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04/10/2016

Les banques en faillite pourront désormais ponctionner les comptes des déposants

 

 

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Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers.

 

 

 

Seuls les comptes ayant plus de 100.000 euros de dépôts sont concernés, selon une directive européenne transposée en France qui s'appliquera au 1er janvier. Les déposants ne seront toutefois sollicités qu'en troisième recours.

 

 

L'information est passée en toute discrétion. À partir du 1er janvier 2016, les comptes clients dotés de plus de 100.000 euros de dépôts pourront être prélevés pour contribuer au sauvetage de leur banque, selon une directive européenne transposée en France cet été. Que dit réellement cette directive? Que doivent faire les déposants? Le Figaro fait le point.

 

 

• Qu'est-ce que cette directive?

 

 

La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) a été transposée par ordonnance à la France le 21 août dernier. Elle met en place une procédure de «bail-in», ou «renflouement interne», en opposition au «bail-out», ou «renflouement externe», par l'Etat. «Elle a notamment pour objet de régir, en application des textes européens, les problèmes de liquidation judiciaire des banques», explique Pierre Descheemaeker, avocat en droit bancaire du cabinet August&Debouzy. La BRRD est une pièce maîtresse de l'union bancaire. «L'objectif est de pouvoir restructurer les banques au bord de la faillite sans que le contribuable doive mettre la main à la poche pour préserver la stabilité financière», expliquait dans un communiqué la Commission européenne.

 

 

• Qu'implique-t-elle?

 

 

Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours. «On va utiliser les ressources internes d'abord, précise Pierre Descheemaeker. Le capital et les obligations de la banque peuvent être immédiatement utilisés pour couvrir le déficit de la banque. Et en dernier lieu, les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros.»

 

 

• Les déposants doivent-ils s'inquiéter?

 

 

 

«Il n'y a pas trop de craintes à avoir, estime Pierre Descheemaeker. On essaie de mettre en place un système qui va permettre à la banque de survivre, dans l'intérêt de ses clients, explique-t-il. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»

Par ailleurs, les dépôts bancaires jusqu'à 100.000 euros par déposant et par établissement sont garantis. Reste à savoir si les déposants seraient prêts à ouvrir plusieurs comptes, dans différents établissements, pour ne jamais dépasser ce montant de dépôt de 100.000 euros. «Cela est parfaitement possible, note l'avocat. Mais en pratique, cela reste très difficile. Dès que vous êtes un déposant avec une somme importante, il serait compliqué d'ouvrir une dizaine de comptes.»

 

 

• Y a-t-il eu des précédents?

 

 

En 2013, la Banque centrale de Chypre crée un précédent. Dans le cadre d'un plan de sauvetage européen du secteur financier de l'île, elle accepte des ponctions de 47,5% sur les dépôts de plus de 100.000 euros à la Banque of Cyprus, première banque de l'île. Une décision qui avait provoqué la colère des chypriotes, nombreux à se précipiter pour retirer leur argent aux distributeurs automatiques de leurs banques.

 

09:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

27/09/2016

Entretien avec Alain de Benoist :

 

 

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« Nous cherchons les moyens d’exister ; eux, des raisons de vivre et de mourir »
 
 

 
   

 
 
 
      

Le gouvernement annonce la création d’un premier centre de « déradicalisation » destiné à nos jeunes musulmans. Vous y croyez ?

 

 

 

Déjà, je n’aime pas beaucoup le terme, car la radicalité est tout autre chose que l’extrémisme. Mais passons. Que faut-il entendre par « déradicalisation » ? Qu’on va prendre en main de jeunes djihadistes pour essayer de leur faire comprendre qu’on leur a lavé le cerveau et que ce n’est vraiment pas bien de vouloir tuer tout le monde ? Pourquoi pas, puisque dans certains pays cela a donné quelques résultats. Mais il est clair qu’on n’y parviendra pas avec un programme unique, tant les parcours des uns et des autres ont pu être différents, tant la palette de leurs motivations est variée. Quoi de commun entre le salafiste « quiétiste » passé au djihadisme pour des raisons de frustration et de déclassement social – voyez le beau film de Nabil Ayouch Les chevaux de Dieu (2012) – et le petit bandit de droit commun « converti » dans l’incubateur carcéral, qui a décidé de partir en Syrie sans pour autant renoncer à son goût pour les discothèques, les belles voitures, la vie facile et le whisky ? Entre le jeune sociopathe ravi de trouver une légitimation « sacrée » à ses instincts de destruction et celui qui, pareillement dépourvu de toute formation théologique, rêve seulement d’une aventure guerrière qui le fera passer à la télévision ?

 

 

Les termes employés pour présenter ce projet sont à eux seuls révélateurs. Il n’y est question que de la tarte à la crème des « valeurs républicaines » et de l’urgence de créer des « lieux de recherche et d’accompagnement ». Bref, des lieux pour se « reconstruire », grâce à des « cellules psychologiques » qui sauront mettre le « dialogue citoyen » au service de la normalisation. Faudra-t-il pour cela faire intervenir des psychologues ou des théologiens, des assistantes sociales ou des spécialistes du crime organisé ? Le fond du problème, de toute façon, est ailleurs.

 

 

Et quel est le fond du problème ?

 

 

 

Le fond du problème, c’est qu’une société qui n’est porteuse d’aucun modèle attractif, d’aucune puissante conviction, d’aucun projet collectif, d’aucun idéal est très mal armée pour ramener dans le droit chemin des individus qui se réclament d’un idéal, fût-il criminel et dévoyé. Qu’une société qui ne donne que des moyens d’exister est très mal armée face à ceux qui cherchent des raisons de vivre, lesquelles ne font qu’un à leurs yeux avec des raisons de mourir. Tel est le véritable contraste. Aux « fous de Dieu » qu’on veut sauver d’eux-mêmes, qu’avons-nous à proposer en matière de « réinsertion » ? De devenir d’honnêtes vigiles ou de gentils livreurs de pizzas qui regarderont docilement « Les Jeux de 20 heures » à la télévision ? Et qu’espère-t-on obtenir avec des « modules de citoyenneté » qui font rire tout le monde, assortis d’invocation rituelles à une « laïcité » qui se borne à interdire les crèches de Noël pour rendre invisible dans la sphère publique ce qu’elle ne tolère, provisoirement, que dans la sphère privée ?

 

 

Certaines des réactions, proprement infantiles, aux attentats du 13 novembre ont été très justement stigmatisées sur le site du Point par Gabriel Matzneff, dans un article (« Trois petits cochons ») qui a fait quelque bruit. Il visait ceux qui s’imaginent que la meilleure réponse à apporter aux terroristes islamistes est de continuer à s’amuser comme de si rien n’était. « Le manque de spiritualité, de courage et de profondeur de cette prétendue “génération Bataclan” me fait horreur », écrivait-il, ajoutant que dans la cour des Invalides, haut lieu de l’Histoire de France, ce ne sont pas des chansons de variétés qu’on aurait dû entendre, mais bien plutôt les accents solennels du Dies irae. L’État libéral se fait gloire de sa neutralité en matière de « vie bonne », et la société postmoderne n’a pour mots d’ordre que rigoler et consommer, gagner du fric et partir en vacances sans « se prendre la tête ». Tant qu’au don de soi, on n’aura à opposer que le souci de soi, tant qu’au sacrifice et à la volonté de se battre, on n’aura à opposer que le confort et le calcul de son meilleur intérêt, il ne faut pas s’étonner que certains tentent de donner un sens à leur vie en s’engageant dans les plus folles aventures.

 

 

À sa façon, c’est aussi ce que Christophe Geffroy, directeur de la revue catholique La Nef, dit dans le dernier numéro de cette publication : « Quel est le mode de vie que nous voulons défendre ? Celui consumériste, matérialiste, hédoniste, qui mène droit au nihilisme et qui n’a rien à offrir d’exaltant et d’alternatif aux futurs djihadistes de nos territoires […] Il y a comme une incohérence chez certains chrétiens à prétendre préserver notre mode de vie quand c’est justement ce que les papes nous exhortent à remettre en cause. »

 

 

Quel rôle donner alors à la religion ?

 

 

Régis Debray observait récemment que « ce sont bien des croyants qui, en Syrie, combattent résolument Daech sur le terrain, les Kurdes au nom d’une mystique nationale, les combattants du Hezbollah et les forces spéciales iraniennes au nom d’une mystique chiite ». Mais il disait aussi que deux catégories d’êtres humains menacent le monde actuel : ceux qui ont trop de religion et ceux qui n’en ont pas assez. La « religion » est évidemment à prendre au sens large : croyances, convictions fortes, philosophie de l’existence, conception du monde. Mais l’image est juste : le trop vide attire irrésistiblement le trop plein. Comment une société qui ne veut plus affirmer son identité ni savoir d’où elle vient, qui interdit la valorisation de son histoire nationale, mais s’épuise en repentances et autoflagellations historiques, pourrait-elle susciter un désir d’aimer la France chez ceux qui la haïssent ? Normalement, ce serait le rôle de l’école de s’y employer, mais c’est impossible puisque le « roman national » y est désormais proscrit.

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

 

 

10:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/09/2016

Pour sortir de notre léthargie, savamment entretenue par ces idéologues progressistes…

 

 

À voir comment les gouvernements de la droite et la gauche « républicaines » s’aplatissent devant l’islam, on se dit que la trahison a encore de beaux jours devant elle.
 
 
 
 

 
 
 
   

 

En ce dimanche électoral, long comme un jour sans pain, après avoir accompli mon devoir et en attendant les résultats, je me suis plongé dans le dernier essai de Philippe de Villiers. En effet, certaines lectures ont le don de nous réveiller opportunément de notre léthargie entretenue par des idéologues progressistes et non moins révisionnistes de notre histoire. Ainsi, au détour d’un chapitre, j’ai pris connaissance d’un fait survenu en 1991 et que, mea culpa, j’avais totalement occulté.

 

 

Que s’est-il passé ce 13 février 1991 ?

 

 

Lors d’un colloque organisé au Sénat sur le Vietnam, Jean-Jacques Beucler, homme politique et ancien officier de l’armée française, prisonnier du Vietminh pendant quatre ans, reconnaît son bourreau parmi les intervenants : Georges Boudarel, fervent communiste, qui ralliera les combattants ennemis, sera rebaptisé Dai Dông et nommé commissaire politique dans un camp de prisonniers, poste qu’il occupera avec un zèle remarquable en torturant des soldats français, dont beaucoup mourront.

 

 

Depuis, ce Boudarel coulait des jours heureux sur le sol qu’il avait trahi. Chercheur au CNRS, maître de conférences à

Jussieu, il était de ces intellectuels intouchables, docteur honoris causa du camp des saints, pour reprendre le titre d’un fameux roman de Jean Raspail.

 

 

 

À la suite de ce scandale provoqué par Beucler, il y aura un certain émoi dans la classe politique et les médias, ainsi que des actions en justice qui laveront finalement Boudarel de tout soupçon. Ce dernier poussera même le vice jusqu’à porter plainte pour diffamation, la meilleure défense étant l’attaque.

 

 

Le traître est donc mort tranquillement en 2003 sur le sol honni, sans doute pas inquiété par sa conscience rouge-sang de communiste immaculé ! Le plus « drôle » c’est que, pour sa retraite, il avait osé faire valoir ses années passées avec l’ennemi, requalifiées en « Voyage d’études en Extrême-Orient ». Elles furent validées. Un peu comme si un ancien SS d’Auschwitz mettait sur son C.V. : « DRH d’une entreprise en Pologne » !

 

 

Depuis, nous rappelle Philippe de Villiers, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a salué la mémoire du général Giap, mort en 2013, jadis chef de l’Armée populaire vietnamienne ; tandis qu’il a superbement ignoré le décès d’Hélie de Saint-Marc, survenu la même année : ancien résistant et déporté, soldat de l’Indochine et de l’Algérie, emprisonné cinq ans pour avoir participé au putsch des généraux à Alger, acte motivé entre autres par son refus d’abandonner les harkis au même sort que les Indochinois partisans de la France, laissés sur place à la merci des hommes d’Hô Chi Minh. Mais Saint-Marc n’avait pas de faucille et de marteau au blason. Pire : il aimait son pays !

 

 

Et à voir comment les gouvernements de la droite et la gauche « républicaines » s’aplatissent devant l’islam, on se dit que la trahison a encore de beaux jours devant elle.

Francis Blanche écrivait : « La trahison est une moisissure verte et douce, comme le duvet : elle ronge en silence et par l’intérieur. »

 

 

 

09:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/09/2016

Vers une crise pire qu’en 2007 :

 

 

 

 

 

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Une avalanche de défaillances sur dettes va s’abattre sur le monde. 

 
 

 

 

 

 

« La situation actuelle est pire qu’en 2007: le système  financier mondial est devenu dangereusement instable, et nous pourrions prochainement assister à une cascade de défaillances et de faillites qui éprouveront nos stabilités sociale et politique », affirme William White président du comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), et qui est également l’ancien chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux (BRI).

 

 

« Nous avons épuisé toutes nos munitions macroéconomiques pour lutter contre les crises économiques », a-t-il dit, expliquant que l’accumulation des dettes au cours des 8 dernières années a atteint de tels niveaux dans le monde entier qu’elle pose de très grands dangers.

 

 

« Lors de la prochaine récession, il sera de plus en plus évident qu’une partie de ces dettes ne seront jamais remboursées, et cela sera très inconfortable pour beaucoup de gens qui pensent que leurs actifs valent quelque chose », ajoute-t-il.

 

 

White affirme que les banques européennes, qui ont déjà admis qu’elles avaient 1000 milliards de dollars de créances en souffrance dans leurs bilans, seront particulièrement vulnérables, et qu’elles devront accepter des abandons de créance importants. Elles sont beaucoup exposées aux marchés émergents, et n’ont probablement pas révélé l’ampleur réelle de leurs créances à risque. De plus, le continent est de plus en plus vulnérable aux difficultés économiques de la Chine.

 

 

 

De nouveaux sauvetages de banques à prévoir en Europe

 

 

 

Il faudra donc sans aucun doute actionner les nouvelles règles de « bail-in » (en vigueur depuis le début de cette année), c’est à dire de sauvetage des banques européennes par les actionnaires et les clients des banques disposant de dépôts excédant les 100.000 euros et recapitaliser massivement les banques  européennes.

 

 

White critique les politiques de « QE » menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. « Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème », a-t-il dit.

 

 

Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu'il fait partie d’une minorité d’experts qui avaient déjà averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008.

 

 

10:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

02/09/2016

Sans être entièrement conspirationniste… par Jean-Gilles MALLIARAKIS:

 

 

 

 

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Face à l’affaire des « Panama Papers », j’avoue qu’il m’est difficile de croire à la pureté intégrale de la démarche de cent et quelques grands journaux.

 

 

On nous dit que, coopérant dans le plus grand secret, ils auraient obtenu, on ne sait d’ailleurs comment, les archives d’un cabinet juridique privé dans la république de Panama. Hum ?

 

 

 

Où mène leur piste nous n’en savons rien à ce jour.Sinon probablement à un plus grand resserrement des mailles fiscalistes dans le monde entier. Avec cette curiosité tout de même que la fiscalité n’est pas uniforme dans le monde.

 

 

 

Quand on met sur le même plan des comptes « off-shores » du président du Soudan et ceux de gens qui, en Europe occidentale, disposent d’autres moyens moins opaques d’opérer des transactions ou d’intervenir sur les marchés, on parle de réalités absolument différentes.

 

 

 

N’ayant jamais ni acheté ni vendu de contrats d’impresario de football, je crois cependant difficile d’échapper à des circuits financiers imposés par les opérateurs.

 

 

 

 

 

Oui les États ont le droit de se prémunir contre les contribuables qui fraudent leurs législations légitimes et pertinentes, lorsque celles-ci subviennent aux besoins des nations. Mais ce droit lui-même ne saurait s’exercer que dans certaines limites. Surtout quand on mesure la part bien faible, dans un pays comme la France, des dépenses régaliennes indispensables effectives et la part monstrueuse des dépenses démagogiques dans l’intérêt des décideurs, technocrates ou accapareurs.

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Restons donc vigilants dans cette affaire au contenu liberticide probable.

 

 

 

Mme Lagarde, par exemple, à la tête de sa technocratie mondiale, détournée de ses objectifs statutaires, ne manque pas d’aplomb quand elle se propose d’étendre encore l’intervention du FMI.

 

 

 

L’embryon de gouvernance mondiale ne recule devant rien. C’est peut-Être de ce côté-là qu’il faudrait demander de meilleures investigations.

 

 

 

 

 

 

 

09:46 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/08/2016

Vers une crise pire qu’en 2007

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Une avalanche de défaillances sur dettes va s’abattre sur le monde

« La situation actuelle est pire qu’en 2007: le système  financier mondial est devenu dangereusement instable, et nous pourrions prochainement assister à une cascade de défaillances et de faillites qui éprouveront nos stabilités sociale et politique », affirme William White président du comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), et qui est également l’ancien chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux (BRI).

 

« Nous avons épuisé toutes nos munitions macroéconomiques pour lutter contre les crises économiques », a-t-il dit, expliquant que l’accumulation des dettes au cours des 8 dernières années a atteint de tels niveaux dans le monde entier qu’elle pose de très grands dangers.

 

« Lors de la prochaine récession, il sera de plus en plus évident qu’une partie de ces dettes ne seront jamais remboursées, et cela sera très inconfortable pour beaucoup de gens qui pensent que leurs actifs valent quelque chose », ajoute-t-il.

 

White affirme que les banques européennes, qui ont déjà admis qu’elles avaient 1000 milliards de dollars de créances en souffrance dans leurs bilans, seront particulièrement vulnérables, et qu’elles devront accepter des abandons de créance importants. Elles sont beaucoup exposées aux marchés émergents, et n’ont probablement pas révélé l’ampleur réelle de leurs créances à risque. De plus, le continent est de plus en plus vulnérable aux difficultés économiques de la Chine.

 

De nouveaux sauvetages de banques à prévoir en Europe

 

Il faudra donc sans aucun doute actionner les nouvelles règles de « bail-in » (en vigueur depuis le début de cette année), c’est à dire de sauvetage des banques européennes par les actionnaires et les clients des banques disposant de dépôts excédant les 100.000 euros et recapitaliser massivement les banques  européennes.

 

White critique les politiques de « QE » menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. « Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème », a-t-il dit.

 

Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu'il fait partie d’une minorité d’experts qui avaient déjà averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008.

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10:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise, société

France : les militaires bientôt autorisés à abattre les terroristes en pleine rue:

 

 

 


 

 

 

Selon l’hebdomadaire, lors d’une intervention au sein de l’Assemblée nationale fin octobre, le chef d’état-major des armées françaises Pierre de Villiers a déclaré que la France, ainsi que d’autres pays européens, devraient prochainement faire face à « un niveau de menaces inédit depuis de nombreuses années« .

 


Dans ce contexte, M.de Villiers a affirmé que les forces de sécurité intérieure avaient besoin « d’un renfort substantiel et durable des forces armées« .

 

 

« Puisque nous avons affaire (à l’étranger, ndlr) aux mêmes terroristes, nous devons pouvoir recourir, le cas échéant, à des modes d’action qui s’inspirent de ceux utilisés à l’extérieur du territoire national« , a expliqué le général français cité par Le Canard Enchaîné.

 

 

En commentant ces propos, l’hebdomadaire concède qu’il serait « stupide » de nier la menace terroriste qui pèse sur la France mais s’inquiète de l’éventuelle présence sur les rues de soldats qui pourraient ouvrir le feu selon les nouvelles règles jugées cependant « très contraignantes » par un expert militaire cité par le CE.



Toujours selon le journal, les mesures envisagées et le cadre juridique pour l’éventuelle intervention de l’armée française sur le territoire du pays devront être examinés dans un délai de deux mois.


« Au début de l’an prochain, le tout sera présenté aux députés et aux sénateurs. Avec prière de réagir, comme ce fut naguère le cas, lors du vote de la loi sur le renseignement, sans trop d’états d’âme« , conclut l’hebdomadaire.

 

 

Jean-Vincent Brisset, général de brigade aérienne et directeur de recherche à l’IRIS, estime que le projet en question vise à « faire faire aux militaires le métier des forces de maintien de l’ordre, des forces du Ministère de l’Intérieur« .

 

« C’est intéressant parce que ça se rapproche des propositions de M.Sarkozy sur la création d’un grand ministère de la sécurité. Mais on a déjà des problèmes de règles d’ouverture du feu, qui sont différents pour la police et la gendarmerie. Si l’on donne des règles d’ouverture du feu à des gens dont le métier n’est pas d’ouvrir le feu de manière sélective sur un objectif très précis qui serait au milieu d’une foule, mais de faire la guerre, on va rajouter de la confusion à la confusion et surtout on risque d’énormes incidents« , prévient M.Brisset.

Tout en reconnaissant que les menaces actuelles sont « multiformes et imprévisibles », il souligne qu’elles ne pourront pas être couvertes « en rajoutant 7.000 hommes à patrouiller dans un certain nombre d’endroits ».

 

« Je pense que ça va provoquer de la polémique, je pense que c’est le but recherché aussi. Le but c’est de créer une certaine agitation, de créer un débat sur le sécuritaire parce qu’à l’heure actuelle on est beaucoup plus en pré-campagne électorale que dans le souci de résoudre les problèmes« , indique Jean-Vincent Brisset.

 

08:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/08/2016

LA PROCHAINE CRISE FINANCIÈRE SE RÉGLERA SUR VOTRE DOS, VOICI COMMENT:

 

On ne connaît pas la date de la prochaine crise financière internationale, bien sûr, mais on sait exactement comment elle va se régler : par la ponction des comptes bancaires. Désormais les choses sont claires. Nous avons parlé à plusieurs reprises de la directive européenne BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui permet aux banques en situation de faillite de se renflouer en puisant directement dans les comptes de leurs clients. C’est légal en Europe depuis le 1er janvier 2016. Plus récemment nous apprenions que les Etats-Unis s’engageaient sur la même voie au moment où la Fed abandonnait un de ses mandats originaux de 1913, celui de « prêteur de dernier ressort », des banques en difficulté, justement. Dernièrement, c’est le Canada qui a adopté ce même type de procédure en instaurant un régime de recapitalisation interne des banques.

 

 

Il s’agit d’un véritable mouvement de fond. D’autres pays ont peut être déjà adopté ces procédures d’urgence sans que les médias s’en soient fait l’écho. Nombre de pays émergents en difficulté, comme la Chine ou le Brésil, vont certainement étudier de près ces législations pour s’en inspirer. Pour le Japon, endetté à hauteur de 250% de son PIB, il s’agit désormais du seul moyen d’apurer sa dette tout en évitant l’effondrement économique.

 

 

Car l’avantage déterminant de ce nouveau procédé est bien celui-ci : éliminer les créances pourries et un endettement insoutenable, sans provoquer d’effondrement du système financier, et donc de toute l’économie. Précédemment, c’est-à-dire pendant l’entre-deux-guerres ou immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale, c’est par une vague d’inflation ou même d’hyperinflation que les Etats se débarrassaient de leurs dettes, en ruinant au passage les épargnants, et en provoquant également des faillites bancaires.

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, compte tenu de la place prise par le système financier et du poids des banques systémiques, un tel scénario déboucherait sur un effondrement économique comparable à la crise de 1929. Voici à quoi servent les lois instituant les ponctions des comptes bancaires : organiser la faillite et la remise sur pied des banques en difficulté, en l’espace de quelques jours et dans un cadre légal, sans que l’économie réelle ne soit trop durement affectée. Au passage, l’épargnant y aura perdu tout ou partie de ses économies, mais le gouvernement et les médias lui expliqueront que « pour éviter un krach économique majeur, et que vous perdiez ainsi toute votre épargne, on va vous en ponctionner 50% », sous-entendu « estimez-vous heureux, ça pourrait être pire ». Le plancher de 100.000 euros – présenté aujourd’hui comme une protection – aura été allègrement enfoncé, tout le monde aura été touché étant donné que le « Fonds européen de garantie des dépôts » peine à se mettre en place, et qu’il sera de toute façon sous-dimensionné (43 milliards d’euros, pour toute l’Europe, une blague).

 

 

Outre la ruine des épargnants, le problème est que cette procédure consistant à se servir dans l’épargne des particuliers et des PME ne règlera rien sur le fond : les déficits publics et la course à la dette reprendront de plus belle, les banques systémiques (« too big to fail« ) seront toujours aussi instables, et une fois passé le répit apporté par cet apurement géant, quelques années plus tard, il faudra recommencer. Mais de cette façon, le système « Etats surendettés-banques systémiques » se sauve lui-même et peut continuer sa vie, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine.

 

 
Philippe Herlin 

 

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16/08/2016

Le Premier ministre néerlandais : « L’UE risque de s’écrouler comme l’Empire romain »

 

 

 

 

 

L’immigration inquiète le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, parce qu’elle est :

 

 

Une source de déstabilisation de la construction mondialiste (UE). C’est donc la priorité de nos élites politiques de maintenir debout la tour de Babel tant qu’ils le peuvent encore.

 

 


« L’Europe risque de s’écrouler comme l’Empire romain à cause de la crise des migrants, a soutenu le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, cité par le Financial Times, alors que son pays s’apprête à prendre la présidence de l’UE en janvier.

 

 

De nombreuses dissensions existent au sein de l’Union européenne sur la manière de gérer la venue de centaines de milliers de Syriens, Irakiens et Érythréens, notamment, fuyant leur pays pour se rendre en Europe. »La première étape, c’est s’assurer que les frontières soient contrôlées », a soutenu Mark Rutte, cité jeudi soir par le Financial Times : « l’Empire romain nous l’a montré et nous le savons tous, les grands empires s’écroulent si les frontières ne sont pas bien protégées ».

 

 


M. Rutte s’est adressé à un petit groupe de journalistes invités depuis Bruxelles en amont de la présidence de l’UE que les Pays-Bas vont assurer au premier semestre 2017.

 

 

Le gouvernement néerlandais a fait de la crise des migrants une de ses priorités pour sa présidence du groupe des 27.

 

 

« Nous devons arrêter ce flot de migrants qui viennent en Europe, nous ne pouvons continuer avec les niveaux actuels », a-t-il dit, cité par le quotidien en ligne EUObserver.

 

Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders a appelé mercredi à travailler pour maintenir en vie l’espace de libre circulation Schengen.

 

 

Mais le ministre néerlandais des Finances et président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a prévenu vendredi qu’un petit groupe de pays de l’UE, dont les Pays-Bas, pourraient être forcés de former un « mini-Schengen » si la crise des migrants ne peut être résolue.

 

 

M. Rutte a par ailleurs dit, cité par le quotidien britannique Guardian, ne pas « être sûr » qu’un accord entre l’UE et le Royaume-Uni en vue d’éviter un « Brexit » pourrait être conclu d’ici la fin de l’année. »

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09/08/2016

« S’UNIR OU PERIR »

 

 

 

Il est déplorable de constater que les esprits de nos compatriotes sont gangrénés par l’idéologie socialo-écolo-libérale qui annihile toute volonté de réfléchir et d’agir.

Selon la Fondation Abbé Pierre, plus de 200.000 personnes dorment dans la rue, 700.000 n’ont pas de toit et plusieurs millions connaissent la pauvreté et la misère en France.  Partout en Europe on constate une situation comparable.

 

 

 

Depuis 40 ans notre continent subit une immigration sauvage et il est bon de le rappeler : la C.E.E avait décidé en 1974 de stopper l’immigration économique. Durant ces décennies, des millions de clandestins ont envahi les pays européens. Clandestins régularisés par la suite et naturalisés au fil des ans, avec la complicité des irresponsables au Pouvoir : Chirac, Zapatero, Kohl, Blair, Dehaene, Romano Prodi ou Jacques Delors, entre autres. Ces nouveaux Européens « de papier »  se sont empressés de faire venir leurs proches sous nos latitudes, grâce au « regroupement familial », instauré en 1976.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En plus de ces cohortes d’inassimilables, des millions d’autres illégaux se sont incrustés en Europe, alors même que leurs dossiers de séjour avaient été refusés par les autorités compétentes.  Ces hors-la-loi (dont seuls 6% sont reconduits hors Schengen) obtiennent l’aide et le soutien de multiples organisations, mouvements politiques et avocats félons, ceci dans la plus absolue illégalité !

 

 

Il faut en finir avec les abus du prétendu « droit d’asile » et avec cette dictature des   minorités bien pensantes qui nous abreuvent de leurs dogmes nauséabonds. Il faut en finir avec les kollabos de l’invasion barbare et du métissage généralisé. Il faut en finir avec la nouvelle religion droits-de-l’hommiste et l’intoxication des médias aux ordres de Wall Street. Il faut en finir avec cette mondialisation qui nous impose les standards de l’homo-consuméris et nous étouffe sous les diktats du Nouvel Ordre Mondial.  Il faut en finir avec ces maîtres chanteurs de la pitié universelle, avec ces obsédés de la discrimination positive et ces charlatans du politiquement correct. Il faut en finir avec cette culpabilisation de l’homme blanc et le culte de la repentance, causes du déclin de la civilisation européenne.

 

 

NECESSITE FAIT LOI !

 

 

Pieter  KERSTENS

 
 

 

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