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18/09/2015

CHERS COMPATRIOTES INANIMES ( 1)

 

 

Chers compatriotes 1.jpg

 

 

 

 

Avez-vous donc

une AME ?

 

 

 

Des professionnels de la santé s'expriment dans Le Figaro

 

 

 

"Cette fois-ci encore, les médecins ne lui ont rien trouvé. Depuis un an et demi, Abukaria (prénom fictif), jeune comorienne de 33 ans, entrée en France en touriste, séjourne illégalement sur le territoire français. « C’est pour me faire soigner, confie-t-elle. L’hiver dernier, j’ai eu des fourmis dans les mains. Parfois, ça me reprend. J’ai vu des généralistes, des spécialistes, fait des radios, des scanners, mais personne n’y comprend rien… » Grâce à l’Aide Médicale d’État (AME), Abukaria, tout comme deux cents vingt mille clandestins en 2011, n’a payé cette année qu’un droit de timbre de 30 euros.

 

 



Au Centre médical Europe, près de la gare Saint-Lazare, des « AME », on en croise à tous les étages. Et chez les médecins débordés, on sent poindre une certaine exaspération. « Beaucoup sont charmants, mais d’autres sont très exigeants !, soupire une généraliste. Il est normal que la France soigne les plus misérables, sauf que certains abusent vraiment ». Il y a cette femme qui vient faire un bilan complet tous les deux mois. Cette autre qui a exigé la sclérose de ses varicosités, ainsi que six paires de bas de contention, « pour sa sœur en Algérie ». Ces Africaines qui savent mieux que la dermatologue quelle crème guérira leur eczéma : le Diprosone, un dermocorticoïde qui a la particularité d’éclaircir la peau… Il y a aussi cette patiente victime d’un malaise, dont on prévient le mari, qui constate, ahuri… que ce n’est pas sa femme. « Ah oui, explique la patiente, j’ai perdu ma carte, alors j’ai pris celle d’une amie… »"

 

 

 

 

A suivre...

 

 

 

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15/09/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

 

Faire la différence entre « la » politique et « le » politique…

 

                     

Alain de Benoit.png

 

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

« Faire de la politique », vaste histoire. Au fait, quelle définition donneriez-vous de la « politique » ? Action historique, entretien du « grand roman national » cher à Michelet, vision nationale et continentale à plus ou moins long terme ?

 

 

L’immense majorité des gens qui s’intéressent à la politique n’ont pas la moindre idée de ce qu’est la politique. Il en va de même, malheureusement, de la plupart des hommes politiques. À l’ENA, on ne leur a pas appris la différence entre la politique et le politique. On leur a seulement parlé de régimes politiques, de pratique gouvernementale et de météorologie électorale. La plupart d’entre eux s’imaginent que la politique se réduit à une gestion administrative inspirée du management des grandes entreprises. C’est, là, confondre le gouvernement des hommes avec l’administration des choses, et croire qu’il faut s’en remettre à l’avis des techniciens et des experts. Dans une telle optique, il n’y aurait pour chaque problème politique qu’une seule solution optimale : « Il n’y a pas d’alternative » est un mot d’ordre typiquement impolitique. En politique, il y a toujours des alternatives parce qu’un même fait peut toujours être jugé différemment selon le contexte et les critères d’appréciation retenus.

 

Une autre forme classique d’impolitique consiste à croire que les fins du politique peuvent être déterminées par des catégories qui lui sont étrangères – économiques, esthétiques ou morales par exemple. En réalité, chaque activité humaine a sa propre finalité, sa propre morale et ses propres moyens. Dire qu’il y a une essence du politique, c’est dire que la politique est une activité consubstantielle à l’existence humaine au seul motif que l’homme est, par nature, un animal politique et social, et que la société ne dérive pas, contrairement à ce qu’affirment les théoriciens du contrat, d’un « état de nature » prépolitique ou présocial.

 

Dans son grand livre sur L’Essence du politique, Julien Freund a donné de la politique cette définition canonique : « Elle est l’activité sociale qui se propose d’assurer par la force, généralement fondée sur le droit, la sécurité extérieure et la concorde intérieure d’une unité politique particulière en garantissant l’ordre au milieu de luttes qui naissent de la diversité et de la divergence des opinions et des intérêts. » Freund ajoute que, comme toute activité humaine, la politique possède des présupposés, c’est-à-dire des conditions constitutives qui font qu’elle est ce qu’elle est, et non pas autre chose. Freund en retient trois : la relation du commandement et de l’obéissance, la relation du public et du privé, enfin la relation de l’ami et de l’ennemi. Cette dernière relation est déterminante, car il n’y a de politique que là où il y a possibilité d’un ennemi. Si, comme le dit Clausewitz, la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens, c’est que le politique est intrinsèquement conflictuel. Il en résulte qu’un monde sans frontières serait un monde d’où le politique aurait disparu. C’est en ce sens qu’un État mondial est une absurdité.

Il faut dire encore que la politique n’est pas un domaine, mais une dimension de la vie sociale. Qu’elle n’est pas une science gouvernée par la raison, mais un art gouverné par la prudence (phronèsis). Qu’elle s’appuie sur le droit mais ne s’y réduit pas, car le droit n’est pas porteur de contrainte. La politique, enfin, ne se fait pas avec de bonnes intentions, mais en sachant ne pas faire de choix politiquement malheureux. Agir moralement n’est pas la même chose qu’agir politiquement (vertu morale et vertu civique ne sont pas la même chose).

 

 

Et la notion de bien commun ?

 

 

Le bien commun n’est pas synonyme de l’intérêt général, c’est-à-dire de l’addition des intérêts particuliers. Dans l’expression, le mot qui compte est « commun ». Le bien commun, que Tocqueville appelait « bien de pays » (on trouve aussi chez Hobbes l’expression « bien du peuple »), est un bien dont chacun est appelé à bénéficier, mais qui ne peut faire l’objet d’un partage : on n’en jouit que parce qu’il est la chose de tous. La politique est le royaume du commun. C’est la raison pour laquelle le libéralisme est intrinsèquement négateur de l’essence du politique, puisqu’il ne connaît que des intérêts particuliers et assigne pour seule mission à l’État de garantir des droits individuels (la très libérale Margaret Thatcher prétendait que « la société n’existe pas »).

 

 

Qu’on apprécie ou non sa vision politique, la dernière figure nationale à faire de la politique, depuis l’éviction de Montebourg et le départ annoncé de Jean-Luc Mélenchon, ne serait-elle pas Marine Le Pen ? Que vous inspire sa trajectoire ?

 

 

Marine Le Pen est, à mon avis, une vraie femme politique. Sa volonté affirmée de se dégager du vieux clivage droite-gauche, ainsi que l’avait fait avant elle le général de Gaulle, me semble en être une preuve. Cela dit, on peut évidemment discuter de ses orientations et de ses choix. Pour l’heure, j’espère qu’elle a bien compris qu’en 2017, il est vital pour elle, non seulement d’accéder au second tour, mais de s’y retrouver face à un représentant de la majorité actuelle. Dans cette optique, son adversaire principal est évidemment l’UMP.

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08/09/2015

Ignoble : les mondialistes jouent avec les cadavres d’enfants pour arriver à leurs fins:

 

 

Par Thibaut de Chassey :

 

 

Utilisant cyniquement la photo d’un enfant syrien mort noyé alors que sa famille tentait de se rendre en Europe, les médias et leurs compères politiciens lancent une offensive de grande ampleur, fondée sur la tyrannie de l’émotion.

 

 

Par le choc des photos, la tragédie que connaissent certains « migrants » est utilisée pour abolir la raison et – dans un émoi rendu plus puissant car collectif – pour culpabiliser les Européens afin de les amener à ouvrir totalement les frontières à des millions d’immigrés supplémentaires, pour le bonheur des mondialistes.

 

 

Ces derniers peuvent compter sur la complicité perverse ou idiote du clergé moderne qui, globalement, confond comme d’habitude morale individuelle et morale politique (c’est-à-dire relative à la Société) et exige avec une inconscience consommée des mesures politiques qui entraîneraient rapidement le chaos chez les peuples européens et accélérerait leur disparition par changement de population.

 

 

Il convient de rappeler les responsabilités dans la situation qui prévaut au Proche-Orient :

 

 

La photo de cet enfant de Gaza tué par l'armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

La photo de cet enfant de Gaza tué par l’armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

 

 

-d’une part les États-Unis, l’État israélien et certains pays européens (au premier rang desquels le nôtre, hélas) se sont acharnés à déstabiliser l’Irak et la Syrie et à soutenir des groupes islamistes, le tout pour servir des intérêts qui n’étaient ni ceux des Français, ni ceux des populations locales. A ce titre, voir un Bernard-Henry Lévy invité dans les studios et sur les plateaux pour verser des larmes de crocodile et donner hypocritement des leçons (mauvaises) est insupportable.

 

 

– d’autre part, ces mêmes États européens appliquent une politique d’immigration délirante qui crée un appel d’air pour de très nombreux étrangers convoitant notre pays et ce qui leur est promis, quitte à prendre de grands risques au lieu de se réfugier – pour ceux qui en ont vraiment besoin – dans des zones plus proches.

 

 

La responsabilité du Système politico-médiatique est écrasante et les Français ne doivent se sentir coupables que de tolérer un tel régime.

 

 

Cette vague d’émotion savamment orchestrée est l’occasion de pointer du doigt les méthodes répugnantes et inhumaines de ces médias et des « bonnes consciences » qui s’y expriment (mais qui n’accueilleront jamais un immigré sous leur toit), et qui jouent avec les cadavres d’enfants.

 

 

Pourquoi ne diffusent-ils pas d’ailleurs avec la même indignation les photos des milliers de Français parfois très jeunes, tués, violés, estropiés du fait de l’immigration ?

 

 

Enfin, pourquoi ne pas rappeler le cas de l’Australie, qui est convoitée par de nombreux immigrés clandestins potentiels ?

 


Ce pays immense ne connaît pas ces drames et ces polémiques : en effet tout le monde sait désormais dans cette région du monde que le gouvernement australien ne tolère – dans les discours et dans les faits – aucune entrée en force.

 


Résultat : aucun mort en 2014 ni en 2015.

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« Pas question, vous ne serez pas chez vous en Australie
»

 
 
   
 
 

 

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01/09/2015

Révoltez-vous !

 

 

 

 

Qu’est-ce qui a déclenché le mouvement de révolte, en leur temps, dans les autres empires coloniaux ? Pourquoi n’en survient-il pas chez nous ? Est-ce parce qu’en France et en Europe la colonisation actuelle s’est faite progressivement, presque insensiblement ?

 

 

Parce qu’il n’y a pas eu de guerre de conquête à proprement parler, pas d’épisode militaire violent et traumatisant, comme la conquête de l’Algérie au temps de la monarchie de Juillet, à partir duquel le peuple soumis puisse se dire « Voilà, c’est fait, c’est officiel, à partir de maintenant nous sommes une colonie » ?

 

 

Mais en Tunisie et au Maroc non plus, il n’y a rien eu, de la part de la France, qui puisse vraiment s’appeler une guerre de conquête. La guerre du Rif s’apparente plus à la répression (difficile) d’une révolte qu’à l’instauration militaire d’une colonie. D’ailleurs, le Maroc et la Tunisie n’étaient pas officiellement des colonies. Ces pays étaient bien considérés pourtant comme faisant partie de l’empire colonial français, et ils étaient représentés par des pavillons, comme ses autres régions, à l’exposition coloniale de 1931, de même que les territoires sous-mandat, qui eux non plus n’avaient pas été conquis militairement.

 

 

 

 

 

 

 

La conquête militaire n’est donc absolument pas un élément constitutif indispensable à la colonisation, au caractère de colonie d’un pays. Son absence n’entraîne pas l’absence de révolte, de combat pour l’indépendance et la liberté, de soulèvement anticolonialiste. Tout juste paraît-elle impliquer, si l’on se réfère encore au Maroc et à la Tunisie, que cette révolte s’opère sans violence majeure. Mais justement, nous ne souhaitons pas du tout la violence : tout juste la révolte, le refus clairement signifié et traduit dans les faits, la décolonisation de la France et de l’Europe – laquelle suppose nécessairement la remigration, ou démigration, puisque la migration, l’immigration a été la forme particulière, inédite à cette échelle, de cette colonisation-ci, celle de nos propres contrées.

 

 

Toutes les définitions sont approximatives par définition. Il y a autant de colonisations que d’expériences historiques de la conquête et de l’asservissement des peuples par d’autres peuples. Y a-t-il autant de décolonisations ? Et qu’est-ce qui fait que chez nous, malgré les efforts de quelques-uns, le mouvement de soulèvement ne précipite pas, jusqu’à présent ?

 


Une donnée inquiétante à prendre en compte est que, de tous les empires coloniaux, l’empire colonial arabe est, avec le chinois, le seul à n’avoir jamais décolonisé, à l’époque moderne. Il a certes évacué l’Espagne, mais c’était il y a six siècles, et il y avait fallu six siècles (et il est depuis lors revenu). Même les conquêtes françaises et anglaises, a fortiori italiennes, au XIXe et au XXe siècle, se sont superposées aux siennes sans les remettre en cause. On oublie trop que les croisades étaient des guerres de libération. Les chrétiens d’Orient vivent depuis un millénaire et plus dans le deuil d’une indépendance et d’une liberté perdues, qui paraît évoluer de plus en plus vite vers l’éradication pure et simple. Est-ce là le sort qui nous attend ?

 

 

Un trait spécifique de la colonisation en cours est l’incroyable passivité des populations en voie d’asservissement, et la non moins stupéfiante coopération, complicité, bien proche de la trahison, que témoignent ceux qui les gouvernent. Il n’est plus temps de disserter ici sur les raisons de cette apathie létale, qui bien entendu sont complexes. Mettons en avant pour cette fois celle qui suscite le plus d’indulgence, ou le moins de mépris : l’incapacité à reconnaître ce qui survient pour ce que c’est vraiment, à savoir une colonisation ; l’absurde confusion de cette conquête coloniale avec une demande d’aide, de secours et d’asile, de la part d’individus si nombreux – des peuples entiers – qu’ils devraient être cent fois assez pour mettre fin dans leur propre pays, comme les peuples l’ont toujours fait, aux tyrannies et aux injustices dont ils se disent les victimes.

 

 

Nous serions encore cent fois assez, nous, les indigènes de ce continent, pour mettre fin avant qu’elle affermisse son emprise à la domination coloniale qui s’instaure, et qui déjà prétend réguler nos tenues, nos mœurs, notre régime alimentaire, notre calendrier, notre horizon intellectuel et celui de nos fenêtres, la silhouette de nos villes, notre politique étrangère et notre politique tout court. Il suffirait de se regrouper, de se nommer, de se compter, de se cotiser, de se serrer les coudes, d’abdiquer la peur et la fausse honte qui nous font tout accepter de conquérants innombrables, certes, mais de papier comme ils sont français, anglais ou italiens quand ils le sont. Les collaborateurs à leur solde, les remplacistes de ces remplaçants, sont si veules et de convictions si fluctuantes, si opportunistes, si bien fabriquées pour être retournées avec le vent, qu’à la première alerte un peu sérieuse ceux-là se précipiteraient vers quelque Sigmaringen de l’Atlas ou riad enchanté de Marrakech, où déjà ils ont leurs habitudes.

 

 

Pour ma part je ne sais pas comment il faut vous le dire. Révoltez-vous ! Révoltez-vous ! Révoltez-vous !

 

 

 

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25/08/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

Alain de Benoit.png

 

 

La « décroissance », un problème plus philosophique que politique…

 

   

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

Grande est l’impression d’être gouverné par des comptables – d’ailleurs pas toujours très doués pour la comptabilité. Mais au fait, comment mesure-t-on la croissance ? Et, pour reprendre un slogan de Mai 68, peut-on tomber amoureux d’un taux de croissance ?

 

 

C’est une paraphilie parmi d’autres ! Mais défions-nous pour commencer de ces statistiques qui reflètent davantage la capacité des banques centrales à créer de la monnaie plutôt que celle des nations à créer de la richesse (la Réserve fédérale américaine crée tous les mois de 50 à 85 milliards de dollars de papier, soit ce que François Hollande cherche à économiser annuellement avec son « pacte de compétitivité »). Et n’oublions pas, non plus, que nous ne sommes plus à l’époque où une forte croissance permettait des compromis de classe positifs entre le travail et le capital. Aujourd’hui, la croissance ne profite pas également à tous, puisque beaucoup ne cessent de s’appauvrir tandis que d’autres ne cessent de s’enrichir. Elle n’est donc plus un vecteur de réduction des inégalités.

 

La croissance se mesure au moyen du produit intérieur brut : 1 % de croissance en plus, c’est 1 % de PIB de gagné. Le PIB mesure sous une forme monétaire la quantité de biens ou de services produits dans un pays sur une période donnée, mais cela ne veut pas dire qu’il mesure le bien-être ni même la richesse nette. Il est en effet parfaitement indifférent aux causes de l’activité économique, ce qui veut dire qu’il comptabilise positivement les catastrophes ou les accidents pour autant que ceux-ci provoquent une activité engendrant elle-même production et profits. Les dégâts causés par la tempête de décembre 1999, par exemple, ont entraîné une hausse de 1,2 % de la croissance. Il en va de même du nombre de pollutions. D’autre part, le PIB ne prend pas en compte les coûts non marchands (ce qu’on appelle les « externalités »), par exemple ceux qui résultent de l’épuisement des ressources naturelles et des matières premières, alors que la croissance dépend au premier chef des apports énergétiques et des flux d’énergie.

 

La croissance, donnée pour infinie, serait-elle un but en soi ?

 

 

Évidemment pas. Mais la question est de savoir si elle est seulement possible. Une croissance matérielle illimitée sur une planète aux ressources limitées est un non-sens, et il en va de même de la croissance démographique. Si tous les habitants de la planète consommaient à l’égal d’un Occidental moyen, il nous faudrait trois ou quatre planètes supplémentaires pour faire face aux besoins. Les « décroissants », menés en France par Serge Latouche, appellent depuis des années à revoir notre mode de vie et à envisager une « décroissance soutenable ». George W. Bush disait en 2002 que « la croissance est la solution, non le problème ». Et si c’était le contraire ?

 

 

 

 

 

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18/08/2015

Le Haut Conseil à l’égalité veut conditionner les subventions à la lutte contre les stéréotypes:

 

 

 

 

 

Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes vient de proposer dans un rapport remis aux ministres des Affaires Sociales Marisol et du Droit des femmes Pascale Boistard de conditionner les financements publics à la lutte contre les stéréotypes de sexe.

 

 

 

Une méthode qu’il souhaiterait voir appliquée dans trois domaines décisifs et prioritaires : les médias, la communication institutionnelle de l’Etat et des collectivités territoriales et l’éducation. Elle a voulu encourager cette lutte en définissant des grilles pour aider à mesurer les stéréotypes de sexes, notamment dans les fictions télé, les émissions d’informations, de divertissement et de téléréalité.

 

 

Bref distiller la propagande de manière encore plus grossière afin que la société suive naturellement l’évolution souhaitée. Une manière de faire encore une fois totalitaire alors que les Français ont été nombreux à descendre dans la rue contre le Gender, à s’offusquer de l' »art » obsédé du nouveau protégé de la mairie de Paris, mais également à signer la pétition contre l’ignoble exposition « zizi sexuel » soit disant destinée aux enfants… Les élites continuent contre vents et marées à imposer leur révolution sexuelle basée sur les études sur le genre aux conséquences pourtant déjà dramatiques…

 

 

Et pendant ce temps-là, l’association Agir contre la prostitution des enfants s’alarme de la banalisation du sexe chez les enfants et de la multiplication d’actes s’apparentant à de la prostitution chez les collégiens… On se demande bien ce qui peut pousser des enfants à banaliser le sexe, si ce n’est des adultes obsédés par le sujet, qui le présentent de la manière la plus bestiale et violente possible…

 

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11/08/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

Alain de Benoit.png

 

 

Et si la « croissance » était plus le problème que la solution ?

 

         

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

Après la chasse au Dahu, celle de la « croissance » qui, décidément, n’est pas « au rendez-vous »… Manuel Valls se fait fort de la faire revenir, mais c’était aussi l’objectif de Montebourg. Qu’est-ce donc qui différencie ce nouveau gouvernement du précédent ?

 

 

Le putsch du 25 août de l'année derniére, qui avait permis à Manuel Valls de faire sortir du gouvernement ses deux alliés de la veille, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, a eu comme effet remarquable de confirmer l’unité profonde du libéralisme économique, représenté par le nouveau ministre de l’Économie, le banquier Emmanuel Macron (promotion 2012 des « young leaders » de la French-American Foundation), et du libéralisme « sociétal » incarné par Najat Vallaud-Belkacem. On espère, sans trop y croire, que le ralliement officiel du gouvernement à la politique du Medef dessillera les yeux des derniers zozos encore assez candides pour croire que nous sommes dirigés par des « socialistes ». Quant à la droite UMP, elle ne dissimule pas sa gêne puisque, ne pouvant plus proposer une « autre politique », elle se trouve condamnée à dire qu’elle fera la même, mais en mieux. C’est-à-dire en pire.

 

Pour le reste, ils sont tous d’accord : la solution, c’est la croissance ! Politique de l’offre ou politique de la demande, invocation des mânes de Keynes ou de Milton Friedman, aide aux ménages ou politique d’austérité propre à transformer les Français en Grecs comme les autres, tous les moyens sont bons pour « aller la chercher », la « débusquer », la « retrouver », etc. Nicolas Sarkozy se faisait même fort de la « décrocher avec les dents ». Emmanuel Macron a lui-même appartenu à la Commission Attali pour la « libération de la croissance ». Les hommes politiques sont des « true believers » : la croissance, c’est leur croyance rédemptrice, leur planche de salut, la condition de la « reprise » et de la baisse du chômage, la sortie du tunnel, la fin de la récession. On connaît la chanson.

 

Et si c’était fini ? Et si la croissance telle qu’on l’a connue à l’époque des Trente Glorieuses était tout simplement terminée ? Cette question iconoclaste, certains, comme les économistes Robert Gordon et Paul Krugman, commencent à la poser. Le déclin de la productivité, la raréfaction des ressources énergétiques, la baisse tendancielle des taux de profit, nourrissent la thèse d’un essoufflement de la dynamique expansive du capitalisme, la financiarisation croissante du capital constituant une sorte de réponse fonctionnelle à la stagnation des économies occidentales. Sous l’influence de l’idéologie du progrès et de l’obsession productiviste, l’imaginaire contemporain s’est habitué à l’idée que la croissance est un phénomène normal, naturel en quelque sorte, ce qui n’a jamais été le cas pendant des siècles, et même des millénaires. Or, on constate aujourd’hui qu’entre 1990 et 2011, 54 % des pays ont déjà connu une croissance négative. Ce n’est pas terminé.

 

 

 

 

 

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04/08/2015

DJIHADISTE CALIBRE 14, VERSION BRIGADISTE CLASSE 36’.

 

 

 

 

 

Il est recruté en France, au Danemark, en Belgique ou en Grande-Bretagne entre-autres. Nos chefs d’Etat et leurs ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur devraient tous faire amende honorable et effectuer leur autocritique lors d’un Journal Télévisé.

 

 

Parce que depuis plus de 20 ans, l’Union Européenne, à la remorque des USA et de leur bras armé, l’OTAN, ne cesse d’empiler les fiascos : d’abord en Irak en 1991, puis en Afghanistan, à nouveau en Irak et en Lybie, en ayant gaspillé des milliards d’euros en pure perte (milliards ayant pu être investis dans l’achat de matériel hospitalier par exemple).

 

Qui peut prétendre aujourd’hui que la pendaison de Saddam Hussein (après un simulacre de procès), la destitution des Zine el-Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak, l’ignoble assassinat de Muammar al- Kadhafi, aient apporté un bien-être aux populations locales, une relation harmonieuse entre les communautés ou l’instauration d’un début de commencement de « démocratie » telle que rêvée par les valets de l’euro-mondialisme ?

 

 

Plus grave ! Après les fameuses « Révolutions de Jasmin », plusieurs ministres et haut responsables européens ont publiquement appelé à l’élimination physique du président syrien, Bachar al-Assad. L’Europe, les USA et les Rois du pétrole ont recruté, entraîné, armé et payé des volontaires musulmans étrangers, pour abattre le dirigeant alaouite. Des milliers de « conseillers » militaires sont sur le terrain depuis plusieurs années, malgré les dénégations des Etats concernés.

 

 

C’est donc avec convictions et la foi en Allah que des milliers d’européens se sont engagés dans les brigades islamistes, à l’exemple des socialo-marxistes qui avaient rejoint les Brigades Internationales en Espagne. Les partis politiques et les syndicats encourageaient ces volontaires dans la certitude d’accomplir leur devoir d’aller combattre Franco de 1936 à 1939. Héros ici, terroristes là-bas ?

 

 

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Et pourquoi se plaindre maintenant ? Parce que les « gentils petits islamistes modérés » -version ASL- sont devenus d’affreux barbares sanguinaires ? Parce que quelques têtes blondes tombent de temps à autre ? Il est tout de même curieux de constater que les otages et les décapités sont toujours des blancs et que cela ne concerne pas des asiatiques, des noirs ou des amérindiens…

 


La secte politico-médiatique abuse de la désinformation, du devoir d’oubli, de l’émotivité et de la sensiblerie pour faire pleurer Margot.

 


En Indochine, les Japonais ont aussi décapité des centaines d’Européens et armé les « terroristes » d’Oncle Hô, au nom de « l’Asie aux Asiatiques ». En Algérie, dès 1945 et surtout avec le massacre de Melouza le 28 mai 1957 (301 hommes tués et 150 blessés), les fellaghas, qu’ils appartiennent au MNA, au FLN ou à l’ALN, ont eux aussi décapités, émasculés, démembrés et massacrés des femmes, des enfants et des vieillards, par dizaines de milliers, pour parvenir à leurs fins et bien après 1962.

 

 


Comme l’avait d’ailleurs officiellement déclaré Hocine Aït Ahmed, l’un des chefs historiques de la guerre d’Algérie, le 29 novembre 2000 lors du Congrès du PS français à Grenoble : « durant ce débat sur la torture, sur les exécutions sommaires, sur les disparitions, ….on découvrira aussi qu’il y a eu des tortures du côté du FLN….il y a eu des dépassements de l’armée de libération. »

 


L’Histoire récente est jalonnée de massacres et de barbaries, mais curieusement, dans l’arc musulman (de la Mauritanie aux Philippines) on ne parle que rarement des chrétiens martyrisés depuis plus de 40 ans ! Silence, on tue …Et peu d’analystes évoquent la guerre de religion entre les sunnites et les chiites, permanente depuis quatorze siècles.

 

Maintenant, il est légitime de s’inquiéter en conséquence de ce qui pourrait se produire à l’avenir dans nos banlieues. Ces 751 Zones Urbaines Sensibles et ces 64 Zones de Sécurité Prioritaires, en France, où des dizaines de milliards d’euros ont été déversés depuis 20 ans, au nom de la « Politique de la Ville »

 

ou du « Vivre Ensemble » par des ministres imbéciles qui, de Bernard Tapie à Najat Vallaud-Belkacem, pensaient acheter la paix sociale dans les quartiers…Mais qu’en sera-t-il, lorsque quelques « têtes brûlées » décideront d’imiter Merah ou Nemmouche, pour la plus grande gloire d’Allah ?

 

 

Quand on n’est pas capable chez nous, de maintenir l’ordre dans les quartiers, on ne va pas là-bas, bombarder les barbus, chez eux !

 

 

Et pour ceux (ou celles) qui croient encore aux étrennes apportées par Saint-Nicolas ou par le Père Noël, voici un message de paix, d’amour et de tolérance en provenance directe des islamistes :

 

 

« La meilleure chose que vous puissiez faire est de vous efforcer de tuer tout infidèle, qu’il soit Français, Américain ou d’un de leurs pays alliés », a déclaré Abou Mohamed al-Adnani, dans un message audio, diffusé le lundi 22 septembre 2014.

 


« Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif, ou de munitions, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le » poursuit-il.

 

 

C’est pourquoi et dès aujourd’hui, vous regarderez 3 fois avant de traverser la rue !

 

 

Pieter KERSTENS.

 

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31/07/2015

Entretien avec Robert Ménard :

 

 

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« La gauche vit dans le cauchemar de la parole libérée »

 

 
 
 
      

Robert Ménard, « l’affaire de la crèche de Béziers » revient sur le devant de la scène. La justice qui vous avait donné une première fois raison en référé vient à nouveau de débouter la Ligue des droits de l’homme, sur le fond, cette fois. C’est une grande victoire pour vous ? 

 

 

Oui, une grande victoire, mais aussi une joie immense, et d’autant plus forte que nous redoutions un jugement défavorable. En effet, le rapporteur public avait donné raison à la Ligue des droits de l’homme et, très généralement, le tribunal suit ses recommandations.

 

 

Les motivations du jugement sont particulièrement réjouissantes. D’abord, le tribunal admet qu’il n’est pas nécessaire de justifier d’une tradition locale pour mettre en place une crèche. Ensuite, il reconnaît que son installation en mairie, à partir du moment où elle s’inscrit dans un camp culturel, ne contrevient pas à l’article 28 de la loi de 1905. Le tribunal affirme aussi que la commune avait parfaitement le droit d’acheter des santons, qu’il ne s’agissait nullement du financement d’un projet cultuel. Bref, sur l’essentiel, le tribunal nous a suivi ou, plutôt, a refusé de suivre une argumentation sectaire qui tient davantage de la bigoterie laïque que de la défense de la laïcité.

 

 

En tout état de cause, et même si la Ligue des droits de l’homme se pourvoit en appel, il y aura une crèche en mairie de Béziers à Noël 2015. Du reste, si le jugement nous avait été défavorable, nous aurions trouvé le moyen légal d’en installer une…

 

 

C’est, si je ne me trompe pas, la cinquième fois que la Ligue des droits de l’homme fait chou blanc avec vous… 

 

 

Oui, la Ligue ne se lasse pas de recevoir des fessées judiciaires. Elle a, à ce jour, outre le jugement dont nous venons de parler, perdu quatre référés. Nous menons donc 5 à zéro. De façon générale, la Ligue tente de faire annuler toutes nos décisions, que ce soit sur le conditionnement des aides sociales facultatives, l’interdiction des mineurs déambulant la nuit sans leurs parents, etc.

 

 

Cet acharnement s’inscrit dans une volonté de harcèlement. La Ligue n’est que le bras (faiblement) armé sur le plan judiciaire d’un mouvement plus large rassemblant des partis et des syndicats de gauche. Rassemblés récemment dans le Var, ils en ont fait l’aveu public : déposer systématiquement des plaintes ou des recours contre les municipalités FN ou, comme dans le cas de Béziers, soutenues par le FN.

 

 

Il s’agit d’une instrumentalisation de la justice qui, d’une certaine manière, rejoint la volonté de la gauche de criminaliser les propos ou les actes de tous ceux qui ne pensent pas comme elle.

 

 

Mais, pour vos adversaires, le principal n’est-il pas d’avoir remporté la première manche médiatique, la deuxième manche – judiciaire, la plus importante pourtant – ne faisant l’objet d’aucun écho, ou presque, dans la presse ? 

 

 

Je ne suis pas certain que nos adversaires aient gagné même cette première manche. À chaque fois, ils ont attaqué sur des sujets où, désormais, la majorité des Français est en accord avec nous. Au fond, la gauche n’est plus que sur la défensive. La réactionnaire, c’est elle. La conservatrice, qui essaye de conserver les « acquis » de Mai 68, c’est elle. Elle a peur de la révolution qui vient. La gauche vit dans le cauchemar de la parole libérée, de l’action libératrice, du retour de la vitalité et de la volonté. Alors, dans ce contexte qui apparaîtra ô combien historique aux historiens de l’avenir, qu’importe la Ligue des droits de l’homme, plus que centenaire, qu’importent les petites machinations médiatiques !

 

 

Propos recueillis par Gabrielle Cluzel

08:58 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/07/2015

Denis Tillinac : « L’imposture des valeurs “républicaines” »

 
 
 

Vu de ma fenetre. À trop confondre “république” et civilisation, on risque de ne rien comprendre aux enjeux de notre époque.

 

 

 

 

"L’esprit du 11 janvier" : un nouveau catéchisme "républicain" imposé à des fins bassement partisanes. Photo © AFP

 

 

Depuis les attentats du mois dernier à Paris, l’invocation aux “valeurs républicaines” tourne au moulin à prières. Gauche et droite s’en gargarisent pour légitimer leur mise au rebut du FN, mais Marine Le Pen ne s’en réclame pas moins.

 

Tous les éditos, tous les sermons politiques soulignent la nécessité de resserrer les rangs sur les “valeurs républicaines”, talisman pour nous prémunir du communautarisme, panacée pour forger l’armature morale de notre jeunesse. Or, n’en déplaise à la gent prédicatrice, les “valeurs républicaines”, ça n’existe pas. On confond indûment valeur et principe.

 

L’honneur, la liberté, l’altruisme, le courage, la probité, la pudeur, l’équité, le respect de soi et d’autrui, la bonté, le discernement, la générosité sont des valeurs, et il serait opportun qu’on les inculquât à l’école. À la fois universelles et modulées par la culture de chaque peuple, elles ne sauraient être l’apanage d’un régime politique déterminé.

 

Elles sont aussi enracinées dans les monarchies européennes que dans notre République. Les sujets de Sa Majesté la reine d’Angleterre jouissent de la même liberté que les citoyens français. Ceux des républiques d’Iran, du Soudan, du Pakistan ou de l’ancien empire soviétique en sont privés. Bref, le mot “république” ne recèle en soi aucune “valeur”, et en conséquence il n’a pas la moindre vertu morale.

 

Les aléas de notre histoire ont abouti pour l’heure à un consensus sur la forme républicaine de nos institutions et personne n’en conteste la légitimité. Mais c’est juste un principe, héritage lointain de Rome, recyclé à partir de la Révolution et pas très assuré sur ses bases, car enfin, depuis la fin de l’Ancien Régime, la France a déjà consommé cinq républiques, plus deux empires, deux restaurations et deux régimes bâtards imputables à deux défaites face aux Allemands. Notre attachement à la Marseillaise ne doit pas occulter dans notre imaginaire collectif l’oeuvre patiente des Capétiens, des Valois et des Bourbons. Faute de quoi la promotion d’inexistantes “valeurs républicaines” se résumerait à une propagande sectaire visant à éradiquer nos racines.

À cet égard, le baratin ambiant sur “l’esprit du 11 janvier” inspire quelque suspicion. Le pouvoir socialiste a usé et abusé de l’émotion populaire pour se refaire la cerise. C’est de bonne guerre, et la droite a donné dans le panneau d’une “unité nationale” téléguidée par des idéologues à l’enseigne de “Je suis Charlie” et pimentée à la “laïcité”, autre principe (louable) confondu avec une valeur.[....]

 

La suite sur Valeurs Actuelles

09:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)