23/07/2012
RECONQUERIR LES BANLIEUES (2).
L'histoire est compliquée et très ancienne. En 2005, les banlieues s'étaient enflammées ; quelques années avant, la place de la Bastille avait été détruite par une armée de mille malandrins parfaitement entraînés et dirigés.
Tous les gouvernements, qu'ils soient de la vraie gauche ou de la fausse droite, ont allumé ou attisé le feu, comme des pyromanes, tout en jouant les pompiers avec de l'argent dilapidé sans contrôle. L'appel lancé jusqu'au fond de l'Afrique pour attirer toute la misère du monde est puissant et n'est pas près de s'éteindre. La folie du logement social en croissance permanente et jamais suffisante y aide. Le manque d'argent d'un État toujours impécunieux interdit toute solution comme, par exemple, l'accroissement de la présence policière. La calamité grandit et s'enroule sur elle-même : en témoigne l'échec des politiques de la ville successives qui engloutissent en pure perte de l'argent qui n'existe pas et aggrave à son tour le manque dramatique de moyens financiers. Le prétexte de l’anti-racisme empêche de tenir des statistiques et de prendre ainsi les solutions adéquates. Concernant l’immigration, les politiques et les médias se sont enfermés dans le politiquement correct qu'ils ont eux-mêmes créée.
Malgré cette omerta officielle, la police commence timidement à avouer que l'islamisation rapide de la société aggrave les problèmes en créant des territoires ne cherchant pas à s'intégre. Elle se garde, toujours au nom du politiquement correct, de dire que le refus des traditions chrétiennes historiques de la France, toujours valables, même si tout le monde n'en n'a pas conscience, forme un obstacle insurmontable. Il faut ajouter le problème des bandes qui, au nombre de trois cents recensées par la police, manipulent des armes de guerre. Elles sont comme des armées étrangères campant au milieu du territoire national, images lointaines des grandes compagnies ravageant naguère le territoire !
Dans ces banlieues, le chômage, déjà dramatique ailleurs, est pratiquement doublé. Bien sûr, la drogue règne. A quoi peut rêver un jeune désœuvré, inadapté à l'école et qui gagne facilement sa vie à faire le guet ? Tout simplement à devenir lui-même dealer et à rouler à son tour dans des voitures de luxe. Droit de vote ? Pourquoi l'exercer dès lors qu'une sorte de zone d'exclusion existe ? Le résultat est que le nombre de non-inscrits sur les listes électorales est le double de ce qu'il est ailleurs et qu'il y a davantage d'abstentions dans ces territoires.
07:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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