30/01/2012
L'ECONOMIE ADMINISTREE ET LE BON PLAISIR (2).
L'industrie automobile
est actuellement sur la sellette.
Sa situation est très délicate,
car le marché européen décline au profit des marchés émergents.
La France a la chance d'avoir deux grands groupes
qui ont su croître malgré les coups de butoir
portés contre toute forme d'industrie
par tous les gouvernements successifs.
Les dirigeants de ces groupes pour satisfaire leur clientèle,
avec beaucoup de précautions, réduisent les effectifs en France.
Le Président de la République ne l'entend pas ainsi.
Il vient donc de convoquer (sic) à l'Elysée Monsieur Philippe Varin,
Président de PSA, pour lui apprendre à mieux gérer son entreprise.
Nicolas Sarkozy endosse ainsi le rôle de DRH.
C'est un abus de pouvoir caractérisé
mais Philippe Varin a, semble-t-il, cédé.
Personne ne peut imaginer qu'il ait obtempéré
sans contrepartie et nul ne saura laquelle,
tant l'économie administrée réserve de surprises.
Le pouvoir ne veut absolument pas
prendre la "route de la liberté"
et poursuit sans relâche la "route de la servitude"
pour prétendument résoudre la crise dont il est largement complice.
La route de la servitude est bien celle de l'économie administrée.
De ce fait, l'Etat court en tout sens pour chercher des sous
et attaque les niches fiscales dont le total atteindrait cents milliards
et dont trente milliards d'entre elles seraient "injustifiées".
Nous sommes en plein délire
car chacune de ces niches correspond à une volonté ponctuelle
du pouvoir de favoriser telle activité utile à une époque donnée.
Aujourd'hui, il faut trouver au plus vite des ressources.
La presse aux ordres va jusqu'à fustiger
les bénéficiaires de ces trente milliards qui échappent à l'impôt.
Certains comparent leursprétendu privilège aux fraudes sociales !
Le "tout impôt " impliquant que, faute d'être taxé
pour une activité quelconque, tout bénéficiaire serait un fautif !
06:58 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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