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Société - Page 47

  • LE DEVENIR DE LA FRANCE.

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    C’est de l’étranger que parviennent les quelques vérités

    qui sont dissimulées aux Français par un consensus

    entre gouvernants, politiciens de tous les partis et médias.

    Ainsi l’une des principales chaînes de télévision américaine nous informe

    que la France a été reconnue cette année aux USA comme :

    «Le pays où il fait le meilleur vivre grâce à ses avantages sociaux».

     

    Exagèrent-ils quand ils prédisent que notre pays connaîtra d’ici 2025

    une implosion sociale sans précédent à cause de sa générosité ?

     

    Générosité pour qui ?

    La France a accueilli et naturalisé sans projection

    une immigration maghrébine et africaine

    qu’elle a du mal à intégrer

    culturellement

    (beaucoup de ses membres ne se sentent pas français)

    et économiquement

    (déficits publics et sociaux exponentiels).

     

    Le problème est si grave

    qu’il est politiquement tabou ;

    toute allusion entraînant la suspicion de racisme.

    Plus grave, aucun recensement officiel clair n’est disponible.

    Seuls les statistiques indirects

    permettent de dénombrer une population d'origine étrangère

    d’environ douze millions de personnes ;

    la plupart venant du Maghreb et d'Afrique subsaharienne.

     

    A cause de cette même générosité,

    de nombreux avantages sociaux

    et de leurs traditions culturelles

    ces "minorités" naturalisées mais souvent non intégrées

    sont extrêmement dynamiques démographiquement

    (regroupement familial et familles nombreuses).

    Leur nombre devrait doubler en quinze années,

    même, selon les études démographiques opaques 

    de l’Institut National de la Statistique "de France",

    soit vingt-cinq millions d'individus en 2025,

    1/3 de la population française.

     

    Aucune politique d’aide au retour n’étant envisageable,

     l’on peut se poser la question :

    que deviendra la France ?

    La réponse est évidente n’est-ce pas ?

     

    Une chose est certaine,

    Martine Aubry qui s’ennuie tellement

    entre «français d’une seule origine»

    va pouvoir se distraire pendant des années

    dans la "Nouvelle France" qui se prépare !!

     

    Manuel  GOMEZ

  • LA REPENTANCE (1).

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    «En un siècle,

    à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal,

    mitonné un paradis lumineux.

    Seul, l’amour pouvait oser pareil défi…

    Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble,

    pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre

    que nous, qui sommes ses enfants»

    (Boualem Sansal – 2002)

     

    Au fil des générations,

    nos hommes politiques et les médias qui les soutiennent,

    n’ont eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale :

    colonisation… repentance… soumission… ignorant,

    comme le disait Charles Péguy,

    «qu’il y a des contritions plus sales que les péchés».

    C’est pourquoi, le "remords" aidant, ils s’interdisent

    (et nos magistrats avec eux)

    toute action systématique de reconduite à la frontière

    qui pourrait être interprétée par le lobby pro-immigrationniste

    comme un acte raciste…

    Et de cette façon, la misère s’ajoute à la misère…

    Et déjà dans ce pays, la démocratie ipso facto

    repose sur la cosmopolite reconnaissance

    du peuple français à disparaître inéluctablement.

    Ainsi, inexorablement, toutes les traditions historiques

    qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre

    dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout

    et qui n’est que trop voisin de la lâcheté pure et simple.

    Elle agit, cette France-là, comme si elle n’était plus intéressée

    à maintenir sa position dans le monde.

    Elle s’accuse elle-même

    et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste,

    oubliant toutefois que le passé des autres nations

    n’est ni plus paisible, ni plus vertueux…

     

    Dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur

    et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel.

    Nous n’avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir

    à telle minorité, telle association au «cœur sur la main» ou tel parti politique.

    «Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient

    qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie

    pour la penser et s’en affranchir» écrivait Pascal Bruckner.

    Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive

    n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant :

    «Qui a ouvert l’égout périra par l’égout.».

     

    Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial

    par nos "bien pensants", martyrocrates de profession,

    faussaires de l’antiracisme,

    est le pire danger auquel elle est confrontée.

    L’historien Max Gallo, dans son essai «Fier d’être Français», déclare :

    «il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise :

    “je suis fier d’être français”.

    Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France

    pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera :

    une criminelle devenue vieillerie décadente.

    […] Ils exigent que la France reconnaisse qu'elle les opprime,

    qu'elle les torture, qu'elle les massacre.

      

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    Seule coupable !

    Pas de héros dans ce pays !

    Renversons les statues, déchirons les légendes.

    Célébrons Trafalgar et Waterloo et renions Austerlitz !

    Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance,

    reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure,

    se laisse couvrir d’insultes, de crachats,

    heureuse qu’on ne la “nique” qu’en chanson

    et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit !

    Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix,

    de monter sur le ring… et de boxer à la française !»

    Et Malika Sorel, française d’origine algérienne, de renchérir :

    «au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France.

    Pour eux, la situation est liée à cette "repentance"

    et la responsabilité en incombe aux adultes français

    qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux...»

     

     

    José CASTANO

     

    A suivre...

  • LA REPENTANCE (2).

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    Repentance !

    C’est un mot que les Français commencent à connaître tant ils l’entendent !

    Celui-ci désigne la manifestation publique du sentiment personnel

    qu’est le repentir pour une faute que l’on affirme avoir commise

    et dont on demande le pardon.

     

    Pardon ! 

    Mais quelle faute a bien pu commettre la France

    pour demander pardon ?

    Et à qui ?

    Pardon d’avoir un passé colonial ?

    Mais, Messieurs les détracteurs, le colonialisme que vous décriez, 

    n’est rien d’autre que ce phénomène

    qui a poussé l’Occident à partager l’essentiel de son avance technique

    avec le reste du monde qui ne l’avait même pas entrevue.

    L’entreprise s’est accompagnée de souffrances, certes,

    mais il n’est pas d’aventure humaine

    qui ne s’accompagne de ce douloureux cortège…

    Il est le prix de sueur et de sang qu’il faut payer, mais le bilan est positif.

    J’en appelle à tous ceux qui ont atterri dans une colonie

    soumise à la loi et aux méthodes de l’Occident.

    Le changement de tableau est subit.

    Des récifs, elle a fait des ports ;

    de la poussière et des marais, elle a édifié des villes ;

    dans cet air embrasé, elle a fait pousser des feuillages et des jardins.

    Quand un contraste crie, il faut l’entendre,

    et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure,

    que de ne pas comprendre la puissance occidentale.

     

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    Voyez donc, en exemple, ce qu’est devenue l’Algérie

    en un siècle seulement de colonisation... 

    les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert

    et sur les marais au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord

    que le terme même de "colonisation" est aujourd’hui dépassé.

    Comment oublier que ce sont les premiers Européens

    (les pères de ces enfants qui ont été chassés)

    qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis,

    transformé les douars, les casbahs,

    les repaires de pirates en paisibles villages,

    en cités prospères, en ports dignes de ce nom,

    bâti les écoles, les universités et les hôpitaux,

    tracé les routes et édifié les ponts,

    chassé la maladie, la famine,

    fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?

    Comment oublier que c’est la France, et elle seule,

    qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le gaz ?

    Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ?

    A cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?...

    La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir,

    la dilapidation de l’héritage "colonial".  

     

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    Les autochtones jouissaient-ils de toutes ces réalisations ?

    Les avaient-ils réalisées ? La France les en avait-t-elle privées ?

    La réponse est non !

    Et ce qu’ils n’ont pas su faire eux-mêmes en tant de siècles,

    voici qu’ils se l’approprient aujourd’hui

    et qu’ils accusent la France de n’avoir rien fait pour eux en 132 ans…

    Dès lors, les voix des apparatchiks du FLN, au pouvoir depuis 1962,

    conscients de leur responsabilité dans la misère qui frappe le peuple,

    n’ont de cesse de façonner les esprits

    en utilisant invariablement ce même refrain, vieux d’un demi siècle,

    qui répète sans cesse que les Français sont des ravisseurs et des bourreaux,

    qu’ils ont dévasté par le fer et par le feu la patrie algérienne

    en pillant ses richesses et exigent aujourd’hui réparation et repentance.

     

    Pour preuve :

    en novembre 2009, à l’occasion du 55ème anniversaire

    du début des attentats terroristes du FLN (novembre 1954),

    le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem

    qui est  également ministre d'Etat

    et représentant personnel du président Bouteflika,

    n’a pas manqué d'exiger de la France

    «des excuses et des réparations pour les crimes barbares et génocidaires

    commis durant 132 ans par le colonialisme en Algérie...

    [...]  la période de destruction coloniale fut la plus difficile

    et la plus horrible jamais vécue par notre peuple.

    L'Algérie ne cessera pas d'exiger la reconnaissance par la France

    de ses crimes coloniaux à l'endroit du peuple algérien»…

    déclaration en parfaite contradiction avec celle d’Aït Ahmed,

    leader historique du FLN, actuellement réfugié en Suisse :

    «du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis !»

      

    José CASTANO

     

    A suivre...

  • LA REPENTANCE (3).

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    Un paradis dilapidé

     

    En effet, un quart des recettes en hydrocarbures de l’Algérie,

    découverts et abandonnés par la France dans un Sahara

    qui n’était même pas algérien, permet aujourd’hui à ce pays

    d’importer ses produits alimentairesissus notamment de l’agriculture…

    alors qu’elle les exportait du temps de la "colonisation".

     

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    Dans les livres d’histoire, écoliers et étudiants

    retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et uniquement

    livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne.

    C’est proprement odieux !

    A l’inverse, rien n’apparaît sur les bienfaits de la Pacification

    et sur le bien-être que cette armée-là a apporté à l’homme du Bled.

    Sur les réalisations précitées, rien n’est mentionné.

    L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres

    est une Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie

    et injurieuse vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes,

    Européens et Musulmans, qui ont œuvré de concert

    pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien en 1830.

    Et il se trouve des Français pour soutenir les thèses diffamatoires du FLN !...

    des nigauds de naissance, champions des "droits de l’homme",

    de "l’antiracisme" et de "l’antifrance"

    qui demandent à grands cris la "révision des livres d’histoire".

    «Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance

    et la stupidité consciencieuse» a écrit Martin Luther King…

     

    Dès lors, que peuvent bien retenir les jeunes enfants dès leur scolarité ?

    Une histoire de France faite d’intolérance, d’inégalités,

    de compassion excessive, de récriminations et d’accusations

    qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit

    et d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays.

    «Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants.

    Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés…

    ils sont Français et ils doivent connaître la France,

    sa géographie, son histoire :

    son corps et son âme»,  déclarait Jean Jaurès…

    Ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les cérémonies

    en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte

    au nom du complexe des conquêtes des siècles passés…

     

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    Quant aux immigrés, comment les encourager à s’intégrer

    à une nation qui n’a de cesse de culpabiliser et de se mépriser elle-même ?

    Dans le journal «Le Monde » du 21 janvier 1992,

    Michel Serres suppliait les journalistes :

    «si vous pouviez… de temps en temps dire un peu de bien de la France !»

    Et en 1947, déjà, Raymond Aron déclarait :

    «la vanité française consiste à se reprocher toutes les fautes

    sauf la faute décisive : la paresse de la pensée».

    Alors, afin d’éviter toutes critiques par trop virulentes

    et se prémunir de tout procès d’intention

    de la part des pseudos associations antiracistes

    qui n’ont de cesse d’en appeler,

    d’une part, aux grandes traditions de générosité

    et d’ouverture du peuple français

    et, d’autre part, de prêcher pour une société pluriculturelle,

    nos gouvernants, depuis un demi-siècle,

    engoncés dans leurs scrupules congénitaux,

    sont demeurés amorphes et frileux face aux décisions

    qui devaient être prises et à la fermeté qui s’imposait…

     

     «Je vous laisse deviner ce qui se passe lorsqu’un peuple estime

    que ses élites ne le représentent plus,

    ne défendent plus son identité,

    ne défendent plus ce qu’il est,

    eh bien l’étape suivante, c’est que le peuple reprend son destin en main»

    a lancé, en guise d’avertissement, Malika Sorel.

     

    Quant aux adeptes de la "repentance" et de l’anticolonialisme,

    ils devraient s’inspirer de cette cinglante leçon d’histoire

    que nous donne Walter Williams, Africain-Américain

    et professeur d’économie à l’université George Mason

    de Virginie (Etats-Unis) :

    «peut-être que votre professeur d’économie vous a enseigné

    que la pauvreté du Tiers-Monde est l’héritage de la colonisation.

    Quel non-sens ! Le Canada a été une colonie,

    comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hong-Kong.

    En fait le pays le plus riche du monde, les Etats-Unis,

    fut jadis une colonie.

    Par contraste, l’Ethiopie, le Liberia, le Tibet, le Sikkim, le Népal et le Bhoutan

    ne furent jamais colonisés

    et pourtant ils abritent les populations les plus pauvres du monde…»

    Mortifiant sujet de réflexion…

     

    José CASTANO 

    «Je n'ai jamais entendu un musulman présenter ses excuses

    pour avoir occupé l'Espagne pendant huit siècles»

    José-Maria Aznar,

    ancien chef du gouvernement espagnol 

    Journal "Jeune Afrique" du 1er octobre 2006)

  • COMMENT L'ETAT DETRUIT LE LOGEMENT.

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    Les offensives du gouvernement contre le logement

    ne s'arrêtent jamais.

    Voici quelques-unes parmi les plus récentes.

     

    Dans la liste des nouveaux impôts

    se trouve un projet de taxation accrue des plus-values réalisées

    à l'occasion de la vente de résidences secondaires.

    Il est tout à fait normal de faire une plus-value

    lorsque l'on vend une habitation quelle qu'elle soit

    et il est immoral que les politiciens taxent ces plus-values

    de quelque façon que ce soit.

    Autre projet :

    surtaxer les loyers des chambres de bonne

    quand ce loyer ne convient pas au gouvernement

    pour une raison ou pour une autre ;

    il en résultera une nouvelle pénurie ou des transactions au noir !

     

    Le Président de la République «veut»

    une France avec 70 % de propriétaires

    au lieu de 58 % aujourd'hui.

    De quoi se mêle-t-il ?

    Si le logement était libéré, chacun,

    selon les circonstances choisirait librement

    d'être propriétaire ou locataire.

    Il en résulte la promotion du PTZ ou prêt à taux zéro,

    nous rappelant le triste exemple des subprimes aux USA

    qui avaient pour but de vendre des logements

    à des personnes ne pouvant pas acheter.

     

    Ces toutes dernières mesures font suite

    à un déluge de dispositions qui, depuis 2007,

    forment des obstacles considérables

    à la construction nécessaire de logements valables.

     

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    DES DISPOSITIFS

    DESTRUCTEURS

    Le gouvernement dirige étroitement les loyers,

    ce qui va jusqu'à un quasi blocage du type «loi 1948» :

    erreur fatale.

    En conséquence et pour, soi-disant,

    aider les propriétaires bailleurs,

    il déclenche une floraison de dispositifs

    avec leurs complications et leur arbitraire :

    Robien, Scellier, Scellier BBC, Scellier social, Scellier meublé.

    Dans la réalité, c'est autant de pièges pour ces propriétaires bailleurs,

    l'essentiel des avantages fiscaux étant captés par les intermédiaires.

     

    Le droit au logement opposable (DALO),

    entré en application le 1er janvier 2008 est un concept socialiste.

    Quand une personne se trouvant

    sur le territoire français n'est pas logée

    ou logée d'une façon qui ne la satisfait pas,

    elle a le droit de se retourner

    contre l'État à l’aide d’une instance juridique

    pour exiger un logement qui lui convienne.

    Bien sûr, cette innovation est liée aux logements sociaux

    dont l'État prétend avoir la charge

    et qui constituent une sorte de verrue communiste

    dans le paysage français.

     

    Cette verrue est bien connue au fond de l'Afrique

    et susceptible, suivant la phrase d'un socialiste pur et dur,

    d'attirer en France toute la misère du monde.

    L'extension sans fin de ces logement sociaux

    s'est accrue par la pression sur les maires,

    menacés d'une arme fiscale ;

    ces innombrables logements sont, à la fois,

    signe et cause de la dégradation du patrimoine immobilier.

    Ce DALO crée à l’intérieur de la France

    des besoins nouveaux et artificiels,

    aggravant la lancinante pénurie.

     

    L'on pourrait citer encore le zonage du territoire ;

    il existe tant de zones enchevêtrées

    que la complexité des démarches

    pour construire un logement est inextricable.

    Parmi ces zones, se trouvent les régions classées

    au patrimoine mondial de l'Unesco.

    Ce classement tout à fait inutile se propage

    sur la terre entière depuis 1972 date de sa création.

    La vallée de la Loire, par exemple, a été classée.

    Les conséquences sont extrêmement importantes

    sur le plan des formalités

    car le classement conduit à des délais supplémentaires

    pour l'étude des dossiers

    et aussi à des décisions tout à fait arbitraires.

     

    Rappelons que ce système a pour objectif évident

    bien que non déclaré d'enrichir l'Unesco,

    monstre administratif ruineux,

    qui compte cent soixante-quinze directeurs

    et mille consultants !

     

    Un promoteur avait évalué

    il y a quelques années à 25 % du prix du logement,

    le coût des formalités administratives.

    La conséquence est la réduction des surfaces disponibles

    ou des pertes de qualité.

    Les chanceux qui disposent de grandes surfaces

    ne s'en aperçoivent guère.

    Pour celui qui n'a que dix m2 , c'est dramatique.

     

    Le résultat est pitoyable.

    Suivant les statistiques de la fondation de l'abbé Pierre,

    deux millions six cents mille français (sic)

    seraient mécontents de leur logement.

    Comment se fait-il que dans ce pays

    bénéficiant de tant de possibilités une telle catastrophe puisse exister ?

     

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    LE VOLONTARISME

    COUPABLE

    DE L'ETAT

    L'unique explication est le volontarisme coupable de l'État

    qui s'incarne dans un double attelage ministériel :

    Madame Nathalie Kosciuszko, ministre du logement,

    est flanquée de Monsieur Benoist Apparu,

    secrétaire d'État chargé du logement.

    Ce fabuleux attelage pèse lourdement

    par son existence même sur le marché du logement :

    impôts abusifs et règlementations obscures détruisent le dit marché.

    L'attelage s'accompagne

    d'une foule d'organisations «bourreaucratiques» publiques

    comme des «Agences Départementale de l'Information sur le Logement».

    Si l'on multiplie par le nombre de départements

    et si l'on ajoute une foule d'autres organismes parasitaires,

    le coup de massue

    frappant les candidats locataires et propriétaires

    est meurtrier à souhait.

     

    Provenant de l'action négative des ministres,

    les causes de la calamité sont si nombreuses

    qu'il est difficile de les inventorier :

    il s'en ajoute beaucoup à celles qui viennent d'être mentionnées.

     

    Citons l'impossibilité de faire partir

    sans délai le locataire mauvais payeur

    (En Belgique, c'est immédiat

    et, de ce fait, l'on trouve à se loger)

    et l'obligation des diagnostics sans véritable intérêt

    qui majorent de 2 % les coûts.

     

    Il existe, même,

    grâce à l'imagination des énarchos-socialos au pouvoir

    et sous la pression des écolos, une trouvaille absolument incroyable :

    c'est le logement «idéologique» ;

    suivant la doctrine officielle

    de tels logements «économisent la planète» !

    En d'autres termes, les candidats au logement

    sont incités à faire plaisir aux caciques

    du prétendu réchauffement climatique

    rattaché à une cause humaine

    et parmi eux à Jean-Louis Borloo.

    L'incitation comporte une foule d'aides de natures diverses

    en vue d'encourager les travaux désignés

    arbitrairement comme écologiques :

    ce sont des «aides vertes».

     

    Un exemple de l'orientation «idéologique»

    du logement est la maison «BBC».

    Ces initiales désignent la maison basse consommation.

    La construction est terriblement compliquée

    et ces logements BBC coûtent 15 % de plus que les autres.

    Certes, ce surcoût est pratiquement compensé par des avantages fiscaux.

    Il en résulte un double effet de ruine pour un acteur du logement :

    il perd sa liberté de choix

    alors que celle-ci dans un domaine

    aussi important fait partie de la richesse

    et il souffre, comme d'autres,

    du matraquage des impôts nécessaires

    pour compenser les avantages fiscaux.

     

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    LIBERER

    LE LOGEMENT

    La solution à la calamité existe

    et est connue de tous les économistes :

    libérer complètement le logement

    en laissant le marché jouer dans tous les domaines

    est la seule façon de gérer le problème.

    Une des causes profondes du désastre Français

    vient de ce que l'horrible calamité, comme beaucoup d'autres,

    est le terreau où politiques et chefs syndicalistes

    cultivent leur fausse gloire et leur vraie richesse

    grâce aux remèdes mensongers qu'ils appliquent.

     

    Quelqu'un a remarqué que, du temps d'Henri IV et de Sully,

    les gens s'enrichissaient car, malgré son pouvoir,

    le Roi ne «tracassait pas les particuliers».

    C'est une phrase extraordinaire.

    A présent nous sommes soumis à un millier de «Princes»

    qui fabriquent à leur usage un pouvoir quasi absolu

    grâce auquel ils nous tracassent de tous les côtés.

     

    Nous vous en prions :

    cessez de nous tracasser

    et nous serons tous logés à notre gré !

     

    Michel de Poncins

  • LES FEMMES ET LES ENFANTS D'ABORD...

     

     

     

    Dans un article du quotidien Le Figaro

     en date du 08 avril,

    confirmé par le journal communiste La Marseillaise

    le 29 de ce même mois,

    on apprend avec horreur, par le témoignage du jeune Tarek, vingt ans,

    qu’il s’est embarqué à Kairouan

    sur une embarcation pouvant supporter soixante personnes

    et qu’ils étaient cent cinquante à bord à destination de Lampedusa (Italie).

     

    A quelques milles marins de son but

    l’embarcation était sur le point de chavirer.

    Il fallait donc délester et sans aucun état d’âme les «héros»

    qui fuyaient la Tunisie ont jeté à la mer une «douzaine de femmes».

    On souhaiterait que cette «horrible anecdote» soit fausse

    mais si elle s’avérait exacte on ne pourrait avoir

    que mépris pour la bassesse de nos médias français

    qui l’ont passée sous silence.

     

    Manuel GOMEZ

  • DSK ET LA PAUPERISATION.

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    Les signes de la paupérisation du peuple français

    s'accumulent de plus en plus.

    Les statistiques officielles montrent qu'en 2009

    8,2 millions de personnes,

    soit 13% de la population,

    vivaient en dessous du seuil de pauvreté.

    En 2008, c'était moins :

    7,84 millions.

    Un Français sur deux vit

    avec moins de mille cinq cent quatre vingt euros par mois.

    Certes ces statistiques doivent être lues avec prudence :

    il est plus évident d'être pauvre à Paris lorsque l'on a peu de revenus

    qu'en province avec les mêmes revenus,

    si par ailleurs on dispose d'une maison et d'un jardin.

     

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    Des indices plus sûrs et concluants existent

    comme la « prospérité » des restos du cœur

    et celle du secours catholique.

    Les politiques qui pilonnent l'économie française,

    soit pour détruire les industries et services,

    soit pour les chasser ailleurs,

    ont au moins une production qui marche bien

    c'est justement celle des restos du cœur.

     

    Au même moment, DSK fait un retour quasi triomphal à Paris

    et les médias le montrent avec gourmandise

    pénétrant dans son magnifique logis de la place des Vosges.

    Ses innombrables camarades et amis de la fausse droite

    et de la vraie gauche sont, certes, fort embarrassés par ce retour.

    La présomption d'innocence existe dans le domaine pénal,

    ce qui n'empêche pas les rumeurs et les chuchotements.

     

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    UNE INCOMPETENCE

    MANIFESTE

    Pour sauver l'honneur,

    les voici chantant ses prétendus talents et sa prétendue compétence.

    Mais il se trouve que la présomption d'innocence

    n'existe pas dans le domaine économique.

    Dans les multiples fonctions

    qu'il a rempli au plus haut niveau en France,

    il a décidé et orchestré les plus grandes calamités :

    semaine de trente cinq heures,

    retraite à soixante ans,

    enrichissement fabuleux des politiciens, déluge fiscal,

    dépenses publiques illimitées, endettement en folie.

    Le résultat pitoyable est connu :

    chômage, crise du logement, délocalisations des entreprises,

    retraites insuffisantes, panne de la croissance

    et bien d'autres manifestations

    qui ont conduit précisément à la paupérisation rappelée ci-dessus.

     

    Certes, pour sa défense, il pourrait dire qu'il n'était pas le seul

    et que ses amis sont étroitement solidaires de la catastrophe générale.

    Il ajouterait que la fausse droite, en dehors de quelques aménagements,

    a poursuivi la course folle

    et n'a nullement arrêté le double bolide des impôts et de l'endettement.

    S'il avait, au tribunal de l'histoire, un avocat aussi talentueux

    que celui qui lui a permis d'éviter d'être jugé,

    il pourrait aussi affirmer

    qu'il était ignorant du mal qu'il créait par ses actions.

    Étant donné le degré élevé d'intelligence de ces gens,

    la présomption d'ignorance n'a aucun sens.

    Il y a eu agression contre l'économie française et agression volontaire.

     

    Une autre ligne de défense pourrait être d'évoquer

    le consentement du peuple français s'exprimant par les votes ;

    cela voudrait dire qu'il n'y a pas eu de viol,

    comme cela aurait pu se produire

    dans la suite 2806 du Sofitel de New-York,

    si la victime n'était pas consentante.

     

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    L'ORCHESTRE

    MEDIATIQUE

    Que se passe-t-il dans l'isoloir ?

    C'est là qu'intervient dans l'analyse un autre facteur,

    à savoir l'orchestre médiatique.

    Les médias en France sont à la fois créateurs

    et complices des calamités publiques ;

    ils sont étroitement imbriqués avec les politiques

    et forment avec ces derniers un ensemble cohérent,

    imposant une censure d'autant plus impitoyable

    qu'elle est apparemment douce.

    La situation est donc étrange :

    il n' y pas eu viol puisque le peuple a voté.

    Mais le consentement a été obtenu

    grâce à la complicité de l'orchestre médiatique,

    lui-même arrosé généreusement par les impôts

    arrachés aux victimes-contribuables-électeurs.

     

    La même propagande célèbre le rôle de DSK à la tête du FMI.

    Les tribulations récentes ont permis d'admirer sur les écrans

    la magnificence de cette organisation qui,

    avec ses quatorze mille employés,

    n'est que l'une des multiples et luxueuse succursales

    du pouvoir totalitaire mondial en voie d'édification rapide.

    Au même moment, nous avons le spectacle de la misère

    que ce FMI impose cruellement au peuple grec,

    soi-disant pour le «sauver».

    C'est une pratique courante de cette organisation.

    Là aussi la présomption d'ignorance n'existe pas.

     

    Comment ce personnage incompétent est-il arrivé à la tête du FMI ?

    Peu de gens se souviennent que pendant plusieurs mois

    les affaires étrangères de la France

    ont été mises au service de sa nomination et,

    de même, récemment de celle de Madame Christine Lagarde.

    Dans les affaires étrangères rien n'est gratuit et tout se paye ;

    personne ne peut connaître les contreparties

    que la France a du donner pour ces deux nominations

    correspondant aux caprices et intérêts du pouvoir en place.

     

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    LES IMPOTS FRAPPENT

    SURTOUT

    LES PAUVRES

    La paupérisation évidente du peuple français

    met en évidence un fait que peu admettent,

    à savoir que les impôts frappent en priorité les pauvres.

    En effet, ces derniers deviennent pauvres précisément à cause des impôts

    qui détruisent les créateurs de richesse,

    ceux qui font tourner la machine.

    Les simples précaires, qui arrivent seulement à vivoter

    risquent à leur tour de tomber dans la trappe de la pauvreté.

    A mesure que les gens s'élèvent dans la richesse,

    l'impôt devient de moins en moins pesant.

    S'ils accèdent à la grande richesse, l'impôt n'existe plus

    puisqu'ils peuvent s'évader parfaitement légalement

    pour échapper à l'enfer fiscal.

     

    La France en ruine, le désastre du FMI :

    décidément les camarades ont bien de l'audace

    à essayer de redonner du lustre à leur encombrant ami.

    En fait, ce n'est que le reflet de leur propre solidarité à la fois

    dans l'incompétence et dans ses résultats.

     

    Michel de Poncins

  • POUR UNE MONNAIE FORTE.

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    Plaider pour une monnaie forte et,

    encore mieux, réputée pour telle sur la longue durée,

    est une entreprise difficile et nécessaire

    tant l'idée erronée des dévaluations réputées compétitives

    est ancrée dans les esprits par une propagande incessante.

     

    La Suisse encore une fois, vient à notre secours.

    Un des facteurs principaux du succès suisse

    est l'existence d'une monnaie forte.

    Depuis des lustres et très régulièrement,

    le franc suisse se trouve réévalué dans les faits

    par rapport aux autres monnaies

    et ceci pour le bien de la richesse nationale.

    D'ailleurs, ces temps-ci, cela n'empêche pas des industriels suisses

    de protester contre une nouvelle appréciation du franc :

    personne ne leur reprochera de céder aux difficultés du court terme.

     

    L'intérêt d'une monnaie forte est double.

    D'abord, dans la compétition mondiale,

    que la Suisse ne refuse pas bien au contraire,

    les entrepreneurs sont conduits à l'excellence à la fois dans les décisions

    et dans les investissements :

    c'est cette course à l'excellence qui crée la vraie richesse.

    Le petit pays est à l'origine de firmes tout à fait considérables

    dans le domaine pharmaceutique,

    dans la haute technologie ou dans d'autres domaines :

    ce n'est pas un hasard.

    Un autre avantage est de donner aux acteurs économiques

    la possibilité de faire des investissements à l'étranger

    dans des conditions perpétuellement favorables

    étant donnée la force de la monnaie nationale.

    Là aussi, la compétitivité issue de la liberté joue un rôle

    et permet justement aux firmes suisses

    de devenir des géants mondiaux sans payer trop cher la place à conquérir.

    Ce point est essentiel car la richesse d'une nation repose largement

    sur des investissements en capital bien conduits.

    Un de mes livres s'intitule «Tous capitalistes ou la réponse au socialisme».

     

     

    LES DEVALUATIONS

    INEFFICACES

    Il faut ajouter un point essentiel et que personne ne met en lumière.

    Les dévaluations pratiquées par le pouvoir politique sont immorales.

    Il y a bien longtemps, Moïse reçut sur le Mont Sinaï

    les commandements de Dieu,

    dont le célèbre : «Tu ne voleras pas».

     

    Depuis ce fait historique, toutes les législations ont imposé,

    à la fois aux croyants et aux incroyants,

    le respect des contrats privés et de la propriété.

    Or, la dévaluation imposée par les pouvoirs politiques

    est une rupture de contrat et une atteinte à la propriété.

    Comme l'exemple de la Suisse le montre, elle est inopérante ;

    ceci est une conséquence de cela et ce n'est donc pas non plus un hasard.

    Le capitalisme réussit par ses qualités intrinsèques

    et aussi parce qu'il est moral, reposant sur la fiabilité des contrats.

     

    En outre, la dévaluation revient

    à donner la clé de la monnaie aux politiques

    et c'est donc ouvrir la boite de Pandore,

    ceux-ci agissant selon leur bon plaisir momentané et changeant,

    avec toutes les combines possibles.

    Ces constatations sont fort utiles dans l'actualité immédiate.

    En effet, beaucoup parlent de sortir de l'euro et,

    dans la foulée, de l'Europe avec comme argument principal

    le prétendu avantage de dévaluer la nouvelle monnaie.

    Or tenter ces sorties en pratiquant une dévaluation,

    serait courir droit à l'échec.

     

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    LA RUINE

    PAR L'EURO

    Nous partageons, certes, le jugement négatif sur l'euro

    mais pas du tout à cause de la politique de Trichet,

    très souvent vilipendée.

    La ruine générée par l'euro est venue

    d'abord des formidables investissements de départ.

     

    A l'époque, j'avais montré comment ce déluge d'investissements

    avaient été considérablement minoré

    par les adorateurs de la nouvelle idole.

    L'argent perdu ne se retrouve jamais et,

    à présent, la faiblesse des économies européennes

    porte toujours les traces du gaspillage initial.

    La ruine est venue aussi par la tendance à l'inflation.

     

    Malgré les calculs lénifiants et trafiqués de la BCE,

    chacun a bien l'impression que l'euro pousse à l'inflation,

    ne serait-ce que par le «coup de pouce» inévitable que les professionnels

    ont su utiliser en alignant les prix vers le haut.

    La fixation des parités initiales avec la monnaie de chaque pays

    fut une décision arbitraire ne pouvant en aucun cas correspondre

    à la réalité des prix consacrée partout par l’usage :

    il y eut nécessairement des moyennes de moyennes.

    Le désordre ainsi créé a facilité ces «coups de pouce».

     

    Vient maintenant un véritable ouragan dévastateur.

    Le parapluie de l’euro a permis, hélas, la poursuite de la ruine organisée

    par les pouvoirs successifs par le truchement des trente-cinq heures

    et celui de la retraite à soixante ans,

    ainsi que d’autres folies ordinaires.

    Une monnaie indépendante aurait du subir des sanctions brutales

    conduisant à des révisions déchirantes.

     

    C'est à ce moment même que les statistiques officielles

    montrent qu'en 2009,

    8,2 millions de personnes, soit 13% de la population,

    vivaient en dessous du seuil de pauvreté.

    En 2008, c'était 7,84 millions et 13%.

    Certes, cette situation intolérable a d'autres raisons en plus de l'euro

    mais la coïncidence est troublante.

     

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    DES AVEUX

    OFFICIELS

    Monsieur Trichet, soi-même,

    ne s’apercevant sans doute pas de l’aveu tragique qu’il prononçait,

    a déclaré, il y a deux ans, que sans l’euro la France

    n’aurait pas pu faire les trente-cinq heures !

    Monsieur Giscard d’Estaing a écrit, le 12 novembre 1997,

    dans le Herald Tribune :

     

    "Je ne vois pas à quoi l'euro va servir

    sinon à perturber gravement le monde des affaires.

    A chaque fois que je pose la question de savoir

    si c'est une bonne chose de réaliser la monnaie commune,

    j'entends toujours la même réponse :

    il faut le faire parce que nous ne pouvons pas nous permettre le luxe

    d'être laissés de côté.

    Les responsables des gouvernements portugais, espagnols et italiens

    m'ont tous fait cette réponse, sans m'apporter la moindre explication.

    Je n'ai jamais entendu sur ce problème que de mauvais arguments".

     

    Si cette phrase condamnait le projet,

    cela n’a pas empêché son auteur

    de promouvoir l’euro quand son intérêt personnel l’y invitait !

     

    Investissements immenses et création de foyers de pertes,

    la «rentabilité» est négative en quelque sorte

    et il est légitime de parler de ruine.

     

    D'ailleurs, un rapport de Bruxelles, peu diffusé,

    vient de décrire en détail la catastrophe.

    Les trois premiers pays d’Europe pour la compétitivité

    sont la Suède, la Grande-Bretagne et le Danemark,

    pays en dehors de l’euro.

    La France, l’Allemagne et l’Autriche sont les lanternes rouges.

    Dans l’Euroland, l’inflation est relancée.

    Pour faire bonne mesure ajoutons que la création de l’euro

    est le type de l’action révolutionnaire par laquelle un quarteron de politiques

    imposent leurs volontés propres à des millions de personnes

    au lieu de laisser jouer les marchés.

      

    LE POUVOIR

    TOTALITAIRE

    MONDIAL

    Elle s’inscrit fort bien dans la mise en place accélérée

    d’un pouvoir totalitaire mondial,

    à forte connotation socialiste, dont l’Europe n’est qu’un élément,

    et qui vise à la disparition des nations.

    Sortir de l'euro et, le cas échéant de l'Europe supranationale

    seraient des objectifs raisonnables.

    Il serait indispensable que l'équipe en charge soit crédible dans la durée

    pour maintenir à un niveau élevé la valeur de la monnaie

    et, ceci, par le choix de techniques adéquates.

     

    Indépendamment de cette crédibilité personnelle, il est une autre condition.

    Il faut renoncer au socialisme, à ses pompes et à ses oeuvres.

    Depuis des décennies, fausse droite et vraie gauche

    parlent à tort et à travers de défendre la compétitivité des entreprises.

    Ayant ainsi bien dit, les mêmes tirent à vue

    sur les entreprises, les industries, l'emploi, les propriétaires, les riches

    et écrabouillent la nation par leurs impôts et charges.

     

    Beaucoup de pays ont inversé la tendance avec succès

    par une réduction très forte des dépenses publiques.

    Citons, à titre d'exemples, le Canada, la Suède, la Finlande, le Danemark.

    Les proverbes chinois sont bien commodes.

    L'un d'entre dit «Quand le riche maigrit, le pauvre meurt de faim» !

     

    Michel de Poncins

  • LA RIGUEUR... POUR LES AUTRES.

    Les faits sont clairs.

    Après beaucoup de va et vient,

    le gouvernement Sarkozy-Fillon a abattu les cartes.

    Cela ne se passe pas sans minauderies,

    le mot rigueur étant encore tabou alors qu'il s'agit bien de rigueur.

    En résumé, le projet se traduit par un ouragan d'impôts.

    Saluons, au passage, les gros mensonges :

    la presse qualifie d'économies ce qui n'est que des impôts

    comme le rabotage des niches fiscales.

    Autre mensonge : les mesures ne casseraient pas la croissance ;

    c'est faux car tout impôt quel qu'il soit nuit à la croissance.

     

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    Rappelons-en quelques-uns, bien que la presse

    soit inondée de l'énumération.

    -Taxation des complémentaires santé ;

    à l'intérieur de cette pure agression vis-à-vis des malades,

    se trouve un piège supplémentaire :

    les contrats jugés «non responsables» seront frappés davantage,

    la définition d'un contrat responsable

    étant parfaitement embrouillée et ridicule.

    - Hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital,

    intégration des heures supplémentaires

    dans le calcul des allégements de charges,

    relèvement du forfait social

    qui frappe déjà abusivement les employeurs

    versant à leurs employés la participation salariale,

    augmentation de l'impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises.

    - Hausse des prix du tabac et taxe «obésité» sur les boissons sucrées,

    fin des exonérations sur les plus-values immobilières

    au-delà de quinze ans,

    taxe sur les très gros revenus.

    Nous arrêtons là l'énumération qui confirme

    que le pouvoir depuis 2007 s'est engagé dans une fiscalité galopante

    se traduisant en particulier par une inventivité permanente

    avec la création de nouveaux impôts

    car il en a déjà imaginé beaucoup avant ces plus récents.

     

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    DES EXPLICATIONS

    QUI NE SONT PAS

    DES EXCUSES

    Momentanément,une apparence de rigueur

    peut être payante sur le plan électoral,

    notamment sous les gros yeux de la «sondagerie»,

    nouvelle forme de traficotage de la prétendue démocratie.

    C'est une première explication.

    S'ajoute la panique devant les agences de notation ;

    cette panique est telle qu'à Bruxelles certains ont proposé sans rire

    de leur imposer une réglementation.

     

    Quelle étrange idée !

    Jouer les Cassandre n'est pas de tout repos

    avec le risque bien connu de générer le malheur

    que l'on veut précisément éviter.

    Ces agences sont d'ailleurs d'une gentillesse fort suspecte ;

    elles viennent de noter AAA la sécurité sociale française,

    sous le prétexte que l'État français la garantissait en fait !

    La non gestion de ce monstre qu'est la «sécu»,

    source inépuisable de ruine pour le peuple français,

    est ainsi sacralisée !

     

    Autre erreur :

    pour réduire les déficits,

    objectif louable en soi,

    il faudrait se contenter de taper sur le contribuable

    et de prendre l'argent où il est,

    d'où la taxation sur les hauts revenus et les entreprises.

    Parallèlement et principalement,

    se trouve comme à l'habitude le refus de tailler

    vigoureusement dans les dépenses.

      

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    LES «FROMAGES»

    DES POLITIQUES

    SONT EPARGNES

    Un dernier aspect parfaitement essentiel se trouve,

    à savoir la volonté absolue de ne pas toucher aux avantages extravagants

    des camarades politiciens :

    la rigueur, oui, mais pour les autres.

     

    Il y a, en France, un élu pour cent habitants

    ce qui nous met au tout premier rang parmi les grands États.

    Cette surcharge en nombre est accrue d'une façon dramatique

    par la voracité de ce personnel politique.

    Ce nombre et cette voracité réunis expliquent

    en grande partie la panne de croissance

    et la paupérisation du pays, avec tous les problèmes en découlant,

    comme l'écroulement des retraites, le chômage,

    la désindustrialisation, le désastre du logement, etc.

     

    Cette «République Fromagère (R.F.)»

    dépasse largement le problème des élus ;

    par exemple, il y a un certain nombre

    d'anciens premiers ministres en circulation ;

    le statut de ces personnages est absolument princier

    et ils ne sont pas les seuls ;

    que dire des innombrables camarades logés bien au chaud

    dans des fonctions inutiles et innombrables ?

     

    N'oublions pas une pratique courante,

    à savoir le droit absolu d'un ministre débarqué

    à obtenir sa vie durant un autre fromage de la R.F

    à la hauteur de ses ambitions

    et créé parfois ex nihilo ;

    ce droit s'étend aux membres des cabinets

    quand ils sont licenciés dans la foulée.

    En préservant absolument le fromage des camarades

    et en tapant sur le peuple, le pouvoir a perdu définitivement

    le peu de crédibilité qui lui restait.

    Il aurait pu, au moins, se rattraper sur le plan

    de cette crédibilité non seulement

    en arrêtant le flot des dépenses, en les réduisant radicalement.

    Mais il n'en n'est rien.

     

    En témoigne l'annonce récente

    de deux cent trente mesures (sic) pour adapter la France au réchauffement.

    L'explication officielle de ce déluge se réfère à la chimère

    du réchauffement climatique,

    nouvelle religion d'État.

    Ce flot impétueux de mesures déclenchera dans toute l'économie

    l'effet de ruine habituel.

    Le flot de dépenses s'écoule également

    par le réveil abusif de l'Union pour la Méditerranée, autre chimère ;

    n'oublions pas les guerres multiples menées d'ailleurs

    sans les procédures normales pour une déclaration de guerre.

    Également, à signaler les efforts continus

    pour une gouvernance économique de l'Europe

    qui alourdira dramatiquement l'économie française.

     

    Dans le rappel de tous ces faits,

    il ne faut jamais oublier les effets pervers du déluge des lois, qui,

    en lui-même, est une autre cause majeure et permanente

    de la paupérisation du pays.

    Ce que la presse baptise pudiquement du nom de détricotage

    en désignant l'annulation de lois antérieures,

    est une illustration de ce phénomène avec toutes les incertitudes en résultant.

      

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    ↓ 

    VERS UNE NOUVELLE

    DEGRADATION

    DE L'ECONOMIE

    Le résultat de toute cette rigueur parfaitement abusive

    qui s'abat sur le peuple français ne peut être

    que la poursuite de la dégradation de l'économie.

    Les économistes connaissent bien la seule méthode

    qui pourrait sortir le pays de l'ornière.

    Outre la destruction de l'enrichissement personnel fantastique

    des prédateurs publics,

    il faut libérer la création de richesse

    par les entreprises seules capables de créer cette richesse.

     

    Le problème est que la classe politique tout entière

    est renfermée dans une bulle idéologique et financière.

    La bulle idéologique est la croyance erronée

    que l'État peut créer de la richesse.

    La bulle financière est le formidable confort financier

    qui en résulte pour cette classe politique.

    Si le «noyau dirigeant» du gouvernement

    et de la prétendue opposition comprenait tout cela,

    ce serait la rigueur pour les politiques et la prospérité pour tous.

    Au moment même où le plan est enfin officialisé,

    la réalité le rattrape sans tarder.

    87 % des Français toutes tendances confondues

    pensent qu'il faut tailler dans les dépenses.

    Les marchés réagissent brutalement

    montrant le fossé croissant entre la classe politique et les autres.

     

    Le chômage se rappelle cruellement au souvenir du pouvoir,

    les jeunes étant particulièrement frappés.

    Le «noyau dirigeant» ferait bien de regarder ce qui se passe au sud,

    quand les peuples se réveillent brusquement,

    fatigués d'être à la fois bernés et pillés par une camarilla réduite.

     

    Michel de Poncins

  • LES AIDES AUX ENTREPRISES.

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    La presse reparle, ces temps-ci, des aides publiques aux entreprises,

    le pouvoir affirmant son désir d'aider notamment les PME

    dans ces temps de crise.

    S'il avait vraiment le désir de les «aider»,

    il les libérerait au lieu de les asservir notamment par ces prétendues aides.

    C'est l'occasion de décrire rapidement ce système

    qui est une nouvelle facette du désastre français.

     

    Il y a quelques années un audit avait pris place à ce propos.

    Le coût total s'élève à soixante-cinq milliards,

    soit 4 % du PIB

    et un peu plus que le budget de l'éducation nationale.

    C'est, grosso modo, l'équivalent de l'impôt sur les sociétés.

     

    Il existe pas moins de six mille dispositifs.

    Parmi les six mille se trouvent vingt-deux aides européennes, 

    sept cents trente aides nationales

    et six cents cinquante aides pour l'ensemble des collectivités locales

    de la seule région île de France.

    Il y a deux cents vingt dispositifs différents d'aide à la création d'entreprise

    et seulement 10 % des entreprises qui se créent,

    en bénéficient en pratique.

    Ces chiffres sont évidement très incertains et mouvants,

    car dans une forêt vierge personne n'y voit vraiment goutte.

    Le désordre de l'État est tel que pour arriver à ce recensement,

    il a fallu mobiliser trois corps d’inspection :

    finances, administrations et affaires sociales.

     

    LE COUT REEL

    En plus, ces chiffres doivent être fortement majorés

    car ils se limitent aux montants des aides elles-mêmes.

    Le coût total pour l'économie nationale doit tenir compte

    des dépenses déclenchées

    à la fois dans le public et dans le privé

    pour la gestion de ce vrai délire bureaucratique.

    Dans le public,

    il faut compter avec les innombrables services qui,

    tant au niveau étatique

    qu'au niveau régional, départemental et municipal,

    s'occupent de ces aides.

    Plusieurs ministères s'y consacrent activement.

    Pour ce qui concerne

    les dépenses privées,

    il y a lieu d'enregistrer les heures interminables

    consacrées par les entreprises à l'analyse de ce maquis

    avec quelquefois des services complets

    et des directions importantes au sein des grandes firmes.

    Ne pas oublier non plus les organisations patronales

    dont une grande partie des services contribuent à ce maquis.

    Cette circonstance explique, au demeurant,

    une complicité de fait entre les pouvoirs publics

    et les organisations patronales

    en vue du maintien et de l'amplification du système.

    Les organisations patronales sont souvent, hélas,

    du mauvais côté partageant avec les politiques

    de solides intérêts personnels

    et la même idéologie dirigiste.

    Les soixante cinq milliards ci-dessus doivent, donc,

    pour une analyse honnête être affectés d'un coefficient de majoration inconnu

    mais certainement très élevé.

     

    Délocalisations.jpg

     

    LA PAUPERISATION

    DU PAYS

    Au même moment les pleurnicheries publiques

    sur le PIB désespérément plat

    s'étalent dans tous les journaux,

    les larmes étant versées principalement par les politiques

    qui sont très précisément dans leur activisme débridé

    à l'origine de la panne de croissance.

    C'est le moment de rappeler, cependant, la vanité du PIB.

    Cette quantité, que l'on affecte parfois d'un coefficient

    pour calculer le PIB par habitant,

    est devenue aux yeux des politiques de tous niveaux

    la mesure prétendue juste de la prospérité du pays.

    La population conditionnée par la presse suit le mouvement.

    Or c'est une quantité tout à fait erronée

    qui rassemble des données hétérogènes ;

    de surcroît, elle est manipulée d'une façon permanente

    par les statisticiens d'Etat, sans compter les manipulations internationales

    en vue d'établir des comparaisons qui n'ont pratiquement aucune valeur.

    L'inexactitude des chiffres est telle que lorsque le PIB,

    manipulé par les statisticiens nationaux,

    ne convient pas pour une raison ou une autre,

    les politiques imaginent d'autres paramètres ;

    c'est ainsi qu'il est devenu à la mode de parler de «bonheur national brut» :

    les augures, décidément, savent se regarder sans rire !

    Aux yeux des pouvoirs publics soit nationaux, soit internationaux,

    la prise en compte du PIB est quelque chose d'essentiel ;

    elle légitime leur interventionnisme

    et le torrent réglementaire dont ils vivent en découle irrémédiablement.

     

    Dans la réalité,

    la richesse des nations est absolument non mesurable et ne le sera jamais.

    L'on peut simplement se prononcer à la vue de certains aspects particuliers.

    En France, le véritable désastre du chômage et d'une crise du logement

    telle qu'un grand nombre de français en patissent,

    sont deux signes évidents de la paupérisation nationale.

    Même si leur inquiétude repose sur des chiffres contestables,

    les pouvoirs publics réagissent ;

    ils réagissent mal, au coup par coup,

    puisqu'ils restent englués dans leur liturgie interventionniste,

    carrefour de leur propre idéologie et de leurs avantages personnels.

     

    Faillite.jpg

     

    LE DESASTRE DES AIDES

    Il en résulte les aides 

    avec une forêt impénétrable de réglementations, de lois, de décrets,

    le tout souvent obscur, plein de redondances contradictoires.

    Ce sont des lacets qui étouffent.

    C'est, d'ailleurs, parfaitement logique

    parce qu'il n'y a pas de raison que l’esprit qui les inspire

    soit supérieur à celui des aides à l'emploi ou des aides au logement.

    Le «principe des calamités» 

    veut que lorsque les hommes politiques ont créé une calamité,

    ils en créent d'autres pour soi disant corriger la première.

    En vertu de ce principe, il y a quelques années, il avait été créé le COPRA

    (comité permanent pour la régulation

    et l'évaluation des aides publiques aux entreprises).

    Voilà un nouveau «machin» formant une nouvelle calamité en tant que telle.

    J'avoue ne pas en avoir trouvé trace récente

    et ignorer s'il se borne à dormir calmement dans des locaux bien au chaud

    ou s'il n'a pas été véritablement créé.

    Le désastre pour les entreprises est complet.

    D'abord, en dehors des coûts de gestion signalés plus haut,

    elles doivent payer les impôts permettant de prétendument les aider.

    Le rapprochement avec l'impôt sur sociétés est significatif.

    Ensuite, quand elles se lancent à la course au pactole,

    elles souffrent des terribles lenteurs bureaucratiques et,

    au finish, elles doivent adapter leur stratégie

    aux idées propres des fonctionnaires juges des dossiers.

    La richesse des nations qui n'est pas mesurable

    repose sur les initiatives individuelles

    soit des particuliers,

    soit principalement, des entreprises

    agissant librement sur les marchés.

    Un gouvernement «Libérateur» devrait sans tarder supprimer ces aides

    et, dans la foulée, les impôts correspondants,

    ce qui serait très bénéfique pour les entreprises.

    Il y a donc lieu d'être optimiste car ce facteur s'ajoute à bien d'autres

    pour montrer que contrairement à la propagande officielle

    la marge de manœuvre du pouvoir est très grande

    comme nous l'avons souvent souligné.

    Encore faut-il que quelqu'un ou quelques-uns le comprennent

    et puissent la saisir.

    C'est ici qu'il est permis d'être vraiment pessimiste

    tout au moins à court terme.

     

    Michel de Poncins