sont arrivés à s'affranchir.

    Il est vrai que la sécu, pour sa défense,

    pourrait faire valoir les charges d'assistance

    qu'elle supporte d'une façon tout à fait abusive

    en faveur d'un grand nombre d'étrangers (CMU et AME) :

    même avec cette correction, la différence reste flagrante.

    La télévision France 3, pourtant soumise comme d’autres à la P.U.T.

    ou Pensée Unique Totalitaire, a dit un jour :

    "La Sécu avait dès son départ le déficit inscrit dans ses gênes".

     

    Némo 2.jpg

     

    LA PAUPERISATION

    INEVITABLE

    Ainsi décrite cette administration imposée au peuple français

    joue un rôle majeur dans la paupérisation de ce même peuple français.

    Par ses dimensions titanesques après des extensions successives,

    elle absorbe une large part de l'activité nationale ;

    le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création,

    reste étroitement soumis à la dictature de syndicats

    dont la légitimité est plus que douteuse et qui en tirent profit.

    L'effet de ruine survient inévitablement par plusieurs canaux.

     

    D'abord, les charges sociales sont meurtrières ;

    ajoutées aux impôts, elles expliquent largement

    la destruction permanente du tissu industriel

    avec le chômage en conséquence.

    Ensuite vient le caractère obligatoire du système

    avec la tornade permanente des lois et règlements :

    des contrats libres sont toujours créateurs de richesse,

    car ils mettent en jeu la responsabilité personnelle.

     

    A signaler l’asservissement progressif

    de la médecine au monstre étatique ;

    le système comporte direction des prix,

    suppression des choix individuels,

    mise au pas des médecins et de l’industrie pharmaceutique,

    dictature des syndicats.

     

    Il faut ajouter la stérilisation d’immenses capitaux.

    De tous temps les hommes épargnaient pour le jour

    où la maladie interviendrait et ces épargnes

    contribuaient à la richesse générale.

    Quand la sécu fut rendue obligatoire,

    elle obligea tout le monde à cotiser dans son immense gouffre,

    ce qui fit disparaître l’épargne correspondante

    et la richesse future qu’elle devait générer,

    avec notamment le jeu fabuleux des intérêts composés.

    Quelle est aujourd’hui la richesse manquante

    et quels sont les gigantesques capitaux qui ne sont pas nés ?

    Difficile à calculer.

    La quasi interdiction de la retraite par capitalisation a, aussi,

    privé l'économie de montants appréciable de capitaux

    que la capitalisation aurait mis en œuvre.

     

    Némo 3.jpg

     

    POUR LA LIBERATION

    La feuille de route qu'emprunterait

    un pouvoir "Libérateur" pour sortir du piège peut être définie.

     

    Il y aurait la libération de l'assurance-maladie

    avec la possibilité de s'assurer sur le marché international :

    cela devrait être relativement facile

    puisque des directives européennes sont claires à ce sujet.

    Un éditorial de la revue d’information

    de la mutuelle du ministère de l’Intérieur a écrit  :

    "L’application des directives européennes

    qui tend à faire jouer la libre concurrence va nous obliger,

    un jour ou l’autre, à briser le monopole de notre sécurité sociale".

    Sur le plan de la retraite

    il ouvrirait une large place à la retraite par capitalisation.

    Le problème des hôpitaux publics

    qui sont une source de perte est connu et devrait être géré.

    Également, il faudrait porter remède à l'assistance médicale

    très générale sous diverses formes en faveur d'étrangers

    qui seraient mieux soignés en restant chez eux.

    Mais il faudrait encore que ce pouvoir libérateur

    ait l'intelligence et la volonté de s'attaquer

    à certaines vaches sacrées et ce n'est pas gagné d'avance.

     

    Michel de Poncins