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10/07/2018

DES ACCOMMODEMENTS:

 

 

 

 

                     INCOMMODANTS

 

 

 

 

 

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Il y a aujourd’hui un parti des étrangers qui cherche, au Canada comme en France ou ailleurs, à détruire nos modes de vie.

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Professeur de philosophie
 
 
 

 

Le Canada est connu comme le pays des « accommodements raisonnables ». Ce qui signifie qu’il accepte d’adapter certaines règles, légales ou sociales, pour faire place à certains comportements de minorités. Ceci, sous prétexte de lutter contre les discriminations. Plutôt que de demander aux immigrés de s’adapter au pays, on demande à celui-ci de s’adapter aux immigrés. C’est ainsi que l’on peut y voir de nombreuses femmes portant le voile islamique intégral.

 

 

Cependant, le port de ce voile pose un problème quand il s’agit de contrôler l’identité de la personne, dans les transports en commun quand il s’agit de vérifier le bénéficiaire d’un tarif préférentiel, lors du passage d’examens et dans bien d’autres situations où il faut s’assurer que la personne est bien celle qu’elle prétend être. Pour cela, la loi 62 adoptée par le Québec autorise les contrôleurs à demander à la personne voilée de se dévoiler. Il n’en a pas fallu plus pour déclencher les protestations des concernées, une multitude de reportages à charge dans les médias dominants et la furie de la gauche canadienne, notamment dans les autres États du pays. Pourtant, il ne s’agit pas d’interdire le port de ce voile, qui met la femme à l’écart de la société dans l’espace public, mais simplement de permettre de s’assurer de l’identité d’une personne lorsqu’il le faut.

 

 

En s’insurgeant ainsi contre une mesure de bon sens, la gauche québécoise montre son vrai visage, le visage d’une partie de la gauche occidentale. Elle ne veut pas l’émancipation de la femme, sinon elle lutterait contre ce vêtement abject qui fait de la femme une recluse permanente. Elle ne veut pas l’égalité des droits, sinon elle accepterait une mesure qui tend à combattre les détournements de ces droits. Elle ne veut même pas l’émancipation des hommes, sinon elle n’assignerait pas à perpétuité les immigrés à leur culture d’origine. Le surmoi de cette gauche occidentale, c’est la haine de tout ce qui est occidental, une haine de soi. Haine du christianisme, la religion traditionnelle de l’Occident ; haine de son histoire ; haine de sa culture.

 

 

C’est elle qui se manifeste en France quand certains veulent supprimer la croix sur la statue de Jean-Paul II ou interdire les crèches dans les mairies, mais ne s’offusque pas de la « nuit du ramadan » organisée par la mairie de Paris. Elle qui fait demander à des élus de détruire le Sacré-Cœur à Montmartre ou débaptiser le pont Alexandre-III, qui parasite Versailles avec des œuvres absconses d’artistes insignifiants.

 

 

Il y a souvent eu dans notre histoire des partis de l’étranger. La gauche communiste, en France, a été le parti de l’URSS ; une certaine droite a été le parti des États-Unis. Ils voulaient appliquer chez nous des modèles étrangers. Il y a, aujourd’hui, un parti des étrangers qui cherche, au Canada comme en France ou ailleurs, à détruire nos modes de vie.

09:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

03/07/2018

Les commémorations, dans leur démesure, nourrissent la jouissance de la terreur:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il nous faut être beaucoup moins démonstratifs, plus recueillis, plus silencieux, plus réservés.

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Consultant

Docteur en droit

 
 
 
 
 

 

J’ai vu , dans l’érection à Nice des 86 faisceaux lumineux, une force, celle d’un profond humanisme, l’idée, en effet, que l’homme, par-delà cette immonde considération qui veut que tout se réduise à n’être que valeur marchande, reste finalement ce qui prévaut, l’idée que l’homme en tant que tel se tient à la première place de tout. Il y avait dans ces 86 droites ténues montant très haut dans le ciel de la nuit comme autant d’âmes disparues se rejoignant dans une unité mystique, la manifestation de Dieu, la confirmation qu’Il reste en nous, qu’Il est pour toujours notre grand Animateur, qu’Il insuffle encore Son esprit dans nos vies, qu’Il ne nous a jamais quittés, que, contrairement à ce qu’a pu crier le désespéré Nietzsche, Il n’est pas mort. Dans le malheur, Il nous unit. Il attire notre attention sur le fait que nous sommes son immense majorité, ses milliards d’enfants face à une poignée de dégénérés qui nous détestent et détestent donc l’humanité. Il nous fait comprendre, par l’intérêt très fort que nous attachons à la vie face à cette barbarie nouvelle, que nous demeurons encore, quoi qu’on en dise, dans le bon chemin, parce que la vie, justement – nos vies -, c’est à Lui que nous la devons, parce que c’est Lui qui nous la donne, parce qu’Il est Lui-même la vie, l’antithèse de la mort, cette mort qui est la seule obsession de la terreur.

 

 

 

 

 

Nous avons cependant le devoir d’être prudents, le devoir de nous ranger sous la bannière de cette autre valeur qu’Il affectionne tant, je veux dire l’humilité. J’ai peur, en effet (et j’espère que les parents et proches des victimes me comprendront) qu’on n’en fasse trop, qu’il y ait trop de commémorations (puisqu’il y a eu trop de malheurs), trop de cérémonies, trop de remises (toujours justifiées, bien sûr) de Légion d’honneur, trop de discours officiels et non officiels ponctués de larmes compréhensives, d’épanchements, de belles tirades, de chœurs et de musiques tristes… bref, trop de ce que j’ose appeler spectacle.

 

 

 

 

 

Parce que tout cela atteste en définitive, de notre part, une forme de faiblesse. Si nous réagissons tant et avec tant de démesure parfois, c’est bien parce que nous sommes profondément touchés, blessés surtout, désemparés dans notre vie ordinaire, cette vie que nous croyions fondée sur des valeurs que nous jugions, inconsciemment, éternelles. Mais notre désarroi trop exprimé, trop crié, ne peut être alors pour la terreur et ses zélotes qu’une jouissance, celle de profiter de l’intensité qui nous assaille, cette intensité que sa déviance pathologique recherche avant tout. Satan ne vit que du malheur des hommes, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

 

Je crois donc vraiment qu’il nous faut être beaucoup moins démonstratifs, plus recueillis, plus silencieux, plus réservés. D’abord, nous serons ainsi plus proches de nos morts et c’est nous, alors, qui serons à même de créer la frustration dans la tête malade des terroristes, qui ne pourront plus se réjouir de nous voir choir piteusement. Je sais bien qu’aujourd’hui, tout est médiatique, que l’image, dans ce qu’elle a d’excessif, passe avant tout. Mais il en va du repos éternel des victimes comme de notre fierté d’être des hommes. Des hommes qui ont la vie pour seule raison d’être, cette vie qui se confond avec dignité.

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19/06/2018

APRÈS PÉTAIN:

 

 

 

 

 

 

 LE MAIRE DE NEW YORK S’EN PREND À CHRISTOPHE COLOMB !

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Vous croyiez la France championne de la repentance ? Détrompez-vous ! La ville de New York pourrait bientôt monter sur la première marche du podium. Bill de Blasio, son maire, s’est récemment distingué en projetant d’enlever la plaque commémorative du maréchal Pétain posée le 26 octobre 1931 pour célébrer le vainqueur de Verdun et non le chef du régime de Vichy – avec une faute d’orthographe (« Phillippe ») qui ne fut jamais corrigée. Il se fait de nouveau remarquer.

 

 

 

 

« Après les événements violents de Charlottesville, la ville de New York va faire une revue de trois mois de tous les symboles de haine sur son territoire », avait-il annoncé sur Twitter. Après Pétain, le « collaborateur nazi », c’est au tour de Christophe Colomb d’être sa cible : « [Il] recevra une attention très immédiate parce que d’énormes préoccupations existent à son sujet. »

 

 

 

 

On ne peut reprocher à Bill de Blasio de méconnaître l’Histoire de France : beaucoup de Français en ont eux-mêmes une vision simpliste et manichéenne. Mais il pourrait au moins connaître celle de son pays et savoir que le président Roosevelt, jusqu’en novembre 1942, reconnut pleinement le régime de Vichy.

 

 

 

 

Le maire de New York, qui songe sans doute à sa réélection au mois de novembre, se lance donc dans une chasse aux sorcières et s’attaque à Christophe Colomb, à l’instar d’élus européens d’extrême gauche. Le 4 mai 2018, à Barcelone, une conseillère municipale de la CUP, parti radical de gauche, avait déjà demandé que sa statue soit déboulonnée, au motif qu’elle glorifie un « représentant de la barbarie, du colonialisme et de l’esclavagisme ». Jusqu’où ne va pas la bêtise !

 

 

 

 

Osera-t-on se demander ce qu’il serait advenu de l’Amérique si des Espagnols, des Portugais, des Italiens – véritables aventuriers – ne s’étaient lancés, à la Renaissance, dans ces expéditions lointaines ? Sans compter qu’en matière de colonisation brutale, les Américains n’ont guère de leçons à donner : la façon dont ils traitèrent les tribus indiennes pour étendre leur territoire et s’emparer des richesses du sous-sol n’est guère exemplaire.

 

 

 

Le maire de New York va-t-il demander qu’on détruise tous les symboles de la conquête de l’Ouest ? Et, pendant qu’il y est, mettre au ban de l’humanité tous les présidents des États-Unis qui ont déclenché des conflits meurtriers et utilisé des moyens horribles, depuis le bombardement atomique d’Hiroshima et Nagasaki jusqu’à la désastreuse déclaration de guerre à l’Irak ?

 

 

 

 

L’histoire de tous les pays, se prétendissent-ils civilisés, est mêlée, comme toute entreprise humaine, de misère et de grandeur. Vouloir rendre tout blanc ou tout noir pour se donner bonne conscience, satisfaire à sa vision idéologique ou, pire, à ses objectifs électoralistes n’est ni moral ni conforme à la réalité.

 

 

 

 

 

Que serait devenue la France si la Gaule n’avait été occupée par les Romains ? Elle n’existerait peut-être pas. Que seraient devenus les pays du Maghreb si la France ne les avait d’abord colonisés ? Que seraient devenus les États-Unis si des peuples européens n’avaient exploré et conquis ses territoires ? Que serait devenu le Canada ?

 

 

 

 

 

Bill de Blasio, d’origine allemande par son père et italienne par sa mère, est lui-même un descendant de ces Européens conquérants. Il se considère comme libéral et progressiste, après avoir eu des sympathies révolutionnaires. Il a toujours voulu prendre le contre-pied des conventions et être dans le vent, se mariant devant des prêtres homosexuels et se rendant à Cuba (sans doute le pays de la liberté) pour sa lune de miel.

 

 

 

 

 

C’est un bobo américain, le cœur à gauche et le portefeuille bien à droite, prêt à falsifier l’Histoire pour son intérêt personnel. Il est grand par la taille mais petit dans ses actes.

 

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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05/06/2018

L’HÉRITAGE DE MAI 68 ?

 

 

 

 

 

 PLUS BIGOT, TU MEURS !

 

 

 

 

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Nous allons fêté le demi-siècle de mai 68. À en croire l’actualité immédiate, d’Harvey Weinstein en Gilbert Rozon, on ne dirait pas

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 
 
 
 
 
 

 Nous allons fêté le demi-siècle de Mai 68. À en croire l’actualité immédiate, d’Harvey Weinstein en Gilbert Rozon, on ne dirait pas.

 

 

 

 

Car dans ces folles journées de printemps, tout n’était peut-être pas à jeter. Les graffitis étaient parfois rigolos, Guy Debord venait de sortir son essai prophétique, La Société du spectacle, les situationnistes tenaient un peu le haut du pavé, lequel allait bientôt voler bas. Et la musique était bonne. Même les anciens d’Occident et de l’OAS en conviennent : il soufflait alors un petit vent de liberté sur la France de Tante Yvonne. Et on avait aussi cru comprendre qu’il était interdit d’interdire, qu’il fallait surtout jouir sans entraves.

 

 

 

 

 

D’ailleurs, dixit Daniel Cohn-Bendit, la première revendication des étudiants consistait à pouvoir aller et venir à leur guise dans le dortoir des filles. Cinquante ans après, nous en sommes loin. Ceux qui prônaient naguère la libération sexuelle, quand ce n’était tout simplement pas la grande partouze, ont enfanté un monde encore plus puritain que jamais.

 

 

 

 

 

 

Pis : les provocateurs d’hier sont devenus anarchistes d’État. La parenthèse libertaire des quelque deux décennies ayant suivi les événements de mai s’est bel et bien refermée. Il n’est plus un film de cette époque qu’il serait aujourd’hui possible de tourner, des Valseuses au Père Noël est une ordure, en passant par La Cage aux folles et La Grande Bouffe. Idem pour l’humour. Seuls résistent encore Dieudonné et Gaspard Proust. Le sort du premier a été réglé au tribunal médiatique. Le second finira tôt ou tard par connaître quelques pépins avec la police de la pensée ou de l’arrière-pensée.

 

 

 

 

 

Quant aux dernières transgressions autorisées, Femen et Vagin de la reine, Jan Fabre et Plug anal, c’est par Le Monde et Téléramaqu’elles sont haut et fort défendues. Un canard de culs serrés et un torchon de curés de gauche ; bref, tout ce que les soixante-huitards vomissaient. Quant à Libération, c’est pire encore. Le quotidien fondé par le maoïste Serge July qui épouse la cause impérialiste américaine pour finir par se faire racheter par les Rothschild, puis un exploiteur capitaliste. Le regretté Pierre Desproges nous a quittés avant d’assister à un tel retournement. Heureusement pour lui, il en serait mort de rire avant l’heure.

 

 

 

 

 

 

Le gag qui risque d’atteindre des records dans le funèbre, ce sera évidemment les grandes commémorations du bizutage estudiantin en question. Eux qui raillaient celles de la Grande Guerre, ils fêteront bientôt leur petit Verdun de la rue Gay-Lussac. Ils tenaient le général de Gaulle pour un nazi et les CRS pour des SS, ils se prennent désormais pour des maquisards pour avoir fait reculer l’hitlérisme en votant Chirac contre Le Pen.

 

 

 

 

Ce sont les nouveaux cléricaux. Qui ne vont pas tarder à exiger – qui ont d’ailleurs déjà exigé – qu’un Jean Lassalle passe à confesse pour une mains aux fesses. Cette gauche que notre chère pétroleuse Élisabeth Lévy qualifie si bien « d’olfactive », gauche qui flaire des relents rances et nauséabonds à tout propos, sent actuellement de moins en moins bon. Odeurs de rosières mal lavées et de grenouilles de bénitiers, de bigoterie poussiéreuse et de chaussettes d’éternels adolescents. Écrasons l’infâme !

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29/05/2018

Dans la France d’en bas:

 

 

 

 

 

 Interdit de mourir chez soi !

 

 

 

 

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Nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
Journaliste, écrivain
 

 

 

 

 

 

 

 

 

On le sait depuis longtemps, mais nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.

 

 

 

 

 

La liste est longue de ces endroits qui s’en vont ou, pour être plus précis, disparaissent purement et simplement. Les bistrots, les marchands de journaux, les stations-service, les artisans, les commerçants, les postiers, les services sociaux et même les curés. Cette France des invisibles a pourtant été mise au grand jour lors de la dernière élection présidentielle, par Marine Le Pen principalement. Il n’empêche, la voilà repartie dans son anonymat. Parce qu’elle ne vote pas assez, pas assez bien ou trop mal.

 

 

 

 

 

Dans cette France qui s’efface, il ne fait pas toujours bon vivre, et encore moins mourir. La preuve par le bourg de Laigneville, dans l’Oise. Là, pour la seconde fois en trois semaines, une personne est tombée, chez elle, dans ce sommeil dont on ne se réveille pas, sans qu’il soit possible de dénicher un médecin susceptible de venir légalement constater leur décès.

 

 

 

 

 

Christophe Dietrich, maire sans étiquette du bled en question, s’est pourtant débattu comme un beau diable pour qu’au moins cette formalité puisse être accomplie à l’égard de ceux qui venaient de rendre l’âme à Dieu.

 

 

 

 
Et là, pas de toubib aux alentours. SOS Médecins qui ne répond pas. Et finalement le SAMU qui s’acquitte de ce triste travail administratif, alors que ses hommes et femmes sont censés se charger de tâches autrement plus urgentes.
 
 
 
 

 

Une assez belle idée de la France d’aujourd’hui, loin de celle des « start-uppers », « web designers » et autres « workers » du « benchmark » et du « back office ». D’où la sainte colère de Christophe Dietrich ayant pondu cet arrêté municipal daté de ce 17 mai et digne d’Alphonse Allais : « Il est interdit aux Laignevillois de décéder à leur domicile. »

 

 

 

 

 

De quoi mourir de rire, mais de honte, surtout. Ainsi, l’édile incriminé et interrogé par nos confrères de France Info : « J’ai aussi pris cet arrêté parce que certains de mes administrés doivent faire plus de cinquante kilomètres pour aller chez le médecin. » Vu l’âge de nombre de ces derniers, on se doute bien qu’il ne s’agit pas que de soins de confort consistant à changer de sexe ou de seins.

 

 

 

 

 

 

Le brave homme ne sait d’ailleurs plus auxquels se vouer, de saints, ayant tout fait pour attirer ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un généraliste, au moins un peu médecin.

 

 

 

 

 

Il y a quelques années, un autre maire, de Savoie celui-là, s’était résolu à pondre un arrêté tout aussi baroque. Les autorités administratives entendaient alors interdire à la femme de l’instituteur du coin de faire à manger pour la vingtaine d’élèves de l’école municipale, sachant que l’évier était trop éloigné des fourneaux, lesquels étaient trop proches d’une poubelle pas assez équidistante du garde-manger. Du coup, toutes les mamans du coin furent, le plus légalement du monde, tricardes de tambouille pour leurs marmots auprès de l’âtre familial.

 

 

 

 

 

Ainsi va le monde et la France avec. À l’heure de ces mégalopoles à venir et de ce Grand Paris qu’on nous promet, la chair et le sang de la France, autrefois faite de labourage et de pâturage, s’en vont tout doucettement en quenouille. On peut rigoler ou non – moi, personnellement et en ce qui me concerne, j’adore – de l’arrêté signé par le Christophe Dietrich en question, en attendant celui qui, à Montcuq et rue du Quai, rendra obligatoires la ceinture de sécurité à bicyclette et le port du casque en tracteur.

 

 

 

 

 

En attendant de finir par mourir d’ennui, chez soi ou pas, tel qu’il se doit.

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22/05/2018

MIGRANTS ET DÉLINQUANCE - SUÈDE:

 

 

 

 

 

 

 

 

ET MAINTENANT, UNE MÈRE QUI REFUSE DE DÉNONCER LE VIOLEUR DE SA FILLE PARCE QUE MIGRANT…

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Ancien chef d'entreprise
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Il y a ceux qui n’éprouvent aucune haine quand des terroristes tuent leurs êtres chers.

 

 

 

 

 


Il y a celles qui commencent par ne pas dénoncer leur(s) violeur(s) de crainte de déclencher une campagne anti-migrants et qui, après s’y être résolues en incriminant, au premier abord et mensongèrement, un compatriote, s’excusent auprès de tous les réfugiés de tout le mal qu’elles leur ont causé (Allemagne 2017), mais pas auprès des Allemands.

 

 

 

 

 

 

Il y a, maintenant, des mères de famille qui se refusent à dénoncer le violeur de leur petite fille de 12 ans parce qu’elles ne veulent pas qu’il soit expulsé. L’histoire s’est passée en Suède.

 

 

 

 

 

 

 

Elle a 45 ans, vit séparée du père de ses enfants, qui se partagent entre les deux domiciles. Fin 2016, elle prend à demeure un migrant âgé de 18 ans. Un mois après son arrivée, ils deviennent amants. À la lecture de l’article du Daily Mail, on comprend que, rapidement, le migrant se lassant sans doute de ses ébats avec une cougar, tourne son attention sur de la chair plus fraîche.

 

 

 

 

 

 

 

Dosmohammadi « aime les câlins mais les câlins mènent à des baisers sur ses joues un peu trop près de la bouche », racontera plus tard la fillette, selon le rapport d’enquête.

 

 

 

 

 

 

 

Un soir que les ex-tourtereaux avaient bu tous les deux, la mère quitte le salon, laissant sa fille seule avec son ex-amant. L’occasion était trop belle et le voilà qui passe à la vitesse supérieure. Il passe ses mains sous sa robe, sous ses sous-vêtements et touche ses parties génitales. La gamine se rebiffe et raconte la scène à sa mère. Sa réaction ? Motus et bouche cousue. Ne manquerait plus que les autorités renvoient son protégé en Afghanistan !

 

 

 

 

 

 

 

Forcément très ébranlée par les comportements obscènes et de sa mère et du migrant, c’est quatre jours plus tard que la gamine, prenant son courage à deux mains, racontera à sa sœur, qui elle-même racontera à leur père ce qui se passe chez maman. Le père, lui, portera plainte.

 

 

 

 

 

 

 

On en est donc arrivé là. À ce que des Européens, abrutis d’idéologie immigrationniste, en viennent, en ne bronchant pas quand leurs compatriotes sont assassinés au nom d’Allah, en ne dénonçant ni leur migrant violeur ni celui de leur enfant, à choisir la perpétuation d’actes criminels à la protection des leurs. Il paraît que c’est cela, « l’humanité d’abord »…

 

 

 

 

 

 

La sentence pour l’amant migrant afghan ? Trois mois de prison avec sursis (il l’a promis-juré, il ne recommencera plus à caresser les petites filles), 15.000 couronnes de compensation (1.528,95 euros, qu’il ne versera très probablement jamais), cent heures de service communautaire. Et, âgé de 19 ans depuis les faits, « il n’est plus autorisé à vivre dans une maison pour mineur ». Autrement dit, il passe le balai et fait les poussières dans une maison pour majeurs. Avis aux amatrices…

 

 

 

 

 

 

 

 

Et la mère de la petite fille ? Est-elle poursuivie pour mise en danger de la vie de son enfant ? Est-elle déchue de ses droits parentaux ? Les associations féministes l’ont-elles traînée dans la boue et, tambour battant, ont-elles mené campagne sous hashtag #balancetonmigrant ? On connaît la réponse

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15/05/2018

DANS NOMBRE DE HLM:

 

 

 

 LES DEALERS DICTENT LEURS LOIS

 

 

 

 

 
 
 
 
Ancien officier de Gendarmerie
 

Diplômé de criminologie et de criminalistique

 

 

Beaucoup se souviennent du film d’Henri Verneuil, avec Belmondo, Peur sur la ville. Un remake pourrait aujourd’hui être tourné dans de multiples quartiers de nos banlieues. D’ailleurs, un récent article de La Dépêche du Midi confirme bien que la réalité dépasse la fiction.

 

 

Au sud de Toulouse, le Mirail et ses « activités » nocturnes sont célèbres, mais les HLM des Izards, quartier nord de la ville rose, sont aussi criminogènes. Des trafiquants, traqués par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), s’y sont retranchés. N’ayant pas l’intention d’abandonner les lieux, connus des consommateurs de shit, d’herbe et de cocaïne, ils font régner dans les blocs 19 et 20 leurs propres lois. Ainsi ont-ils fait savoir aux habitants de ces lieux que les règles de l’administration ne s’appliquaient plus, seules les leurs seraient d’actualité. Dans un message d’intimidation, ces racailles annoncent :

 

 

 

« C’est un message pour les locataires de l’immeuble, prévenir si vous avez la moindre complicité avec la police qui pourra empêcher nos activités qui se passent dans le hall. Vous en assumerai les conséquences. Pour qu’il ne puisse pas avoir de mal entendu veuillez refusé la moindre aide de leur part (Police). Merci de votre compréhension. (sic) »‌”

 

 

 

Ce message, nous apprend le quotidien régional, a été « imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles de la place des Faons, et signé “La Direction”. » Si on laisse de côté le français approximatif, on perçoit aisément les menaces explicites. Ceux qui, parmi les locataires, seraient des « complices » des policiers de « la brigade des stups » sont priés de se dénoncer, sinon ces informateurs, que les trafiquants dépisteront, devront « assumer les conséquences » de leur silence. Pour les autres, c’est un ferme avertissement : vous devez refuser de vous tourner vers la police.

 

 

De plus, explique La Dépêche« les habitants des deux immeubles n’ont plus le droit d’emprunter les escaliers dans lesquels des barrières de chantier ont été installées pour faire obstacle aux forces de l’ordre en intervention ». Les ascenseurs tombant souvent en panne, rentrer ou sortir de chez soi est quasiment mission impossible. Les locataires soupçonnés des dealers « font l’objet de fouilles », car rien ne doit mettre en péril le business.

 

 

Hélas, Toulouse n’est pas un phénomène unique. Partout dans les grandes métropoles la gangrène criminelle s’est abattue, notamment dans les zones HLM. Ainsi, en cette année 2017, de janvier à juin nous dénombrons de multiples cas :

 

 


– Près de la gare du Mans, les habitants des HLM n’en peuvent plus des trafiquants. Ces derniers y mènent au grand jour le trafic de drogue, surveillant même le secteur depuis les toits et interdisant aux résidents toute vie normale.

 


– À Hellemmes, dans le Nord, en pleine nuit, la mère, célibataire, d’un bébé d’un an, habitante d’une HLM, appelle la police, son logement était squatté de force depuis plusieurs mois par des dealers du secteur. Elle se plaint de menaces et de violences, comme des brûlures de cigarettes. Elle endurait entre ces murs un véritable enfer.

 

 


– À Compiègne, comme dans nombre de villes d’Île-de-France, l’office public HLM de l’Oise, dépassé par les événements, a muré trois cages d’escalier, soit trente logements. Les trafiquants squattaient halls et escaliers, contrôlaient la circulation des locataires, arrachaient les circuits électriques et trafiquaient même les arrivées de gaz.

 

 

 

Tous ces événements gravissimes démontrent que la loi n’est plus appliquée dans ces cités, car la police, insuffisamment nombreuse, est inefficace. La seule vraie solution est d’y faire intervenir l’armée pour éradiquer de ces zones où elles prolifèrent les bandes armées qui font régner la terreur.

 

 

 
 
 

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08/05/2018

MÊME PAS PEUR ! SI :

 

 

  DE DÉSIGNER L’ENNEMI !

 

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Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi.

 

 

 
 
 
Professeur
 
 
 

L’anesthésique est employé depuis de nombreuses années et de plus en plus fréquemment ; la population subit des blessures, alors on l’endort ! Le chloroforme est efficace et même si, sur le moment, la nouvelle blessure fait mal, comme le badaud ne sentira rien par la suite, il le dit haut et fort : « Même pas peur ! »

 

 

 

Mais si le chloroforme annihile la douleur, à trop forte dose, il entraîne des dégâts au cœur, au cerveau, puis c’est la mort ! C’est ce qui se passe avec les attaques islamistes depuis des décennies ; tous les moyens sont employés par nos dirigeants (mondialistes, naïfs ou machiavéliques) pour endormir les concitoyens : les auteurs sont fichés S (ah, ben, voyez, soyez rassurés, on les surveillait !) ; ils étaient inconnus des services de police (ben, comment vouliez-vous qu’on prévienne l’attentat ?) ; il était déséquilibré (la science psychiatrique a ses limites !) ; il s’était radicalisé soudainement (sa mère le jure : c’était un si gentil garçon !) ; ils sont français, belges ou suédois (la double nationalité entraîne une perte de repères) dixit l’expert ; ils crient tous Allah Akbar ! (ce ne sont pas de vrais musulmans ! assure l’imam) ; ils sont rentrés avec le flot de migrants (on a besoin d’ingénieurs et de médecins !), confirme le sociologue ; ces loups solitaires étaient en lien avec des réseaux au Maroc, en Espagne, en France et en Belgique (nous allons renforcer nos liens étroits pour lutter contre le terrorisme !), assurent les ministres à nouveau réunis.

 

 

 

 

C’est ainsi que l’on impose les idées par ces formules masquant la réalité ; idem avec les images et l’émotionnel (le petit Aylan sur la plage et l’accueil, aussitôt, en Allemagne, d’un million de migrants) ; mais on censure les images montrant l’horreur (Bataclan, Nice, Barcelone) pour la protection de la dignité humaine et ne pas violer les standards de la communauté !

 

 

 

 

Dernière remarque sur les idées, valorisées dans certains cas, condamnées dans d’autres : prenons l’exemple de l’avenir de la planète : si vous ne vous alarmez pas sur le réchauffement climatique, la fonte des glaces, la disparition du loup, du tigre ou du rhinocéros, les centrales nucléaires, le diesel, vous êtes un inconscient, un égoïste, et ne pensez nullement à vos enfants et petits-enfants ; peu importe, les prospectives hasardeuses, invérifiables dans le lot de drames annoncés, la qualité est de savoir prévenir plutôt que guérir, quitte à faire peur ! Dans le cas de ces attentats islamistes, user de ces mêmes qualités de prévoyance, de mise en garde, en désignant le danger : interdit ! On est islamophobe et on surfe sur les peurs !

 

 

 

Depuis peu, officiellement, « on est en guerre » ! Mais chut, on n’a pas d’ennemi ; ce dernier blesse, viole, tue, décapite, lapide, mitraille, dynamite, brûle, crucifie, on lutte contre l’invisible avec des armes redoutables : bougies et fleurs !

 

 

 

Je répéterai régulièrement cette argumentation imparable : si on ne peut désigner l’ennemi, pourquoi, lors des premiers attentats en France dans les années 80 (synagogue Cardinet, puis RER Saint-Michel, rue des Rosiers…), alors que les enquêtes s’orientaient sur les néo-nazis (tiens donc, on voulait déjà d’autres auteurs !), la foule défilait en montrant nommément l’ennemi « Le fascisme ne passera pas ! » ? Et pourquoi, quand on sut les véritables auteurs, plus personne ne le fit derrière la banderole « L’islamisme ne passera pas ! » ?

 

 

 

 
 

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01/05/2018

ÉDUCATION:

 

 

 

 

À LA CAMPAGNE, LES ÉCOLIERS SONT-ILS DES LAISSÉS-POUR-COMPTE 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

D’aucuns diront que des politiciens se font une clientèle en prenant la défense de la ruralité. Force est de constater, quelles que soient leurs arrière-pensées, que les campagnes sont le plus souvent abandonnées à leur sort. Des petits agriculteurs, qui vivotent plus qu’ils ne vivent, les pouvoirs publics ne se soucient que le temps d’un salon. De même, les écoles de villages, qui perdent leurs classes les unes après les autres, ou disparaissent, officiellement pour manque d’effectifs.

 

 

 

On vient, ainsi, d’apprendre que 200 à 300 classes seront fermées, à la rentrée prochaine, dans les zones rurales. Pour permettre le dédoublement des classes en réseau prioritaire, c’est-à-dire, le plus souvent, en ville. Comment faire autrement quand, pour des raisons budgétaires, on recrute moins de professeurs des écoles en 2018 qu’en 2017 (12.490 contre 13.001) ? Et comme les besoins augmentent, on « redéploye », comme on dit dans le jargon ministériel : bref, on déshabille Pierre pour habiller Paul.

 

 

 

À défaut d’une classe par niveau, les villages les plus chanceux auront deux niveaux par classe, ou trois, voire une classe unique. Ce n’est pas forcément rédhibitoire, si le maître est formé pour cet enseignement et si les élèves ne sont pas trop nombreux : certains peuvent même en tirer profit. Si l’école entière disparaît, pas d’autre solution que d’aller plus loin, dans l’école voisine.

 

 

 

Le ministère, qui, par sa taille, est devenu un monstre technocratique, aussi sensible qu’un galet, explique que, si l’on tenait compte des effectifs, ce sont 1.200 classes, au moins, qui fermeraient en zone rurale ! De quoi vous plaignez-vous ? Vous êtes favorisés, vous qui vivez à la campagne ! Ce n’est pas l’avis de la majorité d’entre eux, qui se sentent délaissés. Il est vrai qu’ils pèsent moins, électoralement, que les citadins. Pire : beaucoup voteraient pour le Front national !

 

 

 

Ce n’est pas seulement à l’école primaire que cette discrimination s’opère, mais aussi au collège et au lycée. À nous les longues balades en autobus, à nous les joies du ramassage scolaire, les levers matinaux, les rentrées tardives ! Sous les pavés, la plage, criaient les jeunes soixante-huitards, aujourd’hui boboïsés, mais on n’a pas trouvé le moyen de transformer la campagne en ville – sinon en la détruisant.

 

 

 

L’imagination n’est plus au pouvoir, le bon sens lui-même a quitté la place. Pourquoi a-t-on, dans le passé, supprimé les nombreux internats qui rapprochaient les enfants de leur établissement scolaire ? Ne cherchez pas : pour faire des économies. On manque déjà de surveillants : s’il fallait, en plus, créer des postes de maîtres d’internat, de responsables d’études ! Pourtant, on aurait pu mener de belles expériences, pédagogiquement efficaces !

 

 

 

Et les internats d’excellence, promus par Nicolas Sarkozy et le recteur de l’académie de Créteil, un certain Jean-Michel Blanquer : n’auraient-ils pas mérité d’être multipliés ? Mais les idéologues de gauche les dénonçaient comme élitistes et inégalitaires. Emmanuel Macron, en novembre 2017, a bien évoqué leur retour : « Nous allons multiplier les internats d’excellence dans les zones les plus rurales, où les déplacements sont un problème, dans les zones les plus urbaines, où rentrer à la maison parfois menace la capacité à réussir », a-t-il déclaré, le 14 novembre à Roubaix. Mais on attend toujours. Quand les poules auront des dents.

 

 

 

L’égalité parfaite ne peut exister entre la ville et la campagne. Ce n’est, d’ailleurs, pas souhaitable, quand on voit ce que sont devenus certains établissements urbains. Encore faudrait-il tenir compte des spécificités de la vie rurale pour donner à tous les Français un accès équitable au savoir.

 

 

 

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24/04/2018

La croix, bannière :

 

 

 

 

 

 

 

 

De la résistance française à l’oppression laïciste:

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

À son corps défendant, la petite croix paisible d’un cimetière de campagne est en train de semer le trouble car elle indisposerait un pinailleur de la laïcité, de l’espèce de ceux, peut-être, qui, il y a quelques années, déifiaient l’étoile rouge ou la rose mitterrandienne.

 

 

 

 

 

Faisant fi d’une certaine tradition chrétienne française – qui ne compte plus ses bourreaux, tapis dans tous les recoins de la nation –, un habitant du village de Prinçay, dans la Vienne, s’est vigoureusement opposé au maire de sa commune, lequel, soutenu par les autres administrés, refusait d’accéder à sa demande : « Tout commence en 2014 lorsque Philippe Bonn, dont le père est enterré à Prinçay, écrit au maire de la commune pour que soit enlevée, au nom de la laïcité, la croix qui surmonte le portail en fer forgé du cimetière. L’homme s’appuie sur le fait qu’en 2002, lors de l’enterrement de son père, aucune croix ne figurait sur le portail en bois alors en place » (La Croix). Une croix, rappelle le maire, qui « était déjà présente sur l’ancien portail ».

 

 

 

 

 

 

Monsieur Bonn préférant sans doute remuer du vide plutôt que de s’infliger un examen de conscience qui l’éclairerait sur la stérilité de sa démarche – une croix sur une grille de cimetière, que je sache, ne fait pas de tapage nocturne ni ne dégrade le paysage ! –, le tribunal administratif de Poitiers a été saisi de cette ténébreuse affaire. Se trouvant fort démuni, ce dernier a alors demandé son avis au Conseil d’État, qui a répondu que cette innocente croix ne saurait être contraire à la laïcité, précisant « la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État ayant prévu cette exception »(Europe 1). La croix recevant la bénédiction de la loi de 1905, j’en suis tout retourné !

 

 

 

 

 

« Alors même qu’un cimetière est une dépendance du domaine public de la commune, la loi réserve notamment la possibilité d’apposer tels signes ou emblèmes sur les terrains de sépulture, les monuments funéraires et les édifices servant au culte », a ajouté ledit Conseil.

 

 

 

 

 

Et puisque cette affaire cruciale – c’est le cas de le dire ! – n’est pas encore tranchée, à la manière d’Alexandre, ce sera à nouveau au tribunal administratif de Poitiers de rendre sa décision dans les semaines à venir. Et on se demande encore pourquoi les tribunaux sont engorgés !

 

 

 

 

Au moins, cette histoire, plus absurde qu’un sketch des Monty Python – en nettement moins inventif –, confirme ce que le regretté Claude Chabrol pensait de la bêtise : « La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence, infiniment plus profonde. L’intelligence a des limites, la bêtise n’en a pas. »

 

 

 

 

 

En attendant, je continuerai de porter autour du cou la mienne, de croix, et malheur à qui voudrait me l’ôter !

 

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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