09/01/2012
LES PREDATEURS PUBLICS (3).
En France, la situation n'est pas meilleure,
les lecteurs habituels de ces flashs connaissent
l'étendue des prélèvements abusifs
des grands prédateurs publics sur le PIB.
L'omerta qui protège la "Caste" en France est totale.
François Hollande a pris l'engagement
en cas de succès à l'élection présidentielle de réduire
de 30% sa propre rémunération.
Proposition très intéressante !
Il n'a encouru que les moqueries de ses adversaires
et n'a pas généralisé le projet à tous les élus...
Quant à Bruxelles,
les eurocrates sermonnent à qui mieux mieux
les pays qui ne font pas les efforts réclamés.
Mais ils se gardent bien de renoncer eux mêmes
à une part importante de leurs propres privilèges.
Ce qui serait un argument de poids pour leurs discours.
Parmi les gouvernements des États membres,
personne ne demande cette mesure évidente et, ceci,
p-a-r-s-o-l-i-d-a-r-i-t-é-.
07:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (4).
Comment expliquer à la fois le pillage organisé
et la solidarité internationale des prédateurs ?
La force fiscale alimente sans fin le butin public.
Il existe trois destinations possibles
pour ce gigantesque amas d'argent :
♠ l'enrichissement personnel
des membres de la "Caste".
L'observation montre que cette première destination
s'accroît à vitesse grand V,
pratiquement sans aucune limite.
+ les abcès de fixation grandissent,
+ leur croissance s'accélère,
voir l'Europe et l'empire onusien.
Les vrais contrôles à ces niveaux deviennent impossibles.
Mais reconnaissons que cet enrichissement
s'avère parfaitement légal
puisque ce sont les bénéficiaires
qui en élaborent eux-mêmes les règles.
La conséquence inévitable est le carriérisme politique.
Gagner sa vie sur un marché libre
nécessite de rendre de vrais services aux autres
dans un effort d'adaptation permanent.
Avoir accès aux trésors du butin étatique,
c'est détenir la corne d'abondance
pourvoyeuse de richesses illimitées.
Un autre choix de vie avec ses propres exigences
mais qui n'implique pas de servir véritablement la communauté.
06:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (5).
POURQUOI
ET COMMENT LA RUINE
évaporé, pulvérisé à tout jamais.
Le pillage et la solidarité dans le pillage
ont un effet "boule de neige" sur la ruine.
Si les membres de la "Caste"
empochaient l'argent et les privilèges sans s'activer,
les impôts seraient lourds mais ce serait, paradoxalement,
le prix à payer pour la liberté du peuple !
L'amplification de la ruine découle de ce que,
pour justifier leur formidable statut,
ces privilégiés s'activent et se disent "débordés".
C'est alors un déluge de lois qui nous tétanisent de tous côtés.
Une loi n'est jamais complète avant que sortent ses décrets d'application,
ses circulaires, ses interprétations jurisprudentielles.
Il existe au moins soixante et un codes avec dix millions de mots !
Il est impossible d'exercer n'importe quelle activité
sans encourir le risque d'être englouti par ce véritable tsunami.
Une loi qui n'a pas reçu ses dépendances est une loi inapplicable,
une sorte de loi qui reste en suspens.
Il est des lois, qui n'auront jamais leurs dépendances,
ce sont les lois mortes aussitôt que nées.
Les experts comptent que depuis 2007
peut-être 30 % des lois votées sont ainsi des lois mort-nées.
D'autres lois sont inapplicables car inintelligibles.
La lecture des rapports de la Cour des comptes est édifiante à cet égard.
Un grand nombre de lois sont contradictoires avec d’autres.
Certaines sont rétroactives et il y a des lois en "coma avancé".
Une foule d'organismes est aux aguets pour détruire les lois après coup.
Ainsi en est-il du conseil d'État ou du conseil constitutionnel et de l'Europe.
Le mal créé aux entreprises par le déluge des lois
explique en grande partie la panne de croissance.
Après l'énoncé de ces faits communs, peu ou prou,
à beaucoup de pays occidentaux,
ne nous étonnons pas que dans ces pays
un véritable fossé se creuse entre les prétendues élites politiques et les autres...
A suivre...
06:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES PREDATEURS PUBLICS (6).
♠ une utilité réelle
pour des groupes déterminés
ou pour la collectivité.
Les perspectives à ce sujet ne sont pas brillantes.
Si aucun État européen ne réclame
que les eurocrates rendent leur gigantesque butin,
c'est bien parce que de nombreux dirigeants
espèrent un jour se glisser dans la peau d'un eurocrate :
c'est l'expression de leur solidarité.
Envolons nous vers l'ONU,
centre nerveux du pouvoir totalitaire mondial.
Qui peut jamais connaître à la fois le nombre,
le nom et les activités de sa galaxie d'agences ?
Idem quant à leurs richesses.
Certains pays ont des excédents budgétaires.
La Suisse, en particulier, se plaint que ses excédents
ne soient pas suffisamment forts.
Ils étaient prévus 2,5 milliards de francs pour 2011
et ils reviennent à 1,4 milliards :
en cause une diminution des recettes fiscales
et des dépenses engagées (peut-être à tort)
pour lutter contre la cherté de la monnaie.
Rassurons-nous, nos voisins ne sont pas prêts de déposer leur bilan !
Nous rappelons que leurs élus sont si peu payés
qu'ils doivent pour la plupart continuer leur métier
afin de boucler leurs fins de mois.
Le bénéfice est double, moins d'impôts et surtout moins de lois.
Quant aux ministres, ils n'ont pas de voitures officielles
et seul le président de la Confédération dispose d'une voiture de fonction.
Il est vrai que le peuple suisse a une arme redoutable,
à savoir le référendum d'initiative populaire.
L'idéal serait que, dans au moins un pays occidental,
un politicien crédible et ses amis comprennent
qu'en abandonnant une partie importante de leurs privilèges
ils pourraient à la fois rallier des suffrages
et libérer le peuple en l'enrichissant.
L'exemple ferait tâche d'huile.
Est-ce trop demander ?
Michel de Poncins.
06:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2012
POUR BIEN COMMENCER L'ANNEE.
08:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2011
RENCONTRE AVEC LE PASTEUR BLANCHARD...
Par Les Identitaires
le 16 Novembre 2002.
Pour un combat
social et identitaire.
Question : Depuis la proposition de Jörg Haider de réunir les droites Populistes Européennes, ce terme est désormais mis à toutes les sauces. Pouvez-vous nous décrire les principales caractéristiques de la droite populiste ?
Réponse : J'abonde tout à fait dans votre sens lorsque vous déclarez que le mot populiste est arrangé à toutes les sauces, mais il est vrai qu'il recouvre une multiplicité de sens parmi lesquels il n'est pas toujours aisé de se retrouver. Maurras et l'Action Française l'ont condamné comme faisant le lit du césarisme, la chose n'est pas totalement fausse. Pour autant, peut-on parler d'un populisme générique ? En fait, au-delà de toutes les palettes du spectre, il y a deux grands courants populistes. L'un est réactionnaire, mouvement de défense des paysans, des petits boutiquiers de type poujadiste, l'autre révolutionnaire défend également les classes moyennes contre l'accaparement du grand capital mais en constatant que le système bourgeois est une véritable machine à tuer les peuples et qu'il faut radicalement le changer. Représenté par les syndicalistes révolutionnaires, Sorel, Berth, Lagardelle, Valois et les maurassiens de gauche, c'est le courant dont je me sens proche. Le point commun entre tous les populismes réside en une vision organique de la société fondée sur la terre et les morts ainsi que sur le refus de l'individualisme bourgeois.
Question : La république française semble être régulièrement traversée par des poussées populistes de droite (Boulanger, Poujade etc). Le phénomène Le Pen n'est-il qu'une énième vague populiste ou est-il à votre avis un événement qui aurait comme origine d'autres explications que les précédents ?
Réponse : Une fois succinctement décrite la notion de populisme, on s'aperçoit que l'on ne peut mettre dans le même panier Boulanger et Poujade. Certes, le général Boulanger était en fait un réactionnaire qui a bien dissimulé son jeu mais l'état-major qui l'entourait était composé essentiellement de l'aile ultra-gauche du parti radical, parti ouvertement en guerre contre le système. En ce qui concerne le phénomène Jean-Marie Le Pen, il montre, à mon sens au-delà du Front National, le reflet que notre pays va très mal.Bernard Tapie avait un jour déclaré en parlant de Le Pen : "ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on fera tomber la fièvre". Je pense que l'on se situe seulement au début du processus d'explosion du système, comme l'a magistralement démontré Guillaume Faye dans ses ouvrages. Nous entrons dans des zones de turbulences dont il est difficile pour le citoyen lambda d'imaginer les bouleversements qu'elles susciteront.
Question : Quelles conclusions tirez-vous des dernières élections présidentielles ? Comment voyez-vous l'après Le Pen ?
Réponse : Un immense choc psychologique s'est produit, la dimension psychologique n'est pas assez prise en compte dans nos milieux. La chape de plomb qui a permis au système de tenir toute véritable opposition sous l'éteignoir est en train de se fissurer. L'impensable est arrivé, un homme de notre camp, victime qui plus est, depuis des années d'attaques, de calomnies, d'injustices, se retrouve au second tour de l'élection présidentielle. Il s'agit d'un événement dont on n'a pas encore réalisé la profondeur et toutes les conséquences. Pour le reste, que l'on considère comme une réussite ou un échec le score du second tour, est accessoire. La seule chose à retenir est que maintenant nous sommes assez forts pour changer les données du jeu et que nous avons des cartes en main pour l'avenir. C'est un phénomène incontestable, incontournable qui va au fil du temps poser de plus en plus de problèmes à la classe politique de l'establishment.
Question : Dans un numéro récent de la Revue "Terre & Peuple", vous laissiez filtrer le désir de voir naître un espace politique fédérateur pouvant réunir les différentes sensibilités de notre famille politique. Selon vous, à quelles conditions devrait répondre cet espace et qui ou quoi aujourd'hui pourrait incarner ce rôle ?
Réponse : Combien de fois ai-je regretté, alors que nous étions en butte à toutes les forces du système, de nous voir nous entre-déchirer pour des querelles de chapelles qui, même si elles ont leur raison d'être, ne représentent dans les faits aucun péril pour la cause que nous défendons. Soyons un instant sérieux, ce n'est pas le paganisme ou le christianisme qui menacent de destruction notre culture mais bel et bien l'islam, l'influence des loges et le nouvel ordre mondial. Alors ne nous trompons pas d'adversaires et sachons ménager, même si nous avons des points de désaccord, ceux de notre camp. Je suis foncièrement convaincu, comme je l'ai déclaré dans "Terre & Peuple" que nous allons vers d'immenses bouleversements de société qui passeront par le biais de la métapolitique. Qui pourra jouer ce rôle ? Ceux qui auront l'intelligence et les capacités de fédérer sur des bases minimales toutes les forces de notre famille.
Question : Alors que les impôts n'on jamais été aussi élevés, que l'état providence est désormais tout-puissant et que les services publics sont présentés comme la solution à tous nos problèmes, quel constat social dressez-vous de la France aujourd'hui ?
Réponse : C'est l'éducateur, l'homme de terrain que je suis depuis des années qui constate que la France marche sur la tête .Jamais le discours officiel n'a été aussi lénifiant, pseudo-consensuel ; pourtant, jamais, depuis bien longtemps le désarroi et la radicalisation n'ont été aussi grands. Ce ne sont pas les mesurettes sécuritaires, saupoudrage artificiel qui vont changer un tant soit peu les choses. Les problèmes éludés par les différents gouvernements comme l'immigration, le choc des cultures, la violence et ll'insécurité, sont en constante aggravation. Même la bonne vieille méthode Coué du "tout va bien" se lézarde et ne produit plus les effets escomptés. Tous les gouvernements ont ignorés et sous-estiment l'ampleur du malaise et le potentiel des bouleversements révolutionnaires qui s'annoncent. Nous allons vers autre chose, dont les paramètres seront radicalement différents de ce que nous vivons à l'heure actuelle. A partir de là, il est difficile de dire a-priori quelle forme prendra l'inévitable recours. Une seule chose est sûre, c'est nous qui l'incarnons.
Question : Pendant plusieurs années vous avez animé l'association "Entraide Nationale", quel était l'objectif de cette association et quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Réponse : L'Entraide Nationale fut une belle et formidable aventure. Elle a démontré qu'il y avait de profonds besoins et une réelle attente des petits, des sans-grades de notre peuple. Partis de rien et sans beaucoup de moyens, nous avons réussi à mobiliser un impressionnant réseau de solidarité populaire acquis à nos idées. Ce fut sur le plan humain quelque chose d'extraordinaire ; essayer d'apporter de la considération et de l'aide à une population que l'on peut décrire comme la plus démunie des démunies, chez nous : les S.D.F, les clochards, les laissés-pour-compte... La seule réserve que j'émettrai est, peut être, l'impression d'avoir servi de vitrine pour le mouvement. Les enjeux véritables n'ont pas été compris et je crois que,, si j'avais eu plus de moyens, cette association serait devenue quelque chose de puissant et de fort. Ce qui devrait être l'objectif et la finalité de toute initiative populiste.
Question : Nous savons que vous venez de créer une nouvelle association d'entraide "Solidarité Populaire", qu'est-ce que qui vous a motivé pour repartir dans cette nouvelle aventure ?
Réponse : Pourquoi ai-je créé "Solidarité Populaire" ? Parce que je suis un homme d'extraction modeste, du peuple, autodidacte, sorti du rang. J'ai beaucoup d'estime et d'amour pour les "petits" et je souhaite à travers "Solidarité Populaire" pouvoir apporter des aides concrètes aux patriotes. Je déplore et j'ai du mal à supporter que les personnes appartenant aux couches sociales modestes, qui sont une des sources vives de notre famille politique, se trouvent dans des situations délicates et laissées pour compte du fait de leur engagement. Etre à leurs côtés, n'est-ce pas l'un des vrais sens du mot populiste, du combat que nous menons ? Je suis fier de pouvoir le dire et le seul titre que je revendique, c'est celui de fils du peuple.
Question : Quels sont les objectifs et les moyens d'action de votre nouvelle association ?
Réponse : L'association "Solidarité Populaire" a pour vocation de venir en aide aux patriotes défavorisés et vivant, par exemple, dans des quartiers difficiles. Il ne s'agira pas d'effectuer des saupoudrages financiers pour gagner la confiance de ces personnes dont la détresse est grande. Mais bel et bien de prendre en compte des situations concrètes en respectant la personnalité de chacun. L'ambition de "Solidarité Populaire " est de répondre aux problèmes ponctuels, couvrant un champ large de difficultés matérielles mais aussi de détresses morales, des militants nationalistes et des patriotes laissés pour compte. Les secours apportés seront divers : améliorer la salubrité, le confort d'un appartement, aider à un déménagement, procurer des meubles, des vêtements, des denrées alimentaires, prodiguer des conseils et des aides dans l'accomplissement de formalités. En effet, ces personnes dans le dénuement et le désarroi sont souvent ignorantes ou peu enclines à réclamer et à faire valoir des droits légitmes. Pour collecter des fonds, dans ce but, nous allons lancer à la rentrée une campagne auprès de la presse amie, bien entendu l'ampleur de notre aide et le développement de "Solidarité Populaire" dépendra des retombées de celle-ci.Mon objectif est de faire comprendre à ce petit peuple de France qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont importants à nos yeux et qu'ils représentent un pilier de notre cause.
08:00 Publié dans C'était hier, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
19/12/2011
ANNE SINCLAIR ET HASSAN II EN 1982.
Cela
remonte au déluge
et que faut-il en penser aujourd'hui ?
08:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2011
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (1).
Depuis peu, des emprunts toxiques
contractés par un grand nombre de collectivités,
font irruption dans le paysage médiatique.
Le département de la Seine-Saint-Denis,
la ville d'Angoulême, celle d'Argenteuil
et bien d'autres s'avouent gravement touchés.
Pour favoriser leurs projets,
appâtés par des offres de départ
anormalement basses,
offrant l'occasion de faire passer des projets difficiles,certains élus se sont laissés aller
à souscrire des emprunts très dangereux
car à taux d'intérêt variable .
Rien dans la finance n'est gratuit :
ces emprunts sont indexés sur des indices complexes et volatils,
par exemple sur la parité dollar-yen ou même sur le franc suisse.
La sanction devait tomber un jour ou l'autre.
C'est la majoration insupportable
des remboursements et des charges d'intérêts.
Cette triste affaire ne reflète pas seulement
l'incompétence et la légèreté des élus.
Elle trahit aussi la négligence des autorités de tutelle,
fort nombreuses dans un pays sur-administré.
Comme d'habitude, tout le monde est responsable
et personne n'est coupable !
L'une des raisons de cette situation détestable
est la possibilité et le désir d'emprunter à tout prix.
La banque DEXIA, aujourd'hui en quasi-faillite,
a joué un rôle majeur dans ce désastre
en poussant les collectivités à s'endetter par son intermédiaire.
Ses dirigeants ont ainsi pu tirer profit
du piège tendu aux collectivités locales.
La dette de ces collectivités est passée
de quatre vingt treize milliards d'euros en 2005
à cent trente huit milliards en 2010,
sans que l'on sache si les chiffres cités dans les journaux sont exacts.
En fait d'endettement, un train en cache souvent un autre.
Quelques soient les vrais chiffres, tout cela constitue
une partie importante du déficit global de la nation
lui-même destructeur de richesses.
Nous nous trouvons devant un nouveau
et dramatique scandale d'État
qui touche des milliers de collectivités.
Les impôts locaux durement acquittés,
remettons à plat le problème majeur
des gaspillages de ces collectivités locales.
07:54 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (2).
UNE PYRAMIDE
D'ELUS
La France compte à peu près six cents mille élus.
Ils reflètent la pyramide abusive des collectivités locales.
Il existe en effet trente six mille communes.
Et, par-dessus les communes,
s'empile une foule de collectivités :
cantons, départements, régions et autres.
Puis s'ajoute une couche floue mais épaisse
de regroupements comme les intercommunalités
ou encore les "agglos".
Parmi les six cents mille élus,
on trouve de cinq à dix mille super-privilégiés.
Leur poids kolossal se traduit
par des salaires accompagnés d'avantages informels.
Ces "à-côtés" prennent de la place
et débordent parfois les rémunérations
dans une cascade de cumuls indécents.
Ces nantis du système exploitent
le butin public en parfaite légalité
car ce sont eux ou leurs zamis qui fabriquent les lois.
Mais, le boulet est encore trop léger
et ces élus se dépensent à l'amplifier
pour montrer qu'ils existent et sont utiles.
Dans ce contexte, les gaspillages sont innombrables.
Tout le monde a en ligne de mire les palais somptueux,
chaque organisme rêvant d'ériger le sien.
Mais, on dénombre bien d'autres gâchis :
♣ à Clermont-Ferrand, c'est un tramway
qui mis en route plus que difficilement
et d'un fonctionnement chaotique
s'acharne à rattraper le montant de la facture,
♣ à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône,
un cube de béton de quinze millions de kilos d'euros
se prend pour un complexe sportif et culturel
dans une ville de vingt huit mille habitants,
♣ à signaler enfin les "ambassades",
certaines régions en érigent à l'étranger.
La ville de Lyon en possèdent
notamment à New-York et à Tokyo.
A suivre...
07:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (3).
LES MECANISMES
AUTOMATIQUES
DES GASPILLAGES
Ce ne sont que des exemples ponctuels.
Tous les citoyens en connaissent d'autres dans toutes les régions.
Le plus grave est qu'il existe des mécanismes automatiques de gaspillage :
♣ par exemple les aides aux industries,
grandement inutiles par ailleurs
et auxquelles les collectivités locales
participent largement aux côtés de l'État,
♣ faire la fête est courant,
nous connaissons un conseil général
dont le président reçoit tous les jours à sa table
une vingtaine de personnes,
♣ quant aux dépenses de communication,
dénoncées régulièrement,
c'est la grande explosion,
♣ n'oublions pas la valse des subventions,
la plupart inutiles et souvent scandaleuses,
la ville de Lyon, pour sa part, subventionne la Casbah d'Alger !
L'État se vante de supprimer un fonctionnaire sur deux.
Cela devrait se traduire par des mutations dans les régions.
Bien au contraire, le résultat des deux décentralisations
est d'avoir renforcé les compétences des régions
avec un accroissement pléthorique de leurs effectifs
et sans diminuer le personnel dans les services des préfectures.
N'oublions pas l'absentéisme du personnel
composé parfois d'amis des élus
et qui dépasse largement les niveaux du privé !
Enfin à toutes ces dépenses abusives,
il faut ajouter le freinage des activités des entreprises,
pénalisées par des formalités absolument insupportables
pour obtenir telle ou telle subvention.
L'habitude détestable des financements croisés
est un obstacle redoutable à la vitesse de réaction
des entreprises censées en être les bénéficiaires.
Quel est le comportement du gouvernement face à cette situation ?
Il agit dans un sens tout à fait opposé à l'intérêt national.
Il prétend d'abord réduire le millefeuille administratif
et se lance à cet effet dans des réformes complexes et longues.
Simultanément, il agit dans l'autre sens
en créant de nouvelles collectivités.
La plus désolante est le Grand Paris, rêve pharaonique
dont les parisiens et les autres n'ont nul besoin.
L'effet de ruine est déjà en route :
♠ par la création de nouvelles administrations
et de postes prestigieux,
♠ et se profile le concept de "métropoles",
nouvelles collectivités tentaculaires
prêtes à avaler certaines grandes villes.
07:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)