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13/06/2012

SMALL N'EST PAS CONTENT, C'EST LA FAUTE A HOLLANDE (1).

 

Communiqué de Presse de Michel Thooris, Conseiller politique de Marine Le Pen

"Dans la nuit de mardi à mercredi, un individu a perdu le contrôle d’une moto qu’il venait de dérober. Le voleur âgé de 24 ans, qui conduisait sans casque ni permis et sous l’emprise de l’alcool et du cannabis, a perdu la vie dans l’accident. Son complice, âgé quant à lui de 19 ans, a été grièvement blessé dans l’accident. Une rumeur s’est immédiatement répandue dans les cités voisines mettant en cause les forces de police.

Pour la deuxième nuit consécutive, des émeutes se sont déroulées à Massy. Les policiers ont essuyé des tirs de mortiers et de jets de boules de pétanque. Les auteurs de ces violences n’ont pas été interpellés.

Les émeutiers vont-ils continuer à bénéficier ainsi d’une totale impunité pendant les cinq années à venir ? Seuls les candidats du rassemblement bleu marine soutenus par Marine Le Pen s’opposeront à la politique laxiste et à l’angélisme de cette nouvelle gauche plurielle."

 

 

Monsieur le Maire.

Domicilié au...

J'aimerais vous dire, le plus simplement possible, ce qui se passe au pied des immeubles HLM du parc immobilier d'Antony Habitat et Antony Sud, ce qui se passe quotidiennement chez nous.

J'habite à la limite d’Antony et de Massy. Il me suffit de traverser l’avenue du président Kennedy pour être dans le département de l'Essonne (91). La curieuse impression qu’Antony est à la frontière tunisienne, m'envahit mais, ce n'est qu'un sentiment d'impression. Pourtant, j'espère que la "Place de France" à Massy ne sera pas débaptisée et renommée "Place du printemps Arabe".

 

  

Quelques "sans-papiers" se promènent sur la Place et cherchent à orienter les acheteurs de cannabis vers Antony, par exemple, jusqu'à la rue du Noyer Doré où j'habite. De jeunes dealers de moins de dix-huit ans les attendent, squatant les cages d'escalier et les halls d'immeubles d'Antony Habitat et d'Antony Sud. Ils sont presque intouchables parce que mineurs.

Pendant ce temps, une nouvelle génération d'acheteurs tourne à la recherche d'appartements ou de terrains à vendre sur Antony."

 

A suivre...

19:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

SMALL N'EST PAS CONTENT, C'EST LA FAUTE A HOLLANDE (2).

 

 

Monsieur le Maire.

Je continue l'histoire de mon quartier que vous lirez sans doute. Elle pourrait s’appeler vivons tous ensemble ou elle sera plus belle la vie demain ; même après ce qui s'est passé hier.

Notre Président sortant quitte ses fonctions. Il s'en retourne, aussi autiste qu'il est venu et traverse Paris pour regagner son XXXL mètres carrés de Neuilly. Où irais-je si mon immeuble brûlait ? Comme a pris feu l'appartement d'une des XX femmes de Monsieur XL ? Les enfants jouaient, paraît-il, avec des pétards dans la cuisine qui donne sur le balcon, qui donne sur la rue, qui donne sur Antony... 

Monsieur XL, interviewé à la télévision, déclare être le père de quatorze enfants et l'époux de quatre femmes. Mais n'habite pas sur les lieux du sinistre. Conclusion, la démographie se porte bien en France, on ne nous ment pas et la crise du logement semble toute relative, on nous mène en bateau.

Il faut que vive la France multi-disciplinaire et sans autre discipline que citoyenne. Alors, pourquoi ce titre : "C’est la faute à Hollande" ? ! ? ! Il y a eu aussi Mélenchon et ses appels du 18 avril à prendre la Bastille à l'avance -ou en retard. Les bazars sur la Place de France sont eux, à la bonne heure et à la bonne aubaine de l'élection de notre Président Hollande. Ils vendent  des pétards et la cuisine d'une des femmes de Monsieur XL part en fumée. Cela n'est pas de la poudre aux yeux, cela n'est pas normal... Et nos petits commerçants de proximité pourront-ils écouler du cannabis, sous les yeux attendris et jobards des gens du PS local qui tiennent une boutique du même nom, toujours sur la même place, quand on l'aura dépénalisé ? 

 

 

 

Mais, ne nous égarons pas et revenons à nos moutons. J'ai fait la connaissance de plusieurs familles au look musulman très fondamentaliste et très chic. Les hommes sont barbus, leur(s) épouse(s) portent le voile, chacun a son genre. Sur les conseils de mes voisins d'origine tunisienne, ils ont acheté des appartements à Massy. Ont-ils, déjà, bénéficié de "prêts à taux zéro", octroyés par certaines banques islamiques ? En tout cas, ils font partie de cette  nouvelle génération en quête d'acquisition immobilière, déjà citée.

Pour terminer ce tour d'horizon d'Antony-Massy et si l'on est observateur, on constatera qu'il n’y a plus de "pitbulls". La raison en est simple. Pour les islamistes, le chien est un animal impur. Mais, que nos pauvres petites vieilles ne s’attardent pas trop avec leur aimable compagnon à quatre pattes, au risque de se faire importuner par quelques jeunes lascars qui, lassés de tenir les murs, sont pris de la fièvre des nouveaux convertis.

Mais, sur la Place de France, à Massy, des rabateurs continuent à orienter des acheteurs vers des dealers, vers Antony, vers là où j’habite. Mais aujourd’hui, je ne le supporte plus et je dénonce cette économie souterraine, pour défendre notre espace vital et notre liberté.

Monsieur le Maire, veuillez accepter mes salutations distinguées, ainsi que mes excuses pour ce long compte-rendu.

 

Small

alias Gérard Dominé et Jean Chabernaud.

19:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

22/05/2012

LE PRETENDU MODELE ALLEMAND.

La corde .jpg

 

Les comparaisons vont bon train avec le prétendu modèle allemand. Un hebdomadaire connu a établi des fiches à propos de personnes équivalentes de part et d'autre du Rhin ; professeurs, ouvriers, cadres, retraités. Sauf erreur toujours possible dans l'enchevêtrement des faits et des lois, il semble bien que les Allemands soient plus gâtés que les Français : tous impôts et charges payées, il leur reste davantage dans leurs poches. Indépendamment de calculs arbitraires, le signe le plus clair est le nombre d'alsaciens qui vont travailler dans le pays voisin.

L'avance se traduit aussi dans la médecine. Les hôpitaux allemands sont régulièrement mieux équipés que les français. Ainsi en fut-il pour les IRM à leur début et sur d'autres appareils à présent.

 

UN PEU D'ANALYSE

 

Comment expliquer ces apparences d'une meilleure prospérité ?

Ces jours-ci sortent des comparaisons utiles sur le coût du travail. Elles sont nettement en faveur de l'Allemagne en particulier à cause des charges sociales. Les défenseurs du modèle français s'en tirent en affirmant que la productivité serait plus forte en France. L'excuse est habile mais ce sont des calculs arbitraires et cela ne se voit guère sur les marchés d'exportation. Le chômage en France ne cesse de progresser même si le pouvoir se console par un ralentissement de la hausse. En Allemagne, le chômage régresse et depuis 2007 il a diminué de 50 %. Quant au PIB, malgré la fragilité des calculs, il n'est pas aussi plat qu'en France.

La structure fédérale n'est pas pour rien. En Allemagne, les Landers disposent d'une large autonomie avec leurs propres constitution et leurs propres contrôles. Ils échappent donc plus que d'autres à la voracité des politiques : toute centralisation libère la tendance naturelle de ces politiques à multiplier les dépenses abusives souvent dans leur intérêt. Au surplus les politiques allemands sont moins avides que les nôtres : en témoigne le train de vie modeste de la chancelière elle-même.

Un autre facteur est la moindre culture de la grève qu'ailleurs. La grève est fortement encadrée et, notamment, les grèves politiques ne sont pas autorisées. Les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève. En France la gréviculture est une habitude et détruit chaque année une part importante de la richesse nationale. En 2008, un million huit cent mille journées de travail ont été perdues, soit trente fois plus qu'en Allemagne. L'effet de ruine se traduit d'abord par la richesse manquante. Il se rajoute la conséquence sur les investissements nationaux, les entrepreneurs étant freinés dans leur élan. Bien sûr, l'effet est encore plus fort sur les investisseurs internationaux qui cherchent sans complexe des terres plus accueillantes.

Ajoutons l'existence d'un tissu important de firmes familiales qui réagissent vite aux indications du marché.

 

LES DEFAUTS

DE LA STATUE

 

L'Allemagne est-elle réellement un modèle ? La statue n'est pas sans défauts.

Elle a un gros problème de population. Il est si grave que la population allemande pourrait disparaître à long terme. Les médias clament qu'il y aurait besoin de deux cents mille immigrés de plus par an pour faire face à la prospérité. Pour remplir les postes en souffrance, la seule parade officielle est d'encourager le travail des femmes. C'est évidemment le contraire d'une véritable politique familiale seule solution au problème. Les idéologies à la mode dont le multiculturalisme, la parité "hommes-femmes" et la culture de mort se manifestent ici. Angela Merkel, sans doute aussi contaminée, commet une faute historique en les suivant.

Pour des raisons électoralistes la "Reine de Prusse" a décidé de freiner le nucléaire. C'est grave pour l'équilibre énergétique de tout le continent européen. Elle se lance de ce fait dans l'énergie éolienne et ses multiples mensonges. S'il existe un tribunal de l'histoire, la Prussienne devra répondre d'un double crime dû aux éoliennes : la destruction de magnifiques paysages de son pays, ainsi que de ses sols, où des milliers de tonnes de béton  resteront enfouis pour toujours !

 

LES ERREURS

DOCTRINALES

 

Sur le plan doctrinal la Prussienne dérape également. Pour sortir de la crise elle demande plus d'Europe. Plus d'Europe, cela veut dire des parlottes pendant des lustres et la ruine par un flot torrentiel de directives reflétant un socialisme destructeur, avec, en sus, une incertitude juridique cancéreuse. Quant à la richesse des eurocrates elle s'étale dans tous les journaux. L'enrichissement personnel indu (EPI) de ces eurocrates est au cœur de la ruine générale.

Elle se rallie aux remèdes imposés par la "communauté internationale" qui se fracassent sur de mauvais raisonnements.

Il est, certes, nécessaire de chercher la croissance pour arranger bien des problèmes. L'erreur majeure est de penser à des incitations officielles à cette croissance par des politiques publiques. Comme toute politique économique officielle, elles ne pourraient que se retourner contre leurs propres objectifs. A l'échelle européenne, le drame ne peut que se multiplier.

En fait, on promet aux peuples abasourdis de la sueur et des larmes. Les plans d'austérité se succèdent avec à l'évidence aucun succès et le Portugal entre autres en souffre de plus en plus.

La seule façon connue de retrouver la croissance est de libérer le capital et le travail ; les entrepreneurs recommenceront à embaucher et à investir dans un cercle vertueux. Ce sera la richesse pour tous.

Last, but not least : Angela Merkel a imaginé, le 30 mars, de renforcer le M.E.S. ou Mécanisme Européen de Stabilité en le dotant de milliards en plus. En programmant ainsi un flot de monnaie créé ex-nihilo, elle oublie allègrement le souvenir cuisant de l'hyperinflation allemande au siècle dernier. Il est vrai que l'OCDE s'y met aussi en évoquant un pare-feu de mille milliards !

 

VERS UN SMIC

 

La dernière nouvelle est son ralliement à l'idée d'un salaire minimum défendu par ses partenaires sociaux-démocrates. Or l'absence de salaire minimum était l'une des causes du "miracle" allemand. La preuve a été apportée mille fois de la nocivité de ce système et de son effet négatif sur le chômage.

Devons-nous en tant que concurrent de l'Allemagne nous réjouir de ce nouveau dérapage ? Ce n'est pas sûr : la prospérité de nos voisins nous est favorable car elle permet de supporter les effets délétères des politiques que nous subissons et qu'à vue humaine, nous allons continuer à subir !

 

Michel de Poncins

17:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

16/05/2012

HOLLANDE : LE RETOUR DE BÂTON.

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Le soir du 6 mai, la rue à partir de 20 heures offrait un spectacle irréaliste. Des gens très riches à bord de motos surpuissantes et de splendides voitures clamaient leur joie et criaient victoire. A la Bastille ils accouraient pour applaudir le nouveau président sur fond de drapeaux rouges et de poings levés en signe de haine. Quelles étaient leurs motivations ? Il y avait bien sur tout un mélange de diverses tendances. La déception vis-à-vis de Sarko était bien là ; ayant outrageusement favorisé ses ennemis, ce dernier avait perdu ses amis ; et puis le bling-bling et le Fouquet's... . Le coup par derrière de François Bayrou était déterminant ; dans ce bazar électoral où tout est sans cesse à vendre, ce dernier avait sans doute estimé le prix éventuellement proposé inférieur à ses ambitions !

Par delà toutes les explications possibles et en filigrane, il devait y avoir une dominante : l'espoir de devenir plus riche grâce à la chasse aux riches promise par le nouveau président. Cela vaut la peine de l'analyser.

 

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LA CHASSE AUX RICHES

 

Remarquons d'abord que le nouveau président doit avoir un problème psy. Il est très riche lui-même par ses multiples fonctions dont les avantages directs ou indirects sont immenses. Dès le soir de son élection, il l'a montré en louant pour cent vingt mille euros un jet privé spécial pour aller de Tulle à la Bastille sans que personne ne trouve cela anormal. Etre très riche et détester les riches le place devant un dilemme psychologique grave !

Chacun légitimement peut espérer devenir plus riche quitte, ensuite, à faire bon usage de sa richesse. La richesse collective ne peut résulter que de l'addition des efforts de chacun dans ses objectifs personnels. Adam Smith écrivait que ce n'était pas de la bienveillance du boucher qu'il attendait son diner mais de son intérêt. Dans l'ordre normal et moral des choses, cela doit arriver par plus de travail, plus d'épargne, plus de talents, plus d'efforts. Un des moyens principaux d'accroître à la fois sa propre richesse et celle de la nation est l'intervention des entrepreneurs ; en combinant sans cesse des capitaux, du travail, de la recherche, et maints autres éléments, ils créent des surplus qui n'existeraient pas sans eux ; ce type d'action est aussi bien valable pour l'entreprise d'un seul que pour celle de milliers de personnes.

Avec  François Hollande, la sagesse immémoriale des nations est renversée. La meilleure façon d'améliorer son diner deviendrait de voler le boucher. En effet, en chassant les riches de toutes les manières l'on entretient l'espoir fou de partager la richesse comme un gâteau dont la dimension est connue et que des enfants turbulents se disputeraient.

Les erreurs de raisonnements sont évidentes et les riches fêtards de la Bastille devraient le savoir.

D'abord, la richesse collective et personnelle varie sans cesse ; tel qui est riche aujourd'hui l'est moins demain et peut-être plus du tout. Ensuite, les super riches étant chassés définitivement ne seront plus là pour irriguer l'économie. Plus grave encore, cette chasse ouverte touche les jeunes entrepreneurs ; à l'heure où la circulation des gens et des capitaux est au maximum, pourquoi fonder son business en France avec la quasi certitude de se voir priver soi-même ou sa famille de ses efforts ? Reste l'espoir déraisonnable et peu charitable de ruiner son voisin de palier dont la voiture est spectaculaire et qui dispose de trois résidences : il faut être obtus pour ne pas comprendre que cet espoir ne donnera rien de plus à l'immense foule des moins riches. Quant aux pauvres ils seront laminés et iront faire le succès des restos du cœur.

 

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DES TAXES EN CASCADE

 

La vérité sur le vrai programme n'a pas tardé et les médias ont révélé le véritable déluge fiscal qui va s'abattre dès juillet et qui atteindra quatorze milliards d'impôts. De la taxation à 75 % des revenus annuels dépassant un million d'euros; on nous dit que ce n'est pas grave car cela ne touche que dix mille personnes ; évidement les avocats Suisses, Belges et Britanniques se frottent les mains et attendent les bras ouverts de nouveaux clients. Plusieurs niches fiscales seront rognées avec une agression particulière contre la niche favorisant les aides à la personne qui sont très créatrices d'emplois. S'ajoute un système compliqué de plafond global des niches fixé à dix mille euros par an et par ménage. Au menu, aussi, une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu à 45 % pour les revenus de plus de cent cinquante mille euros par part. L'ISF sera rétabli dans son ancien barème ce qui l'alourdira. Les droits de succession seront aggravés. aussi. Les sociétés seront à la fête avec une modulation de l'impôt selon leur taille et les bénéfices redistribués (sic). Une loi de décentralisation à l'automne verra de nouvelles modifications : la perpétuelle bougeotte fiscale et sociale est une des causes majeures de la panne de croissance.

 

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LA PENSEE UNIQUE TOTALITAIRE

 

L'explication ultime tient dans certains articles de la Pensée Unique Totalitaire (P.U.T). Le nouveau président y adhère de tout son cœur et le tam-tam médiatique les répand sans vergogne.

L'austérité est un passage obligé pour le peuple, les politiciens n'en souffrant pas, sauf à la marge. Pas de véritables économies mais des dépenses à tout va. La politique publique de croissance doit résoudre tous les problèmes : c'est faux car la croissance ne peut venir que du privé, toute politique publique de croissance étant vouée à l'échec. Enfin, l'Europe et son appendice monétaire, l'euro, sont l'objet de tous les espoirs, alors qu'elle crée, elle-même, la panne de croissance.

La "Reine de Prusse", Angela Merkel, qui est au centre du dispositif, adhère totalement à cette "P.U.T.".

En France nous avons un espoir d'échapper à la tornade rouge, ce sont les législatives, qui offrent l'occasion d'un troisième tour. Profitons en pour donner de bonnes leçons.

Il faut reconnaître, cependant, que les candidats de toutes sortes ne sont guère favorables à la vérité économique, laquelle conduit à la liberté et donc à la richesse pour tous !

 

Michel de Poncins

10:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

09/05/2012

L'EUROPE : UNE DICTATURE ?

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 Les initiés cliquent sur EU.

 

La CEE ressemble fort à une dictature à vingt-sept têtes, ce qui est le contraire d'une démocratie. Quel que soit le jugement de valeur diversifié que l'on porte sur la démocratie en général, les eurocrates en se prétendant démocrates ne sont pas dans la vérité. Les vingt-sept commissaires, une fois nommés, exercent leur pouvoir pratiquement sans contrôle aucun. Le parlement est, d'ailleurs, lui-même élu d'une façon extrêmement douteuse. Les votes ont lieu à mains levées ; leur sens étant laissé au "jugement" du président de séance. Les gouvernements exercent, théoriquement, une surveillance par l'intermédiaire de fonctionnaires non élus mais ce n'est qu'une gentille parodie de contrôle.

Plusieurs pays, par référendum, avaient rejeté l'idée d'une constitution européenne. Cela n'a pas gêné le moins du monde la dictature européenne. Par de vrais coups d'État, cette volonté affirmée de peuples fut contournée pour aboutir au traité de Lisbonne. L'arme financière fût parfois utilisée pour ramener à la raison les peuples récalcitrants. Dans le rêve délirant de "plus  d'Europe", le couple franco-allemand évoque une nouvelle révision des traités ; cette révision pourrait prévoir le droit pour la commission d'approuver les budgets nationaux : personne ne peut imaginer le niveau de désordre d'une telle mesure si elle voyait le jour.

 

LA RICHESSE DES DICTATEURS

 

Un des caractères habituels des pouvoirs totalitaires est la richesse des dictateurs. Dans ce domaine, les commissaires et tous leurs compagnons de route se surpassent. La richesse s'étend jusqu'aux employés subalternes. La richesse des commissaires eux-mêmes est impossible à mesurer ; elle dépasse largement leurs émoluments par une foule d'avantages annexes. Un commissaire quittant ses fonctions touche son salaire pendant trois ans pour avoir le temps de se reclasser ! Le poste de député européen est un "fromage" dont les multiples saveurs se lisent dans tous les journaux. La richesse des eurocrates est un des moteurs de l'accroissement de la dictature européenne ; c'est un principe absolu que plus les unités publiques s'agrandissent, plus la richesse des acteurs s'accroît et moins il existe de contrôle !

Comme toute dictature, l'hydre à vingt-sept têtes n'est pas seule. Une grande foule d'organismes gravitent autour d'elle ; leur recensement est impossible à faire.

Intéressons nous au sommet et à ses trois présidents : Herman Van Rompuy président de l'ensemble, un président tournant tous les six mois pour représenter les États, et Barroso, le président inoxydable de la commission. Indépendamment des problèmes plutôt réjouissants de protocole, chacun de ces personnages a ses frais et ses bureaux ; il s'occupe de marquer son territoire en se livrant à des actions diversement ruineuses. Il faut ajouter une multitude de fonctionnaires dans les pays membres. La plupart ont des ministres consacrés à l'Europe avec tout le train correspondant. Il existe à Bruxelles trois mille cabinets de lobbying ce qui avec le personnel fait une population de peut-être quinze mille  personnes attachées à cette forme polie de la corruption qu'est le lobbying.

 

LA RUINE ET SES EXPLICATIONS

 

La ruine est une conséquence inévitable de cette situation délétère. Celle-ci se traduit par la panne de croissance. La dégradation ou le début de la dégradation de certaines notes des agences en est un autre signe ainsi que la fragilité des dettes souveraines. Le chômage atteint des taux inadmissibles. La Chine, pourtant pays communiste, est appelée au secours.

Au premier chef des explications, se trouve la gigantesque ponction fiscale nécessaire pour alimenter la fabuleuse machinerie. Une autre cause de ruine est le flot ininterrompu de directives et autres règlementations déversées par la CEE ; un commissaire ne saurait exister sans créer des directives ; la dictature européenne s'occupe de tous les détails de la vie d'un immense continent : cela va de la pêche au thon rouge, aux ascenseurs, et jusqu'au choix des ampoules. Par cette vision socialiste de la politique, elle met le désordre dans une foule d'industries et de consommations.

La Cour de justice aggrave l'effet du déluge : de son fait personne n'est vraiment sûr du droit et cette incertitude est meurtrière pour la richesse générale. La fraude généralisée s'ajoute : la très coûteuse Cour des comptes européenne refuse depuis plusieurs exercices de certifier les comptes de la CEE ; les dictateurs vivent sur des comptes pourris.

L’égalitarisme mène également à la ruine. Pour mettre soi-disant à niveau les nouveaux membres, de l'argent est volé aux anciens pour investir chez ces nouveaux et il y a beaucoup de fuites… A cette fausse idéologie peuvent se rattacher des idées folles comme la convergence fiscale franco-allemande ; messieurs les eurocrates il faut supprimer les impôts au lieu de chercher des convergences impossibles.

 

DES POLITIQUES MEURTRIERES

 

Enfin les politiques imposées par les États membres sont à la source de la ruine des populations. Les politiques de relance à base d'actions publiques ont montré leur nocivité. Nous connaissons la tentative inutile du sauvetage de la Grèce ; les tonnes d'argent déversées sur ce pays sans arriver à le sauver l'ont été par pure idéologie européiste ; la monnaie unique était une mauvaise idée que nous avons dénoncée en son temps ; les gouvernements ont voulu la préserver en s'imaginant à tort qu'elle était nécessaire à l'Europe.

Ne pas oublier la distribution sans contrôle de subventions dans le monde entier et ceci par des fonds spécialement créés à cet effet. Notons aussi, au titre des politiques suivies promptement par les eurocrates, toutes les mauvaises causes des idéologies ambiantes : réchauffement climatique, immigration sauvage, parité homme-femme, culture de mort avec la destruction des familles, biodiversité, etc. Chacune de ces idéologies mensongères est porteuse de ruine.

Actuellement la seule prétendue riposte imaginée à la crise est de demander plus de gouvernance européenne c'est-à-dire d'accroissement de la dictature ! Pour leur défense, les européistes prétendent que la construction européenne était nécessaire au marché commun : c'est une erreur. La libération des échanges, chemin nécessaire à l'accroissement de la richesse générale, pouvait se faire sans la création de la formidable et ruineuse bureaucratie européenne.

L'euro va-t-il éclater et l'Europe aussi ? L'avenir nous le dira.

 

Michel de Poncins

16:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/04/2012

LE JUGEMENT DE SALOMON ?

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Une visite chez le meilleur gynécologue. Un bébé dans ses bras, une femme très apeurée arrive au cabinet de son gynécologue et lui dit :

  "Docteur, s'il vous plaît, aidez-moi, j'ai un problème très grave. Mon bébé n'a pas encore un an... et je suis déjà à nouveau enceinte. Je ne veux pas avoir d' enfant en si peu de temps,je préfère un espacement plus grand entre l'un et l'autre."


 

Le médecin l'interroge :

"Très bien, que voulez-vous que je fasse ?" 


 

Elle répond :

"Je désire interrompre ma grossesse et je veux pouvoir compter sur votre aide."


 

Le médecin reste pensif et au bout d'un moment il lui dit :

"Je crois que j'ai une meilleure méthode pour résoudre le problème et elle est moins dangereuse pour vous."

 

La femme sourit, pensant que le médecin accepte de l'aider. Lui continua à parler :

  "Regardez Madame, pour éviter d'avoir deux bébés à la fois en un aussi court espace de temps, nous allons tuer cet enfant qui se trouve à vos bras. Ainsi vous aurez une période de repos jusqu' à ce que l'autre bébé naisse. Si, nous allons tuer, il n' y a pas de différence entre l'un et l'autre des enfants. Et il est même plus facile de sacrifiercelui que vous portez dans vos bras car vous ne courrez ainsi aucun risque."


 

La femme s' affole et dit :

"Non, docteur ! Quelle horreur ! Tuer un enfant est un crime !"

"Je pense aussi la même chose Madame, mais vous m' aviez parue si convaincue de le faire, que pendant un moment j' ai pensé vous aider." 


 

Le médecin sourit et, après quelques considérations, voyant que sa leçon produit son effet. Il convainc la mère qu' il n' y a pas la moindre différence entre tuer un enfant déjà né...et en tuer un qui va naître et qui est vivant dans le sein maternel. 

 


QUE CELA ILLUMINE LES ESPRITS !

POUR  LA  VIE !

 


Dr. Moisés Mieles Cerchar. Chirurgien Pédiatre.

Málaga. España.

10:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

11/04/2012

SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (1).

Dieu est grand.jpg 

 

LA DEMOCRATIE BAFOUEE 

 

Les gouvernements de maints pays dépensent de l'argent pour explorer la planète Mars, dans le vain espoir d'y trouver les traces d'une vie ancienne aujourd'hui disparue. Si le martien de la légende observait l'élection présidentielle de 2012, il constaterait que la cérémonie est sans importance réelle pour l'avenir de la France et, ceci, malgré des affirmations contraires.

Les vœux publics inutiles et ruineux servent aux concurrents principaux à prendre des postures électoralistes et, parfois, à s'injurier publiquement. La perte du triple A en offre le spectacle, alors que la classe politique tout entière en est solidairement responsable.

Le facteur brouillant les cartes est la monarchie républicaine qui s'est installée en France ainsi que dans la plupart des pays, donnant à l'élection présidentielle une sorte de sacre laïque. C'est un événement nouveau de l'histoire des hommes. Les rois d'Israël étaient sacrés par l'onction divine. Jeanne d'Arc avait fait sacrer le Dauphin à Reims, comme simple "Lieutenant du Roi des cieux".

Les urnes, désormais, tiennent lieu de Sainte Ampoule sous couleur de démocratie. Dans le monde entier le bourrage de ces urnes se pratique avec entrain, ce qui est la première façon de bafouer la démocratie. Les USA sont tellement prétentieux concernant la démocratie qu'ils envoient des bombes sur les peuples récalcitrants à leur idée sur le sujet ; pourtant, ils sont loin d'être innocents dans le bourrage des urnes. En France, si le phénomène est moins fréquent, il est aussi plus discret. La république "sondagère" a pour effet que les élections se jouent souvent à la marge : il faut alors avouer, que la tentation est terrible.

 

A suivre...

08:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (2).

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LA SIMILITUDE

DES PROGRAMMES

 

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La future élection est faussée au départ par la similitude des programmes. Afin d'attirer le chaland, chaque candidat s'efforce de se démarquer des autres, ce qui est particulièrement visible pour les deux candidats principaux. Dès que l'un lance un projet, l'autre lance un contre projet. Une giclée de chiffres nous est lancée, sans que personne ne puisse les vérifier.

Une triple ruine nous est annoncée. La première viendra de la persistance plus que probable des déficits publics ; aucune mesure crédible n'étant prévue pour les éviter vraiment et les remplacer par un excédent budgétaire. La deuxième ruine proviendra de la poursuite de la folie taxative, car aucune des équipes n’envisage la forte et possible décrue fiscale, moyen connu de laisser se créer de la richesse pour tous. La troisième résultera de la poursuite du déluge de lois qui démantibulent la France depuis bien longtemps. Pour créer de la richesse, il faut, en plus de la décrue fiscale, supprimer des lois et non en créer de nouvelles. A cet égard aucun des candidats n'indique qu'il va réduire d'une façon marquante le nombre des trente huit ministres ou quasi ministres et certains promettent des ministères nouveaux ; or, il existe probablement une quinzaine de ministres inutiles qui nous assassinent par leur activité législative.

Une autre offense grave à la démocratie est le barrage opposé soit aux nouveaux candidats, soit aux petits candidats, soit encore à ceux qui sont soupçonnés de ne pas être "républicains" : ce qualificatif meurtrier leur est asséné par les détenteurs provisoires du pouvoir et selon leur propre "bon plaisir" inspiré de leur intérêt électoral. Les instruments utilisés pour ce barrage sont nombreux. Le financement public des partis est le premier ; la force fiscale vole de l'argent aux citoyens pour le distribuer largement aux anciens partis. Citons, aussi, la condition abusive des cinq cents signatures, véritable digue contre les nouveaux ou les petits.

 

A suivre...

07:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

SAINTE-AMPOULE ET DEMOCRATIE (3).

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DES COUTS FABULEUX

 

Une autre caractéristique de cette comédie électorale, est son coût fabuleux. Ce coût repose sur une chaîne de détournements que voici.

En premier le détournement de fonds. Les personnages présentés abusivement comme des "candidats de gouvernement", utilisent pour faire leur campagne des sommes immenses arrachées aux contribuables. Le président, lui-même circule dans son magnifique tapis volant. Les moindres seigneurs en font autant avec moins de moyens.

S'ajoute le détournement du temps. Le candidat socialiste confie détester les riches ; il doit se détester lui-même compte tenu des avantages formels et informels offerts par ses diverses fonctions. Or, si l'on a la générosité de penser, que malgré leur action souvent négative, il arrive que ces gens rendent de temps en temps des services véritables, comment s'expliquer qu'ils consacrent plusieurs mois de leur vie et depuis déjà longtemps à la campagne électorale ? La moindre honnêteté voudrait qu'ils renoncent pendant cette période à leurs émoluments.

Enfin, intervient aussi le détournement de l'information .Toute la presse et les médias sont vent debout pour informer des faits et gestes des candidats. Bien entendu, les "petits" candidats et ceux qui n'ont pas été adoubés par le pouvoir sont relégués à la portion congrue. Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), certes, est censé améliorer l'équilibre. Mais il n'intervient vraiment qu'à partir de l'ouverture officielle de la campagne et pour les candidats alors déclarés. Il n'est, lui-même, qu'une coûteuse bureaucratie pour une tâche humainement impossible, à savoir découper artificiellement des temps de parole dans des médias classiques. Quand le collaborateur d'un candidat est dépêché à grands frais sur le lieu d'une catastrophe, ce temps n'est pas décompté, alors que c'est de la compassion électoraliste pure ! En outre, les réseaux sociaux échappent au CSA, par nature.

Le résultat de tout le micmac électoral est que le vote final ne peut pas avoir de signification intelligible. Les candidats visent successivement tous les problèmes et l'on arrive forcément à des moyennes de moyennes.

Où est l'explication ultime de cette déroute de la démocratie ? L'on trouve inévitablement le "Tout-Etat" ou le socialisme ce qui revient au même. Dans "La  République Fromagère", je montre que le socialisme offre aux politiques et à leurs courtisans un butin immense. La campagne n'est qu'une course éperdue et collective pour saisir le butin. Parallèlement et sans attendre les futures législatives, les parachutages dans tous les camps illustrent cette course au magot.

Le peuple, à qui l'on fait croire qu'il est souverain, jugera-t-il sur la couleur d'une cravate ? A lire les commentateurs de la presse, ce n'est pas loin de la vérité.

 

Michel de Poncins

07:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/04/2012

"L'ISLAMISME S'ENRACINE DANS L'ISLAM...

Le Paradis et l'Islam.jpg

 

N'EN DEPLAISE A CERTAINS."

 

"Lorsque Jésus déclare : Abraham a eu un ardent désir de voir mon jour et il l'a vu, nous touchons au coeur des longues controverses qui structurent l'évangile de S. Jean. Affirmation que ses auditeurs prennent pour une antériorité temporelle incompréhensible et une supériorité personnelle intolérable : cet homme qui n'a pas même 50 ans (50, chiffre de perfection) serait plus important que le patriarche de qui procède tout le peuple ! Alors Jésus va plus loin et lève le voile : Avant qu'Abraham fût, je suis. Jésus change radicalement de registre : il ne se range plus parmi les partenaires humains de l'Alliance, il s'identifie au partenaire divin. Ce Je suis, ce présent intemporel, c'est justement l'expression par laquelle Dieu se désigne lui-même à Moïse dans le désert. En prononçant le nom divin et en se l'attribuant, Jésus révèle son identité profonde : il est Dieu, Dieu venu dans la chair. Mais cette révélation n'est pas reçue, car trop choquante : on ramasse des pierres pour le lapider... C'est pourtant cette révélation qui est au principe de la confession de foi chrétienne. C'est ce que montre l'épître : Jésus est le médiateur d'une Alliance nouvelle et meilleure parce que son sacrifice, offert une fois pour toutes, est efficace. Au seuil du temps de la passion, la liturgie nous rappelle ainsi solennellement la dignité de celui qui va apparaître comme la victime d'un acte ignoble, d'un acte qui jette une tache sur toute l'humanité. Toute l'humanité puisque l'évangile a soin de noter qu'Hérode et Pilate d'ennemis deviennent amis. Le monde romain et le monde juif, le monde religieux et le monde politique. La passion apparaît comme le centre de l'histoire : la violence qui court depuis Caïn est confondue par le silence de l'Agneau. Dans le creuset de la passion, Dieu forge le nouvel Adam, celui qui devient la matrice de l'humanité nouvelle. Celui qui pardonne en mourant à ses bourreaux est l'archétype de l'humanité nouvelle, le dernier mot de Dieu sur l'homme. En son Fils, Dieu nous a tout dit. Il n'a plus rien à ajouter à l'histoire, il n'a plus qu'à en révéler l'accomplissement final à travers ces accomplissements partiels que sont nos propres vies. D'une certaine manière, il n'y a pas d'après Jésus-Christ : il n'y a plus que la dilatation jusqu'à l'éternité de ce point d'orgue du temps qu'est Pâques, par l'incorporation progressive de tous les hommes à l'homme par excellence qu'est le Christ.

Qu'est-ce à dire ? Que de notre point de vue, qui est celui de la vérité révélée, toute doctrine, et en particulier toute doctrine religieuse, qui relativise la centralité du Christ dans l'histoire est fausse. La croix juge toute doctrine religieuse comme elle juge aussi tout comportement humain. Et à cet égard les événements de la semaine écoulée méritent réflexion. : Depuis deux mille ans, et malgré leurs infidélités dans l'histoire, les chrétiens savent qu'on rend gloire à Dieu et qu'on travaille à l'extension de son règne non en usant des armes de ce monde, dont le prince est homicide et mensonger dès l'origine, mais en imitant celui qui n'a eu d'autres armes que la vérité et la charité. Le témoignage que le Fils rend au Père sur la croix, la marturia suprême, c'est celle que les chrétiens doivent rendre à Dieu. Elle va jusqu'au sang comme tant et tant de nos frères de par le monde et, à des degrés divers en France, ne cessent de le montrer. Une doctrine religieuse qui conduit si souvent à des actes horribles et ignobles comme l'a déclaré le porte-parole du Saint-Siège en qualifiant les crimes de Montauban et de Toulouse, montre qu'elle n'est qu'une imposture humaine. L'islamisme radical se ramène à l'islamisme tout court, et l'islamisme s'enracine dans l'islam, n'en déplaise à certains. On voudrait nous faire croire que c'est une exception doctrinalement aberrante et numériquement insignifiante. C'est faux. L'islam repose sur un corpus scripturaire qui est une juxtaposition de dits qui ne possèdent pas, à la différence du judaïsme et encore plus du christianisme, avec ses deux Testaments, de différentiation interne, de relectures interprétatives autorisées qui permettent de relativiser certains passages. Si nous continuons à lire certains récits cruels, c'est parce que nous les savons réinterprétés au cours des siècles par des auteurs inspirés, parce que surtout nous les savons réinterprétés par la vie même du Christ, clé d'interprétation de toutes les Ecritures. Et, pour prendre un seul exemple, on accepte d'entendre se réjouir les Hébreux contemplant les cadavres des Egyptiens, c'est parce que nous savons qu'il ne s'agit pas tant d'un modèle à célébrer que d'une figure qui annonce la vraie libération de l'esclavage, celle obtenue sur la croix. Ces Egyptiens lancés à la poursuite des Hébreux, diront les Pères, ce sont les vices qui menacent l'âme dans sa marche vers la Terre promise qu'est la sainteté. Ce changement de regard justifie le passage de l'Ancien au Nouveau Testament. Quiconque interpréterait ces textes au pied de la lettre passerait à côté de l'exemplarité normative du Christ sur nos comportements.

Or, dans le Coran, il n'y a pas cette structuration historique : tout est intemporel, tout est sur le même plan. Et, à l'instar du protestantisme, comme il n'y a pas de magistère, d'autorité reconnue par tous pour interpréter authentiquement ces textes, ceux qui leur accordent foi en sont réduits au libre examen. Chacun est libre de privilégier un élément et d'en minimiser un autre. Il y a bien des écoles, mais aucune ne jouit d'une autorité infaillible. Si bien que des appels à la violence peuvent être pris à la lettre tandis qu'en vertu de l'herméneutique chrétienne les mêmes, contenus dans l'Ancien Testament, ne le peuvent plus pour nous : à cause de l'exemplarité du Christ. C'est pourquoi l'islamisme radical est une option légitime de l'islam et non une de ses déformations, quoi qu'en disent les médias. Même s'il y a des écoles qui réduisent le spectre des possibilités, il y a potentiellement autant d'islams qu'il y a de mahométans. En outre, certaines de ces écoles prônent ouvertement la conquête du monde par le moyen de la guerre sainte. C'est d'ailleurs, historiquement, la base même de l'expansion islamique dans le monde. Le succès étonnant de cette voie, me disait un carme égyptien, s'explique par le déséquilibre entre l'énergie mobilisée d'un côté – toute l'énergie religieuse qui aboutit à faire des saints chez nous – et de l'autre l'impossibilité d'orienter verticalement, sur Dieu, dans la mystique, cette énergie. Dans l'islam, on ne sait rien de Dieu et Dieu ne nous invite pas à une communion avec lui où l'absolu du désir humain trouverait son apaisement. Alors cette énergie religieuse formidable se répand horizontalement, investissant les réalités terrestres. Elle se fait politique. Et la religion idéologie. C'est pourquoi dans l'islam, à la différence du christianisme, on ne distingue pas l'Église et l'Etat, Dieu et César. Ce n'est pas la religion qui absorbe le politique, en fait c'est le politique qui absorbe la religion.

Et j'en arrive au dernier point que je voulais aborder ce matin : notre attitude chrétienne face à de tels comportements. Le chrétien se sait citoyen de deux patries, la communauté terrestre à laquelle il appartient et le royaume des cieux auquel il aspire. Citoyen du ciel, il a pour modèle le Christ et doit refuser de répondre au mal par le mal, à la violence par la violence, même s'il y est tenté. Citoyen de la terre, il doit se soucier de préserver partout ces réalisations embryonnaires du royaume des cieux que sont les valeurs conformes au droit naturel. Toutes les civilisations en effet ne se valent pas. Certaines sont des structures de péché qui étouffent l'âme et la nôtre a tendance à le devenir de plus en plus. Mais elle porte encore aussi les valeurs inestimables de la chrétienté. A cet égard, elle mérite d'être défendue par les moyens qui relèvent de l'ordre politique et qui incluent la force militaire. C'est d'ailleurs cette dimension qui a été explicitement visée et qui constitue ainsi un acte de guerre. Si Jeanne d'Arc s'est levée jadis au nom de la justice contre les Anglais qui n'étaient pas à l'époque de pires chrétiens que les Français, si les Français se sont battus contre les Allemands de Guillaume II, qui n'étaient pas de plus mauvais Européens qu'eux, a fortiori avons-nous le droit de nous opposer, en tant qu'Européens et en tant que chrétiens à l'emprise d'une civilisation à bien des égards plus inquiétante par les valeurs sociales et religieuses qu'elle véhicule. Les moyens que nous avons à utiliser sont religieux et ils passent par l'évangélisation. Ils sont aussi politiques et, eu égard à la pression démographique sans précédent que connaît notre continent, cette question est devenue cruciale. S'il affirme que les nations mieux pourvues sont tenues d'accueillir autant que faire se peut l'étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu'il ne peut trouver dans son pays d'origine, le Catéchisme de l’Église Catholique dispose aussi : que les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l'égard du pays d'adoption. L'immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d'accueil, d'obéir à ses lois, de contribuer à ses charges (CEC 2.241). La question de l'accueil de l'étranger, contrairement à ce que croient certains, n'est pas simplement une question compassionnelle, c'est aussi une question d'ordre public qui relève du bien commun national et donc de l'ordre politique.

 

Homélie de l'abbé Iborra

donnée à l'église Sainte-Eugène à Paris.