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14/05/2019

Si les Français sont déficients, à qui la faute ?

 

 

 

 
 

 

 

Ainsi serions-nous inintelligents, dénués de subtilité et peu enclins à la réactivité intellectuelle pour comprendre, intégrer et accepter la « politique macronienne » ?

 


Diantre ! Ils nous en diraient tant !

 

 

Gilles Le Gendre, « caporal-chef » du bataillon de godillots de la majorité au palais Bourbon, aurait dû profiter du changement des moquettes du « Château » pour y dénicher, bien dissimulés dessous par les locataires successifs, des rapports soustraits aux regards profanes et oreilles chastes.

 

 

Que nous « apprendraient » ces documents, pourtant publics, que l’on ne saurait analyser au grand jour dignement, à défaut de les accepter avec humilité, afin d’en tirer les enseignements aussi inéluctables qu’impérieux : que notre société est déficiente en littératie et en numératie !

 

 

Notions ainsi définies par l’OCDE (Organisation de coordination et de développement économiques) :

 

 


– La littératie est « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités ».

 

 


– La numératie correspond à « la capacité d’une personne de comprendre et d’utiliser des données mathématiques à l’école, au travail et dans la vie de tous les jours ; par exemple, pour utiliser de la monnaie et établir des budgets, pour utiliser des mesures en cuisine ou pour lire une carte ».

 

 

Qu’il s’agisse des différents rapports de l’OCDE, des résultats PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves) ou même des statistiques relevées par nos armées en partenariat avec les missions locales lors de la JDC (Journée défense et citoyenneté), tous ces documents aboutissent au même constat affligeant : nous avons, dans notre pays, une réelle déficience d’acquisition de compétences dès le plus jeune âge !

 

 

Alors, de deux choses l’une, soit :

 


– nos dirigeants politiques feignent de ne pas être conscients de cet état de fait et ce serait là la preuve de leur incurie ou, pire, de leur mépris à l’égard de la population de notre pays ;

 

 


– c’est à funeste dessein qu’ils laissent une telle situation se dégrader d’année en année, comme le montrent tous ces rapports, afin d’asseoir leur soif de domination et de contrôle d’une part toujours plus significative de la population.

 

 

Si Emmanuel Macron, Gilles Le Gendre et consorts peuvent consacrer dix petites minutes à relire la Déclaration universelle des droits de l’Homme édictée par l’Organisation des nations unies en 1948, et plus précisément son article 26 (« Toute personne a droit à l’éducation »), peut-être prendront-ils conscience d’un fait accablant : la France n’est plus la Terre universelle des droits de l’Homme !

 

 

C’est cela que la population de notre pays vient de clamer ces dernières semaines et toujours à l’heure où sont écrites ces lignes : que la France redevienne une nation qui protège et respecte sa population !

 

 

Notre jeunesse, si belle et si pétrie de potentialités, est en situation d’extrême danger !

 

 

Monsieur Le Gendre, cela est pourtant simple à comprendre, bon sang de bonsoir !

 

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07/05/2019

« Réconcilier les deux France ? » Le problème, c’est qu’il y en a trois, et peut-être plus…

 

 

 

 

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C’est le titre d’une série de grands entretiens du Figaro, qui est allé interviewer sociologues, géographes et philosophes pour comprendre le mouvement des gilets jaunes et esquisser des issues positives. Ce mouvement inattendu a fait surgir sur la scène nationale cette France périphérique de Christophe Guilluy et, ce faisant, semble valider sa thèse : plus de la moitié de la population française appartiendrait à cette catégorie.

 

 

Mais pour qui vit dans cette France-là, les choses sont bien plus complexes et le mouvement a aussi montré que, si la distinction géographique a sa pertinence, elle ne peut rendre compte complètement des ruptures qui traversent la société française. L’opposition France périphérique-France aisée et mondialisée est trop simpliste.

 

 

D’abord, parce qu’à la faveur de la recomposition politique macronienne, on a un peu vite passé par pertes et profits les oppositions politiques et sociologiques traditionnelles : gauche/droite ; fonctionnaires/salariés du privé ; indépendants/salariés ; actifs/retraités ; actifs/assistés, etc. Mises en sourdine pour le moment, rien ne dit qu’elles ne reprendront pas du service à un moment ou à un autre.

 

 

Ensuite, parce que cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration. La France immigrée ou d’origine immigrée, où est-elle, dans ce match ? Elle n’était ni sur les ronds-points des gilets jaunes, ni dans les grands défilés parisiens « Je suis Charlie » d’il y a trois ans. Et, bien sûr, dans cette vaste 3e France, il conviendrait d’apporter des nuances : entre immigrés parfaitement intégrés, aisés et mondialisés, travailleurs pauvres et sincèrement attachés à la France et racailles sécessionnistes de banlieue, pour s’en tenir à une tripartition rapide.

 

 

Jusqu’à maintenant, le calcul des leaders et des mouvements politiques souhaitant se maintenir au pouvoir – le PS, Terra Nova, et maintenant le macronisme –, c’était qu’en rassemblant la France aisée et la France issue de l’immigration, on était majoritaire. Et si, en plus, l’adversaire était Marine Le Pen, ce n’était que mieux, on drainait 66 % des voix. Banco !

 

 

Cela peut fonctionner encore longtemps : après le PS, il y a eu En marche !, après on aura En route ! ou autre chose. Mais la stratégie a un inconvénient, c’est qu’elle montre du doigt, elle « radicalise » le peuple des « petits Blancs », les onze millions de Français de 2017, sans compter les abstentionnistes, les blancs et les nuls qui voient bien que ce scénario idéologique et financier se construit contre eux. Résultat : les gilets jaunes.

 

 

Curieusement, 80 % des Français ont reconnu que leur colère était juste, forçant le Président et son gouvernement à rendre quinze milliards à cette France-là. Il va donc falloir aller demander des efforts aux deux autres France, jusqu’à maintenant intouchables : la France mondialisée des classes supérieures et la France d’origine immigrée.

 

 

Pas sûr que ces deux France, dès qu’on va les toucher un peu au portefeuille et à leurs « droits », aient la même patience que la France périphérique qui a attendu trente ans avant d’exploser pour une taxe et une réduction de la vitesse de trop. Ces bobos et ces immigrés choyés par les médias, qui nous sont présentés comme des modèles de civilité, risquent de se radicaliser bien plus vite que les gilets jaunes. L’une parce qu’elle a toujours eu le pouvoir et la richesse, l’autre parce que la première l’a toujours présentée comme une victime à qui l’on devait tout. Il n’est qu’à voir leurs insultes contre les gilets jaunes ou leur effroi dès qu’on aborde la question du référendum. La réconciliation n’est pas pour demain.

 

09:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/04/2019

Pour la Justice, vouloir « niquer la France » relève du « débat d’intérêt général » !

 

 

 

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La nouvelle est parue . Discrètement. Juste une petite dépêche reprise çà et là. On la comprend, la presse française : à l’heure où 700 policiers traquent un Chérif Chekatt, elle s’en voudrait d’appuyer là où ça fait mal. Surtout pasdamalgame. Faudrait voir à ne pas confondre, on aurait tort de s’énerver, etc. Refrain ad libitum.

 

 

La nouvelle en question concerne un certain Saïdou, à la ville Saïd Zouggagh, rappeur de son état. Un poète qui, en 2010, s’offrait l’appui d’un sociologue nommé Saïd Bouamama pour mettre sur le marché un livre et un CD propres à révolutionner la littérature et la chanson. Le titre de l’ouvrage : Nique la France.

 

 

Je le confesse, je n’ai pas lu ni écouté messieurs Zouggagh et Bouamama. Jusqu’à ce matin, j’ignorais même leur existence et m’en portais mieux qu’à l’instant où je vous écris.

 

 

Ce chef-d’œuvre, dit la dépêche de ce jour, relevait d’une « initiative née de leur mécontentement face au climat (sic) de l’époque, symbolisé par l’existence entre 2007 et 2010 du ministère de l’Identité nationale ». Et, donc, mécontents qu’il pût y avoir une identité nationale et que d’aucuns songeassent à la défendre, ce grand poète chantait : « Ce que j’en pense, de leur identité nationale, de leur Marianne, de leur drapeau et de leur hymne à deux balles – Je vais pas te faire un dessin, ça risque d’être indécent, de voir comment je me torche avec leur symbole écœurant. »

 

 

En français vernaculaire et gaullien, ça s’appelle conchier la République.

 

 

Messieurs Zouggagh et Bouamama sont sans doute français de papiers. « Papier Q », si on les écoute. Leurs délires scatologico-haineux ont déplu à l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne), qui a porté plainte pour « injure à caractère racial et provocation à la discrimination envers les Français de souche ».

 

 

Difficile de le nier… Pourtant, les poursuites contre Saïdou sont d’abord restées sans suite, le tribunal correctionnel de Paris puis la cour d’appel estimant que les « Français de souche » ne constituent pas un groupe de personnes au sens de la loi. Saisie par l’AGRIF, la Cour de cassation en a jugé différemment puisqu’en 2017, elle admettait qu’étaient clairement visées, « à travers les références aux symboles de la République », les « personnes appartenant à la nation française ».

 

 

Le procès se tient devant la cour d’appel de Lyon qui, en janvier dernier, condamne le rappeur à un euro de dommages et intérêts et au remboursement des frais engagés par l’AGRIF. Mais rebelote. Re-pourvoi en cassation qui, cette fois, profite à l’accusé.

 

La Cour de cassation a, en effet, annulé la condamnation, pourtant très symbolique, de janvier dernier. Pour les motifs (je cite la dépêche) : les magistrats ont notamment estimé que les propos poursuivis, « pour outranciers, injustes ou vulgaires qu’ils puissent être regardés, entendent dénoncer le racisme prêté à la société française, qu’elle aurait hérité de son passé colonialiste, et s’inscrivent à ce titre dans le contexte d’un débat d’intérêt général » et, de ce fait, « n’excèdent pas les limites de la liberté d’expression ».

 

Magnifique, non ?

 

 

Il paraît que Chérif Chekatt, visant ses victimes à la tête, a déclaré vouloir « venger ses frères morts en Syrie ». Geste à inscrire sans doute, aussi, « dans le contexte d’un débat d’intérêt général » ?

 

 

Il faudra bien, un jour, convoquer nos magistrats devant le tribunal de l’Histoire.

 

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23/04/2019

C’en est assez de la dictature intellectuelle des associations antiracistes !

 

 

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En avril, il s’agissait de débaptiser les rues aux nomx d’esclavagistes. Récemment, on a demandé à Emmanuel Macron de retirer du loto du patrimoine la maison de Pierre Loti, qui se serait illustré « par une haine d’une violence inouïe à l’égard des Arméniens et des juifs ». Et de recommander d’en boycotter la visite et d’enlever son nom des établissements scolaires. On se souvient que Robert Ménard, le maire de Béziers, a été condamné pour « provocation à la haine et à la discrimination », avant d’être relaxé en appel : plusieurs associations antiracistes lui reprochaient, notamment, d’avoir déclaré sur LCI« Dans une classe de centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment, que c’est un problème. »

 

 

 

Tous ces exemples – et on pourrait en citer bien d’autres : Colbert, Maurras ou, plus près de nous, Céline, Hergé, Éric Zemmour – montrent à quel point ces associations, sous prétexte d’antiracisme, s’érigent en censeurs, en décideurs du bien et du mal, du dicible et de l’indicible, et cultivent la repentance en mettant en avant les aspects les plus sombres de notre Histoire, en procédant à des amalgames, en travestissant ou en caricaturant la réalité. C’est vrai de l’esclavage, c’est vrai du colonialisme, c’est vrai, bien sûr, pour le racisme dont le Blanc, l’Occidental ou le chrétien serait toujours responsable, ce pelé, ce galeux, d’où viendrait tout le mal. Ce sectarisme les pousse à mettre à l’index tout auteur soupçonné de la moindre trace de racisme ou d’antisémitisme. En agissant ainsi, de façon procédurière, ils portent atteinte à la fois à la liberté d’expression et à la vérité historique.

 

 

 

Le racisme est, certes, un délit. Encore faut-il qu’il soit réel et volontaire. Constater qu’il y a plus de délinquance dans les quartiers sensibles qu’ailleurs, que des islamistes se glissent parmi les réfugiés, que certains immigrés estiment avoir tous les droits, que d’autres savent rester humbles – ce qui est déjà un signe de leur volonté de s’assimiler – , ce n’est pas faire preuve de racisme, c’est prendre en compte toute la réalité. Le plus grand racisme est de se croire, comme un ayatollah, le guide suprême et de condamner tous ceux qui pensent librement au lieu de réciter des slogans.

 

 

 

Ces associations ne se contentent pas de se comporter en pères la vertu, elles visent à faire régner une sorte de terreur intellectuelle, qui a des points communs avec la violence terroriste ; car l’absence de pensée libre et l’ignorance font le lit de la barbarie. C’est d’autant plus grave que beaucoup de politiques et de médias, loin de dénoncer cette dictature de la pensée, l’accompagnent en se faisant eux-mêmes les porte-parole de la bien-pensance. Le débat sur la manipulation de l’information, à l’Assemblée nationale, n’est pas sans arrière-pensées. Emmanuel Macron lui-même, en déclarant en Algérie que la colonisation est « un crime contre l’humanité », a participé à cette vision partiale et partielle de l’Histoire.

 

 

 

Le succès grandissant des penseurs rebelles à la normalisation est réconfortant, mais risque de pousser les dogmatiques à amplifier leur action de harcèlement. Suggérons à tous les Français qui pensent encore, notamment aux associations patriotiques, aux personnalités qui refusent de se fondre dans le moule de la pensée unique, de renverser la vapeur : qu’on leur donne le droit de se porter partie civile lorsque des propos sont tenus contre la France, son honneur, sa mémoire. Non pas pour imposer leur point de vue, mais pour rétablir l’équilibre et donner à la vérité historique une chance de se révéler.

 

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02/04/2019

Viol : il n’avait pas les « codes culturels », il a été acquitté !

 

 

 

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La déchéance d’un pays se mesure non pas seulement à travers un acte fondateur mais à travers une multitude de faits divers qui, mis bout à bout, orientent vers le bas une société en montrant son désarroi et sa déliquescence. L’histoire qui suit en est un exemple parfait.

 

 

Mardi 20 novembre 2018, deuxième jour du procès devant la cour d’assises de la Manche, à Coutances, d’un jeune homme accusé de viol et d’agression sexuelle sur deux mineures.

 


Les 29 septembre et 10 décembre 2015, le mis en cause avait entraîné, à quelques semaines de distance, deux jeunes filles de 15 et 16 ans chez lui, au foyer de jeunes travailleurs de Saint-Lô. Là, il les aurait agressées sexuellement. L’une échappa des mains de son tourmenteur en prenant la fuite, l’autre fut contrainte et violée. Au tribunal, pour sa défense, l’homme soutient que les deux étaient consentantes.

 

 

C’est le capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô qui enquêta, après la plainte de la première victime. Ses investigations lui permirent d’établir un lien entre cette affaire et la plainte pour viol de la deuxième victime qui, entre-temps, avait été classée sans suite. Le brigadier-chef ayant pris la déposition de la deuxième plaignante avait, sans recherches approfondies, conclu que l’absence de consentement n’était pas manifeste.

 

 

Le capitaine expliqua à la cour que, lors de sa garde à vue, l’accusé avait tenté de peloter les cuisses de l’interprète, l’obligeant à placer un policier entre la traductrice et celui-ci. Il indiqua de même que ce dernier « considérait les femmes françaises comme des p**** […] et qu’il avait un comportement de prédateur ».

 

 

La Manche libre rajoute que « les experts qui ont examiné l’accusé s’accordent tous pour le décrire comme narcissique et égocentré et que dans sa culture d’homme du Bangladesh, son pays d’origine, “les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel” ».

 

 

Vous avez bien lu : « statut d’objet sexuel ». Cette dénomination est horrible et pourtant vous ne trouverez pas un mot dans la presse, sauf La Manche libre.

 

 

Mais le plus ahurissant reste à venir.

 

 

Le verdict est tombé mercredi 21 novembre 2018. Malgré les six ans de réclusion criminelle requis par l’avocat général, le mis en cause a été acquitté du viol, il a simplement été condamné, pour l’agression sexuelle de la première victime, à deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve. Il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels. Ce violeur « est donc ressorti libre du palais de justice de Coutances ».

 

 

Comment cela est-il possible ? L’avocat de la défense nous fournit la réponse. Elle a plaidé les difficultés d’interprétation qui, selon elle, sont le fil conducteur de ces affaires. Difficulté d’interprétation, notamment, de la part de son client qui « n’avait pas les codes culturels » pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise. Suite à cet effet de manche, le tribunal a estimé que l’accusé n’avait pas conscience d’imposer un rapport sexuel. « Heureusement », le président a pris soin de préciser que « la décision de la cour n’est pas une remise en cause de la sincérité » de la plaignante.

 

 

Ce jugement est grave pour le futur car, en extrapolant, je peux excuser demain des assassins islamistes en arguant du fait qu’attachés à la « charia », ils n’avaient pas les codes culturels pour discerner le bien et le mal inhérents à notre société.

 

 

Femmes de France, il est urgent de vous avertir : aujourd’hui, si le code de conduite d’un étranger est différent de celui de notre pays, il pourra vous considérer comme une p*** et vous violer… sans être puni.

 

 

 

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26/03/2019

L’orchestre du Titanic et ses quatre solistes:

 

 

 
 

Pour ne pas faire durer le suspense, ces solistes bien solitaires sont : May, Merkel, Macron et Juncker. Quant au dénouement du Titanic… En effet, le destin de ces quatre acteurs politiques semble compromis à court ou moyen terme.

 

 

L’idéologue Barnier et la grisâtre May ont, certes, fini par élucubrer un « accord » pour gérer les conséquences du vote souverain du peuple britannique décidé à sortir de l’usine à gaz bruxelloise (UAGB). Et, ce dimanche 25 novembre, les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont célébré, comme si c’était un succès, un ectoplasme de traité de sortie pour acter l’accord de la séparation avec le Royaume-Uni. Tout est célébré comme si l’affaire était finie, comme si les Commons allaient accepter de voter cet accord, comme si la France des giratoires tournait, comme si l’Italie de la dette obéissait aux injonctions de l’UAGB, comme si Merkel était politiquement immortelle, comme si l’Espagne n’avait pas échafaudé un projet de budget ressemblant à celui de l’Italie mais peint en rose socialiste. Comme si Trump n’avait pas entrepris de détruire l’OMC. Comme si la dette mondiale ne s’était pas gonflée à 237.000 milliards de dollars.

 

 

 

Certes, Emmanuel Macron a affirmé, dimanche matin, qu’il faudrait « refonder l’Europe », mais sans dire ni en quoi ni comment. Certes, il a dit qu’il fallait « apporter une réponse économique, sociale, mais aussi culturelle et de sens » (sic) à « nos » (sic) « classes moyennes et à nos classes laborieuses », afin de « bâtir un projet politique », au lendemain de la mobilisation des gilets jaunes. Mais sans dire comment. « Il n’y a pas de projet de société et il n’y a pas de projet politique – au niveau national et européen – si nous n’apportons pas une réponse claire à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses. ». Mais ce n’est plus Jupiter qui tonne, c’est la Pythie qui émet des suites de mots.

 

 

Voire pire : un déni et même un mépris, car Emmanuel Macron a opposé, en des phrases de plus en plus alambiquées mais dont l’intention demeure très inquiétante, la genèse du Brexit et le vaste rejet dont il est, en tant que Président, l’objet par la France qui souffre de sa politique folle : « Le Brexit a dit beaucoup des divisions, des positions très différentes entre la City et le reste du Royaume-Uni, entre les jeunes et les plus âgés » (sous entendu : entre les bons dans mon genre, les premiers de cordée, et « ceux qui ne sont rien »« les illettrés »…). « Ce que cela montre, c’est que dans toutes nos démocraties, il est clair que notre devoir est de réussir à redonner aux classes populaires et aux classes moyennes des perspectives, une capacité à construire le progrès. » Mais sans dire ni comment ni de quel progrès il s’agit. Mots creux et phrases sans queue ni tête.

 

 

Pour rester sur le seul sujet du Brexit, il est bien peu probable que l’accord de ce jour soit ratifié en décembre par les Commons, où le rejet de Mme May est très majoritaire, y compris dans son propre parti. Inspirée, sans doute, par la même muse qu’Emmanuel Macron, Theresa May y est allé de sa platitude et a promis aux Britanniques un « avenir meilleur ». Et là, c’est bien possible, puisque cet avenir se fera… sans elle.

 

 

En conclusion, il est probable que le 29 mars 2019, supposée date butoir pour la mise en œuvre effective du Brexit, l’Europe et le Royaume-Uni seront déjà retombés dans un no man’s land politique et juridique. Il faudra, alors, en revenir à la situation antérieure au traité de Maastricht, et que les voisins et partenaires de l’Angleterre (au premier rang desquels la France) enclenchent d’urgence des négociations bilatérales sur les questions essentielles et concrètes de la circulation des personnes, la pêche, la législation sur les produits, la défense.

 

 

Entre-temps, la bulle financière aura-t-elle éclaté, et l’Italie aura-t-elle fait sécession, elle aussi ?

 
 

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19/03/2019

La fraude aux numéros de « Sécu » : on continue…

 

 

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Quatorze milliards d’euros par an, ce n’est pas rien. C’est 40 % de plus que le coût total des mesures annoncées, depuis début décembre, par l’exécutif pour calmer les gilets jaunes. Ou 300 % du dernier ISF. C’est pourtant ce que coûtent, selon la sénatrice centriste Nathalie Goulet, les presque deux millions de numéros de Sécurité sociale attribués sur la base de faux documents ! La fraude est simplissime. Il suffit de ne pas être né en France, puisque dans ce cas, votre numéro de Sécurité sociale n’est pas attribué automatiquement selon le lieu de naissance mais manuellement sur la production d’actes d’état civil étrangers aisément falsifiables, voire forgés de toutes pièces par un cousin bien placé…

 

Se pourrait-il que nos invités fraudassent, Boniface ? « À 80 %, ce sont des documents d’origine algérienne, marocaine, congolaise et malienne », vient de déclarer Charles Prats, ex-magistrat de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) au ministère du Budget et ancien juge d’instruction. Sous Sarkozy, l’homme avait déjà levé le lièvre, et Fillon Premier ministre avait fait voter, fin 2011, une disposition qui suspendait immédiatement le paiement de toute prestation à ceux ayant obtenu l’attribution frauduleuse d’un numéro de Sécurité sociale. Trop tard ! Hollande vint et la sécurisation passa aux oubliettes, dans le droit fil de la doctrine Terra Nova visant à remplacer par l’immigré l’électorat du prolétariat passé à droite. C’est un tic, chez ces gens-là : quand Pasqua suggéra la carte d’identité infalsifiable, il se trouva déjà des députés socialistes pour estimer que la proposition était trop radicale !

 

Dès la mise en service de la carte Vitale (à l’époque sans photo), les professionnels de santé remarquèrent de curieux partages, voire des locations, de cet objet fétiche. L’apposition d’une photo ne changea pas grand-chose, puisque le secret professionnel interdit de révéler toute chose vue, entendue ou comprise, à l’occasion d’un colloque médical singulier.

 

 

Pour être honnête, il faut reconnaître que les patients ne sont pas les seuls à téter les mamelles du système : certains médecins, kinés, infirmières, ambulanciers, établissements hospitaliers publics et privés utilisent quelques ficelles pour optimiser la présentation de leurs activités. Mais, comme disaient les Soviétiques, « quand tout est interdit [ou encadré], on ne peut plus vivre que dans la délinquance ».

 

 

Il est douteux que, dans les pays où on jouit de la liberté de s’assurer où on veut, une fraude aussi industrielle soit possible. Mais ça, ce sont des pays normaux…

 
 

 

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12/03/2019

Les violences faites aux femmes : nouveau « code culturel » en France ?

 

 

 

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Dans un article paru, sur Mediapart, Caroline De Haas se confie sur le sujet préoccupant de la violence faite aux femmes dans la société française : « Si nous le décidons, nous avons le pouvoir d’en finir avec les violences masculines que subissent les femmes et les enfants dans notre pays. »

 

 

Il existe bien, il faut le reconnaître, un problème avec cette violence et cela est vrai depuis toujours dans tous les pays civilisés. La Justice est là pour punir ces crimes et elle le faisait bien jusqu’alors. Mais il faut affirmer que notre société, en France, s’était apaisée sur ce sujet depuis longtemps grâce, notamment, à l’éducation donnée à nos enfants, n’en déplaise aux mères trop « féministes » qui voudraient le nier.

 

 

Il convient alors de s’interroger sur cette mobilisation qui tendrait à souligner une recrudescence très importante de ce problème de société. Caroline De Haas, notamment, avait avancé l’idée, à l’occasion des nombreuse agressions – majoritairement sexuelles et donc très violentes par définition -, à Cologne, en Allemagne, lors des fêtes du Nouvel An 2016, que celles-ci n’avaient rien à voir avec le flot de migrants. Sur ce point, il est en effet tout à fait légitime de s’interroger sur les vraies causes de cette montée des violences faites aux femmes. Mais comme l’avait dénoncé à l’époque Élisabeth Badinter, les « têtes d’affiche du féminisme [mettaient plutôt] la priorité sur la dénonciation du racisme avant la protection des femmes ». Alors continuons de nous interroger.

 

 

Il est important de ne pas stigmatiser – a priori – telle ou telle culture en la montrant du doigt au prétexte que les femmes y seraient considérées comme des humains de seconde catégorie et ne bénéficieraient pas des mêmes droits que les hommes. Ne pas stigmatiser et ne pas généraliser : la Tunisie, par exemple, dernièrement, par la voix de son président, dans la droite ligne des positions certes anciennes mais novatrices à l’époque du président Bourguiba, annonçait récemment que les femmes seraient, dans ce pays, considérées comme égales aux hommes.

 

 

Mais c’est un fait avéré, cette dichotomie existe bien et il faut le dire et s’en préoccuper.

 

 

En même temps, en France comme en Occident, il se produit un changement important de paradigme, et cela également doit être mis en avant dans une analyse objective des causes de violences faites aux femmes. La culture venue de pays majoritairement musulmans s’instille peu à peu dans notre culture judéo-chrétienne pour en faire évoluer les codes fondamentaux, stabilisés depuis longtemps concernant l’équilibre des rapports entre les femmes et les hommes. Les femmes étant, dans les pays arabo-musulmans, soumises à des lois largement discriminatoires et une soumission quasi systématique à l’homme, on peut raisonnablement se demander si cette recrudescence des violences faites aux femmes n’est pas une conséquence de ce changement notable de la composition de notre société.

 

 

Ce n’est pas en favorisant l’émergence d’une société soumises aux codes archaïques des cultures patriarcales que l’on permettra aux femmes, chez nous, de s’éloigner définitivement du terrain dangereux qui les expose aux violences, sexuelles ou pas. Et le jugement récent d’un viol – acte qui constitue le paroxysme de la violence faite aux femmes – qui acquitte l’auteur au motif qu’il « n’avait pas les codes culturels pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise » devrait nous alerter sur les dangers d’une trop grande naïveté quant aux vraies causes de cette violence à l’endroit des femmes dans notre société. On aurait aimé, du reste, avoir l’avis de Mme De Haas sur cette affaire.

 
 
 

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05/03/2019

Un salarié du privé sur quatre renonce à un arrêt-maladie prescrit:

 

 

 

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Les dépenses liées aux arrêts-maladie explosent avec, pour ceux de plus d’un mois chez les salariés du secteur privé, une augmentation de 10 % entre 2010 et 2016. De quoi préoccuper le gouvernement. Le recul de l’âge du départ à la retraite – qui est aussi celui des maladies chroniques – pourrait expliquer, pour une part, cette évolution inquiétante qui s’accompagne d’une forte augmentation du coût des indemnités journalières : les rémunérations de cette tranche d’âge sont, en effet, plus élevées.

 

 

 

Toutefois, selon une récente étude de l’IFOP pour l’assureur Malakoff Médéric, un nombre croissant de ces arrêts de travail ne sont effectués que partiellement (8 %), voire pas du tout (15 %). Occasion de rappeler que si ces arrêts sont un droit, ils ne sont jamais une obligation. Les dirigeants salariés et les cadres sont en tête de ceux qui limitent leurs absences, et dans les tâches d’exécution, c’est dans l’hôtellerie-restauration et le commerce que, par égard pour ses collègues, on évite le plus de manquer à son poste.

 

 

 

Si nous savons tous ce qu’est une grippe ou une entorse, la santé est, pour l’OMS, « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». On comprend qu’à partir de cette définition, celle de la maladie peut s’interpréter de façon extensive aux situations devant lesquelles tous les systèmes autres que la médecine, à commencer par le social, ont baissé les bras.

 

 

 

Les salariés du privé semblent toutefois dotés d’une constitution infiniment plus robuste que ceux de la fonction publique, puisque ceux-ci s’absentent deux fois plus ! Surtout dans la territoriale (la brigade des feuilles des Chevaliers du fiel), qui reste néanmoins battue par les hôpitaux, où le taux d’absentéisme s’établit à 13 %. Et, en huit ans, le nombre de jours d’absence par agent hospitalier a augmenté de 32 % !

 

 

 

Outre ceux sans affectation, il est toutefois une classe de fonctionnaires qui n’a pas besoin de « poser ses jours », et sur laquelle Gérald Darmanin vient de braquer le projecteur. Selon la Cour des comptes, parmi les 120.000 qui gagnent entre 100.000 et 200.000 euros par an, certains, dans la magistrature, les finances, les préfectures… ont des salaires trop élevés au regard de leurs missions et, à vrai dire, on n’est pas toujours certain qu’ils en aient encore une. Un peu comme les livres d’une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins…

 

 

 

Dans le cadre de la réforme de la fonction publique, un plan de départ volontaire serait à l’étude pour ces bénéficiaires de sinécures. Ils tiendront probablement très à l’aise dans une cabine téléphonique.

 
 

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26/02/2019

La hargne des sans-viande est sans limites : la Ligue contre le cancer doit refuser un don des chasseurs

 

 

 

 

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Chaque jour, ou presque, nous apporte une nouvelle plus extravagante que la veille. Un truc hallucinant qui fait qu’on se pince violemment pour y croire. On se dit « non, cette fois, ce n’est pas possible, pas ça, quand même ! C’est une blague ! » Mais non, mais non, c’est juste la réalité. Celle d’une société où la bêtise hargneuse, vengeresse, prosélyte et militante a non seulement pignon sur rue mais occupe les grands boulevards des médias et des réseaux sociaux.

 

 

Par un principe physique dont je n’ai pas percé le mystère, moins un groupe de pression est important, plus la pression qu’il exerce est forte et plus épaisse est sa bêtise. De plus, force est de le constater, c’est un principe qui n’a pas de frontières et dont les effets s’exportent fort bien.

 

 

Ainsi, comme nous avons importé autrefois des États-Unis le chewing-gum et la malbouffe, nous adoptons chaque jour un peu plus l’insondable bêtise de nos voisins anglo-saxons en matière de mœurs, féminisme et autres foutaises politiquement correctes du type gender studies. Les revendications en cette matière étant sans fin, on découvre qu’un débat fait rage chez nos voisins pour la suppression du mot gentleman, honteusement sexiste, disent les féministes, puisque le dictionnaire d’Oxford y accole les qualités de « chevaleresque, courtois ou honorable ». On rappellera que leurs sœurs américaines réclamaient, il y a peu, la mutation du mot history en herstory. Je vous laisse méditer…

 

 

Notez que nous ne valons guère mieux. Nos féministes veulent faire sauter la maxime qui figure au fronton du Panthéon : « Aux grands hommes la Patrie reconnaissante ». Elles voudraient qu’on y inscrive « Aux humains la France reconnaissante » car, disent-elles, « ce n’est pas seulement le mot “homme” qui pose problème » mais aussi « le terme de “patrie” qui vient du latin patria (terre des aïeux) dérivé de pater (père), excluant ainsi les femmes ».

 

 

En passe de ravir la vedette à toutes ces militantes radicales d’une culture « ovarienne », on trouve maintenant les ayatollahs du non-viande. Des furieux et des furieuses (parité oblige) que la condition d’herbivore ne rend certes pas doux comme des agneaux. Il me semble, d’ailleurs, que les anciens disaient « bête à bouffer du foin »…

 

 

Bref, on apprend incidemment que la Ligue contre le cancer a été contrainte, sous la pression, de refuser un don de 2.000 euros au motif qu’il émanait d’une association de chasseurs. De chasseuses, même, pour être précis. C’est France Soir qui raconte : « Les Dianes chasseresses, organisation féminine de Mayenne, avait en effet organisé à l’occasion de l’opération Octobre rose une battue aux sangliers et aux chevreuils payante, le 21 octobre dernier. Une opération qui très vite a provoqué la colère des anti-chasse, et une pétition a été lancée appelant la Ligue contre le cancer à rejeter ce don. Les 914 signatures ont convaincu l’association de refuser le chèque. »

 

La présidente de la Ligue de Mayenne s’est indignée au micro de France Bleu : « Nous ne sommes plus dans une république. Nous sommes dans un endroit où des petits groupes, et je dis bien des petits groupes car la pétition rassemble près de 1.000 signatures par rapport à des milliers de gens qui sont pour la pratique de la chasse, nous obligent à baisser pavillon. » Question : pourquoi a-t-elle cédé ?

 

 

Mais la hargne des sans-viande ne s’arrête pas là. Les chasseurs de Mayenne sont maintenant victimes d’insultes et même de menaces de mort, comme la présidente des Dianes chasseresses qui aurait reçu « quelque 200 messages malveillants par jour ».

 

 

Vous savez ce qui m’épate le plus ? C’est le nombre d’abrutis qui n’ont rien d’autre à faire que déverser leur haine sur les réseaux sociaux.

 

 

09:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)