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06/10/2015

Entretien avec Jacques Bompard :

 

 

Homme politique

Maire d'Orange depuis 1995 - Député du Vaucluse

 

 

 

 

                
 
    
 
« « Nous n’avons pas à soutenir la désintégration de notre pays » »
     

 
 
 
      

Vous voulez supprimer l’enseignement de culture et de langue d’origine. Pourquoi ?

 

 

 

 

Je veux que la France arrête d’accepter et de financer partiellement un dispositif qui permet à 100.000 élèves d’être entretenus dans la conscience linguistique et culturelle de leur pays d’origine. Que les parents ou familles veuillent préserver une part de l’identité d’origine leur appartient, mais nous n’avons pas à soutenir la désintégration de notre pays.

 

 

Comparez un peu le mépris pour les langues régionales, partagé par messieurs Philippot ou Mélenchon, et toute cette attention à des langues parfois hostiles au génie européen, vous verrez que le système préfère dégénérer les organes de la conscience française que de résister à la déréliction de ce que nous sommes.

 

 

J’ajoute que les enseignants de ces langues sont choisis depuis les pays d’origine. Cela me pose problème qu’un gouvernement étranger puisse enseigner sur notre territoire. Je ne crois pas que nous partagions avec eux une histoire apaisée et identique.

 

 

 

Que faut-il imposer à ces enfants de cultures, de religions et d’origines différentes, en France ?

 

 

 

Aux enfants, il faut apprendre à connaître et à aimer la langue française et notre civilisation.

 

 

Aux parents, il faut imposer une réalité : l’immigration zéro, plus aucun membre de leur parentèle ne doit pouvoir les rejoindre sur le territoire français.

 

 

300.000 immigrés légaux par an, 2 millions d’étrangers accueillis sous Sarkozy, un coût annuel qui oscillerait entre 60 et 90 milliards d’euros, c’est indéniablement insupportable pour notre peuple. Nous devons en revenir aux Français d’abord et préciser clairement que le peuple français ne veut pas être remplacé !

 

 

À ceux qui sont là, nous devons faire comprendre qu’ils sont accueillis dans une civilisation millénaire, à l’identité chrétienne, romaine, celte, et dont la raison fut formée entre Athènes et Villers-Cotterêts.

 

 

Confondre Tombouctou ou La Mecque et les sources les plus historiques de ce que nous sommes, c’est insulter l’avenir de notre peuple mais aussi ceux que nous accueillons.

En revenir à une nation forte, qui pense clair et qui marche droit, voilà notre horizon.

 



Peut-on encore, selon vous, espérer que ces populations nombreuses et extra-européennes s’intègrent un jour à la culture française ?

 

 

 

Les gouvernements ne font rien pour cela. L’urgence sur les questions migratoires, c’est de préparer une politique de remigration cohérente et de défendre les territoires occupés par des représentants communautaires ou anti-français.

 

 

La France compte 5,5 millions d’immigrés et plus de six millions de descendants d’immigrés : aucun pays ne peut se conserver et se préserver devant un tel afflux qui va s’accélérant.

En revanche, il faut être aux côtés des Français dont la vie est fracassée par le Grand Remplacement. Il existe une France périphérique qui fuit la dégradation de ses conditions de vie et qui veut protéger ses filles et ses fils. Ceux-là, victimes d’une immense précarité, n’ont le droit ni au fonctionnement d’un État qui se délite, ni à la solidarité d’une société châtrée qui finit par accepter tout et n’importe quoi. Je rappelle, dans un article récent, qu’il y a des régions françaises avec plus de 20 % de taux de pauvreté ; c’est à peu près le niveau dans le Vaucluse.

Si l’on ne combat pas pour encadrer les vies de ceux-là, alors personne n’est à la hauteur de la mission sociale et historique du Français responsable.

 

 

Alors oui, quelques-uns s’assimileront par le sang versé ou par un extraordinaire effort de volonté et auront toute leur place dans notre pays. Mais la politique n’est pas l’art des cas limites, c’est celui du service du bien commun.

 

 

 

Vous parlez de Grand Remplacement, l’Europe est donc menacée de mort ?

 

 

 

Les dirigeants politiques et ecclésiastiques d’Europe centrale le redisent sans cesse : les déferlements migratoires que connaissent leurs territoires depuis des années et leur renforcement récent avec la crise dite « des migrants » ne sont que la répétition de conflits passés.

 

 

Nous sommes face à des pays du Sud. Certains se sont enfermés dans la misère avec le socialisme et la décolonisation, d’autres ont vu leurs équilibres fragiles brisés par la pression atlantiste. D’autres, enfin, instrumentalisent les flots de réfugiés comme moyen de pression sur l’Europe qu’ils veulent anéantir.

 

 

Beaucoup de ces migrants proviennent d’une civilisation qui n’est pas soluble dans la nôtre.

 

 

Ce questionnement identitaire, dont l’urgence pour les peuples et les nations européennes est partout ressentie, est de première importance car il aura des conséquences irréversibles.

L’Europe peut mourir, laissant la place à des magmas aussi barbares qu’indéfinis

 

 

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Propos recueillis par Charlotte d’Ornellas

 

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02/10/2015

CHERS COMPATRIOTES INANIMES (3)...

 

 

 

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PRÊTS A SE FAIRE OPERER 

POUR ÊTRE REGULARISES

 

 

 

"Car le système est pervers. « Plus ils ont d’ordonnances et de certificats, plus ils ont de chances d’être régularisés, explique un généraliste. C’est pour cela qu’ils veulent absolument qu’on leur trouve une maladie grave ! Certains sont même prêts à se faire opérer quatre ou cinq fois… Il y a quelque temps, ils s’étaient passé le mot de manger avant les prises de sang, pour qu’on leur trouve du diabète ! » Urologue et député UMP, Bernard Debré confirme : « Lundi, deux Turcs sont venus me voir, tous deux disant souffrir de brûlures urinaires, raconte-t-il. Mais leurs examens ne montraient rien ! J’ai donc refusé de leur prescrire les antibiotiques et les analyses complémentaires demandés. En cas d’arrestation, cela leur aurait permis de dire “Regardez, je suis très malade, j’ai vu cinquante médecins, je suis même allé jusqu’au Pr Debré pour me soigner !” ».

 

 

Il y a trois ans, c’était un député malien qui lui avait demandé de l’aide. « Sa première épouse avait déjà fait une FIV ici, en payant, se souvient le Pr Debré. Il voulait une autre FIV pour sa seconde épouse, en situation irrégulière, donc à l’AME. J’ai refusé. Il fallait du courage, car à l’époque, c’était théoriquement possible ! » En 2011, après l’instauration du forfait annuel de 30 euros, le gouvernement a également restreint le panier de soins : en sont désormais exclues la procréation médicalement assistée et les cures thermales…"

 

 

 

 

 

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29/09/2015

Le gouvernement socialiste abandonne les handicapés:

 

 

 

 

 

 

 

Communiqué de Marie-Christine Arnautu, députée française au Parlement européen, vice-présidente du Front National chargée des affaires sociales

 

La crise économique frappe encore plus les personnes handicapées que les autres. A la fin de l’année 2013, plus de 410.000 d’entre elles étaient au chômage, ce qui correspond à une augmentation de 11,5% en un an, selon l’Association des paralysés de France. Cette dégradation se poursuit chaque mois : fin juin 2014, l’augmentation était de 10,6% soit deux fois plus que l’augmentation du chômage pour l’ensemble de la population.

 

 

Et pourtant, les personnes handicapées devraient être au cœur des préoccupations de l’État : plus fragiles, elles ont besoin de plus d’attention et de protection.

 

Encore plus victimes de la crise que le reste de la population, elles devraient bénéficier d’un effort plus soutenu de la part de la collectivité.

 

Au contraire, le gouvernement de Manuel Valls préfère s’attaquer à elles. Le gouvernement a fait adopter par l’Assemblée nationale une ponction de 29 millions d’euros sur les réserves du fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique ! Et le gouvernement prévoit le même mécanisme contre l’AGEFIPH qui agit pour l’insertion dans les entreprises privées.
Dans les pas de l’UMP, les socialistes choisissent de s’attaquer aux plus fragiles pour satisfaire aux exigences de la finance mondialisée.

 

Le Front National et Marine Le Pen mettent au contraire les plus fragiles au cœur de leur action, en voulant restaurer la nécessaire solidarité uniquement possible dans le cadre d’une souveraineté nationale retrouvée.

 

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25/09/2015

CHERS COMPATRIOTES INANIMES (2)...

 

 

 

 

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ON A FAILLI

EN VENIR AUX MAINS ! 

 

 

 

"La plupart des médecins déplorent le manque de contrôle. Pour obtenir l’AME, « c’est superfacile ! », témoigne Abukaria. Il suffit de justifier d’une résidence ininterrompue de trois mois en France, et d’un revenu inférieur à 634 euros par mois. Pour « prouver » qu’elle n’avait aucune ressource, Abukaria a simplement montré que le forfait de son portable n’était qu’à 5 euros… « La semaine dernière, j’ai reçu un homme qui voulait se faire arracher quatre dents, toutes saines, raconte un dentiste. En fouillant dans son dossier, j’ai vu qu’il était adressé par un service d’orthodontie, où il avait entamé un traitement esthétique pour aligner ses dents, facturé 4.000 euros ! Rendez-vous compte que ce type bénéficie de l’AME et s’offre un service que n’ont pas les moyens de se payer la plupart des assurés sociaux ! J’ai réussi à le faire payer pour les extractions, mais on a failli en venir aux mains ! »

 

 

Comment admettre qu’« un assuré social lambda qui paye ses cotisations sociales, mais qui n’a pas de mutuelle, ait une moins bonne couverture qu’un étranger en situation irrégulière ? », s’interrogent plusieurs praticiens du Centre Europe, qui voient défiler de nombreuses familles modestes.

 

 

« Cela fonctionne comme un supermarché, témoigne le dentiste. À partir du moment où c’est gratuit, les gens veulent tout ce à quoi ils ont droit, même s’ils n’en ont pas besoin ». Comment tenir bon lorsque le patient, parfois accompagné d’un interprète ou d’un « cousin » costaud, s’énerve et exige « vingt boîtes de Doliprane et dix flacons de bain de bouche », puisque « c’est gratuit » ? « Parfois on craque, avoue un médecin. De toute façon, si on ne cède pas, ils iront voir ailleurs… » Comme les bénéficiaires de l’AME n’ont pas de médecin traitant à déclarer, « cela entraîne un nomadisme et la multiplication d’examens redondants », poursuit-il."

 

 

 

A suivre...

 

 

 

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22/09/2015

La France est en guerre contre le terrorisme islamiste:

 

 

 

 

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Nous n’avons goûté qu’aux prémices d’un conflit qui s’annonce durable et cruellement meurtrier.

 

 

 

 

 

Juriste

 

SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Najat Vallaud-Belkacem assassine l’école publique françaiseQui connaît Christophe Rambour, torturé et séquestré durant des semaines ?Va-t-on devoir subir des débordements à chaque match de l’Algérie ?

 

 

 

 

 

 
 
      

La France est en guerre contre le terrorisme islamiste. En guerre. Oui, il faut le répéter, et prendre conscience de l’extrême gravité de la situation. Le danger est mortel. Nous n’avons goûté qu’aux prémices d’un conflit qui s’annonce durable et cruellement meurtrier. Grâce à la chance, et peut-être une protection supérieure pour les croyants, la France a échappé de peu à plusieurs massacres atroces. Pas à tous, cependant. L’armée des ombres, l’armée « islamo-racaille » internationaliste fourbit ses armes.

 

 

Bien entendu, il n’est nul besoin d’une longue démonstration pour prouver que la réponse du gouvernement est inadaptée à la situation, faible, et probablement animée d’une grande couardise. On ne fait pas la guerre avec des Numéros Verts, des célébrations festives ou les poèmes mal écrits de Christiane Taubira (jamais adressés aux gendarmes morts en mission ou aux victimes du terrorisme, soit dit en passant).

 

 

Non, on fait la guerre avec une stratégie globale, et des réponses tactiques adaptées au terrain. La stratégie globale consiste à étouffer le cœur idéologique de l’ennemi, notamment ces mosquées salafistes, ou crypto-salafistes, présentes partout en France. Elles doivent être fermées, de la même façon qu’en Égypte. On sait de source sûre que certaines mosquées, tenues par des imams ouvertement (ou discrètement) radicaux, servent aussi de plaque tournante au trafic de drogue et au trafic d’armes. La boucle est bouclée ! Autre volet stratégique, nécessaire pour lutter contre l’islamisme radical en Europe : prendre des mesures d’une fermeté absolue contre l’invasion migratoire car, parmi les bateaux chargés de migrants, il y a des terroristes formés, et certains qui le deviendront en vivant ici. En outre, le juteux chiffre d’affaires généré par les passeurs profite, pour partie, à des groupes terroristes basés au Moyen-Orient.

 

 

La réponse tactique tient en deux points : d’abord l’expulsion du territoire des étrangers fichés comme sympathisants islamistes, ainsi que la déchéance de la nationalité française des binationaux fichés ; et, last but not least, le désarmement total des « banlieues », lesquelles sont parfois malheureusement de véritables nids de sympathisants de la cause de l’islamisme guerrier. Cela aura aussi le mérite de permettre de lutter contre la criminalité de droit commun, endémique dans ces zones. En outre, les forces de l’ordre, et l’armée, devraient désormais contrôler drastiquement leurs nouvelles recrues. Il serait en effet très problématique que des islamistes s’infiltrent pour se former à l’art de la guerre ou pour mener des attaques internes.

Le journal anglais The Telegraph publiait, le 26 août, un article sur la menace terroriste qui pèse aujourd’hui sur la France, faisant état de fuites des renseignements français. Les scénarios envisagés font froid dans le dos : attaques coordonnées entre plusieurs terroristes, tirs de missiles sur des avions… L’idée de ces fanatiques est que la France subisse un attentat équivalent au 11 septembre 2001. Pour l’auteur de l’article, il est impossible que les dernières attaques soient celles de loups solitaires. Il estime que l’État Islamique aide ces meurtriers. Pourtant, François Hollande n’a qu’une obsession : abattre l’un des seuls remparts à cet État criminel, le président syrien Bachar el-Assad. Preuve d’une absence totale de vision stratégique. À ce stade, il s’agit d’inconscience, ou de rouerie, car le gouvernement met en danger la vie des Français.

 

 

La menace est plus que réelle. Par un curieux revers de fortune, des armes légères envoyées aux « rebelles » libyens se retrouvent désormais en France, prêtes à l’emploi. Les services de renseignement sont dépassés, et nul ne sait quand la prochaine attaque aura lieu. Une chose est sûre : la tentative du Thalys ne sera pas la dernière. Cette sourde menace est inacceptable, les Français n’ont pas à vivre dans la peur sur leur propre sol. Il est temps de contre-attaquer !

 

 

 

 

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18/09/2015

CHERS COMPATRIOTES INANIMES ( 1)

 

 

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Avez-vous donc

une AME ?

 

 

 

Des professionnels de la santé s'expriment dans Le Figaro

 

 

 

"Cette fois-ci encore, les médecins ne lui ont rien trouvé. Depuis un an et demi, Abukaria (prénom fictif), jeune comorienne de 33 ans, entrée en France en touriste, séjourne illégalement sur le territoire français. « C’est pour me faire soigner, confie-t-elle. L’hiver dernier, j’ai eu des fourmis dans les mains. Parfois, ça me reprend. J’ai vu des généralistes, des spécialistes, fait des radios, des scanners, mais personne n’y comprend rien… » Grâce à l’Aide Médicale d’État (AME), Abukaria, tout comme deux cents vingt mille clandestins en 2011, n’a payé cette année qu’un droit de timbre de 30 euros.

 

 



Au Centre médical Europe, près de la gare Saint-Lazare, des « AME », on en croise à tous les étages. Et chez les médecins débordés, on sent poindre une certaine exaspération. « Beaucoup sont charmants, mais d’autres sont très exigeants !, soupire une généraliste. Il est normal que la France soigne les plus misérables, sauf que certains abusent vraiment ». Il y a cette femme qui vient faire un bilan complet tous les deux mois. Cette autre qui a exigé la sclérose de ses varicosités, ainsi que six paires de bas de contention, « pour sa sœur en Algérie ». Ces Africaines qui savent mieux que la dermatologue quelle crème guérira leur eczéma : le Diprosone, un dermocorticoïde qui a la particularité d’éclaircir la peau… Il y a aussi cette patiente victime d’un malaise, dont on prévient le mari, qui constate, ahuri… que ce n’est pas sa femme. « Ah oui, explique la patiente, j’ai perdu ma carte, alors j’ai pris celle d’une amie… »"

 

 

 

 

A suivre...

 

 

 

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15/09/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

 

Faire la différence entre « la » politique et « le » politique…

 

                     

Alain de Benoit.png

 

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

« Faire de la politique », vaste histoire. Au fait, quelle définition donneriez-vous de la « politique » ? Action historique, entretien du « grand roman national » cher à Michelet, vision nationale et continentale à plus ou moins long terme ?

 

 

L’immense majorité des gens qui s’intéressent à la politique n’ont pas la moindre idée de ce qu’est la politique. Il en va de même, malheureusement, de la plupart des hommes politiques. À l’ENA, on ne leur a pas appris la différence entre la politique et le politique. On leur a seulement parlé de régimes politiques, de pratique gouvernementale et de météorologie électorale. La plupart d’entre eux s’imaginent que la politique se réduit à une gestion administrative inspirée du management des grandes entreprises. C’est, là, confondre le gouvernement des hommes avec l’administration des choses, et croire qu’il faut s’en remettre à l’avis des techniciens et des experts. Dans une telle optique, il n’y aurait pour chaque problème politique qu’une seule solution optimale : « Il n’y a pas d’alternative » est un mot d’ordre typiquement impolitique. En politique, il y a toujours des alternatives parce qu’un même fait peut toujours être jugé différemment selon le contexte et les critères d’appréciation retenus.

 

Une autre forme classique d’impolitique consiste à croire que les fins du politique peuvent être déterminées par des catégories qui lui sont étrangères – économiques, esthétiques ou morales par exemple. En réalité, chaque activité humaine a sa propre finalité, sa propre morale et ses propres moyens. Dire qu’il y a une essence du politique, c’est dire que la politique est une activité consubstantielle à l’existence humaine au seul motif que l’homme est, par nature, un animal politique et social, et que la société ne dérive pas, contrairement à ce qu’affirment les théoriciens du contrat, d’un « état de nature » prépolitique ou présocial.

 

Dans son grand livre sur L’Essence du politique, Julien Freund a donné de la politique cette définition canonique : « Elle est l’activité sociale qui se propose d’assurer par la force, généralement fondée sur le droit, la sécurité extérieure et la concorde intérieure d’une unité politique particulière en garantissant l’ordre au milieu de luttes qui naissent de la diversité et de la divergence des opinions et des intérêts. » Freund ajoute que, comme toute activité humaine, la politique possède des présupposés, c’est-à-dire des conditions constitutives qui font qu’elle est ce qu’elle est, et non pas autre chose. Freund en retient trois : la relation du commandement et de l’obéissance, la relation du public et du privé, enfin la relation de l’ami et de l’ennemi. Cette dernière relation est déterminante, car il n’y a de politique que là où il y a possibilité d’un ennemi. Si, comme le dit Clausewitz, la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens, c’est que le politique est intrinsèquement conflictuel. Il en résulte qu’un monde sans frontières serait un monde d’où le politique aurait disparu. C’est en ce sens qu’un État mondial est une absurdité.

Il faut dire encore que la politique n’est pas un domaine, mais une dimension de la vie sociale. Qu’elle n’est pas une science gouvernée par la raison, mais un art gouverné par la prudence (phronèsis). Qu’elle s’appuie sur le droit mais ne s’y réduit pas, car le droit n’est pas porteur de contrainte. La politique, enfin, ne se fait pas avec de bonnes intentions, mais en sachant ne pas faire de choix politiquement malheureux. Agir moralement n’est pas la même chose qu’agir politiquement (vertu morale et vertu civique ne sont pas la même chose).

 

 

Et la notion de bien commun ?

 

 

Le bien commun n’est pas synonyme de l’intérêt général, c’est-à-dire de l’addition des intérêts particuliers. Dans l’expression, le mot qui compte est « commun ». Le bien commun, que Tocqueville appelait « bien de pays » (on trouve aussi chez Hobbes l’expression « bien du peuple »), est un bien dont chacun est appelé à bénéficier, mais qui ne peut faire l’objet d’un partage : on n’en jouit que parce qu’il est la chose de tous. La politique est le royaume du commun. C’est la raison pour laquelle le libéralisme est intrinsèquement négateur de l’essence du politique, puisqu’il ne connaît que des intérêts particuliers et assigne pour seule mission à l’État de garantir des droits individuels (la très libérale Margaret Thatcher prétendait que « la société n’existe pas »).

 

 

Qu’on apprécie ou non sa vision politique, la dernière figure nationale à faire de la politique, depuis l’éviction de Montebourg et le départ annoncé de Jean-Luc Mélenchon, ne serait-elle pas Marine Le Pen ? Que vous inspire sa trajectoire ?

 

 

Marine Le Pen est, à mon avis, une vraie femme politique. Sa volonté affirmée de se dégager du vieux clivage droite-gauche, ainsi que l’avait fait avant elle le général de Gaulle, me semble en être une preuve. Cela dit, on peut évidemment discuter de ses orientations et de ses choix. Pour l’heure, j’espère qu’elle a bien compris qu’en 2017, il est vital pour elle, non seulement d’accéder au second tour, mais de s’y retrouver face à un représentant de la majorité actuelle. Dans cette optique, son adversaire principal est évidemment l’UMP.

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08/09/2015

Ignoble : les mondialistes jouent avec les cadavres d’enfants pour arriver à leurs fins:

 

 

Par Thibaut de Chassey :

 

 

Utilisant cyniquement la photo d’un enfant syrien mort noyé alors que sa famille tentait de se rendre en Europe, les médias et leurs compères politiciens lancent une offensive de grande ampleur, fondée sur la tyrannie de l’émotion.

 

 

Par le choc des photos, la tragédie que connaissent certains « migrants » est utilisée pour abolir la raison et – dans un émoi rendu plus puissant car collectif – pour culpabiliser les Européens afin de les amener à ouvrir totalement les frontières à des millions d’immigrés supplémentaires, pour le bonheur des mondialistes.

 

 

Ces derniers peuvent compter sur la complicité perverse ou idiote du clergé moderne qui, globalement, confond comme d’habitude morale individuelle et morale politique (c’est-à-dire relative à la Société) et exige avec une inconscience consommée des mesures politiques qui entraîneraient rapidement le chaos chez les peuples européens et accélérerait leur disparition par changement de population.

 

 

Il convient de rappeler les responsabilités dans la situation qui prévaut au Proche-Orient :

 

 

La photo de cet enfant de Gaza tué par l'armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

La photo de cet enfant de Gaza tué par l’armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

 

 

-d’une part les États-Unis, l’État israélien et certains pays européens (au premier rang desquels le nôtre, hélas) se sont acharnés à déstabiliser l’Irak et la Syrie et à soutenir des groupes islamistes, le tout pour servir des intérêts qui n’étaient ni ceux des Français, ni ceux des populations locales. A ce titre, voir un Bernard-Henry Lévy invité dans les studios et sur les plateaux pour verser des larmes de crocodile et donner hypocritement des leçons (mauvaises) est insupportable.

 

 

– d’autre part, ces mêmes États européens appliquent une politique d’immigration délirante qui crée un appel d’air pour de très nombreux étrangers convoitant notre pays et ce qui leur est promis, quitte à prendre de grands risques au lieu de se réfugier – pour ceux qui en ont vraiment besoin – dans des zones plus proches.

 

 

La responsabilité du Système politico-médiatique est écrasante et les Français ne doivent se sentir coupables que de tolérer un tel régime.

 

 

Cette vague d’émotion savamment orchestrée est l’occasion de pointer du doigt les méthodes répugnantes et inhumaines de ces médias et des « bonnes consciences » qui s’y expriment (mais qui n’accueilleront jamais un immigré sous leur toit), et qui jouent avec les cadavres d’enfants.

 

 

Pourquoi ne diffusent-ils pas d’ailleurs avec la même indignation les photos des milliers de Français parfois très jeunes, tués, violés, estropiés du fait de l’immigration ?

 

 

Enfin, pourquoi ne pas rappeler le cas de l’Australie, qui est convoitée par de nombreux immigrés clandestins potentiels ?

 


Ce pays immense ne connaît pas ces drames et ces polémiques : en effet tout le monde sait désormais dans cette région du monde que le gouvernement australien ne tolère – dans les discours et dans les faits – aucune entrée en force.

 


Résultat : aucun mort en 2014 ni en 2015.

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« Pas question, vous ne serez pas chez vous en Australie
»

 
 
   
 
 

 

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01/09/2015

Révoltez-vous !

 

 

 

 

Qu’est-ce qui a déclenché le mouvement de révolte, en leur temps, dans les autres empires coloniaux ? Pourquoi n’en survient-il pas chez nous ? Est-ce parce qu’en France et en Europe la colonisation actuelle s’est faite progressivement, presque insensiblement ?

 

 

Parce qu’il n’y a pas eu de guerre de conquête à proprement parler, pas d’épisode militaire violent et traumatisant, comme la conquête de l’Algérie au temps de la monarchie de Juillet, à partir duquel le peuple soumis puisse se dire « Voilà, c’est fait, c’est officiel, à partir de maintenant nous sommes une colonie » ?

 

 

Mais en Tunisie et au Maroc non plus, il n’y a rien eu, de la part de la France, qui puisse vraiment s’appeler une guerre de conquête. La guerre du Rif s’apparente plus à la répression (difficile) d’une révolte qu’à l’instauration militaire d’une colonie. D’ailleurs, le Maroc et la Tunisie n’étaient pas officiellement des colonies. Ces pays étaient bien considérés pourtant comme faisant partie de l’empire colonial français, et ils étaient représentés par des pavillons, comme ses autres régions, à l’exposition coloniale de 1931, de même que les territoires sous-mandat, qui eux non plus n’avaient pas été conquis militairement.

 

 

 

 

 

 

 

La conquête militaire n’est donc absolument pas un élément constitutif indispensable à la colonisation, au caractère de colonie d’un pays. Son absence n’entraîne pas l’absence de révolte, de combat pour l’indépendance et la liberté, de soulèvement anticolonialiste. Tout juste paraît-elle impliquer, si l’on se réfère encore au Maroc et à la Tunisie, que cette révolte s’opère sans violence majeure. Mais justement, nous ne souhaitons pas du tout la violence : tout juste la révolte, le refus clairement signifié et traduit dans les faits, la décolonisation de la France et de l’Europe – laquelle suppose nécessairement la remigration, ou démigration, puisque la migration, l’immigration a été la forme particulière, inédite à cette échelle, de cette colonisation-ci, celle de nos propres contrées.

 

 

Toutes les définitions sont approximatives par définition. Il y a autant de colonisations que d’expériences historiques de la conquête et de l’asservissement des peuples par d’autres peuples. Y a-t-il autant de décolonisations ? Et qu’est-ce qui fait que chez nous, malgré les efforts de quelques-uns, le mouvement de soulèvement ne précipite pas, jusqu’à présent ?

 


Une donnée inquiétante à prendre en compte est que, de tous les empires coloniaux, l’empire colonial arabe est, avec le chinois, le seul à n’avoir jamais décolonisé, à l’époque moderne. Il a certes évacué l’Espagne, mais c’était il y a six siècles, et il y avait fallu six siècles (et il est depuis lors revenu). Même les conquêtes françaises et anglaises, a fortiori italiennes, au XIXe et au XXe siècle, se sont superposées aux siennes sans les remettre en cause. On oublie trop que les croisades étaient des guerres de libération. Les chrétiens d’Orient vivent depuis un millénaire et plus dans le deuil d’une indépendance et d’une liberté perdues, qui paraît évoluer de plus en plus vite vers l’éradication pure et simple. Est-ce là le sort qui nous attend ?

 

 

Un trait spécifique de la colonisation en cours est l’incroyable passivité des populations en voie d’asservissement, et la non moins stupéfiante coopération, complicité, bien proche de la trahison, que témoignent ceux qui les gouvernent. Il n’est plus temps de disserter ici sur les raisons de cette apathie létale, qui bien entendu sont complexes. Mettons en avant pour cette fois celle qui suscite le plus d’indulgence, ou le moins de mépris : l’incapacité à reconnaître ce qui survient pour ce que c’est vraiment, à savoir une colonisation ; l’absurde confusion de cette conquête coloniale avec une demande d’aide, de secours et d’asile, de la part d’individus si nombreux – des peuples entiers – qu’ils devraient être cent fois assez pour mettre fin dans leur propre pays, comme les peuples l’ont toujours fait, aux tyrannies et aux injustices dont ils se disent les victimes.

 

 

Nous serions encore cent fois assez, nous, les indigènes de ce continent, pour mettre fin avant qu’elle affermisse son emprise à la domination coloniale qui s’instaure, et qui déjà prétend réguler nos tenues, nos mœurs, notre régime alimentaire, notre calendrier, notre horizon intellectuel et celui de nos fenêtres, la silhouette de nos villes, notre politique étrangère et notre politique tout court. Il suffirait de se regrouper, de se nommer, de se compter, de se cotiser, de se serrer les coudes, d’abdiquer la peur et la fausse honte qui nous font tout accepter de conquérants innombrables, certes, mais de papier comme ils sont français, anglais ou italiens quand ils le sont. Les collaborateurs à leur solde, les remplacistes de ces remplaçants, sont si veules et de convictions si fluctuantes, si opportunistes, si bien fabriquées pour être retournées avec le vent, qu’à la première alerte un peu sérieuse ceux-là se précipiteraient vers quelque Sigmaringen de l’Atlas ou riad enchanté de Marrakech, où déjà ils ont leurs habitudes.

 

 

Pour ma part je ne sais pas comment il faut vous le dire. Révoltez-vous ! Révoltez-vous ! Révoltez-vous !

 

 

 

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25/08/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

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La « décroissance », un problème plus philosophique que politique…

 

   

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

Grande est l’impression d’être gouverné par des comptables – d’ailleurs pas toujours très doués pour la comptabilité. Mais au fait, comment mesure-t-on la croissance ? Et, pour reprendre un slogan de Mai 68, peut-on tomber amoureux d’un taux de croissance ?

 

 

C’est une paraphilie parmi d’autres ! Mais défions-nous pour commencer de ces statistiques qui reflètent davantage la capacité des banques centrales à créer de la monnaie plutôt que celle des nations à créer de la richesse (la Réserve fédérale américaine crée tous les mois de 50 à 85 milliards de dollars de papier, soit ce que François Hollande cherche à économiser annuellement avec son « pacte de compétitivité »). Et n’oublions pas, non plus, que nous ne sommes plus à l’époque où une forte croissance permettait des compromis de classe positifs entre le travail et le capital. Aujourd’hui, la croissance ne profite pas également à tous, puisque beaucoup ne cessent de s’appauvrir tandis que d’autres ne cessent de s’enrichir. Elle n’est donc plus un vecteur de réduction des inégalités.

 

La croissance se mesure au moyen du produit intérieur brut : 1 % de croissance en plus, c’est 1 % de PIB de gagné. Le PIB mesure sous une forme monétaire la quantité de biens ou de services produits dans un pays sur une période donnée, mais cela ne veut pas dire qu’il mesure le bien-être ni même la richesse nette. Il est en effet parfaitement indifférent aux causes de l’activité économique, ce qui veut dire qu’il comptabilise positivement les catastrophes ou les accidents pour autant que ceux-ci provoquent une activité engendrant elle-même production et profits. Les dégâts causés par la tempête de décembre 1999, par exemple, ont entraîné une hausse de 1,2 % de la croissance. Il en va de même du nombre de pollutions. D’autre part, le PIB ne prend pas en compte les coûts non marchands (ce qu’on appelle les « externalités »), par exemple ceux qui résultent de l’épuisement des ressources naturelles et des matières premières, alors que la croissance dépend au premier chef des apports énergétiques et des flux d’énergie.

 

La croissance, donnée pour infinie, serait-elle un but en soi ?

 

 

Évidemment pas. Mais la question est de savoir si elle est seulement possible. Une croissance matérielle illimitée sur une planète aux ressources limitées est un non-sens, et il en va de même de la croissance démographique. Si tous les habitants de la planète consommaient à l’égal d’un Occidental moyen, il nous faudrait trois ou quatre planètes supplémentaires pour faire face aux besoins. Les « décroissants », menés en France par Serge Latouche, appellent depuis des années à revoir notre mode de vie et à envisager une « décroissance soutenable ». George W. Bush disait en 2002 que « la croissance est la solution, non le problème ». Et si c’était le contraire ?

 

 

 

 

 

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