02/11/2011
LA REPENTANCE (3).
En effet, un quart des recettes en hydrocarbures de l’Algérie,
découverts et abandonnés par la France dans un Sahara
qui n’était même pas algérien, permet aujourd’hui à ce pays
d’importer ses produits alimentairesissus notamment de l’agriculture…
alors qu’elle les exportait du temps de la "colonisation".
Dans les livres d’histoire, écoliers et étudiants
retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et uniquement
livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne.
C’est proprement odieux !
A l’inverse, rien n’apparaît sur les bienfaits de la Pacification
et sur le bien-être que cette armée-là a apporté à l’homme du Bled.
Sur les réalisations précitées, rien n’est mentionné.
L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres
est une Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie
et injurieuse vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes,
Européens et Musulmans, qui ont œuvré de concert
pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien en 1830.
Et il se trouve des Français pour soutenir les thèses diffamatoires du FLN !...
des nigauds de naissance, champions des "droits de l’homme",
de "l’antiracisme" et de "l’antifrance"
qui demandent à grands cris la "révision des livres d’histoire".
«Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance
et la stupidité consciencieuse» a écrit Martin Luther King…
Dès lors, que peuvent bien retenir les jeunes enfants dès leur scolarité ?
Une histoire de France faite d’intolérance, d’inégalités,
de compassion excessive, de récriminations et d’accusations
qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit
et d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays.
«Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants.
Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés…
ils sont Français et ils doivent connaître la France,
sa géographie, son histoire :
son corps et son âme», déclarait Jean Jaurès…
Ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les cérémonies
en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte
au nom du complexe des conquêtes des siècles passés…
Quant aux immigrés, comment les encourager à s’intégrer
à une nation qui n’a de cesse de culpabiliser et de se mépriser elle-même ?
Dans le journal «Le Monde » du 21 janvier 1992,
Michel Serres suppliait les journalistes :
«si vous pouviez… de temps en temps dire un peu de bien de la France !»
Et en 1947, déjà, Raymond Aron déclarait :
«la vanité française consiste à se reprocher toutes les fautes
sauf la faute décisive : la paresse de la pensée».
Alors, afin d’éviter toutes critiques par trop virulentes
et se prémunir de tout procès d’intention
de la part des pseudos associations antiracistes
qui n’ont de cesse d’en appeler,
d’une part, aux grandes traditions de générosité
et d’ouverture du peuple français
et, d’autre part, de prêcher pour une société pluriculturelle,
nos gouvernants, depuis un demi-siècle,
engoncés dans leurs scrupules congénitaux,
sont demeurés amorphes et frileux face aux décisions
qui devaient être prises et à la fermeté qui s’imposait…
«Je vous laisse deviner ce qui se passe lorsqu’un peuple estime
que ses élites ne le représentent plus,
ne défendent plus son identité,
ne défendent plus ce qu’il est,
eh bien l’étape suivante, c’est que le peuple reprend son destin en main»
a lancé, en guise d’avertissement, Malika Sorel.
Quant aux adeptes de la "repentance" et de l’anticolonialisme,
ils devraient s’inspirer de cette cinglante leçon d’histoire
que nous donne Walter Williams, Africain-Américain
et professeur d’économie à l’université George Mason
de Virginie (Etats-Unis) :
«peut-être que votre professeur d’économie vous a enseigné
que la pauvreté du Tiers-Monde est l’héritage de la colonisation.
Quel non-sens ! Le Canada a été une colonie,
comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hong-Kong.
En fait le pays le plus riche du monde, les Etats-Unis,
fut jadis une colonie.
Par contraste, l’Ethiopie, le Liberia, le Tibet, le Sikkim, le Népal et le Bhoutan
ne furent jamais colonisés
et pourtant ils abritent les populations les plus pauvres du monde…»
Mortifiant sujet de réflexion…
José CASTANO
«Je n'ai jamais entendu un musulman présenter ses excuses
pour avoir occupé l'Espagne pendant huit siècles»
José-Maria Aznar,
ancien chef du gouvernement espagnol
Journal "Jeune Afrique" du 1er octobre 2006)
07:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Très bon article historique. Merci !
Écrit par : luc | 03/11/2011
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