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14/07/2015

POLICE PARTOUT : SECURITE NULLE PART !

 

 

 

Pieter Kerstens

 

 

C’est le constat amer que l’on peut dresser quand on se souvient du cruel bilan des attentats de la gare Atocha à Madrid en mars 2004 et ceux de Londres en juillet 2005. En Espagne effectivement, les forces de l’ordre connaissaient le terrorisme basque depuis plus de 30 ans, alors que dans la capitale anglaise, des dizaines de milliers de caméras observaient le moindre geste suspect.

 

 

Il en va de même aujourd’hui avec les déploiements de l’armée aux abords des synagogues, des mosquées, des bâtiments publics ou de lieux à forte concentration populaire.

 

 

Partout en Europe les gouvernements ont sorti leur panoplie hystérique et brandissent le bouclier « Padamalgam » afin d’empêcher le peuple de désigner l’ennemi, puisque selon eux, la guerre au terrorisme est déclarée. Car enfin, de Merah à Coulibaly en passant par Nemmouche et Kaouchi, ce ne sont pas des bouddhistes fanatiques, mais bien des musulmans (grands criminels multirécidivistes) qui sont les auteurs des récentes tueries au nom de « Allah Akbar ! » confirmant ainsi la relance d’une guerre de religion ancestrale. On remarque par ailleurs que le plan Vigipirate n’empêche en rien les bandes de racailles de dévaliser les passagers du RER et de poignarder les plus faibles pour quelques euros.

 

 

« Je suis Charlie », « Je suis danois », « Je suis Bardo » : OUI. « Je suis Maaloula », « Je suis Maïduguri », « Je suis Sanaa » : combien de bougies, combien de manifs… ?

 

 

A croire que les lunettes roses des laquais du Nouvel Ordre Mondial occultent les persécutions et les assassinats que subissent les chrétiens -et d’autres- dans l’arc musulman depuis 50 ans. Au nom du « vivre ensemble », les pantins européens nous imposent leur vision frelatée d’une société multiculturelle et pluriethnique qui se désagrège au fil du temps.

 

 

Cà et là, quelques courageux polémistes, intellectuels et criminologues tentent d’établir une analyse accablante sur les conséquences néfastes de l’envahissement de l’Europe par des individus qui ne cherchent ni à s’intégrer ni à s’assimiler à nos sociétés fondées sur des traditions, des us, des coutumes et des règlements hérités d’une culture et d’une civilisation européenne multiséculaire. Il en va de même pour une grande partie d’immigrés nés sur notre sol, qui revendiquent des comportements et des usages incompatibles avec nos lois.

 

 

Plus grave : les marionnettes pseudo-humanistes interdisent toute forme de contestations et refusent le débat des idées, au motif que seules leurs valeurs « citoyennes » seraient acceptables. Ils vivent dans une sphère aseptisée, hors des réalités du quotidien, entre initiés, seuls détenteurs de la vérité. Ils ignorent le mécontentement populaire, l’exaspération des citoyens et le désespoir de ceux « d’en-bas ».

 

 

Et cela ne date pas d’hier. En désignant les volontaires partis faire le djihad en Irak, en Syrie (après avoir désigné Bachar Al-Assad comme « l’homme à abattre »), en Lybie, au Mali ou ailleurs, comme étant des terroristes, ils oublient que lors de précédents conflits en Afghanistan en 1980, en Irak en 1991, en Tchétchénie en 1991, en Bosnie en 1992, au Kosovo en 1998, à nouveau en Afghanistan en 2002 et encore en Irak en 2003, des milliers d’européens étaient partis combattre aux côtés des islamistes au nom « d’Allah le Tout Puissant ! ». Certains de ces djihadistes sont restés sur place, mais la grande majorité est rentrée en Europe. Combien de tueries ont-ils commis chez nous ces 30 dernières années ? Combien d’attentats à la bombe ou à la voiture piégée comme au Proche-Orient ?

 

 

La 5e colonne n’est pas à Damas, à Mossoul ou à Tunis, elle s’est déjà formée dans nos banlieues avec la complicité de nos politicards. Ces collabos de l’immigration/invasion, ceux-là mêmes qui depuis des décennies ont vidé les églises pour remplir les mosquées (qui forment et informent les futurs « terroristes ») et nous imposent la nourriture hallal dans les cantines, afin de complaire à de futurs électeurs ; ces clowns tristes responsables du déclin et de la décadence de nos pays ont imaginé maintenant des quartiers d’isolement pour islamistes dans nos prisons et une nouvelle restriction pour tous de la liberté d’expression.

 

 

Mais à ceux qui pensent que le problème commence en prison, je dis NON, il commence, pour certains, en classe primaire. Touche pas à mon pote ?

08:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07/07/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

Alain de Benoit.png

 

 

 

La « décroissance », un problème plus philosophique que politique…

 

   

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

Grande est l’impression d’être gouverné par des comptables – d’ailleurs pas toujours très doués pour la comptabilité. Mais au fait, comment mesure-t-on la croissance ? Et, pour reprendre un slogan de Mai 68, peut-on tomber amoureux d’un taux de croissance ?

 

 

C’est une paraphilie parmi d’autres ! Mais défions-nous pour commencer de ces statistiques qui reflètent davantage la capacité des banques centrales à créer de la monnaie plutôt que celle des nations à créer de la richesse (la Réserve fédérale américaine crée tous les mois de 50 à 85 milliards de dollars de papier, soit ce que François Hollande cherche à économiser annuellement avec son « pacte de compétitivité »). Et n’oublions pas, non plus, que nous ne sommes plus à l’époque où une forte croissance permettait des compromis de classe positifs entre le travail et le capital. Aujourd’hui, la croissance ne profite pas également à tous, puisque beaucoup ne cessent de s’appauvrir tandis que d’autres ne cessent de s’enrichir. Elle n’est donc plus un vecteur de réduction des inégalités.

 

La croissance se mesure au moyen du produit intérieur brut : 1 % de croissance en plus, c’est 1 % de PIB de gagné. Le PIB mesure sous une forme monétaire la quantité de biens ou de services produits dans un pays sur une période donnée, mais cela ne veut pas dire qu’il mesure le bien-être ni même la richesse nette. Il est en effet parfaitement indifférent aux causes de l’activité économique, ce qui veut dire qu’il comptabilise positivement les catastrophes ou les accidents pour autant que ceux-ci provoquent une activité engendrant elle-même production et profits. Les dégâts causés par la tempête de décembre 1999, par exemple, ont entraîné une hausse de 1,2 % de la croissance. Il en va de même du nombre de pollutions. D’autre part, le PIB ne prend pas en compte les coûts non marchands (ce qu’on appelle les « externalités »), par exemple ceux qui résultent de l’épuisement des ressources naturelles et des matières premières, alors que la croissance dépend au premier chef des apports énergétiques et des flux d’énergie.

 

La croissance, donnée pour infinie, serait-elle un but en soi ?

 

Évidemment pas. Mais la question est de savoir si elle est seulement possible. Une croissance matérielle illimitée sur une planète aux ressources limitées est un non-sens, et il en va de même de la croissance démographique. Si tous les habitants de la planète consommaient à l’égal d’un Occidental moyen, il nous faudrait trois ou quatre planètes supplémentaires pour faire face aux besoins. Les « décroissants », menés en France par Serge Latouche, appellent depuis des années à revoir notre mode de vie et à envisager une « décroissance soutenable ». George W. Bush disait en 2002 que « la croissance est la solution, non le problème ». Et si c’était le contraire ?

 

 

 

 

09:37 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/06/2015

RENDUS IRRESPONSABLES, ILS N’ONT PLUS QUE DES CAPRICES D’ENFANTS

 

 

L’Etat-Providence fut initié en Suède par le socialiste Olof PALME qui dirigea le pays de 1969 à 1976 et de 1982 à 1986.  Durant ces périodes, les dépenses sociales avaient explosé et les impôts avaient atteint un sommet avec un taux prohibitif de 105% sur certaines tranches de revenus.  Cette « rage taxatrice » avait poussé de nombreux suédois à quitter le pays pour des cieux plus cléments, à l’exemple du metteur en scène Ingmar BERGMAN qui s’expatria aux USA.

 

 

Ce postulat d’Etat-Providence devait prendre à sa charge chaque individu, de la naissance à la mort, en lui garantissant un bien-être quotidien sans trop d’efforts ni de contreparties. « Dormez tranquille, braves gens, on s’occupe de tout » aurait pu être le leitmotiv de ce pays nordique.

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, les arbres ne grimpant pas jusqu’au ciel et le Père Noël n’étant qu’un conte pour enfants, la réalité des chiffres a mis les politiciens suédois face au constat de leurs utopies, des années plus tard.  Cet exemple suédois avait néanmoins incité d’autres gouvernements européens à accorder une multitude d’allocations, d’avantages, de facilités et de « droits z’acquis » à leur peuple respectif.

 

 

La Fête est finie

 

 

Dans un contexte d’économie favorable, avec des balances commerciales bénéficiaires, des PIB en croissance continue, des budgets équilibrés et une dette publique modérée, ce principe d’Etat-Providence pouvait se justifier.  Mais ce fut loin d’être le cas.  Depuis 1967, les différents chocs pétroliers ont bouleversé les économies européennes en propulsant le prix du baril de 4 à 120 dollars sur 40 ans et en déstabilisant les coûts industriels de nos entreprises.  En outre les eurocrates de Bruxelles, en imposant la mondialisation et l’ouverture de nos frontières à des produits de mauvaise qualité vendus à des prix bradés, ont construit des cimetières industriels ayant une vue imprenable sur un désert économique.

 

 

De Walter HALLSTEIN à J-C JUNCKER, en passant par Sicco MANSHOLT, Jacques DELORS ou Romano PRODI, ces laquais du Nouvel Ordre Mondial ont muré nos mines, coulé les chantiers navals, condamné les industries sidérurgiques et textiles, réduit l’agriculture en jachères et nous ont imposé des normes de fabrication ou d’achat aussi stupides qu’inefficaces, au prétexte de « réguler les flux » et de créer une « société de services » qui nous apporterait un « mieux vivre » et garantirait des « emplois durables ». Aujourd’hui, on peut en tirer les conclusions.

Comme à l’exemple de la « société pluriethnique et multiculturelle » qui, selon les déclarations de Mme MERKEL et de MM CAMERON et SARKOZY est un « véritable échec », la politique économique, sociale, industrielle et financière menée par les gouvernements européens depuis 50 ans nous a conduits au fond du gouffre, et nos enfants et petits-enfants vont devoir en payer l’addition.

 

 

Le miracle de la carte plastique

 

 

Depuis 6 ans, les politicards nous répètent que « la crise est derrière nous » et que « la croissance revient ». Même avec les lunettes roses des utopistes socialo-démocrato-écologistes il est difficile d’apercevoir un horizon dégagé de toute intempérie et bien au contraire il y a lieu de craindre un krach futur.

 

En effet, les différents régimes au Pouvoir en Europe ont infligé le « principe de précaution » à leur citoyens, ajouté au « risque zéro », ont imposé un enseignement dévalué qui produit des analphabètes et des incultes par bataillons entiers, se sont servis des médias pour intoxiquer et anesthésier leur population et se comportent comme des inquisiteurs envers tous ceux qui ne respectent pas la Pensée Unique (ou ne se conforment pas au « prêt-à-penser ») en les traînant devant les tribunaux de la Police de la Pensée.  Quant à ceux qui ne se convertissent pas à la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste, ils peuvent s’exiler !

 

En confinant les individus dans des limites préétablies et rigoureusement surveillées, le Régime a cadenassé l’espace des libertés (opinion, réunion, presse et expression) en instaurant des lois liberticides depuis 1974.  En contrepartie, ce Pouvoir, le Nouvel Ordre Mondial, sacralise l’homo-consuméris en vantant l’hédonisme et en permettant toutes les outrances de la consommation au détriment de toute exigence humaine d’un autre ordre.  Afin de pouvoir jouir sans entrave, l’individu se voit doté de cartes de crédit et d’argent virtuel qui lui ouvrent les portes d’un « mieux-vivre » ou d’un « bien-être » factice.

 

 

Plus, encore plus et toujours plus ?

 

Mais n’oublions  pas que ces « homo-consuméris » en grande majorité sont également des électeurs qui votent pour les députés qui rédigent de nouvelles lois.  Certains sont même affilié aux syndicats revendicatifs.  Tous ou presque soutiennent les partis omnipotents qui dirigent nos pays.

 

 

Ces mêmes homo-consuméris sont donc incapables de discernement, abrutis par la publicité et confrontés aujourd’hui aux fins de mois difficiles.  Il est vrai que leurs parents, génération mai 68’, n’ont pas non plus fait preuve d’appréciation dans leur choix de vie et ont fait profiter leur progéniture d’une facilité d’existence héritée de leurs aïeux qui, eux, avaient connus les souffrances et certaines privations.  Pourquoi s’étonner dès lors du refus d’affronter les difficultés de l’existence, de la majorité des 18-35 ans ?  Beaucoup végètent chez leurs parents, bénéficiant d’allocations diverses et trainent les pieds pour chercher du boulot. Pire, une grande partie revendique tout et n’importe quoi, sans contribuer eux-mêmes à l’effort collectif. D’autres, innombrables parasites se gavant d’argent public et rétribués par les administrations ou les services publics, manifestent à tout bout de champ pour des motifs récurrents depuis 50 ans !

Et comment peut-on soutenir les grèves et les revendications des cheminots, conducteurs de TGV, qui réclament la défense de leur « pouvoir d’achat », alors que leurs privilèges datent des locomotives à vapeur et des primes aux chauffeurs qui enfournaient le charbon dans les chaudières ?

 

 

Comment se sentir solidaire des pilotes d’avions, au salaire confortable, quand ils refusent l’allongement de leur durée de travail ?

 

Pourquoi accepter plus longtemps les privilèges des dockers et le monopole d’embauche octroyé à leur syndicat corporatiste ?

 

Tenant compte de la situation économique et financière de beaucoup de pays européens, ces revendications déplacées font figures de caprices d’enfants gâtés, pour une grande majorité des manifestants et particulièrement des fonctionnaires.

 

Les exemples sont multiples, mais la nature humaine est telle que l’égoïsme l’emporte souvent sur le réalisme et la raison.

 

 

Abraham LINCOLN, président américain, avait déclaré au Congrès en 1860 :

 

Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.

Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.

Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu’ils pourraient faire eux-mêmes. »

 

Les caisses sont vides et il est temps maintenant de distinguer l’essentiel du superflu, de retrousser ses manches, d’instaurer une réelle politique de redressement de nos économies en stoppant le déclin et la décadence de nos sociétés sclérosées par des décennies de laxisme et de turpitude, de gauche comme de droite.

 

 

OUI, le travail rend libre !

 

Pieter KERSTENS

09:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

16/06/2015

Nantes : des nationalistes contre la « Gay pride »

Félicitations à ces jeunes qui sauvent l’honneur !

 

 

Il ne faut pas nous habituer à ces immondes spectacles. Au contraire !

 

 

Vu sur le site du Renouveau français :

 

« Ce samedi 13 juin, avait lieu a Nantes la « Gay Pride 2015 », honteuse manifestation de perversion.

A l’appel du Renouveau français – Nantes, une trentaine de nationalistes se sont retrouvés pour opposer leur refus de cette marche de toutes les décadences.

Face à eux, à quelques mètres, des hordes de dégénérés et de bobos gauchistes dansant par milliers sur des chars, auxquels s’étaient mêlés quelques dizaines de militants d’extrême-gauche alcoolisés comme il se doit.

 

 

 

 

 

 

Les jets de projectile en tout genre et la haine des « antifas » n’ont pas suffit à arrêter les nationalistes et leurs slogans tel que : « LGBT Foutez Nous la Paix », « Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d’hétéros », « Pas d’enfants pour les suppos de Satan » ou encore « Homofolie, ca suffit ».

 

 

 

 

 

 

Malgré le nombre de militants invertis, les nationalistes ont reçu de la part des Nantais un accueil relativement bon, suscitant de la curiosité, poussant même certains à rejoindre le cortège et scander quelques slogans avec eux.

 

 

La section nantaise du Renouveau Français tient à remercier tout les militants qui se sont déplacés pour cet évènement.

 

 

 


 

 

Pour contacter le RF Nantes, voir ici. »

 

15:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

09/06/2015

Le porno : véritable peste pour une grande majorité d’adolescents

 

 

 

 

La pornographie n’épargne finalement que très peu d’adolescents. C’est ce que répète inlassablement Jonathan Van Maren qui se rend dans les écoles, les universités ou simplement devant des adultes pour parler des désastres engendrés par l’industrie pornographique rendue très accessible par internet. Il livre un témoignage inquiétant sur LifeSiteNews.

 

Les jeunes sont exposés à une pornographie très violente, bestiale et glauque parfois même avant l’adolescence (dès 10 ans) et de façon très régulière. Et ce jeune homme insiste : le fléau n’épargne personne et surtout pas ce qui s’en pensent très loin. Il raconte ainsi avoir rencontré des parents soulagés de savoir que leur fils ne touchaient pas à cette « drogue » alors que lui savait que si, mais également une femme qui lui confiait sa joie de savoir que son mari ne regardait pas de porno avant de découvrir que si…

 

Les chiffres sont glaçants : 35% des garçons adolescents ont déjà vu « plus de vidéos pornographiques qu’ils ne peuvent en compter », 15% de garçons et 9% de filles ont déjà vu de la pédopornographie, 32% des garçons et 18% des filles ont déjà vu des scènes « bestiales », 39% et 23% ont déjà vu des pratiques sadomasochistes, 83% et 57% ont déjà vu des relations sexuelles à plusieurs en ligne.

 

 

Jonathan Van Maren insiste, il aimerait donner raison aux parents qui le jugent trop « alarmistes » ou aux autorités religieuses qui préfèrent ne pas accueillir ses conférences « trop sujettes à la controverse ». Mais pour lui, et fort de son expérience, c’est la situation qui est alarmante, rien d’autre.

 

Mais il espère et pense qu’il est encore possible de sauver les futures générations. En leur livrant froidement la dangerosité de la pornographie mais également en leur expliquant la beauté d’une sexualité humaine. Il explique par exemple qu’il faut expliquer aux enfants que d’autres avant eux ont senti une joie immense en tenant la main de la personne qu’ils aimaient… assurant qu’ils auront alors envie de goûter cette simple joie, eux qui sont torturés par des images terriblement violentes

 

09:47 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

02/06/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

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L’islamisme radical est à la fois en crise et en expansion…

 

 

   

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

 

Vous qui êtes notoirement attaché au sens des mots, comment résumer ce qu’on nomme « islamisme », comme si l’islam était la seule foi à mélanger religion et politique ?

 

 

Le mot peut recevoir plusieurs définitions. Aujourd’hui, il se rapporte le plus souvent à ceux des musulmans sunnites qui considèrent que tout problème politique appelle une réponse religieuse ou qui poursuivent des buts politiques sous habillage religieux. Cet islamisme est né d’une réaction à la modernité occidentale ayant touché le monde musulman via la colonisation. Il se partage entre un islamisme de prédication, un islamisme réformiste et politique (les Frères musulmans, fondés en 1928) et un islamisme violent, littéraliste et néo-fondamentaliste, d’inspiration wahhabite ou salafiste, aujourd’hui largement déterritorialisé, dont le principal inspirateur fut l’Égyptien Saïd Qotb (1906-1966). Cet islamisme radical, médiatiquement privilégié par l’Occident, est aujourd’hui à la fois en crise (il ne parvient à proposer aucun projet de société viable) et en expansion, comme en témoigne la surenchère de violence à laquelle se livrent actuellement les fanatiques de l’État islamique dans le nord de l’Irak.

 

Dans cette expansion, les États-Unis portent une responsabilité historique de premier plan. Dès l’époque de la guerre froide, ils se sont systématiquement employés à privilégier les islamistes contre les nationalismes arabes laïcs, suspectés d’être inféodés à Moscou. Quand l’URSS a envahi l’Afghanistan, en 1979, ils ont soutenu et armé les ancêtres d’Al-Qaïda. L’arrivée au pouvoir des néo-conservateurs est ensuite allée de pair avec l’adoption d’un plan visant à balkaniser le Proche-Orient selon des clivages ethno-religieux, ce qui a abouti à l’élimination de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi (2011), puis à l’offensive contre Bachar el-Assad. Les Israéliens, de leur côté, ont commencé par favoriser le Hamas contre Yasser Arafat (vous remarquerez que les prédicateurs takfiris appellent les djihadistes à combattre en Irak, en Syrie ou en Afghanistan, mais jamais en Palestine). Aujourd’hui, les Américains se retrouvent en Irak face à des djihadistes qu’ils soutiennent en Syrie, alliés de fait d’une puissance iranienne qu’ils dénonçaient hier encore comme le grand Satan. Cela suffit à montrer le caractère incohérent de leur politique.

 

Certains prétendent qu’il n’y a aucune différence entre l’islam et « l’islamisme », ceux qui affirment le contraire se faisant régulièrement injurier, ici comme ailleurs, par des internautes notoirement énervés. Qu’en pensez-vous ?

 

 

Qu’ils aillent expliquer cela aux djihadistes de l’État islamique, qui passent l’essentiel de leur temps à massacrer des musulmans ! Ce sont les mêmes qui nous expliquaient en 1935 que Staline et Trotski étaient en fait tout à fait d’accord ou, en 1968, que la querelle sino-soviétique n’était que de la « poudre aux yeux ». Aujourd’hui, ils croient que l’Iran est un pays arabe, que la majorité des musulmans dans le monde sont des Arabes, et sans doute aussi que Hanifi, Hanbali et Maliki sont des noms de pâtisseries orientales. Je sais bien que moins on connaît un sujet, plus on a tendance à simplifier. Mais il y a un moment où le simplisme n’est plus que le paravent de l’indigence mentale. Pour ma part, avec les imbéciles, il y a longtemps que je m’en tiens à la règle NPDCP (ne pas discuter, ça prolonge). J’ajouterai que je n’ai jamais entendu autant de critiques de l’islamisme qu’au cours d’un récent séjour en Algérie, pour ne rien dire d’un séjour plus récent encore en Azerbaïdjan. Quant à ceux qui se déclarent en « guerre totale contre l’islam », soit au total 1,6 milliard d’individus, je salue leur belle énergie et leur souhaite bonne chance !

 

 

 

 

 

 

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19/05/2015

Entretien avec Alain de Benoist

 

 

 

Alain de Benoit.png

 

 

 

 

Le féminisme veut-il encore dire quelque chose ?

 

 

         

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

Après des années de lutte, quel bilan peut-on tirer du féminisme ?

 

 

Un bilan nécessairement contrasté, pour l’excellente raison que le féminisme, en soi, ne veut pas dire grand-chose. Il y a, en effet, toujours eu deux grandes tendances à l’intérieur du mouvement féministe. La première, que j’appelle le féminisme identitaire et différentialiste, cherche avant tout à défendre, promouvoir ou revaloriser le féminin par rapport à des valeurs masculines imposées par des siècles de « patriarcat ». Non seulement le féminin n’est pas nié, mais c’est au contraire son égale valeur avec le masculin qui est proclamée. Cette tendance a, certes, connu des excès, allant parfois jusqu’à tomber dans la misandrie (dans les années 1960, certaines féministes américaines aimaient à dire qu’« une femme a autant besoin d’un homme qu’un poisson d’une bicyclette » !). Au moins ne remettait-elle pas en cause la distinction entre les sexes. Je trouve ce féminisme plutôt sympathique. C’est à lui que l’on doit d’avoir réellement fait avancer la condition féminine.

 

 

La seconde tendance, qu’on peut appeler égalitaire et universaliste, est bien différente. Loin de chercher à revaloriser le féminin, elle considère que c’est, au contraire, la reconnaissance de la différence des sexes qui a permis au « patriarcat » de s’imposer. La différence étant ainsi tenue comme indissociable d’une domination, l’égalité est à l’inverse posée comme synonyme d’indifférenciation ou de mêmeté. On est, dès lors, dans un tout autre registre. Pour faire disparaître le « sexisme », il faudrait faire disparaître la distinction entre les sexes (tout comme, pour faire disparaître le racisme, il faudrait nier l’existence des races) – et surtout nier leur naturelle complémentarité. Dès lors, les femmes ne devraient plus concevoir leur identité sur le mode de l’appartenance (au sexe féminin), mais sur leurs droits en tant que sujets individuels abstraits. Comme l’a dit l’ultra-féministe Monique Wittig, « il s’agit de détruire le sexe pour accéder au statut d’homme universel » ! En d’autres termes, les femmes sont des hommes comme les autres ! C’est évidemment de cette seconde tendance qu’est née la théorie du genre.

 

 

Est-il forcément besoin d’être féministe pour être une vraie femme ?

 

 

Il faudrait déjà s’entendre sur ce qu’est une « vraie femme » ! Raymond Abellio distinguait trois grands types de femmes : les femmes « originelles » (les plus nombreuses), les femmes « viriles » et les femmes « ultimes ». Il interprétait le féminisme comme un mouvement de mobilisation des premières par les secondes. Ce qui est sûr, c’est qu’on peut être féministe au sens identitaire sans l’être au sens universaliste. La question se pose, d’ailleurs, de savoir si la seconde tendance évoquée plus haut peut encore être qualifiée de « féministe ». S’il n’y a plus d’hommes et de femmes, si le recours au « genre » permet de déconnecter le masculin et le féminin de leur sexe, on voit mal en quoi la théorie du genre peut encore être considérée comme « féministe ». Qu’est-ce en effet qu’un féminisme qui nie la réalité d’une spécificité féminine, c’est-à-dire de ce qui caractérise les femmes en tant que femmes ? Comment les femmes pourraient-elles rester femmes en se libérant du féminin ? Telles sont précisément les questions que n’ont pas hésité à poser les féministes les plus hostiles à l’idéologie du genre, telles Sylviane Agacinski ou Camille Froidevaux-Metterie.

 

 

 

Aujourd’hui, les Femen… Suffit-il de montrer ses seins pour faire avancer la cause féminine ?

 

 

Si tel était le cas, la condition féminine aurait, depuis quelques décennies, fait d’extraordinaires bonds en avant ! Mais dans le monde actuel, l’exhibition d’une paire de seins est d’une affligeante banalité. Même sur les plages, le monokini est passé de mode ! En exhibant des poitrines dans l’ensemble plutôt tristounettes, les Femen, venues d’Ukraine, ont naïvement imaginé qu’elles allaient faire impression. Elles ont seulement fait sourire. Disons qu’elles ont cru que, pour se faire entendre, il leur fallait recourir à ce que certains sociologues appellent la « nudité hostile », une nudité qui n’est plus conçue comme un moyen d’attirer, de séduire ou de provoquer le désir, mais comme un défi agressif, une sorte de proclamation à l’ennemi. Ce genre de pratique relève de cet exhibitionnisme pauvre à quoi se résume actuellement une grande partie de la sociabilité occidentale, laquelle consiste à user de son corps comme d’une marchandise. Les malheureuses Femen seront d’autant plus vite oubliées que tout le monde se fout de leurs nichons !

 

 

 

Mais ce serait aussi une erreur de croire qu’elles ont le soutien des féministes. Mis à part Caroline Fourest, notoirement tombée amoureuse d’Inna Shevchenko, la plupart des féministes ont très vite pris leurs distances vis-à-vis de ces exhibitionnistes, auxquelles elles ont reproché d’utiliser leur corps et de faire appel à une « politique de la télégénie » pour mobiliser l’attention médiatique, au risque de légitimer indirectement la reconnaissance des différences de sexes – en clair, de faire de leurs glandes mammaires un usage propre à conforter les « stéréotypes ». D’autres ont objecté aux activistes aux seins nus qu’au lieu d’affirmer la supériorité de la nudité, elles feraient mieux de défendre la liberté des femmes de s’habiller comme elles le veulent. Lisez, à ce propos, l’article de Mona Chollet paru dans Le Monde diplomatique de mars dernier, qui s’intitulait « Femen partout, féminisme nulle part ». Quant aux revendications proprement féministes des Femen, on les cherche encore !

 

 

 

 

 

 

 

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15/05/2015

LES SDF NE MEURENT PAS QUE L'HIVER (2).

 

 

50 ans

d’espérance de vie

 

L’âge moyen du décès des personnes sans-abri se situe autour de cinquante ans. Les dons et les aides se multiplient l’hiver, mais chutent dès les premières remontées de températures.

Les élections  passent et beaucoup de nos concitoyens restent au bord du chemin. Les sans-abri et les français en voie de paupérisation n'intéressent pas beaucoup, c'est un emphémisme, nos gouvernants et les hommes politiques en général.

  

Lieu du décès

 

Voie publique

38.5 %

Hôpital

27.8 %

Abri

12.5 %

Espace public

 8.8 %

Structure d'hébergement

7.3 %

Particulier

3.7 %

Détention

1.5 %

 

La crise frappe toujours davantage les plus démunis. Depuis quelque temps, de nombreuses personnes âgées se retrouvent, elles aussi, contraintes de dormir dans la rue. Elles pourront y côtoyer des jeunes avec ou sans diplôme et beaucoup de personnes venues de l'Europe de l'Est pour mourir sur le trottoir. La diversité s'installe.

 

A suivre...

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12/05/2015

LA LAÏCITE EST-ELLE VRAIMENT...

 port royal-2.JPG

Une valeur

de la République ?

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen énonce dans son article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre établi par la loi. » Puis, un peu plus d’un siècle plus tard, la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État dans son article 1er déclare : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes … »

La laïcité prend sa source juridique dans ces deux textes. Elle est le résultat d’une continuelle déreligiosité aboutie finissant dans une libéralisation des esprits. Cependant, parce qu’elle est une neutralisation spirituelle de la société, elle propose une vision éclatée et donc horizontale du monde qui, parce qu’elle s’échappe de toute transcendantalité, brise l’unité des hommes. En effet, en leur laissant le choix de l’appréhension du sens ontologique de leur destinée, elle crée leur dispersion, pour ne pas dire leur désunion. Mais aussi, en se mettant à l’écart des religions qui, jusque-là, se confondaient avec la force politique en place, elle ouvre les portes, sur le territoire où elle s’exerce, par l’indifférence due à sa neutralité, à l’invasion possible d’autres religions. De par sa faute, elle a laissé ainsi, sans controverses possibles, s’épanouir dans notre pays cette religion récente et d’importation pour nous : l’islam. Et en ce sens, on peut dire que la laïcité n’est absolument pas une valeur de la République mais plutôt la mère de notre vulnérabilité, pour ne pas dire, demain, de notre esclavage. Et cela d’autant plus qu’elle a été tout logiquement et parallèlement un facteur contributif non négligeable du déclin du christianisme qui, longtemps, a participé à notre identité.

Il est temps que nous criions haut et fort notre priorité civilisationnelle sur notre terre de France.

La laïcité, alors, est-elle condamnable ? Peut-être pas tant que cela, en fait. Car le principe total de liberté d’expression qu’elle contient suppose bien évidemment une discrétion, une retenue de la part des fidèles dans la pratique de leur religion et non pas des comportements intempestifs et ostentatoires nuisant à la tranquillité de tous les autres citoyens, sinon ce serait vite revenir à l’avant-laïcité. Souvenons-nous que l’article 10 de la Déclaration de 1789 précisait sans détour : « … pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » C’est sans ambiguïté. Alors, si les politiques voulaient réellement appliquer la laïcité dans les faits et jusqu’au bout, ils devraient faire arrêter sur le champ l’élévation continue de mosquées, interdire, conformément à l’alinéa 1er de l’article 2 de la loi de 1905, leur financement par les collectivités territoriales, interdire également, bien sûr, les prières dans les rues et rester de marbre face à toutes ces requêtes déposées par les musulmans auprès de nos institutions pour qu’elles se plient à des pratiques qui relèvent en droite ligne d’une religion.

Il est temps que nous criions haut et fort notre priorité civilisationnelle sur notre terre de France car nous avons, quand même, pour nous notre antériorité historique et la légitimité de ce que nous avons été et de ce que nous sommes encore en propre aujourd’hui. C’est notre préservation qui est en cause. Seule une laïcité appliquée sans restriction aucune peut nous prémunir de la lâcheté que les pouvoirs publics nous ont infligée jusqu’à ce jour et qu’ils veulent encore plus nous infliger en cherchant à réviser la loi de 1905 pour justement lui extraire le devoir de discrétion naturel à la laïcité, en permettant le tapage toujours plus fort de l’islam alors que nous, hier encore chrétiens, nous nous sommes mis depuis longtemps en conformité avec ledit devoir.

 

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08/05/2015

LES SDF NE MEURENT PAS QUE L'HIVER (1).

 

  

... Mais aussi en été  

loin de tout

tapage médiatique.

Samedi matin, une femme de 46 ans sans-abri a été retrouvée morte de froid”. Chaque hiver, les “victimes du froid” sont pour quelque temps à la une des journaux : une rengaine annuelle qui jette un coup de projecteur sur la situation tragique des sans-abri. 

Mais les rigueurs de l’hiver sont loin d’être les seuls périls qui guettent les "gens de la rue". Alors que dons et secours se raréfient, leur "voyage" peut aussi bien se terminer au printemps, en été ou en automne et dans l’indifférence générale.

Quelle que soit la saison, un SDF meurt chaque jour en France. Pour l'année 2010, 414 décès, au moins, sont à déplorer. 

  

 

Environ 1/3 des décès

surviennent en hiver, si l'on se base sur les statistiques publiés par le collectif "Les Morts de la Rue" pour l'année 2014.

 

Période de décès

 

Printemps

24.8 %

Eté

21.1 %

Automne

29.  %

Hiver

25.1 %

 

Ces informations sont hétérogènes dans la forme et le niveau de détail. Mais, elles tendent à prévenir une éventuelle surmortalité liée aux grands froids. Il faut toujours interprêter les statistiques avec prudence et privilégier l'action sur le terrain. Se limiter à un aspect purement quantitatif conduit à l'impasse. Ces chiffres n'en demeurent pas moins terribles.

Christophe Louis, Président du collectif "Les Morts de la Rue" affirme que "peu de décès sont liés au froid". Pour lui, “ce n’est pas le froid qui tue, c’est la rue”. La rue,ses multiples dérives et ses multiples dangers qui peuvent, rapidement, mener à la mort.

La violence 

serait la cause de plus de la moitié des décès, selon les chiffres de l’Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale.

 

Causes du décès

 

Mort violente

56.5 %

Mort naturelle soudaine

32.1 %

Maladie

11.4 %

 

L’alcool mais aussi des agressions sauvages en sont l’origine. Mais, qui agresse qui ? Bien des maladies touchent les SDF, particulièrement exposés par leur vie errante. De plus, beaucoup ne désirent pas se soigner ou n'ont pas les moyens de le faire. Il y a aussi les suicides dont le nombre est difficile à préciser. Certes, le froid peut tuer mais les grandes chaleurs provoquent de nombreux cas de déshydratation et d'arrêts cardiaques. La pollution au ras du trottoir, aux abords du périphérique est la cause de nombreux problèmes respiratoires. Quant aux bouches d'aération du métro qui réchauffent tant, elles distillent pneumonies et rhumatismes...

 

A suivre...   

11:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)