30/01/2012
L'ECONOMIE ADMINISTREE ET LE BON PLAISIR (4).
Pourquoi l'économie administrée
pousse-t-elle comme du chiendent ?
L'idéologie du "tout Etat" est inscrite
dans les gènes de la "Caste" au pouvoir.
Comme rien ne fonctionne parfaitement,
son champ d'action est sans limites.
Et il lui faut être à la manoeuvre tous les jours.
Si les étudiants n'arrivent pas à se loger dans tel endroit,
tel dispositif sera monté à la hâte et en épingle,
ainsi de suite dans tous les domaines...
J'ai dénoncé dans un livre la République Fromagère.
On pourrait ajouter en parallèle, aujourd'hui, la République Sondagère,
les membres de la "Caste", ceux du sommet, en particulier,
naviguant à vue sur la mer des sondages.
De fait, ils déversent, sans aucune rémission,
des tombereaux d'actions diverses et variées.
Ils veulent tout contrôler,tout codifier
et, bien sûr, n'y parviennent pas.
Leurs projets sont d'autant plus nombreux et désordonnés
que quarante ministres ou quasi ministres
s'agitent en permanence pour tenir le haut du pavé
et prouver qu'ils ne sont pas totalement inutiles.
ET INTERETS
Les membres de la "Caste" trouvent dans cette action incessante
les moyens de leur confort, de leur richesse, voire de leur joie.
Leurs intérets se donnent libre cours :
c'est le règne du "bon plaisir".
D'autres parties prenantes les rejoignent
car les bénéficiaires de subventions
ou de coups de pouce salvateurs sont nombreux.
Les conséquences sont forcément catastrophiques.
C'est d'abord l'effet de ruine induite par les impôts nécessaires.
C'est ensuite la soumission stérile aux chimères à la mode
comme les éoliennes ou autres folies semblables.
Les empereurs Incas obligeaient,
par la force des fonctionnaires,
les sujets de base à laisser leurs portes grandes ouvertes
pour que rien n'échappe à leur curiosité.
Ils tenaient des statistiques avec un système de cordelettes à noeuds.
L'objectif était de tout diriger dans l'intérêt d'une caste réduite.
Les techniques ont changé, le "bon plaisir" est toujours là !
Michel de Poncins
06:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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