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30/08/2016

Vers une crise pire qu’en 2007

Vers une crise pire qu’en 2007.jpg

Une avalanche de défaillances sur dettes va s’abattre sur le monde

« La situation actuelle est pire qu’en 2007: le système  financier mondial est devenu dangereusement instable, et nous pourrions prochainement assister à une cascade de défaillances et de faillites qui éprouveront nos stabilités sociale et politique », affirme William White président du comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), et qui est également l’ancien chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux (BRI).

 

« Nous avons épuisé toutes nos munitions macroéconomiques pour lutter contre les crises économiques », a-t-il dit, expliquant que l’accumulation des dettes au cours des 8 dernières années a atteint de tels niveaux dans le monde entier qu’elle pose de très grands dangers.

 

« Lors de la prochaine récession, il sera de plus en plus évident qu’une partie de ces dettes ne seront jamais remboursées, et cela sera très inconfortable pour beaucoup de gens qui pensent que leurs actifs valent quelque chose », ajoute-t-il.

 

White affirme que les banques européennes, qui ont déjà admis qu’elles avaient 1000 milliards de dollars de créances en souffrance dans leurs bilans, seront particulièrement vulnérables, et qu’elles devront accepter des abandons de créance importants. Elles sont beaucoup exposées aux marchés émergents, et n’ont probablement pas révélé l’ampleur réelle de leurs créances à risque. De plus, le continent est de plus en plus vulnérable aux difficultés économiques de la Chine.

 

De nouveaux sauvetages de banques à prévoir en Europe

 

Il faudra donc sans aucun doute actionner les nouvelles règles de « bail-in » (en vigueur depuis le début de cette année), c’est à dire de sauvetage des banques européennes par les actionnaires et les clients des banques disposant de dépôts excédant les 100.000 euros et recapitaliser massivement les banques  européennes.

 

White critique les politiques de « QE » menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. « Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème », a-t-il dit.

 

Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu'il fait partie d’une minorité d’experts qui avaient déjà averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008.

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10:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise, société

France : les militaires bientôt autorisés à abattre les terroristes en pleine rue:

 

 

 


 

 

 

Selon l’hebdomadaire, lors d’une intervention au sein de l’Assemblée nationale fin octobre, le chef d’état-major des armées françaises Pierre de Villiers a déclaré que la France, ainsi que d’autres pays européens, devraient prochainement faire face à « un niveau de menaces inédit depuis de nombreuses années« .

 


Dans ce contexte, M.de Villiers a affirmé que les forces de sécurité intérieure avaient besoin « d’un renfort substantiel et durable des forces armées« .

 

 

« Puisque nous avons affaire (à l’étranger, ndlr) aux mêmes terroristes, nous devons pouvoir recourir, le cas échéant, à des modes d’action qui s’inspirent de ceux utilisés à l’extérieur du territoire national« , a expliqué le général français cité par Le Canard Enchaîné.

 

 

En commentant ces propos, l’hebdomadaire concède qu’il serait « stupide » de nier la menace terroriste qui pèse sur la France mais s’inquiète de l’éventuelle présence sur les rues de soldats qui pourraient ouvrir le feu selon les nouvelles règles jugées cependant « très contraignantes » par un expert militaire cité par le CE.



Toujours selon le journal, les mesures envisagées et le cadre juridique pour l’éventuelle intervention de l’armée française sur le territoire du pays devront être examinés dans un délai de deux mois.


« Au début de l’an prochain, le tout sera présenté aux députés et aux sénateurs. Avec prière de réagir, comme ce fut naguère le cas, lors du vote de la loi sur le renseignement, sans trop d’états d’âme« , conclut l’hebdomadaire.

 

 

Jean-Vincent Brisset, général de brigade aérienne et directeur de recherche à l’IRIS, estime que le projet en question vise à « faire faire aux militaires le métier des forces de maintien de l’ordre, des forces du Ministère de l’Intérieur« .

 

« C’est intéressant parce que ça se rapproche des propositions de M.Sarkozy sur la création d’un grand ministère de la sécurité. Mais on a déjà des problèmes de règles d’ouverture du feu, qui sont différents pour la police et la gendarmerie. Si l’on donne des règles d’ouverture du feu à des gens dont le métier n’est pas d’ouvrir le feu de manière sélective sur un objectif très précis qui serait au milieu d’une foule, mais de faire la guerre, on va rajouter de la confusion à la confusion et surtout on risque d’énormes incidents« , prévient M.Brisset.

Tout en reconnaissant que les menaces actuelles sont « multiformes et imprévisibles », il souligne qu’elles ne pourront pas être couvertes « en rajoutant 7.000 hommes à patrouiller dans un certain nombre d’endroits ».

 

« Je pense que ça va provoquer de la polémique, je pense que c’est le but recherché aussi. Le but c’est de créer une certaine agitation, de créer un débat sur le sécuritaire parce qu’à l’heure actuelle on est beaucoup plus en pré-campagne électorale que dans le souci de résoudre les problèmes« , indique Jean-Vincent Brisset.

 

08:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/08/2016

LA PROCHAINE CRISE FINANCIÈRE SE RÉGLERA SUR VOTRE DOS, VOICI COMMENT:

 

On ne connaît pas la date de la prochaine crise financière internationale, bien sûr, mais on sait exactement comment elle va se régler : par la ponction des comptes bancaires. Désormais les choses sont claires. Nous avons parlé à plusieurs reprises de la directive européenne BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui permet aux banques en situation de faillite de se renflouer en puisant directement dans les comptes de leurs clients. C’est légal en Europe depuis le 1er janvier 2016. Plus récemment nous apprenions que les Etats-Unis s’engageaient sur la même voie au moment où la Fed abandonnait un de ses mandats originaux de 1913, celui de « prêteur de dernier ressort », des banques en difficulté, justement. Dernièrement, c’est le Canada qui a adopté ce même type de procédure en instaurant un régime de recapitalisation interne des banques.

 

 

Il s’agit d’un véritable mouvement de fond. D’autres pays ont peut être déjà adopté ces procédures d’urgence sans que les médias s’en soient fait l’écho. Nombre de pays émergents en difficulté, comme la Chine ou le Brésil, vont certainement étudier de près ces législations pour s’en inspirer. Pour le Japon, endetté à hauteur de 250% de son PIB, il s’agit désormais du seul moyen d’apurer sa dette tout en évitant l’effondrement économique.

 

 

Car l’avantage déterminant de ce nouveau procédé est bien celui-ci : éliminer les créances pourries et un endettement insoutenable, sans provoquer d’effondrement du système financier, et donc de toute l’économie. Précédemment, c’est-à-dire pendant l’entre-deux-guerres ou immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale, c’est par une vague d’inflation ou même d’hyperinflation que les Etats se débarrassaient de leurs dettes, en ruinant au passage les épargnants, et en provoquant également des faillites bancaires.

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, compte tenu de la place prise par le système financier et du poids des banques systémiques, un tel scénario déboucherait sur un effondrement économique comparable à la crise de 1929. Voici à quoi servent les lois instituant les ponctions des comptes bancaires : organiser la faillite et la remise sur pied des banques en difficulté, en l’espace de quelques jours et dans un cadre légal, sans que l’économie réelle ne soit trop durement affectée. Au passage, l’épargnant y aura perdu tout ou partie de ses économies, mais le gouvernement et les médias lui expliqueront que « pour éviter un krach économique majeur, et que vous perdiez ainsi toute votre épargne, on va vous en ponctionner 50% », sous-entendu « estimez-vous heureux, ça pourrait être pire ». Le plancher de 100.000 euros – présenté aujourd’hui comme une protection – aura été allègrement enfoncé, tout le monde aura été touché étant donné que le « Fonds européen de garantie des dépôts » peine à se mettre en place, et qu’il sera de toute façon sous-dimensionné (43 milliards d’euros, pour toute l’Europe, une blague).

 

 

Outre la ruine des épargnants, le problème est que cette procédure consistant à se servir dans l’épargne des particuliers et des PME ne règlera rien sur le fond : les déficits publics et la course à la dette reprendront de plus belle, les banques systémiques (« too big to fail« ) seront toujours aussi instables, et une fois passé le répit apporté par cet apurement géant, quelques années plus tard, il faudra recommencer. Mais de cette façon, le système « Etats surendettés-banques systémiques » se sauve lui-même et peut continuer sa vie, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine.

 

 
Philippe Herlin 

 

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16/08/2016

Le Premier ministre néerlandais : « L’UE risque de s’écrouler comme l’Empire romain »

 

 

 

 

 

L’immigration inquiète le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, parce qu’elle est :

 

 

Une source de déstabilisation de la construction mondialiste (UE). C’est donc la priorité de nos élites politiques de maintenir debout la tour de Babel tant qu’ils le peuvent encore.

 

 


« L’Europe risque de s’écrouler comme l’Empire romain à cause de la crise des migrants, a soutenu le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, cité par le Financial Times, alors que son pays s’apprête à prendre la présidence de l’UE en janvier.

 

 

De nombreuses dissensions existent au sein de l’Union européenne sur la manière de gérer la venue de centaines de milliers de Syriens, Irakiens et Érythréens, notamment, fuyant leur pays pour se rendre en Europe. »La première étape, c’est s’assurer que les frontières soient contrôlées », a soutenu Mark Rutte, cité jeudi soir par le Financial Times : « l’Empire romain nous l’a montré et nous le savons tous, les grands empires s’écroulent si les frontières ne sont pas bien protégées ».

 

 


M. Rutte s’est adressé à un petit groupe de journalistes invités depuis Bruxelles en amont de la présidence de l’UE que les Pays-Bas vont assurer au premier semestre 2017.

 

 

Le gouvernement néerlandais a fait de la crise des migrants une de ses priorités pour sa présidence du groupe des 27.

 

 

« Nous devons arrêter ce flot de migrants qui viennent en Europe, nous ne pouvons continuer avec les niveaux actuels », a-t-il dit, cité par le quotidien en ligne EUObserver.

 

Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders a appelé mercredi à travailler pour maintenir en vie l’espace de libre circulation Schengen.

 

 

Mais le ministre néerlandais des Finances et président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a prévenu vendredi qu’un petit groupe de pays de l’UE, dont les Pays-Bas, pourraient être forcés de former un « mini-Schengen » si la crise des migrants ne peut être résolue.

 

 

M. Rutte a par ailleurs dit, cité par le quotidien britannique Guardian, ne pas « être sûr » qu’un accord entre l’UE et le Royaume-Uni en vue d’éviter un « Brexit » pourrait être conclu d’ici la fin de l’année. »

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09/08/2016

« S’UNIR OU PERIR »

 

 

 

Il est déplorable de constater que les esprits de nos compatriotes sont gangrénés par l’idéologie socialo-écolo-libérale qui annihile toute volonté de réfléchir et d’agir.

Selon la Fondation Abbé Pierre, plus de 200.000 personnes dorment dans la rue, 700.000 n’ont pas de toit et plusieurs millions connaissent la pauvreté et la misère en France.  Partout en Europe on constate une situation comparable.

 

 

 

Depuis 40 ans notre continent subit une immigration sauvage et il est bon de le rappeler : la C.E.E avait décidé en 1974 de stopper l’immigration économique. Durant ces décennies, des millions de clandestins ont envahi les pays européens. Clandestins régularisés par la suite et naturalisés au fil des ans, avec la complicité des irresponsables au Pouvoir : Chirac, Zapatero, Kohl, Blair, Dehaene, Romano Prodi ou Jacques Delors, entre autres. Ces nouveaux Européens « de papier »  se sont empressés de faire venir leurs proches sous nos latitudes, grâce au « regroupement familial », instauré en 1976.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En plus de ces cohortes d’inassimilables, des millions d’autres illégaux se sont incrustés en Europe, alors même que leurs dossiers de séjour avaient été refusés par les autorités compétentes.  Ces hors-la-loi (dont seuls 6% sont reconduits hors Schengen) obtiennent l’aide et le soutien de multiples organisations, mouvements politiques et avocats félons, ceci dans la plus absolue illégalité !

 

 

Il faut en finir avec les abus du prétendu « droit d’asile » et avec cette dictature des   minorités bien pensantes qui nous abreuvent de leurs dogmes nauséabonds. Il faut en finir avec les kollabos de l’invasion barbare et du métissage généralisé. Il faut en finir avec la nouvelle religion droits-de-l’hommiste et l’intoxication des médias aux ordres de Wall Street. Il faut en finir avec cette mondialisation qui nous impose les standards de l’homo-consuméris et nous étouffe sous les diktats du Nouvel Ordre Mondial.  Il faut en finir avec ces maîtres chanteurs de la pitié universelle, avec ces obsédés de la discrimination positive et ces charlatans du politiquement correct. Il faut en finir avec cette culpabilisation de l’homme blanc et le culte de la repentance, causes du déclin de la civilisation européenne.

 

 

NECESSITE FAIT LOI !

 

 

Pieter  KERSTENS

 
 

 

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02/08/2016

Toujours plus de jeunes enfants intoxiqués par le cannabis:

 

 

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En 2015, on estime que 17 millions de nos concitoyens avaient pris au moins une fois du cannabis dans leur vie.

 
 
 
 
 
 

 
 
 
      

La consommation de cannabis augmente régulièrement en France. Le pays se situe en tête des pays européens avec la République tchèque. En 2014, on estime que 17 millions de nos concitoyens avaient pris au moins une fois du cannabis dans leur vie, 4,6 millions au cours de l’année, 1,4 million au moins une dizaine de fois au cours du mois, et 700.000 déclaraient en consommer quotidiennement. D’autres études montrent que 7 % des élèves de terminale en consomment régulièrement. On connaît les troubles que peuvent présenter les adolescents adeptes du cannabis : troubles cognitifs, temps de réaction modifié, mémoire de travail diminuée, troubles de l’humeur… Ces troubles régressent généralement après l’arrêt de la consommation, cependant on estime que certains troubles peuvent persister de manière définitive chez ceux qui ont commencé avant l’âge de 15 ans.

 

 

Un autre phénomène inquiète les autorités. Dans son dernier bulletin, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) indique que 247 enfants ont dû être hospitalisés en 2014 après avoir avalé une boulette de cannabis. Ce qui correspond à une augmentation de 63 % par rapport aux 151 cas rapportés en 2013. La plupart du temps, ces intoxications (convulsions, modification de l’état de conscience, troubles du rythme cardiaque, etc.) n’ont pas entraîné de complications.

 

 

Cependant, au cours des quatre dernières années, le pronostic vital a été engagé pour neuf d’entre eux. Pour l’ANSM, cette augmentation inquiétante du nombre d’intoxications aiguës chez les enfants en bas âge est liée à l’augmentation globale de la consommation par la population et au fait que les teneurs en THC (Tétra-Hydro-Cannabinol, principe actif du cannabis) ont fortement augmenté ces dernières années, tant dans la résine que dans l’herbe. Les régions les plus touchées seraient l’Île-de-France et le Sud-Est. La plupart du temps, il semble que les enfants (qui portent tout à la bouche) ont ingéré des boulettes de cannabis qui « traînaient » dans l’appartement.

 

 

Certes, ces chiffres restent faibles par rapport à l’ensemble des accidents domestiques dont sont victimes les enfants en bas âge. La plupart des parents savent qu’il faut mettre hors de leur portée des produits tels que l’eau de Javel et autres produits toxiques, alors il serait bon qu’ils se souviennent que la fumette n’est pas anodine et qu’on retrouve des traces de cannabis dans les urines d’enfants en bas âge ayant inhalé passivement la fumée des adultes.

 

 

Peut-être faut-il voir, dans cette récente augmentation des cas d’intoxication, une banalisation de la pratique qui tend à en minimiser les risques ?

 

 

 

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26/07/2016

Amazon veut contrer Pegida et verser les revenus de ses produits aux envahisseurs clandestins:

 

 

 

 

 

 

Pegida est le mouvement allemand, populaire et spontané, d’opposition à « l’islamisation de l’Europe ».


Il organise depuis deux ans des rassemblements géants et très pacifiques, qui horrifient médias et politiciens…

 

L’hymne (sans paroles) de Pegida été mis en vente sur Amazon Allemagne le 22 décembre 2015, avec un message encourageant les abonnés du groupe à s’amuser d’une « célébration patriotique de Noël », et est très vite devenu numéro un des ventes de morceaux  de musique, détrônant les stars à la mode !

 

Pegida avait auparavant déclaré que sa part des recettes de la vente de son hymne sans paroles irait à « une bonne cause ».

 

Or Amazon, qui conserve pour sa part un tiers du produit des ventes sur son site, n’a pas supporté une telle offense au politiquement et commercialement correct…


Le site de vente en ligne a annoncé ces jours-ci que « les revenus d’Amazon tirés de la vente de cette pièce musicale iront à une organisation de bienfaisance soutenant les réfugiés [sic] »…

Selon le site d’actualité en ligne The Local, les visiteurs du site cherchant l’hymne Gemeinsam sind wir stark (« Ensemble, nous sommes forts ») se sont heurtés donc heurtés  à un nouveau message concernant ce morceau de Pegida :

 

 

 

 

 

 

 

 

On savait déjà que cette multinationale, faisant une concurrence déloyale à de nombreux commerces traditionnels, finançait à coups de millions des associations homosexualistes, et produisait même sa propre série télévisuelle décadente

 

 

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19/07/2016

Entretien avec Alain de Benoist :

 

 

 

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« État d’urgence : quand une mesure d’exception peut devenir la norme… »

 

 
 
 
      

La France est en état d’urgence. Qu’est-ce que cela veut dire exactement ? Est-ce un « état normal » ou un « état d’exception » ?

 

 

 

Au même titre que l’état de siège (art. 36 de la Constitution) ou que les pleins pouvoirs conférés au chef de l’État (art. 16), l’état d’urgence relève de l’état d’exception. Prévu par une loi du 3 avril 1955, il n’avait été décrété qu’à deux reprises depuis la fin de la guerre d’Algérie : en 1984, en Nouvelle-Calédonie, et en 2005, pour faire face aux émeutes des banlieues. Sa caractéristique majeure est de suspendre, au nom du pouvoir discrétionnaire de l’exécutif, donc sans le contrôle d’un juge, un certain nombre de libertés publiques : principe de sûreté, droit de séjour, intimité de la vie privée, liberté de la presse et de la radio, liberté de circulation, liberté d’expression, liberté d’association, de réunion, de manifestation, etc. Bref, c’est la mise en œuvre du principe de Montesquieu : « Il y a des cas où il faut mettre, pour un moment, un voile sur la liberté » (De l’esprit des lois). Nécessité fait loi.

 

 

 

Derrière l’« état d’urgence », d’autres mesures semblent se mettre en place, toutes plus liberticides les unes que les autres. Faut-il craindre un « Patriot Act » à la française ?

 

 

C’est évidemment le problème central. Dans ses Commentaires sur la société du spectacle, Guy Debord écrivait : « Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler acceptable. » L’expérience montre en effet que l’opinion publique accepte volontiers la suppression des libertés quand elle est présentée comme le prix à payer pour plus de sécurité : en cas de crise, les postures martiales sont plébiscitées. La raison majeure est que la plupart des gens ont la conviction que les mesures d’exception s’appliqueront aux autres – ceux que nous combattons – mais pas à eux. Croyance en large partie illusoire.

En temps normal, la justice pénale qualifie une action passée et formule une peine pour l’avenir. En déplaçant la responsabilité vers l’intentionnalité ou la « dangerosité » (notions éminemment floues), en mettant en place une justice visant non plus à sanctionner les actes mais les intentions des suspects présumés, voire à sanctionner « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics », le risque est grand, non seulement de criminaliser les mouvements sociaux, mais d’accélérer la mise en place d’une société de surveillance plaçant sous contrôle permanent l’ensemble des citoyens, afin de prémunir le pouvoir en place contre de possibles opposants. La vidéosurveillance, le fichage des populations, l’espionnage des particuliers, l’assimilation des pratiques contestataires à une « menace » ouvrent des perspectives qui ne sont pas rassurantes. Les mêmes dispositions qui prévoient la fermeture des sites Internet « faisant l’apologie du terrorisme », par exemple, pourraient tout aussi bien être utilisées pour en fermer d’autres tout différents – à commencer par Boulevard Voltaire.

 

 

L’expérience montre, en outre, que les textes votés en période de crise ont tendance à devenir permanents. Il y a donc de bonnes chances que les mesures prises au nom de l’état d’urgence soient conservées lorsque la menace aura disparu. L’exception deviendrait ainsi la règle. Le gouvernement, qui a déjà indiqué que les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence entraîneront une « dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme », veut d’ailleurs faire inscrire dans la Constitution la possible prolongation des mesures d’exception après la fin de l’état d’urgence. Cela revient à brouiller la distinction entre situation normale et situation extraordinaire, et à favoriser l’instauration d’une dictature légale permanente.

 

 

Mais entre la politique et le droit, comment fixer le statut de l’état d’exception ?

 

 

Dans ses Considérations sur le gouvernement de Pologne, Rousseau affirme que « tout État libre où les grandes crises n’ont pas été prévues est à chaque orage en danger de périr ». Mais dans le Contrat social, il disait aussi que « c’est une prévoyance très nécessaire de sentir qu’on ne peut tout prévoir ». Or, si l’on peut prévoir en théorie le cas d’exception, on ne peut en prévoir la forme. Par définition, les normes ne s’appliquent qu’à l’état normal. L’état d’exception implique donc la suspension des normes. Tout le paradoxe tient au fait qu’on peut le définir comme une suspension du droit prévue par le droit. Mais que dire d’un système juridique qui prévoit sa propre suspension ? L’état d’exception peut-il, du point de vue du droit, se réduire à une situation juridiquement qualifiée par des normes de droit ? Telles sont les questions qui ne cessent, depuis deux siècles, de susciter des débats passionnés chez les politologues et les juristes.

Que l’état d’exception implique la suspension des normes impersonnelles montre en fait que le droit n’est d’aucune utilité pour distinguer ou qualifier par avance une situation exceptionnelle. Face à l’indétermination de la règle de droit, c’est au pouvoir politique qu’il revient de trancher et de créer les conditions d’application du droit. Le politique prime ainsi le juridique : contrairement à ce que croient les tenants de l’« État de droit », le rapport de droit ne peut pas toujours se substituer au rapport de force. Carl Schmitt fait d’ailleurs de l’état d’exception (Ausnahmezustand) un critère de la souveraineté : « Est souverain celui qui décide de (ou sur) la situation d’exception. » Schmitt ajoute que c’est à partir de l’exception qu’il faut penser la règle, et non pas l’inverse. Cela ouvre des aperçus vertigineux.

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

 

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12/07/2016

Sécurité rentière : les pistes du gouvernement pour intensifier le racket:

 

 

 

 

 

Le gouvernement va encourager la pose de boîtes noires dans les voitures pour enregistrer les données de conduite des automobilistes. Ces boîtiers vont enregistrer la vitesse ainsi que les freinages des automobilistes pour permettre de déterminer les responsabilités en cas d’accident. Pour que les conducteurs ne se sentent pas piégés, le gouvernement veut créer une cartographie des vitesses autorisées intégrées aux smartphones, pour connaitre à tout moment la vitesse maximale, rapporte Le Monde.

 

 

Le gouvernement souhaite aussi expérimenter l’usage de drones pour détecter les « conduites à risques », mais il n’a pas opté pour la généralisation de l’abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes nationales, comme le préconisait la Ligue contre la violence routière.

 

 

L’instauration de radars supplémentaires

 

 

Cinq nouveaux « vrais » radars vont être installés sur les routes françaises dans les trois ans à venir, portant leur nombre à 4 700. En plus de ces radars classiques, 10 000 leurres seront mis en place dans le même temps. Ces faux appareils seront les premiers en France.

 

 

L’objectif est de multiplier par quatre les « zones radars » qui existent dans le pays, à l’aide de vrais ou faux appareils.

 

Un encadrement renforcé des deux-roues

 

 

 

Dans le viseur du Comité interministériel de sécurité routière, un encadrement plus large des deux-roues va être instauré, afin de protéger les usagers les plus vulnérables. Cet encadrement s’effectuera via l’instauration d’une visite technique au moment de la vente. Cette mesure vise surtout les scooters en mauvais état ou ceux qui ont été débridés, précise RTLLe port de gants homologués va aussi être obligatoire pour tous les conducteurs pour les protéger en cas d’accidents, a indiqué le Premier ministre, Manuel Valls.

Une « progressivité » dans l’utilisation des motos les plus puissantes va aussi être mise en place avec la nécessité de passer sept heures en moto-école avant de pouvoir piloter une moto de plus de 56 chevaux.

 

 

La fin des passe-droits pour les véhicules de société

 

C’est bientôt la fin des passe-droits pour les procès verbaux dans les entreprises. Actuellement, lorsqu’un salarié est flashé pour excès de vitesse avec un véhicule d’entreprise, il paie son amende mais ne se voit pas retirer de points. Une pratique que le ministère de l’Intérieur veut supprimer à travers la tenue d’un carnet de bord par l’entreprise, où chaque conducteur sera clairement identifié, sous peine d’une amende de 650 euros.

 

 

 

 

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05/07/2016

Entretien avec Alain de Benoist :

 

 

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« Nous faisons la guerre chez eux, ils font la guerre chez nous »

 
 
 
 

 
 
 
      

Après les attentats commis à Paris en janvier dernier, des millions de gens avaient défilé dans les grandes villes en hurlant « Je suis Charlie ». Dans les jours qui ont suivi les attentats du 13 novembre, on a seulement vu quelques rassemblements sporadiques, auxquels s’est ajouté l’« hommage national » présidé par François Hollande dans la cour d’honneur des Invalides. Pourquoi cette différence ?

 

 

Les attentats de janvier et ceux de novembre sont très différents. En janvier dernier, les terroristes islamistes avaient massacré des journalistes auxquels ils reprochaient d’avoir « blasphémé » contre Mahomet, puis ils avaient tué des juifs au seul motif qu’ils étaient juifs. Il était alors facile pour les manifestants, qui dans leur grande majorité n’étaient ni juifs ni journalistes, de se dire solidaires de « Charlie » ! Le 13 novembre, au contraire, les terroristes n’ont pas visé de cibles particulières. Au Bataclan, ils n’ont pas demandé aux spectateurs de décliner leur origine ou leur religion. Ils ont massacré tous ceux qui étaient là sans distinction d’âge, de sexe, de croyance, d’appartenance ou de profession. On a ainsi compris que tout le monde est devenu une cible potentielle. L’équivalent d’une douche froide.

 

 

Même si dans les deux cas les auteurs des attaques étaient les mêmes (de jeunes délinquants « radicalisés »), les motifs étaient également différents. L’attaque contre Charlie Hebdo était de nature « religieuse », celle contre le Bataclan de nature politique. Le 13 novembre, les terroristes voulaient sanctionner notre engagement militaire en Syrie : c’est la politique étrangère française qui était visée. Hollande l’a bien compris, puisqu’il a immédiatement ordonné à l’aviation française d’intensifier ses frappes, tandis qu’il s’engageait lui-même dans une vaste tournée diplomatique. Comme l’a écrit Dominique Jamet, « nous ne pouvons faire la guerre au loin et avoir la paix chez nous ». Nous faisons la guerre chez eux, ils font la guerre chez nous. C’est aussi simple que cela.

 

 

Plusieurs familles de victimes ont refusé de participer à la cérémonie des Invalides, parce qu’elles considèrent le gouvernement actuel comme le premier responsable des attentats. Une réaction exagérée ?

 

 

Pas vraiment. Le 13 novembre, il a fallu plusieurs heures, durant lesquelles des dizaines de spectateurs du Bataclan ont été tirés comme des lapins, avant que l’on voie arriver les hommes de la BRI. Cela pose déjà un problème. Mais ce sont avant tout les failles du système français de renseignement qui doivent être montrées du doigt. Sur le plan intérieur, le « renseignement territorial » (recueil et analyse des données) est en effet vital, les plans Vigipirate ou Sentinelle, qui font patrouiller dans les rues des soldats réduits à l’état de vigiles, se bornant à créer une présence visible qui a pour seul but de rassurer la population sans vraiment la protéger.

 

 

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a succédé, l’an dernier, à la DCRI, née en 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, de la fusion de la Surveillance du territoire (DST) – service à vocation avant tout judiciaire et opérationnelle – et des Renseignements généraux (RG) – service d’information sans aucune attribution judiciaire. Cet organisme hybride, qui a cumulé les défauts de ses deux composantes, a rapidement accumulé les échecs et les erreurs (voir le rapport Verchère-Urvoas de 2013). Plus douée pour espionner les journalistes que pour lutter contre le djihadisme, la DGSI dispose de beaucoup de renseignements sur des milliers d’individus dangereux mais, par manque de formation criminologique sérieuse, elle peine à trouver les moyens d’identifier ceux qui sont véritablement prêts à passer à l’acte. Elle n’a, en outre, toujours pas compris que les terroristes ne sont plus aujourd’hui des Ben Laden mais des jeunes bandits des « quartiers ». Les attentats de ces dernières années en sont le résultat. En Tunisie, après l’attentat du musée du Prado, tous les responsables du renseignement ont été démis de leurs fonctions. On peut regretter qu’il n’en soit pas allé de même en France.

 

 

L’État islamique ne se cache pas de mépriser une civilisation occidentale qu’il estime « décadente et dépravée ». Que lui répondre ?

 

 

Que l’Occident soit aujourd’hui décadent est un fait – et c’est également un fait que les interventions occidentales au Proche-Orient n’ont abouti, depuis 1990, qu’à généraliser la guerre civile et le chaos. Mais la pire des réponses serait de se faire gloire de nos tares. C’est, au contraire, la décadence qui nous rend incapables de faire vraiment face au djihadisme, dans la mesure où elle est toujours le prélude à une dissolution. Après les attentats de janvier, François Hollande exhortait à se remettre à « consommer ». Ces jours-ci, il appelait à continuer à « se distraire ». La cérémonie des Invalides donnait elle-même envie de pleurer, pas de se battre. Ce n’est pourtant pas avec des chansons de variétés que l’on stimule le courage et la volonté, ou que l’on recrée les conditions d’une amitié nationale. Comme l’écrit Olivier Zajec, « ce sont les nations, et non la consommation ou la morale, qui redonnent forme et sens au monde ».

 

 

La guerre est une forme de rapport à l’autre qui implique aussi un rapport à soi. Cela signifie que, « pour savoir ce que sont nos intérêts, il nous faut d’abord savoir qui nous sommes » (Hubert Védrine). Dans L’Enracinement, Simone Weil constatait que « des êtres déracinés n’ont que deux comportements possibles : ou ils tombent dans une inertie de l’âme presque équivalente à la mort, ou ils se jettent dans une activité tendant à déraciner toujours plus, souvent par les méthodes les plus violentes, ceux qui ne le sont pas encore ou qui ne le sont qu’en partie ». Face à l’universalisme qui conduit au déracinement, l’Europe n’a d’autre alternative que d’affirmer ce qui la constitue en propre.

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

08:38 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)