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27/12/2010

PASSAGES A NIVEAU ET RUINE DE LA SNCF

 

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Résumé :

Le terrible accident du 14 décembre 2010 et tous les accidents précédents ont un lien évident avec la ruine de la SNCF. Il est utile de cerner les causes multiples de cette ruine en particulier grâce aux rapports de la Cour des Comptes. La SNCF est un des nombreux mammouths qui paralysent l'économie française et auxquels un pouvoir « Libérateur » devrait s'attaquer avec résolution.

 

 

LES ACCIDENTS

De nouveau un terrible accident de passage à niveau. Le 14 décembre 2010 au passage de Jonches dans l'Yonne, un bus scolaire a été percuté par un TER. Plusieurs enfants ont été blessés. Ce passage à niveau était classé comme préoccupant parce qu'il y avait 15 000 passages de véhicules par jour.

La SNCF est coutumière de ce type d'accidents. Il existe 15 100 carrefours où quotidiennement le trafic routier rencontre le trafic ferroviaire et en 2007 ils ont été l'occasion de 115 collisions avec 38 tués.

La SNCF prétend nous consoler en remarquant que le nombre de collisions diminue grâce à ses efforts. En 1997 nous en étions à 184 accidents. Également le nombre de personnes tuées est en diminution puisqu'alors, nous en avions 51 par an !

En 2008 après un épouvantable accident, François Fillon déclara « qu'il va falloir accélérer la suppression des passages à niveau qui sont encore trop nombreux en France ». Après les larmes et résolutions d'usage, les jeux politiciens ont repris de plus belle.

Si la SNCF était une entreprise indépendante et rentable, comme elle devrait l’être, il y a très longtemps qu'elle aurait dégagé les moyens humains et financiers nécessaires pour résoudre rapidement ce problème, ne serait-ce que pour faire face aux risques juridiques qui pourraient inquiéter ses dirigeants.

Mais c'est une entreprise publique et en ruine comme tous les dinosaures publics. On est donc bien obligé de lier dans les faits l’état calamiteux des passages à niveau avec la déroute financière de la SNCF.

Simultanément un autre fait intervient ; au même moment se déroule le procès de l'assassinat dans un RER de la merveilleuse Anne-Lorraine Schmitt et d'étranges liens apparaissent. En effet, à l'occasion du procès, il se révèle que ce RER est très souvent vide et les jeunes femmes tremblent de peur en l'empruntant, certaines d'entre elles ayant fait des rencontres terrifiantes. La SNCF, entreprise publique, fait donc rouler des RER vides sans se soucier du reste. Voici parmi de multiples autres causes une des raisons de la ruine de la SNCF. 

 

SNCF ET RFF

En évoquant cette ruine, il faut évidemment englober Réseau Ferré de France (RFF) tant les comptes sont imbriqués et obéissent au bon plaisir changeant des politiques.

La Cour des Comptes a démontré que, la séparation entre SNCF et RFF s’est effectuée dans le plus complet désordre. Si les immobilisations ont bien été transférées à RFF, les dettes sont restées pour des raisons obscures dans le bilan de la SNCF avec en contrepartie une créance sur RFF : la clarté n’était pas au rendez-vous. Chacun pouvait espérer que les flux financiers seraient transparents entre les deux entités désormais séparées, or il n’en n’est rien.

RFF reçoit la contribution que l'État versait auparavant déjà à la SNCF pour les charges d’infrastructure et l’on se demande devant cette information à quoi répondait en fait la création de la nouvelle entité ! Elle reçoit aussi de la SNCF le produit des péages pour l’usage des réseaux.

Mais la SNCF a gardé « l’entretien du réseau dont elle n’est plus propriétaire et le fonctionnement des installations techniques et de sécurité.»  Elle verse donc une rémunération à RFF à ce sujet ; la Cour, avec son langage feutré habituel, remarque que ces échanges d’argent présentent « quelques lacunes. », ce qui en bonne comptabilité signifie que personne ne s’y retrouve. En fait, c’est l’illustration de la politique du « bon plaisir » qui aboutit à prendre des décisions un peu au hasard selon les intérêts très provisoires des politiques et pas du tout dans un vrai cadre contractuel : « La convention de gestion est imprécise et elle est imparfaitement appliquée. » Quant au tarif des péages versés à RFF, il est tout simplement fixé « selon la capacité contributive de la SNCF » : en d’autres termes, « Vous me devez de l’argent mais ce sera selon ce que vous pourrez payer ! »

La conséquence sur le résultat net apparent de l’entreprise ferroviaire a, certes, été immédiate : dès 1997, le résultat est devenu positif, les pertes financières ayant été mises de coté comme elles le sont souvent dans une faillite. En 2008, tout continuait et la presse a prétendu que la SNCF gagnait de l’argent ! Les connaisseurs estiment que les recettes de la SNCF ne couvrent que la moitié de ses dépenses, le solde venant par divers canaux de subventions, qui se répercutent sur tous les comptes publics.

 

LES TGV

Venons en aux TGV. Il n'est certes pas question de dénigrer le plaisir que l'on goûte à emprunter ces magnifiques jouets et à contempler la beauté des paysages défilant à toute allure, à condition évidemment que le bijou ne vous abandonne pas en rase campagne sans vous informer de quoi que ce soit, ce qui arrive encore trop souvent !

La Cour des Comptes, encore elle, nous a décrit la vérité comptable. Dans un des chapitres de ses rapports, la facture des TGV est visée très expressément comme étant à l'origine de la déroute financière : « Le lourd endettement de la SNCF induit principalement par les investissements considérables effectués pour construire et équiper les lignes nouvelles à grande vitesse. » Tout est dit dans cette simple phrase.

Ces investissements ont-ils été rentables ? Le rapport en fait ne s’en occupe pas alors que c’est la vraie question ; s’ils avaient été rentables l’énormité de l’investissement aurait du conduire à des bénéfices considérables et à un redressement spectaculaire de l’exploitation ferroviaire en France. Les chiffres que le rapport donne montrent bien que l’endettement de l’ensemble SNCF plus Réseau Ferré de France (RFF) est sans limite et continue à être un vrai boulet financier pour l'entreprise ferroviaire et pour la nation entière par ricochet. Il en résulte donc bien que l’opération TGV dont les comptes ne seront jamais officiellement et réellement faits est un désastre.

Mais, pire encore, dans cette fuite en avant si l'on ose dire, les nouveaux projets de TGV vont plomber l'endettement encore plus. La seule explication de cette fuite en avant est le caprice et les intérêts des Hommes de l'État, dont principalement les bien trop nombreux élus locaux qui tirent gloire et richesse des chimères qu’ils réalisent avec l’argent des autres. Partout, l’idéologie égalitaire aidant, les populations réclament « leur » TGV : Turin-Lyon, tunnel à travers les Pyrénées, TGV de l’Est et Marseille-Nice sont à l'ordre du jour, ceci sur fond d'endettement public en folie.

En plus, la même SNCF maîtrise l'information par la manne publicitaire qu'elle déverse sur les médias. Ceux-ci prétendent que les TGV sont la vache à lait de l'entreprise. Ayant mis le passif de coté, elle garde le lait !

LA RUINE AILLEURS

Le même rapport signale d'autres aspects de la ruine « La SNCF souffre de faiblesses structurelles qui, aujourd’hui encore, affectent sa rentabilité. » On s’en doute à lire ailleurs les incroyables privilèges du personnel avec les multiples primes, les retraites fastueuses et les horaires élastiques avec grèves en permanence. Parmi ce personnel, les employés du TGV sont particulièrement gâtés. !

Nous nous trouvons donc au final devant une chaine d'évènements dramatiques avec des tués dans les passages à niveau, la terreur dans des trains fantômes, mais aussi en arrière fond la ruine d'un dinosaure public, comme il en existe tant dans le paysage économique français.

La conséquence est la paupérisation du pays que le pouvoir masque adroitement par de fausses statistiques. La réalité pourtant est là : chômage persistant, prospérité insolente des restos du cœur, quasi blocage des salaires même de beaucoup de cadres méritants ! Tout se tient ainsi dans ce désastre national, pendant que la classe politique solidaire toutes tendances confondues se contente de promettre de raser gratis en 2012.

 

L'ISSUE EXISTE

Rappelons, pour terminer et grâce à l'Ifrap, le chiffre du nombre de voyageurs transportés par agent dans diverses compagnies de chemin de fer : SNCF 4 847, Danemark 9231 et Japon 50 872 !

Le mammouth SNCF est un des plus redoutables mammouths dont les Français sont obligés par la force publique de nourrir la voracité incroyable. Si un pouvoir « Libérateur » arrivait il y aurait néanmoins des issues dont au moins deux.

Il faudrait supprimer une partie généralement peu évoquée du monopole de la SNCF. C'est elle en effet qui détient légalement le droit d'autoriser ou non le transport régulier de voyageurs par la route. L'effet de paupérisation est immense car de ce fait une quantité de personnes sont privées de transport à faible coût comme il en existe dans d'autres pays ; simultanément l'entreprise ferroviaire est encouragée à l'immobilisme ayant le droit légal de tuer la concurrence.

Il faudrait nécessairement briser les syndicats comme Margaret Thatcher l'a fait avec des syndicats bien plus puissants que ceux que nous subissons abusivement ici. Rappelons en passant qu'un quarteron de chefs syndicalistes avec grèves à répétition des trains de banlieue mettent 10 millions de Français dans l'incertitude absolue pour savoir s'ils trouveront un train ou pas et à quelle heure : on imagine le désastre psychologique pour des personnes qui ont des activités à assurer.

Un champ d'action immense est ouvert et c'est pourquoi l'on peut parler de la nécessité d'une vraie « Libération ».

Michel de Poncins

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20/12/2010

GRAND EMPRUNT : L'ARLESIENNE RUINEUSE


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Résumé

Le grand emprunt est comme l'arlésienne de l'opéra de Bizet : il va et vient depuis un an. François Fillon vient de le faire ressurgir dans l'actualité en énonçant les projets qu'il financera avec de l'argent obtenu par endettement public. Tour d'horizon d'une liste incroyable d'investissements qualifiés d'avenir et qui en fait accentueront la ruine générale.

 

UN FAIT NOUVEAU

Le « grand emprunt »  est comme l'arlésienne de l'opéra de Bizet : une belle fille qui se faisait attendre ; depuis environ un an cette arlésienne va et vient et comme d'autres belles filles elle est ruineuse.

Le voici qui ressurgit soudain le 9 décembre 2010. François Fillon III a annoncé que 35 milliards d'euros prélevés sur le « grand emprunt » seraient dépensés pour préparer l'avenir : enseignement supérieur, numérique, recherche industrielle, PME, développement durable sont sur les rangs. Plusieurs opérateurs publics ont déjà reçu l'argent et le répartiront. 23 appels à projets ont été lancés et 800 dossiers on été déposés. A l'énumération ci-dessus, s'ajoutent, pour compléter le dispositif, des prêts verts, des réseaux électriques intelligents, les énergies renouvelables marines, l'économie sociale et solidaire, le déploiement du très haut débit. Certains de ces supposés investissements ont déjà reçu des sous. L'énoncé de ces projets censés sauver la France donne le tournis et balise, en fait, les chemins de la ruine.

 

L'ENVOL DE L'IDEE

Lancé en novembre 2009, le grand emprunt reposait sur l'un des principes mensongers de la « République Fromagère » (R.F.) : « Je dépense donc je suis ». Un courtisan avait eu l'idée tout à fait par hasard et l'avait ajoutée au dernier moment dans un discours de l'hyper actif président : la fusée s'était aussitôt envolée. Le prétexte initial était la crise qu'il fallait surmonter, les énarcho-socialos au pouvoir pensant illégitimement que l'État est le seul à pouvoir agir efficacement alors que c'est le contraire.

Les idées fausses foisonnaient : d'abord, par imitation du capitalisme, se trouve le concept que l'État pourrait investir pour créer de la richesse. Ensuite, s'ajoute le mépris de l'endettement public, l'État se précipitant dans un endettement supplémentaire. Et, merveille parmi les merveilles, l'idée de l'endettement était lancée sans savoir ce qui allait être fait avec de l'argent qui n'existait pas encore. Chez les entrepreneurs privés, dans la mesure où ils résistent encore aux assauts destructeurs du gouvernement, la question d'un endettement éventuel n'est posée que si l'on se trouve en face d'un projet déjà structuré et porteur d'avenir, c'est-à-dire annonciateur de profits.

Après réflexion, l'emprunt ne fut pas placé dans le public, de crainte d'un désaveu magistral malgré la servitude probable des banques. De même, une salutaire réflexion conduisit progressivement à diminuer son importance. On se contenta donc de piocher dans la gestion courante de la trésorerie publique, celle-ci pouvant encore emprunter sur les marchés sans que personne ne sache quand cette possibilité disparaîtra les prêteurs internationaux sonnant la fin de la « récrée » ! Vue ainsi, l'arlésienne devient un fantôme d'emprunt couplé avec une simple invitation pressante à dépenser de l'argent inexistant.

 

LA PARLOTTE INEVITABLE

Pour savoir où investir, il fallait d'urgence ouvrir une parlotte. Elle rassembla pendant plusieurs mois 24 membres. La trouvaille fut de confier la présidence de la commission à deux richissimes cumulards, Rocard et Juppé, dont le seul titre de gloire avait été de créer deux impôts censés boucher le trou insondable de la sécu.

La mission, qui leur fut octroyée sans rire était de « dessiner la France de demain ». Les énarchos-gauchos au pouvoir ignorent que la France de demain ne peut être dessinée que dans le cadre de la liberté d'action de chacun des Français et en particulier des créateurs d'entreprises. Les projets pendant le déroulement de la parlotte générale ont flotté au hasard de la pression des lobbies, des syndicalistes et des partis politiques officiels, chacun tirant à hue et à dia.

 

FROMAGES ET PQ

En dehors des comités Théodules dont la commission était l'un des exemples, la création permanente de nouveaux fromages publics est une autre « valeur » de la « R.F » évoquée plus haut.

René Ricol fut nommé commissaire général à l'emprunt et rattaché directement au premier ministre. Remarquons qu'il n'était pas Haut-commissaire, ce qui nous montre qu'une hiérarchie subtile existe entre les fromages. Il est aidé par un comité de surveillance qui comprend notamment des parlementaires et des Personnalités Qualifiées (« PQ » pour les intimes). Ce comité de surveillance doit assurer la circulation des fonds depuis le commissaire général jusqu'aux opérateurs existants avec des contrats d'objectifs très précis.

Une bureaucratie publique étant éternelle par définition nous voilà mal partis !

 

LA RUINE EN TEMPETE

Qui sème le vent récolte la tempête. Voici, en un bref énoncé, comment le vent de la ruine générale souffle dans une opération aussi folle : dépenses publiques avec impôts à l'appui, endettement supplémentaire, vanité des projets où l'argent disparaît sans espoir de récupération, délais interminables et démarches obscures imposées aux entrepreneurs ayant la faiblesse de déposer des projets pour avoir des subventions, création d'une nouvelle administration, assèchement des financements privés seuls créateurs de richesses, combines pour bénéficier de la manne publique. Ayant beaucoup de respect pour les PQ de la R.F., nous n'osons aller jusqu'à pouvoir penser à ce que pourraient « envelopper » les combines.

 

RONALD REAGAN

Le regretté président des USA déclara un jour : « Les mots les plus terrifiants dans la langue anglaise sont : je suis le gouvernement et je suis là pour vous aider ».

Ce n'est pas l'avis des fausses élites qui nous gouvernent, ceci non seulement pour des raisons idéologiques mais pour protéger leurs propres intérêts solidement engagés dans le développement perpétuel de la susdite R.F. Cette prétention insupportable de nous aider fait prendre au pays le chemin de la ruine. Le résultat est une économie indéfiniment languissante avec chômage et paupérisation.

La solution existe pourtant et est à portée de la main : libérer l'économie est la seule façon de préparer l'avenir et beaucoup de pays s'y sont résolument engagés.

Michel de Poncins

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13/12/2010

CO2 : ENNEMI PUBLIC NUMERO UN

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RESUME

La réunion de Cancun est l'occasion de comprendre comment le CO2 est devenu l'ennemi public numéro un grâce à la nouvelle et fausse religion écologique dont les grands prêtres font la fête à au Mexique, après Kyoto et Copenhague. Certes ces grands prêtres se chagrinent de voir la Chine, les Usa, le Japon et la Russie trainer les pieds ; mais la probabilité d'un échec relatif ne ne doit pas nous rassurer car la violence des fausses chimères est celle d'un vrai torrent. Le plus incroyable est que ce CO2 est effectivement un malheur mais pas pour les raisons affichées par les fidèles ou les idiots utiles et pour bien d'autres raisons.

 

LA PYRAMIDE DES CHIMERES

Voici sauf erreur ou omission, l'énoncé de l'empilage des chimères sur laquelle repose l'escroquerie en cours.

Il y aurait un réchauffement, le soleil n'y serait pour rien, l'homme seul en serait responsable, il y aurait des gaz à effet de serre, parmi eux le CO2 serait le principal, ce serait donc l'ennemi public numéro un, les privés seraient incapables de s'occuper du problème, les politiques seuls responsables de l'intérêt général devraient donc augmenter leurs pouvoirs pour organiser la lutte, les statisticiens devraient imaginer des mesures impossibles, la secte des écolos serait seule à défendre l'environnement, les hommes ayant perdu l'usage de la raison ne sauraient pas gérer les évènements climatiques comme ils l'ont fait depuis des millénaires.

 

LES COUPS DE POUCE

L'une des tactiques employées par les fidèles, comme dans toute désinformation, est de donner sans cesse des coups de pouce dans le « bon » sens. Les exemples au niveau du Giec sont nombreux. Comme la terreur n'est jamais suffisante, il vient d'être publié que toutes les prévisions de relèvement du niveau de la mer sont insuffisantes et bien plus proches que prévu : des cartes épouvantables sont publiées avec des villes disparaissant sous la mer. Le sang devant couler à la une, les médias en rajoutent facilement . De coup de pouce en coup de pouce, les chimères deviennent du béton.

Les gamineries ne sont pas absentes. Gaz de France vient d'écrire que 950 000 clients ont souscrit à la facture électronique ce qui économise le papier ! Il existe certaines sortes de papier utilisés pour un usage disons poliment plutôt médiocre : faudra-t-il aussi les économiser pour sauver la planète ? Il nous est demandé maintenant d'être « eco-responsable » au bureau : cela veut dire par exemple qu’il faut réduire le nombre de pages d'un rapport en écrivant recto-verso !

Quant aux autres diverses phases du parcours chimérique il est facile de donner sans cesse des coups de pouce. Pour être bien vu des écolos, le gouvernement donnera des bonus-malus aux automobiles ; cela ne l'empêchera pas de rectifier le tir en catastrophe comme il l'a fait en septembre : les prévisions étant fausses il s'était trompé dans les calculs !

 

ET VOICI LES INTERÊTS

Parallèlement aux coups de pouce, des intérêts se révèlent successivement, s'organisant, se regroupant et s'épaulant.

Les avantages des savants qui s'engouffrent dans la chimère sont connus ; dans beaucoup de disciplines il serait impossible de publier des travaux ou d'enseigner sans faire allégeance à la nouvelle religion. Les intérêts des politiciens sont immenses. Malgré la pénitence provisoire infligée à Borloo, la France « bénéficie », si l'on peut dire, d'une Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement. La truffe est si bonne que la plupart des autres pays ont à supporter aussi un tel ministère. Derrière la figure de proue, une multitude d'élus et de fonctionnaires se nourrissent sur la truffe d'autant plus que les ramifications s'étendent au mille échelons des collectivités : leur nombre est impossible à connaître. Les statisticiens officiels s'en donnent à cour joie en jouant sur des moyennes de moyennes.

Du coté des privés, ce n'est pas mieux. Les grandes sociétés ont vite saisi la violence du courant et nombre d'entre elles ont un directeur du développement durable. Ce dernier dirige les investissements de la firme vers des produits supposés en phase avec la nouvelle religion. La publicité fait le tam-tam et nous vante une voiture « écologique ». Les particuliers sont invités à investir dans les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques ; leur risque est immense car il n'agissent pas sur un marché libre mais vendent leurélectricitéé à un l'Edf, organisme public. Celle-ci ne se gêne pas pour minorer les prix au gré de son bon plaisir et de même le gouvernement suspend ses aides quand cela lui plaît !

Toute fausse religion a besoin d'une bible de remplacement ; le « grenelle de l'environnement » réalise ce rêve avec l'appui bruyant d'associations riches des subventions publiques.

Personne dans tous ces milieux n'a intérêt à dire la vérité ni même à afficher le moindre doute, chacun apportant ainsi sa pierre à l'édifice en carton.

 

LA ROUTE DU MALHEUR

Quand il y a des chimères, la première conséquence est l'effet de ruine.

En l'espèce, il commence par le coût exorbitant de toutes les actions publiques ou privées conduisant soit à une déferlante d'impôts soit à un renchérissement des prix des produits frappés. Il s'ajoute les fausses orientations industrielles ou commerciales ; bonus-malus avec allers et retours et voici l'industrie automobile chahutée dans tous les sens. Personne évidemment ne peut calculer l'intensité de la ruine.

Les États, même s'ils ne s'engagent que modérément dans les chimères, en profitent pour resserrer leur emprise sur la vie économique et la vie tout court. Les conséquences dévastateurs de toute action publique s'enchaînent en conséquence. La chimère du réchauffement est l'occasion rêvée d'attaquer l'économie libre seul moyen pourtant de créer la richesse nous permettant de nous adapter au climat quel qu'il soit. Cela s'étend même hors frontière : avec une grande cruauté les chefs d'État occidentaux ont essayé d'interdire aux pays émergents de parcourir le chemin que nous occidentaux avons franchi dans la durée pour échapper à la faim ou à la misère.

Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature ; leurs prétentieux calculs aboutissent carrément à chiffrer le CO2 dont les nourrissons seraient responsables (sic) ; ils appellent la Chine et l'Inde à limiter leurs populations au besoin en détruisant leurs petits à naître. Il y a conjonction avec la culture de mort. Des investissements deviendront inadéquats : des banques, apparemment sérieuses et non portées sur les gamineries, prêchent à leurs clients de diminuer « l'empreinte carbone » de leur épargne !

Le résultat final, si le scandale ne s'arrête pas, sera que les gens seront privés de leur faculté d'adaptation aux évènements climatiques qu'ils ont depuis toujours observés et gérés.

C'est de cette façon que le CO2 est nuisible et pas du tout par de supposés dégâts causés par le niveau des mers.

 

ET DEMAIN ?

Les Européens n'offrent qu'une résistance molle aux « verts » et cela n'arrange rien alors que d'autres phénomènes minent irrésistiblement les industries européennes. En France, il est question couramment de « verdir » les logements ce qui veut dire de renchérir leur prix et d'appauvrir les occupants. Le ministère du logement veut exiger que dans les petites annonces la qualité énergétique du logement soit spécifiée (sic) : c'est une sorte de nationalisation rampante des petites annonces qui jusqu'ici représentaient un espace tranquille de liberté. La ministre de l'écologie est sur le pied de guerre pour punir de toutes les façons possibles les Français assez intelligents pour s'affranchir des chimères.

Plus que jamais il faut changer de personnel politique, les politiciens actuellement visibles étant tous prisonniers de la même idéologie et de leurs propres intérêts.

Michel de Poncins

05:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/11/2010

LA COMEDIE DU REMANIEMENT

 

 

S'il est un reproche que TOCQUEVILLE MAGAZINE ne mérite guère c'est celui de faire preuve de pro-sarkozisme primaire. Pourtant il est équitable d'avancer que lors de sa récente interview télévisée le Président et éternel candidat a donné quelque bonnes nouvelles.

Il s'est engagé à ne pas tolérer de minarets avec muezzin en France ; c'était chemin faisant un hommage discret à la sagesse des Suisses que personne n'a d'ailleurs relevé. Nous verrons si l'engagement est tenu, car il faudra être vigilant ; Brice Hortefeux, reconduit à l'Intérieur, montre des signes nombreux de dhimmitude !

Une autre nouvelle intéressante est la réduction d'un tiers du nombre des ministres ; voici un bon mouvement bien qu'ils soient encore beaucoup trop nombreux avec en plus des attributions excessives. L'examen de la liste proclamée du balcon de l'Élysée montre des intitulés de fonctions qui devraient être supprimées sans dommage avec fermeture des bureaux, suppression des statistiques et des fonctionnaires étatiques ou décentralisés lesquels brassent abusivement de l'inutile ; voici cet inventaire à la Prévert qui est loin d'être exhaustif : écologie, développement durable, industrie, jeunesse, vie associative, ruralité, aménagement du territoire, cohésion sociale, politique de la ville, économie numérique, commerce, artisanat, petites et moyennes Philosophie (3).jpgentreprises, tourisme, services, professions libérales, consommation. Nous arrêtons cette énumération qui montre bien la volonté ardente du pouvoir de mettre sa lourde et coûteuse patte interventionniste sur tout aspect de la vie nationale au lieu de laisser les professionnels s'ajuster dans le marché.

 

LE REMANIEMENT

Le fait marquant d'un été pluvieux fut la vacance du pouvoir, lequel était aux abonnés absents sur fond de désastre permanent. En faisant publiquement à l'avance l'annonce d'un prochain remaniement ministériel, ce pouvoir a déclenché les plus puissants appétits : certains lorgnaient les places des futurs ministres supposés disparaitre pendant que ces futures « victimes » ne pensaient qu'à réserver leurs arrières. Le désordre s'est installé dans les deux gouvernements, puisque depuis 2007 la France à deux gouvernements l'un à l'Élysée et l'autre à Matignon. Il s'est répandu en cascades dans les effectifs des cabinets, effectifs pléthoriques malgré quelques coups de ciseau.

Le fait vraiment nouveau est la présence d'un ministre de la Défense à temps partagé. Pourtant, dans son intervention, le Président avait montré à très juste titre sa volonté, malgré l'extraordinaire complexité, de délivrer des Français retenus en otage et le moins que l'on pourrait demander serait d'avoir un ministre de la Défense à temps complet. Il serait divertissant d'imaginer que c'est le rétrécissement du gouvernement qui a conduit à cette situation anormale, mais ce serait faire preuve de myopie. Une dame abordée dans un micro trottoir à Bordeaux a vendu la mèche en avouant sans se gêner qu'elle espérait bien des retombées positives sur la ville : entendez par là franchement un détournement abusif des ressources immenses du butin étatique ceci pour convenances personnelles. Elle avait au demeurant tort de se réjouir. Sans du tout se limiter aux super cumulards, la part du butin public prélevée par les innombrables prédateurs étatiques pour leur confort et leur richesse représente 5 à 10 % du PIB, cet argent étant prélevé sur les entrepreneurs privés et les particuliers seuls créateurs de richesse y compris à Bordeaux.

Passons sur la liste des intitulés plus classiques des ministres. Notons que la famille a été oubliée : c'est un encouragement officiel à ceux qui rêvent de détruire la famille traditionnelle pour transformer les hommes et les femmes en des sortes de zombies déracinés.

Autre point important : selon l'aveu même du premier ministre nous avons un gouvernement de combat ; combat pour la France? Point du tout, mais combat pour gagner l'élection de 2012 qui doit parait-il nous « sauver » ! En attendant, le pays s'écroule de toute part avec la perspective de voir les déficits se perpétuer sur de longues années ; l'objectif officiel est de retrouver dans un temps incertain les critères de Maastricht qui sont eux-mêmes des critères de déroute financière et pour nous distraire le miroir aux alouettes est agité sous nos yeux !

 

LES CHANTIERS

Nous voici avec l'annonce précise de « grands » chantiers.

Un cinquième pilier de la sécurité sociale est envisagé pour la dépendance et s'ajouterait aux quatre autres : famille, accidents du travail, maladie, retraite. Depuis sa création sous l'inspiration communiste, ce monstre qu'est devenu la « sécu » traîne, faute d'être géré, un déséquilibre financier que l'on appelle maintenant couramment le « trou de la sécu » et qui, à lui seul, explique une grande partie de la paupérisation du peuple français. Y ajouter la dépendance revient à jeter les bases d'une future ruine additionnelle. La seule façon de résoudre le problème de la dépendance est de libérer le capital et le travail c'est-à-dire de rompre avec le socialisme ce qui n'a pas été fait en 2007 ; cette rupture permettrait à chacun grâce à l'abondant courant de richesse créée de gérer sa future dépendance éventuelle dans le cadre familial et personnel, ceci avec l'aide de multiples professionnels eux-mêmes libres et non asservis à un pouvoir dictatorial.

Une autre préoccupation affichée ostensiblement est celle de réformer la fiscalité. Saluons la disparition éventuelle de l'ISF mais, en revanche, soyons inquiets du futur ajustement avec la fiscalité allemande. Tout le monde envisage à cette occasion une manière plus efficace de récolter le butin étatique laquelle résulterait des travaux complexes à prévoir. Personne n'évoque la nécessaire suppression d'impôts entiers avec disparition des bureaux, des contentieux, des déclarations et des fonctionnaires. Évidemment cela ne pourrait s'obtenir que par la disparition de tâches publiques telles que la liste ci-dessus en énumère. Les impôts tuent l'impôt ainsi que la croissance et l'objectif devrait être non simplement de réduire les déficits mais de créer des excédents budgétaires au plus vite pour rembourser les vieilles dettes.

La lutte contre le chômage ? Bravo. Mais jusqu'ici le pouvoir s'est contenté d'empiler les dispositifs bureaucratiques et une nouvelle usine à gaz nous est promise pour les jeunes. Le seul moyen de résoudre le problème terrifiant du chômage est de libérer le travail comme indiqué plus haut, en donnant en particulier aux entreprises la facilité de licencier facilement ce qui leur permettra de recruter sans problème alors qu'aujourd'hui elles sont tétanisées par la règlementation

 

ET LA FRANCE ?

Et la France dans tout ça qui s'en occupe ?

L'analyse objective des faits et même si elle est menée avec un peu de gentillesse conduit à répondre que les problèmes qui agitent la France concernent les gens d'en bas mais qu'en haut tout le monde s'en moque.

 

Michel de Poncins

11:52 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

22/11/2010

Pourquoi et comment la France est asservie par les banques

 

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Aujourd’hui en 2010 la dette de la France s’élève à 1500 milliards d’euros, ce qui nous coûte la somme colossale de 135 millions d’euros par jour !

Il est désormais clair (hormis pour une certaine extrême-droite européiste victime de sa bêtise) que pour apurer la dette de l’Etat et libérer la France du pouvoir des banquiers, il faut d’abord sortir de l’Union européenne.
Explications et informations ahurissantes ci-dessous.

 

Lu sur le blog Konigsberg :

« Historique de la dette :

 3 janvier 1973, réforme de la Banque de France par Pompidou ancien directeur de la banque Rothschild.

Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor :

« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »

Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.

Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin.

Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens.

L’accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément là. Voici en effet un graphique représentant l’évolution de la dette, avec et sans intérêt. La courbe rouge représente bien sûr la dette constatée, calculée avec les intérêts.

 

La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros (chiffre corrigé de l’inflation), déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1327 milliards d’euros ! Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts.

1327 – 1306 = 21 Milliards d’Euros ! : Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées —, la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui.

Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’il ait fait cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild.

C’est pourquoi, cette loi, on propose de l’appeler désormais la loi Rothschild.

A qui profite le crime ?

Cette loi scélérate, uniquement destiné à engraisser les porcs banquiers, a ensuite été reprise dans les traités ultralibéraux de Maastricht et de Lisbonne qui fondent l’Union Européenne.

Pour sortir de cette situation cauchemardesque et du parasitisme des banques privées, il faut donc absolument sortir de l’Union Européenne ne pas payer les banquiers usuriers escrocs, les dirigeants de l’euroland et leurs collabos, de les emprisonner et les juger.

 

Rappel : L’idée centrale, pour Bruxelles, est d’utiliser cette « crise des Etats » afin contraindre au fédéralisme économique la majorité des pays membres qui s’y refusaient jusqu’ici. Cela par la mise en place d’un « gouvernement économique » qui aura pour but d’unifier les budgets des Etats membres de l’UE, afin de pouvoir disposer de leurs ressources, où plus exactement de mettre fin à leur souveraineté économique.

 

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17/11/2010

LES COMITES THEODULE

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Un fait nouveau vient d'intervenir dans le fonctionnement intime de la « République Fromagère » (R.F.). Le pouvoir vient de s'apercevoir qu'il existe 697 comités « Théodule » pour conseiller le premier ministre et les autres ministres. Les étranges intitulés foisonnent : comité de la prévention et de la précaution (sic), comité national de l'initiative française pour les récifs coralliens, commission nationale d'indemnisation des dégâts du gibier. Sauf quelques suppressions, le pouvoir depuis 2007 en a créé une vraie marée : Grenelle de l’environnement, commission pour la libération de la croissance, conférence sociale sur les salaires et le pouvoir d’achat, comité consultatif de réforme de la carte judiciaire, commission chargée de l’élaboration d’un livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, commission sur les PME et les marchés publics. Mentionner aussi la conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat avec plusieurs groupes de travail sur le Smic, les allégements de charges, et le revenu de solidarité active. L'architecture enchevêtrée est pleine de doubles emplois et de comités plus ou moins dormants. Les intérêts embusqués derrière chaque organisme sont tels que le ménage est impossible à faire sauf volonté politique qui n'existe pas.

Le projet de loi de finances pour 2011 évalue le coût de ce cirque à 25 millions d'euros mais nous allons voir comment cette évaluation manque complètement de sérieux.

 

L'ETENDUE DU DESASTRE

C'est un désastre économique car les entreprises croulent sous les impôts pour payer les fonctionnaires en excédent et nul besoin de commissions pour faire leur travail. Ce vrai maquis dépasse largement les 697 soudainement devenus à l'ordre du jour.

A l'échelon central il existe des autorités administratives indépendantes (AII), qui prolifèrent avec allégresse. Leur pouvoir dépasse celui des commissions puisqu'elle ne se contentent pas d'opiner du bonnet mais exercent de véritables pouvoirs. Voici quelques-unes d’entre elles : la Halde ou Haute autorité de lutte contre la discrimination et pour l'égalité, la C.R.E. ou commission de régulation de l'énergie, la C.N.I.L. ou commission nationale de l'informatique et des libertés, le C.S.A. ou conseil supérieur de l'audiovisuel. le conseil de la concurrence et bien d’autres. Tous ces « machins » quasiment indépendants sont dispensés de vrai contrôle financier.

Mais il faut ajouter les innombrables commissions des conseils régionaux, des conseils généraux et des grandes mairies. Le nombre total de ces commissions décentralisées est absolument impossible à connaître et doit être de l'ordre de 10000, ceci dans un meli-melo et un désordre épouvantable avec de nombreux doublons.

Ne pas oublier les « Hauts Conseils » dont la liste est impossible à faire (Il n'existe pas de Bas Conseil !). Un Haut Conseil s'occupe de l'assurance maladie ; il réuni 53 représentants de ceux qui se dénomment les forces vives de la nation et qui ne sont en fait que des branches mortes avec en particulier des syndicalistes.

 

LE POURQUOI ET LE COMMENT

Plusieurs explications peuvent permettre de comprendre ce véritable tsunami.

En premier lieu se situe le principe des calamités. Les pouvoirs dirigistes, créant des calamités diverses par leur propre action et ne voulant surtout pas réformer., déclenchent de nouvelles calamités pour prétendument corriger les premières : ce sera une commission ou mieux une nouvelle structure ; le semblant d'action permet de passer à autre chose après avoir communiqué pour faire croire que l'on s'agitait.

Le reclassement des camarades en perdition, une habitude dans ce « milieu » des politiques, est un des moteurs. Qui ne la respecte pas n'en bénéficiera pas le moment venu. Dans le foisonnement se trouvent beaucoup de cadres syndicaux. C'est un aspect parmi d'autres de l'opacité scandaleuse et d'ailleurs souvent illégale du financement des syndicats.

En toile de fond se situe le refus de l'économie de marché qui est la seule façon de créer de la richesse. La plus grande partie des problèmes dont l'État et ses succursales se saisissent abusivement se trouveraient résolus si le marché les géraient dans la liberté des contrats. Voici un exemple parmi des quantités d'autres ; beaucoup de conseils régionaux et généraux ont un comité du tourisme et à l'échelon national, idem, avec en plus un ministère du tourisme. Ce sont des organismes totalement abusifs ; les entreprises travaillant dans le tourisme sont seules qualifiées pour développer leur business. Les superstructures inutiles les écrasent par les impôts nécessaires pour les nourrir et financer leur luxe extravagant ; au lieu de les aider elles les ralentissent. Le même schéma peut être appliqué à toutes les calamités d'origine publique.

LES DEPENSES

Une grande majorité de ces structures ne dispose pas d'une véritable comptabilité. Quand il en existe elles ne rendent pas compte de l'essentiel.

L'essentiel c'est principalement le temps passé dans les parlottes le plus souvent sans aucun résultat concret : les rapports viennent vite garnir les étagères des fonctionnaires !. Ces parlottes rassemblent des personnes supposées de qualité qui pourraient créer de la richesse dans des activités privées au lieu de voir leurs talents dissipés dans la marée des structures publiques. Si par un calcul impossible à réaliser le nombre d'heures ainsi perdues était connu et multiplié par leur valeur, ce serait un total astronomique représentant une richesse purement détruite par la superstructure.

Il faut ajouter dans le coût global du cirque le désordre introduit dans tout le fonctionnement de l'économie. Les entrepreneurs, en particulier de moyennes et petites entreprises, qui sont les principaux créateurs de richesse dans le pays souffrent gravement de ce désordre : temps et énergie passé à comprendre, recherche épuisante d'aides éventuelles, attente insupportable de la réunion d'une commission qui se réunit tous les trois mois !

En évoquant à nouveau les syndicats, mentionnons que, dans la mesure où ces structures abritent bien au chaud des cadres syndicalistes, elles servent avec les impôts versés pour les nourrir à entretenir des gens qui s'attachent ensuite à détruire les entreprises et donc la richesse nationale par leurs actions.

 

L'EXEMPLE DE L'ECOLE


En 2003 l'école était en déroute et depuis longtemps. Une grandissime parlotte fut organisée par Raffarin dans toute la France ; treize mille établissements ont gaspillé des heures précieuses sur le sujet avec des milliers de réunions. Les moulins à paroles ont brassé du vent dans le vide. Au sommet une Commission nationale  régnait pour organiser la parlotte. Il existait pourtant un Haut Conseil de l’évaluation de l’école qui est peut-être encore là.  Quelle finalité donner à l’école ? » était une question soumise aux participants. Or les gens raisonnables pensent que la finalité de l'école est d’enseigner, ce qui pour des raisons idéologiques ne convient pas aux syndicats vrais patrons de l'Éducation Nationale. Plusieurs années après l'école est toujours en déroute.

La solution, pourtant, est connue et porteuse d'espoir : c'est la libération de l'enseignement en commençant par le bon scolaire qui marche fort bien ailleurs.

Au risque de paraître optimiste il faut affirmer que toute calamité étatique comporte des solutions à condition qu'elles ne soient pas noyées dans des comités Théodule avec des parlottes interminables.


        Michel de Poncins

 micheldeponcins@orange.fr

 


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09/11/2010

GREVES : MENSONGES ET VERITE

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Malgré le vote de la loi, la bataille n'est pas finie et il n'est pas exclu qu'elle se prolonge longtemps. Il ne faut pas oublier que la promulgation éventuellement prochaine n'empêchera pas un très grand nombre de recours. Ces recours sont si nombreux que dans la France d'aujourd'hui personne n'est jamais sûr de la valadité d'une loi qui peut même être annulée rétroactivement. L'on peut aussi imaginer pendant une période intermédiaire toutes sortes de négociations secrètes entre les acteurs avec d'étranges retournements !

Le monde entier a vu avec stupéfaction la France s'offir une sorte de théâtre de marionnettes où chacun jouait avec conviction le rôle du guignol qui lui revenait de droit. Le tout s'est déroulé sur fond de mensonges variés.

 

LES RETRAITES

Le premier mensonge fut d'affirmer que le projet était une réforme capable de sauver les retraites dans le cadre de la répartition, ce qui n'est pas vrai ; le système est condamné pas seulement par la démographie mais par sa nature même. Reculer l'âge de départ à la retraite dans un avenir incertain ne peut pratiquement servir à rien. La capitalisation, seul moyen d'assurer l'avenir des retraites et en particulier de sauver la répartition pour ceux qui veulent y rester, fut absolument exclue, sur ordre exprès d'un quarteron de chefs syndicalistes. C'était une grève contre une non réforme.

Nous avons déjà dit ce qu'il fallait penser de ces collégiens qui annoncaient dans la rue faire grève pour leur future retraite : pur mensonge car la meilleure façon pour un collégien de préparer sa retraite est de travailler afin de gagner sa vie et de pouvoir épargner pour ses vieux jours.

Un étrange raisonnement fut énoncé. L'accroissement naturel du PIB grâce aux progrès techniques devrait permettre aux gens de travailler moins longtemps c'est-à-dire de prendre plus tôt leur retraite. Résumons sans vraiment rire : de longues études et la retraite au plus vite, ceci grâce aux robots !

Un mensonge couramment proclamé y compris dans les cortèges est que Sarkozy serait un « ultra-libéral », terme doublement injurieux dans la sémantique à la mode. Pour juger sereinement il ne faut pas s'arrêter aux déclarations d'un président qui bat la campagne depuis son élection en 2007, la campagne se déroulant au hasard des sondages : le jugement doit se porter sur les actes. Depuis plus de deux ans le pouvoir a engagé le pays dans une marche forcée vers le socialisme. Il y a un ministre de l'industrie ce qui est tout à fait typique d'une orientation socialiste ; pendant ces événements, ce ministre est intervenu dans certains dossiers d'une façon tout à fait autoritaire et anti liberale. Nous reviendrons prochainement sur cette marche forcée vers le socialisme qui n'est pas perçue par tous tant le rôle de chacun dans le théâtre des marionnettes est figé.

 

LES MULTIPLES ET PRETENDUES GREVES

La grève est la rupture d'un contrat de travail généralement en vue d'améliorer les conditions de ce travail. Toute autre manifestation de colère n'est pas une grève mais une sorte de guerre.

Ces guerres furent si nombreuses pendant cette période et continuent de l'être qu'il n'est pas possible de toutes les énumérer. Des ports ont été bloqués avec des dommages irrémédiables aux armateurs et à l'environnment économique. Actuellement, des aéroports sont bloqués obligeant les passagers à traîner eux-mêmes leurs bagages sur de longues distances. De même les attaques contre la circulation et contre les raffineries ne peuvent en aucune façon être assimilées à des grèves. Le personnel des raffineries jouit d'un statut très privilégié ; en arrêtant ces raffineries, ce personnel a déclaré une véritable guerre au peuple français qui a besoin absolument de rouler.

Cela ressemble tout à fait à la véritable guerre permanente qu'un groupe de syndicalistes cheminots a déclarée aux dix millions de banlieusards habitant la couronne de Paris et qui ne sont jamais sûrs depuis très longtemps de trouver un train à l'heure ; cette guerre permanente s'est rallumée pendant ces évènements.

Un autre mensonge courant est d'affirmer que le droit de grève étant inscrit dans la constitution (on se demande pourquoi) serait supérieur à tous les autres droits. Or le droit de circuler librement, de travailler, le droit de propriété sont normalement supérieurs au droit de grève.

Une contrevérité par omission fut de ne voir dans les médias que des personnes favorables à la grève et de ne jamais entendre l'immense peuple qui sait bien qu'il faut travailler pour préparer sa retraite. Dans cette désinformation mensongère les médias reçurent l'aide de sondages trafiqués faisant croire à une approbation populaire.

À la revendication principale et mensongère pour la retraite comme nous l'avons décrite ci-dessus il s'est très vite ajouté d'autres revendications multiples et variées n'ayant pas de rapport du tout avec la retraite : les salaires, l'emploi des jeunes, celui des vieux, le pouvoir d'achat, le bouclier fiscal... .

Le plus guignolesque dans le jeu des marionnettes fut lorsque les grévistes publics prétendirent faire grève pour représenter les privés empêchés par leur mauvais patrons d'arrêter le travail (sic). Il faut reconnaître qu'il est difficile pour des agents publics d'imaginer que les privés sont les seuls créateurs de richesse et que le vrai patron c'est le client c'est-à-dire souvent eux-mêmes. Le scénario des éboueurs de Marseille est assez drôle ; ils ont arrêté leur grève s'apercevant qu'ils travaillaient contre eux-mêmes en ne travaillant pas !

Nous passerons sur la non-représentativité des syndicats qui est ben connue et dont nous avons déjà traité.

 

LES RUINES

C'est évidemment la ruine. Le gouvernement par la voix de Chistinne Lagarde a couru au secours des grévistes en déclarant que les dommages à l'économie étaient finalement négligeables. Ce type de calcul est absolument faux car il n'est pas possible de totaliser toutes les pertes réalisées au niveau d'une multitude d'entreprises petites, moyennes et grandes s'ajoutant aux destructions visibles.

En outre, le dommage principal est l'image détestable que l'étranger a reçu de la France. Une décision de délocalisation se prend à un moment donné et il s'en prend tous les jours. Il est évident que pendant ces événements des décisions ont été prises dont nous ne connaîtrons jamais les effets sur l'emploi. Qui peut mesurer l'étendue de la ruine due au blocage de Marseille ?

Quant aux dégâts moraux ils sont inconnus et inchiffrables. Que dire de ces collégiens poussés dans la rue avec l'idée d'y préparer leur avenir (sic), alors que l'opposition manifestait une satisfaction discrète devant la perspective d'accidents irréparables ?

 

UNE VERITE

Dans les cortèges, l'anti-sarkozisme était et reste visible s'inscrivant sur des pancartes : le pouvoir actuel fut rendu responsable de tous nos malheurs. Il est difficile de nier que ce n'est pas sans raison : ayant tout centralisé d'une façon inattendue au sommet de l'Etat le voici devenu la cible. Mais il y a un paradoxe : si les manifestants l'accusent c'est à cause de son ultra libéralisme supposé. Or, s'il est responsable, c'est bien au contraire pour ne pas avoir desserré le carcan socialiste qui étouffe la France depuis si longtemps, alors qu'il a aurait pu et dû faire dès l'été 2007.

Le théâtre des marionnettes nous réserve décidément bien des surprises !

Michel de Poncins

micheldeponcins@orange.fr

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