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31/10/2012

LES MAIRES FACE AU MARIAGE HOMOSEXUEL...

 Temple maçonnique.jpg

 

Quelle objection

de conscience ?

 

[Ce matin sur Europe 1, Laurent Guimier revenait sur l’opposition de certains maires de France au "mariage" homosexuel, et leur refus de le célébrer en mairie si la loi devait passer. Le recours à l’objection de conscience est-il possible pour justifier un tel refus ? Voilà la question sur laquelle se penche le journaliste. Et il semblerait que cette éventualité soit juridiquement possible, pourvu qu’une clause soit introduite dans la loi, laquelle permettrait au maire de déléguer à son adjoint, ou à un conseiller municipal, le « mariage » de deux personnes du même sexe, ou encore de délocaliser le "mariage" dans une autre mairie. Ce sera ainsi le prochain combat que mèneront ces maires, si la loi doit passer, désormais juridiquement armés pour se soustraire à de telles mascarades.

A la vérité, l’objection de conscience n’a pas à prendre racine dans la loi puisque, par définition, elle suggère un autre droit, supérieur à la loi civile, et au nom duquel elle s’oppose à la loi civile. C’est Antigone qui invoque face à Créon ces  "lois non écrites qui ne sont ni pour hier ni pour demain, mais de tous les temps".

Si en revanche l’on n’admet pas de loi morale qui transcende la volonté humaine, et qui s’appuie sur un ordre métaphysique dont l’homme n’est pas l’auteur mais dont il est tributaire, il n’est plus possible alors de distinguer ce qui est légal de ce qui est légitime. Cette distinction est suspendue en effet à la reconnaissance d’un droit naturel, antérieur à la loi, et à l’aune duquel il est possible de juger la loi des hommes. Evidemment, depuis que la loi est devenue "l’expression de la volonté générale", qu’elle est donc exclusivement déterminée par la volonté humaine, il est plus difficile de la remettre en cause.]

 

Jean de Rouen

08:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4)

23/10/2012

CONTRACEPTION GRATUITE...

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Le ministre de la santé en pointe

dans la culture de mort.

 

"Alors que l’Assemblée nationale entame mardi après-midi l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, le ministre de la Santé, Marisol Touraine, annonce sa volonté de rendre la contraception gratuite : elle proposera donc un amendement pour rembourser la pilule à 100 %, pour les jeunes filles de 15 à 18 ans. Le ministre de la Santé est tout à fait dans son rôle, c’est évident. Elle assume en effet la délicate mission de prévenir la maladie. Et la grossesse, comme chacun sait, est l’une des maladies qui fait le plus de ravages dans le monde.

Non, sans rire Madame le Ministre, la relation sexuelle est donc un acte à ce point anodin selon vous ? N’est-il pas, pourtant, en même temps que le don total de soi-même, l’acte qui conditionne la transmission de la vie ? N’aurait-il pas fallu au contraire mettre l’accent sur l’éducation affective, sur la responsabilité, plutôt que de créer les conditions d’une banalisation qui déresponsabilise ?

Mais j’oubliais, leur corps leur appartient. Suis-je bête. Le corps, ce n’est donc pas ce que nous sommes, c’est désormais ce que nous possédons : l’individu a été séparé de son corps et en a été rendu propriétaire. Mai 68 a fait ainsi rentrer le corps dans le domaine marchand : il est devenu une propriété privée, un objet de jouissance. Le domaine de l’avoir s’est en effet substitué au domaine de l’être. Hé bien Madame le ministre, nous avons la prétention de nous rattacher à une autre vision de l’homme à laquelle, nous semble-t-il, est suspendue sa dignité. Et nous ne nous tairons pas."

 

Jean de Rouen

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16/10/2012

5 KOLONNES A LA THUNE...

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On a retroufé ces zélus qui ont gonvaincu le Gatar

te bayer pour les panlieues. 

 

[A l’origine de la création du fonds franco-qatari pour les banlieues, l’Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld) reste peu connue. «Robin des Bois des banlieues» ou "zozos irresponsables"? On entend de tout, ces jours-ci, au sujet des membres de l’Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld). Eux qui, en novembre 2011, ont été reçus au palais Diwan par l’émir du Qatar en personne, le cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, pour lui demander d’investir dans les banlieues.

Une initiative qui se concrétise aujourd’hui avec la mise en place par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, d’un fonds franco-qatari d’au moins 100 millions d’euros à destination des "territoires délaissés". Décidée "à rester vigilante le temps que le dossier soit définitivement sur les rails", l’Aneld a fait savoir qu’elle ne s’exprimerait pas pendant quelque temps dans les médias. Au risque d’entretenir un certain mystère.

En réalité, cette association est née en 2009, peu de temps après l’élection du premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama. Ambition déclarée du collectif: convertir la France au "pragmatisme anglo-saxon sur l’intégration des minorités."

Sur le site de l’Aneld, on peut lire ce petit texte à valeur de profession de foi : "Notre combat, participer activement à faire progresser ce vieux et récurrent débat sur la diversité. Nous voulons également être une force de propositions, car nous savons que faire progresser cette thématique n’est pas de gauche, de droite ou du centre, c’est une ambition que chacun peut faire sienne."

Rapidement, l’Aneld fait de la publication de statistiques ethniques dans l’Hexagone son cheval de bataille.

Et multiplie les voyages d’études à l’étranger. Canada, Suède, Maroc, de nombreux pays sont passés au peigne fin. Au printemps dernier, un documentaire de Canal+, intitulé "La diplomatie des banlieues", suivait une délégation de l’Aneld aux Etats-Unis. Les élus y enchaînent les rencontres avec d’éminents représentants du Parti démocrate, mais aussi avec des chercheurs de la société civile.

En rentrant, ils rédigent des synthèses qu’ils soumettent aux parlementaires français, comme des lobbys vanteraient les vertus d’un nouvel incinérateur moins polluant. (…)]

 

Une enquête d’Alice Géraud et Willy Le Devin

publié dans Libération du 25 septembre 2012.

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09/10/2012

LA POSSIBILITE DE S'EXPRIMER LIBREMENT SUR LA TOILE...

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COMPROMISE ?

[Deux informations qui ne laissent présager rien de bon pour les résistants patriotes et nationalistes.

Ayant besoin de toujours plus fliquer la population pour mieux la tenir en laisse, le FBI  "a renouvelé la semaine dernière son souhait de voir adoptée une loi qui obligerait les réseaux sociaux, les fournisseurs de services de VoIP, les éditeurs de messageries instantanées ou les hébergeurs de boîtes e-mail à concevoir un moyen technique permettant à la police d’accéder aux communications privées des suspects placés sous surveillance." (source)

Et attention tenez-vous bien : pour lutter contre le terrorisme, Clean IT propose aussi, tout simplement de bannir tout "contenu terroriste". Or, cette idée suppose tout d’abord de trouver une définition commune à tous les pays d’Europe du terrorisme et de ce que peut-être un "contenu terroriste", au risque dans certains cas de violer la liberté d’expression. En outre, le projet propose également de rendre illégal le simple fait de faire un lien hypertexte vers ces "contenus terroristes ". CleanIT entend également mettre la pression sur les entreprises du web en assimilant le fait d’avoir un groupe terroriste dans ses clients, à une aide financière au terrorisme. Ainsi, le fait de "fournir des services internet" à l’un de ces groupes serait qualifié "d’aide économique (…) et serait donc un acte illégal".

Parmi les autres mesures proposées qui risque de déclencher un tollé, figurent, notamment celle de contraindre  les entreprises du web "à n’autoriser que les vrais noms " des internautes, ce qui reviendrait à interdire tout pseudo, entraînerait l’obligation de mettre sa vraie photo sur les réseaux sociaux ou encore celle d’inclure dans les navigateurs un "bouton d’alerte"…]

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02/10/2012

USA : LA CLASSE MOYENNE...

est en train de... 

La dame au microscope.jpg

disparaître.

 

[Joseph Stiglitz souligne qu’une personne sur six est en situation de sous-emploi, et que huit millions de familles ont perdu leur maison. Il note qu’en 2007, les 0,1% des ménages qui gagnaient le plus gagnaient 220 fois plus que les 90% du bas, qu’1% des ménages détenaient un tiers de la richesse du pays et que de 2002 à 2007, 65% des gains totaux de revenus du pays sont allés à ce même 1% (93% en 2010 !).

Depuis 30 ans, "ceux qui sont dans les derniers 90% ont vu leur revenu progresser de 15% quand ceux qui font partie des 1% du haut ont connu une augmentation de 150% et ceux du 0,1% de plus de 300%". Le top 1% reçoit 57% des revenus du capital et depuis 30 ans a cumulé près de 90% de la hausse des revenus du capital (quand les 95% du bas n’en ont eu que 3%).

Il dénonce l’illusion de la croissance des années passées en expliquant que 80% des ménages dépensaient 110% de leurs revenus (en empruntant le reste) et qu’aujourd’hui, ils doivent dépenser moins de 100% pour réduire leur endettement, tout en souffrant du chômage, d’une baisse des pensions de retraites qui étaient capitalisées et alors que certains ont perdu leur maison.

Pire, le pays souffre d’un système de santé aussi cher qu’inefficace (le pays est classé 40ème par la Banque Mondiale, moins bon que Cuba, la Biélorussie ou la Malaisie pour la mortalité infantile par exemple).

Il souligne que le niveau d’inégalités du pays approche celui de l’Iran, de la Jamaïque ou de l’Ouganda.

Il souligne encore l’effondrement du taux d’imposition marginal sur le revenu (70% sous Carter, 28% sous Reagan et 35% aujourd’hui). Il note l’injustice du taux d’imposition des revenus du capital (à 15%), qui aboutit à ce que les 400 ménages qui gagnent le plus paient 16,6% de taux d’impôt contre 20,4% en moyenne en 2007. Il trouve paradoxal que "dans un pays plus inégal que la moyenne, le gouvernement fasse pourtant moins pour corriger ces inégalités par les impôts ou les dépenses publiques".]

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25/09/2012

VANDALISME OU...

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Christianophobie ?

 

Les profanations de tombes catholiques et d’églises en France sont nombreuses  pourtant, la classe politique dirigeante reste silencieuse. 

Lu dans Libération :

[Une vingtaine de tombes ont été vandalisées dans un cimetière catholique de Goussainville (Val-d’Oise), a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Selon la mairie, les dégradations ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, et concernent des stèles et des croix qui ont été renversées et se sont, pour certaines, brisées.

"Nous avons recensé 21 tombes vandalisées. Ils ont choisi les stèles les plus anciennes et les plus fragiles", a indiqué à l’AFP le directeur de cabinet du maire, Didier Boisseau. "Aucune inscription, ni aucun message de quelque nature que ce soit n’ont été retrouvés."  "A priori, il s’agit d’un pur acte de vandalisme" a-t-il encore précisé, en indiquant que la mairie était en train de rechercher les propriétaires des concessions dégradées."

Dans un communiqué, le Front national, indique que la profanation a eu lieu "la semaine dernière" et dénonce l’absence de réaction des "ministres" et des associations antiracistes. "Si ces tombes avaient été musulmanes, cette information serait reprise par tous les médias (…) Mais là il ne s’agit que de tombes catholiques alors cela n’intéresse personne" estime le FN.

Le commissariat de Gonesse est chargé de l’enquête.]

18/09/2012

UN MILLION DE SUICIDES...

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PAR AN.

 

"Soit plus que les victimes de guerres et d'homicides réunies, un problème qui va en s'aggravant, selon un rapport de l'OMS publié à Genève pour la 10ème édition de la Journée mondiale de prévention du suicide lundi prochain. "Une personne meurt dans le monde suite à un suicide toutes les 40 secondes environ, soit plus que le nombre combiné des victimes de guerres et d'homicides", indique ce rapport de l'Organisation mondiale de la Santé.

Le nombre de tentatives de suicides est encore plus important, avec 20 millions de tentatives par an. Environ 5% des personnes dans le monde font une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie, selon l'OMS. Le problème s'aggrave et le suicide est "devenu un problème de santé majeur" pour l'OMS, a indiqué vendredi le Dr Shekhar Saxena, en présentant ce rapport à la presse à Genève. "Le suicide est une des grandes causes de décès dans le monde, et durant les dernières années, son taux a augmenté de 60% dans certains pays', a-t-il ajouté.

2e cause de décès chez les 15-19 ans

Le suicide est la deuxième cause de décès dans le monde chez les adolescents de 15 à 19 ans. Mais il atteint aussi des taux élevés chez les personnes âgées. L'OMS relève encore qu'il y a trois fois plus de suicides chez les hommes que chez les femmes, quels que soient les classes d'âge et les pays considérés. En revanche, il y a trois fois plus de tentatives de suicides chez les femmes que chez les hommes. La disparité entre ces deux statistiques s'explique par le fait que les hommes emploient des méthodes plus radicales que les femmes pour mourir.

L'OMS a relevé les taux de suicide les plus élevés dans le pays d'Europe de l'est, comme la Lituanie ou la Russie. Les taux les plus bas se situent en Amérique centrale et du Sud, dans des pays tels que le Pérou, le Mexique, le Brésil ou la Colombie. Les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie sont dans le milieu de l'échelle. Il n'y a cependant pas de statistiques pour de nombreux pays africains et certains pays d'Asie du sud-est."

03:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/09/2012

LA QUESTION HOMOSEXUELLE.

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 Au regard du débat ouvert par l'Eglise Catholique, pour la défense de la famille et contre l'avortement, en tant que Pasteur Luthérien conservateur (traditionaliste), je ne peux que réaffirmer mon opposition à l'homosexualité et au mariage gay. En cela, je ne fais que donner ma position, dans le respect de toutes les opinions. Je ne prétends imposer la mienne à qui que ce soit. Comment justifier ma démarche, si ce n'est en m'appuyant sur la Bible (libre à chacun de penser ce qu'il veut à ce sujet), pour les Ecritures Saintes l'homosexualité n'est pas une affaire privée, mais un péché, un affront à Dieu, qui a demandé à Adam et Eve de "se multiplier" et de "remplir la terre" (Genèse 1.28).

L'épisode de Sodome et Gomorrhe montre que Dieu considère l'homosexualité comme un péché si grave qu'il en détruisit ces villes (Genèse 19.1-29). A quoi fait écho "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une horrible pratique." (Lévitique 18.22). L'apôtre Paul ajoute "ni les débauchés, ni les dépravés, ni les homosexuels n'hériteront du royaume de Dieu" (1 Corinthiens 6.9-10).

Les psychologues Elisabeth Moberly et Joseph Nicolosi contestent l'argument selon lequel le comportement homosexuel est déterminé par des facteurs biologiques et génétiques. Pour eux, l'homosexualité est le résultat d'une "sur-identification" à la mère, due à l'absence physique ou morale du père, dans les relations parents/enfants vécues dans la petite enfance. Le lesbianisme résulterait principalement d'abus sexuels ou de l'incapacité d'une mère à jouer son rôle. Ces psychologues vont jusqu'à affirmer que l'homosexualité peut se guérir par un programme de thérapie réparatrice.

Ces hypothèses sont à vérifier. En les exposant, je n'ai voulu que donner un point de vue, dans ce grand enjeu moral et national.

 

Pasteur  Blanchard

12/09/2012

DES PUSSY RIOT AUX FEMEN,...

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Croisade contre

les églises ?

 

"L’affaire Pussy Riot n’en finit pas de faire des vagues. Jamais le Main Stream Médiatique ne se sera autant déchainé contre la Russie “de Vladimir Poutine”. Les qualificatifs émotionnels n’ont pas manqué, la presse française n’a pas hésité à parler de Camp lorsqu’il n’était pas affirmé que la Russie réinventait le Goulag (au choix). L’objectif est clair, tenter d’accoler une rhétorique totalitaire pour faire monter la pression médiatique et choquer l’opinion internationale. Alors que de nombreux lecteurs m’ont écrit pour me demander ce qu’il en était des autres Pussy Riot masquées qui ont participé à l’action, qu’ils soient rassurés, celles-ci ne sont pas des agents du FSB qui ont participé à une provocation comme cela m’a été soufflé par un lecteur, elles sont bel et bien recherchées, au dernière nouvelles elles auraient même fui le pays. Le Main Stream ne cesse en outre de marteler que les jeunes femmes auraient été condamnées pour une prière anti-Poutine et ce malgré le fait que le juge et le jugement ne mentionnent pas ce fait.

Encore une fois on ne peut que constater que le Mainstream dirige de façon méthodique et obsessionnelle cette affaire vers la personnalité de Vladimir Poutine, un peu comme cela était le cas lors des incendies de 2010, ou l’offensive médiatique contre un pays en Flammes avait atteint un niveau d’agressivité sans précédent. De la même façon que le premier ministre était tenu pour responsable de chaque départ d’incendie en 2010, il est désormais tenu responsable de chaque condamnation dans le pays, surtout celles qui déplaisent à certains artistes Américains et Européens. Ces derniers n’ont-ils aucune autre priorité en tête ? A leurs yeux une condamnation à 14 mois de prison pour blasphème (2 ans moins la période de préventive déjà effectuée) justifie vraiment qu’ils prennent position contre ? Curieusement pourtant, on ne les entend pas lorsqu’au sein de l’Union Européenne, en Pologne, une célèbre chanteuse de pop est actuellement poursuivie et risque aussi deux ans de prison ferme pour « simple » blasphème. Personne n’a l’air d’être choqué par le fait qu’en Allemagne des soutiens aux Pussy Riot ont envahi la cathédrale de Cologne. En Allemagne la loi prévoit que ces manifestants risquent jusqu’à trois ans de prison, pour avoir perturbé un office religieux.

Mais l’opération de marketing est bien organisée, par le bras droit de Boris Berezovski notamment, qui a contribué à financer la défense des trois jeunes femmes, l’oligarque maudit ayant lui aussi mis son grain de sel dans le dossier, en écrivant au président Poutine. Que doit-on sincèrement penser de ces soutiens politiques inattendus?

Curieusement cela n’a visiblement choqué personne que de nombreuses églises soient vandalisées et des croix coupées en Russie depuis la condamnation des trois jeunes filles (voir ici, la ou ici). Ces actions ont été exécutées sur le modèle de l’action qui a eu lieu en Ukraine le 17 aout dernier lorsqu’une militante Femen a scié devant une caméra et en soutien des Pussy Riot une croix catholique érigé en mémoire des martyrs du communisme. Depuis, le mouvement féministe Femen, spécialisé dans les actions coup de poing “seins à l’air” par de ravissantes poupées a annoncé être prêt à scier toutes les croix de Russie pour sauver le pays. Récemment ces dernières ont également tenté d’agresser le patriarche Kirill lors de sa visite en Ukraine, revendiquant l’action sous le terme hautement démocratique “Tuons Kirill”, la photo liée étant assez parlante. Après avoir été traité de chien par les Pussy Riot, celui-ci est désormais présenté mort et décapité sur des affiches, tout comme le Pape ou encore les présidents russes et Biélorusses, peut on trouver ca normal ?

Les Femen ont aussi organisé cet été une action pour dénoncer la participation aux J.O. de Londres de régimes islamistes et sanglants, ou encore une action au Vatican contre le Pape. A Paris, elles ont aussi lancé l’action “No Shariah” ! Plus récemment c’est de façon surprenante au Brésil qu’un nouveau groupe Femen est apparu. Une poignée de militantes à manifesté devant le consulat Russe de São Paulo en soutien aux Pussy-Riot, tout en hurlant des slogans insultants à l’encontre du Président Russe Vladimir Poutine, parfois en Anglais, ce qui n’est pas sans rappeler les manifestations de l’opposition russe à Moscou dans les années 2000.

Cette croisade anti chrétienne se poursuit donc en Europe de l’ouest et avec certains soutiens français puisqu’une des représentantes des FEMEN (Alexandra Shevchenko) était notamment présente à la réception du 14 juillet dernier à l’ambassade de France à Kiev, et que récemment les Femen ont annoncé créer leur base arrière en France, avec vraisemblablement le soutien du mouvement “Ni Putes ni soumises” et de Safia Lebdi, conseillère régionale d’Ile-de-France et cofondatrice de l’association “ni putes, ni soumises”. Dernier soutien en date, lors du congrès du parti écologiste, les élus et militants verts français ont eux aussi affirmé leur soutien aux Pussy Riot en se faisant photographier en cagoule.

En Russie, les conséquences de ces agressions contre l’église orthodoxe et contre le patriarche Kiril ne se sont pas fait attendre, des mouvements orthodoxes ont affirmé souhaiter la mise en place de milices pour défendre les églises et nul ne doute que si des attaques similaires devaient avoir lieu contre des mosquées, la communauté musulmane russe réagirait de la même façon. D’un point de vue intérieur, ces stupides actions ont du reste sans doute parfaitement resserré les liens entre les croyants de toutes les confessions et vont sans doute jeter un très lourd discrédit sur l’opposition russe, désormais assimilée à tort ou à raison aux Pussy Riot. Dans une récente interview donnée à la presse allemande, l’oligarque Michael Khodorkovski, qui est en prison, n’a d’ailleurs pas manqué de critiquer la condamnation des Pussy Riot, mais en critiquant aussi sévèrement au passage le comportement inadéquat de l’opposition russe, une analyse qu’aucun média n’a visiblement jugé bon de traduire correctement.

Maintenant, on peut naturellement se demander quels sont les projets de cette galaxie qui prétend défendre le féminisme, mais qui de l’exubérance vulgaire à la nudité, à la masturbation en public en passant par la grossièreté et le non respect des églises, donne finalement une bien piètre image du féminisme et des femmes, contrairement à la tradition slave."

 

* Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un “autre regard sur la Russie”. Il collabore également avec l’Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l’institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.

 

source: Rianovosti

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29/08/2012

D'APRES LE BUREAU D'ETUDES COMPAS...

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La pauvreté se concentre

dans les grandes villes.

 

"Une étude évalue pour la première fois le taux de pauvreté de la population des cent plus grandes villes françaises.

Le plus fort taux est localisé à Roubaix (46 %), tandis que Neuilly-sur-Seine (7 %) clôt sans surprise le classement.

Roubaix, Aubervilliers et Saint-Denis de La Réunion partagent le triste sort de figurer dans le peloton de tête des villes françaises où le taux de pauvreté est le plus élevé. 

C’est ce que révèle un rapport publié récemment par le bureau d’études Compas, spécialisé dans l’analyse des territoires, qui a dessiné pour la première fois une cartographie de la pauvreté des cent plus grandes villes françaises.

Réalisée au niveau local sur la base des revenus fiscaux, l’étude fonde ses calculs sur un taux de pauvreté équivalent au pourcentage des ménages qui perçoivent moins de 60 % du revenu médian national – soit 954 € par mois selon l’Insee. Environ 15 % de la population française vit actuellement en dessous de ce seuil.

 

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Certaines villes du sud connaissent

« une situation économique

très dégradée » 

 

 « Nos données montrent clairement que la pauvreté se concentre dans les villes les plus importantes,  expliquent les auteurs de l’étude. Les cent plus grandes villes rassemblent un tiers des ménages pauvres, alors qu’elles ne regroupent qu’un cinquième de la population. La ville attire les plus démunis, notamment parce qu’on y trouve le plus de logements sociaux et d’emplois. »  

Contrairement à un discours répandu, les villes de plus petite taille, les espaces périurbain ou rural ne seraient pas ceux où l’on trouve le plus de ménages pauvres.

Le visage des villes les plus touchées par la pauvreté est multiple : les grandes villes des départements d’outre-mer, où entre 30 % et 45 % de la population vit sous le seuil de pauvreté ; certaines villes du sud de la France comme Nîmes, Perpignan ou Béziers, qui connaissent « une situation économique très dégradée »  ; les anciennes villes industrielles au chômage élevé comme Roubaix (46 %), Mulhouse (32 %) ou Calais (30 %).

Les ménages pauvres se concentrent aussi dans les villes périphériques des grandes agglomérations, « notamment autour de Paris, où l’emploi se développe peu et où la proportion de familles immigrées est élevée ».  Aubervilliers (39 %) ou Saint-Denis (35 %) « accueillent ceux qui n’ont plus les moyens de se loger à Paris mais y travaillent ».  

 

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Lyon, Nantes ou Paris

moins touchés

 

 « Cette étude est une photographie de la pauvreté à un instant donné,  explique Louis Maurin, l’un des auteurs de l’étude et également directeur de l’Observatoire des inégalités. Elle est exploratoire et ne dresse qu’un tableau général de la situation. Elle a le mérite de susciter le débat mais il faudrait analyser les causes de la pauvreté, spécifiques à chaque ville. Elle peut résulter de son histoire, de sa structure socio-économique, ou encore du fait d’une commune qui se défausse du logement social sur une autre. Dans certaines villes, comme Roubaix, tous ces facteurs peuvent s’accumuler. »  

Les très grandes agglomérations comme Lyon, Nantes ou Paris sont en revanche moins touchées car les prix de l’immobilier, souvent prohibitifs, éloignent les plus démunis, voire les classes moyennes. 

En outre, les sept villes où le taux de pauvreté est le plus faible sont situées en Île-de-France, où se concentre une population aisée de cadres supérieurs. Sans surprise, les villes de l’Ouest parisien sont particulièrement préservées : Neuilly-sur-Seine, Rueil-Malmaison et Versailles affichent un taux de pauvreté de seulement 7 %."

 

Catherine Monin

07:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)