09/01/2012
LES PREDATEURS PUBLICS (6).
♠ une utilité réelle
pour des groupes déterminés
ou pour la collectivité.
Les perspectives à ce sujet ne sont pas brillantes.
Si aucun État européen ne réclame
que les eurocrates rendent leur gigantesque butin,
c'est bien parce que de nombreux dirigeants
espèrent un jour se glisser dans la peau d'un eurocrate :
c'est l'expression de leur solidarité.
Envolons nous vers l'ONU,
centre nerveux du pouvoir totalitaire mondial.
Qui peut jamais connaître à la fois le nombre,
le nom et les activités de sa galaxie d'agences ?
Idem quant à leurs richesses.
Certains pays ont des excédents budgétaires.
La Suisse, en particulier, se plaint que ses excédents
ne soient pas suffisamment forts.
Ils étaient prévus 2,5 milliards de francs pour 2011
et ils reviennent à 1,4 milliards :
en cause une diminution des recettes fiscales
et des dépenses engagées (peut-être à tort)
pour lutter contre la cherté de la monnaie.
Rassurons-nous, nos voisins ne sont pas prêts de déposer leur bilan !
Nous rappelons que leurs élus sont si peu payés
qu'ils doivent pour la plupart continuer leur métier
afin de boucler leurs fins de mois.
Le bénéfice est double, moins d'impôts et surtout moins de lois.
Quant aux ministres, ils n'ont pas de voitures officielles
et seul le président de la Confédération dispose d'une voiture de fonction.
Il est vrai que le peuple suisse a une arme redoutable,
à savoir le référendum d'initiative populaire.
L'idéal serait que, dans au moins un pays occidental,
un politicien crédible et ses amis comprennent
qu'en abandonnant une partie importante de leurs privilèges
ils pourraient à la fois rallier des suffrages
et libérer le peuple en l'enrichissant.
L'exemple ferait tâche d'huile.
Est-ce trop demander ?
Michel de Poncins.
06:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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