QUOI

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/02/2011

LIBERER LE LOGEMENT

Philosophie (21).jpg

 

De nouveau, nous devons entendre les pleurnicheries officielles sur le logement. Les statistiques de la fondation de l'Abbé Pierre viennent de compter 2 600 000 Français (sic) qui seraient mécontents de leur logement. Comment se fait-il que, dans ce pays si riche, tant de gens soient mécontents de ce bien essentiel ? Les pouvoirs publics renchérissent alors qu'ils sont totalement responsables de la calamité.

Le Président de la République « veut » une France avec 70 % de propriétaires au lieu de 58 % aujourd'hui. De quoi se mêle-t-il ? Ce volontarisme coupable de l'État s'incarne dans un double attelage ministériel : Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du logement, est flanquée de Monsieur Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du logement. Ce fabuleux attelage pèse lourdement par son existence même sur le marché du logement : impôts abusifs et règlementations obscures détruisent ledit marché. L'attelage s'accompagne d'une foule d'organisations « bourreaucratiques » publiques comme des « Agences Départementale de l'Information sur le Logement ». Si l'on multiplie par le nombre de départements et si l'on ajoute une foule d'autres organisations, le coup de massue frappant les candidats locataires et propriétaires est meurtrier à souhait.

 

LE PTZ OU LE SUBPRIME A LA FRANCAISE

La contradiction coutumière aux pouvoirs « socialistes » est à l'honneur. D'un coté, le gouvernement fait la promotion du PTZ ou prêt à taux zéro, nous rappelant le triste exemple des subprimes aux USA. En même temps, il agite la charmante menace de taxer les plus-values sur revente de la résidence principale.

Provenant de l'action négative des ministres, les causes de la calamité sont si nombreuses qu'il est difficile de les inventorier : le quasi blocage des loyers avec un retour hypocrite à une sorte de loi de 48, le code de l'urbanisme et la jungle des règlementations changeantes (un promoteur a dit que le dossier de tout projet représentait une dépense de 20 % du projet), l'impossibilité de faire partir sans délai le locataire mauvais payeur (En Belgique, c'est immédiat et, de ce fait, l'on trouve à se loger) , l'obligation des diagnostics sans véritable intérêt qui majorent de 2 % les coûts.

 

LE DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE

Le droit au logement opposable est entré en vigueur par la loi DALO le 1er janvier 2008. C'est une avancée fabuleuse du socialisme réalisée par un gouvernement se prétendant mensongèrement de droite. Quand une personne se trouvant sur le territoire français n'est pas logée ou logée d'une façon qui ne la satisfait pas, elle a le droit de se retourner contre l'État en déclenchant une action juridique pour exiger des pouvoirs publics un logement qui lui convienne. La simple création de ce droit fait naître à l’intérieur de la France des besoins nouveaux, artificiels et incertains. C'est une véritable bombe dirigée contre le logement et qui est bien connue sur le continent africain pour attirer en France toute la misère du monde.

Il existe, grâce à l'imagination des énarchos-socialos au pouvoir et sous la pression des écolos, une trouvaille absolument incroyable : c'est le logement « idéologique » ; suivant la doctrine officielle de tels logements « économisent la planète » ! En d'autres termes, les candidats au logement sont incités à faire plaisir aux caciques du prétendu réchauffement climatique rattaché à une cause humaine et parmi eux à Jean-Louis Borloo. L'incitation comporte une foule d'aides de natures diverses en vue d'encourager les travaux désignés arbitrairement comme écologiques : ce sont des « aides vertes ». C'est ainsi que la limitation de la TVA à 5,5 % est largement réservée aux seuls travaux que les verts jugent comme économes en énergie. Les utilisateurs d'un logement « idéologique » reçoivent des encouragements importants de l'État à la pose de panneaux solaires sur les habitations. Indépendamment de leur laideur il faut signaler le marché de dupes auquel les propriétaires doivent se préparer ; en effet l'électricité éventuellement produite sera achetée par EDF, laquelle est un organisme d'État dont les tarifs varient suivant l'humeur des politiques ; dernièrement d'ailleurs cette EDF a baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité produite par ces panneaux solaires.

 

LA MAISON BBC

Un exemple de l'orientation « idéologique » du logement est la maison « BBC ». Ces initiales désignent la maison basse consommation. La construction est terriblement compliquée et ces logements BBC coûtent 15 % de plus que les autres. Certes, ce surcoût est pratiquement compensé par des avantages fiscaux. Il en résulte un double effet de ruine pour un acteur du logement : il perd sa liberté de choix alors que celle-ci dans un domaine aussi important fait partie de la richesse et il souffre, comme d'autres, du matraquage des impôts nécessaires pour compenser les avantages fiscaux.

Voici une vraie bombinette : les divers dispositifs mis an place successivement par les pouvoirs publics, qui s'apercevant de la calamité et refusant la liberté, imaginent des mécanismes eux-mêmes nocifs par leurs complications et leur arbitraire. Citons-les pêle-mêle : Robien, Scellier, Scellier BBC, Scellier social, Scellier meublé. En fait c'est autant de pièges pour les proprétaires bailleurs, l'essentiel des avantages fiscaux étant captés par les intermédiaires.

Enfin, l'on arrive forcément à la super bombe qui est l'extension des HLM. Pour soi-disant rattraper un retard dans les logements sociaux, le pouvoir impose d'une façon anti-démocratique aux communes des quotas d'HLM avec des sanctions à l'appui. Les HLM sont un des véhicules de l'extension de la pauvreté ; conçues apparemment pour résoudre l'un des aspects de cette pauvreté, c'est-à-dire l'absence de logements pour tous, elles multiplient en fait cette pauvreté ; comme toute mesure dirigiste, l'extension se retourne contre ses objectifs prétendus. Une personne sur six est logée en HLM ce qui en dit long sur la paupérisation du pays et le système est tel que, jamais, il n'y en aura assez.

 

LAISSER JOUER LE MARCHE LIBRE

Libérer complètement le logement en laissant le marché jouer dans tous les domaines est la seule façon de gérer le problème. Le désastre Français vient de ce que l'horrible calamité est le terreau où politiques et chefs syndicalistes cultivent leur fausse gloire et leur vraie richesse grâce aux remèdes mensongers qu'ils appliquent.

Quelqu'un a remarqué que, du temps d'Henri IV et de Sully, les gens s'enrichissaient car, malgré son pouvoir, le Roi ne « tracassait pas les particuliers ». C'est une phrase extraordinaire. A présent nous sommes soumis à un millier de « Princes » qui fabriquent à leur usage un pouvoir quasi absolu grâce auquel ils nous tracassent de tous les cotés.

Nous vous en prions : cessez de nous tracasser !

 

Michel de Poncins

00:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07/02/2011

ZEMMOUR a-t-il tort ou raison ?

eric-zemmour.jpg

 

Grâce aux statistiques de l’INSEE on peut apprendre bien des choses mais pas ce qui nous préoccupe au premier chef. On peut savoir par exemple le nombre d’étrangers actuellement en prison (sur 66.000 prisonniers 81,8% sont « Français », 18% étrangers et 0,2% d’extra-terrestres (puisque nous ne savons pas d’où ils viennent !). En revanche la difficulté majeure est de savoir à l’intérieur de ces 81,8% de « Français » quel pourcentage sont des « français d’origine étrangère ».

On peut supposer comme l’a commenté Eric Zemmour (et c’est l’objet des poursuites engagées contre lui) que sur ces 81,8%, 75% peuvent être d’origine étrangère mais cela ne peut être prouvé.

En effet on peut apprendre beaucoup grâce à l’INSEE par exemple le nombre de chômeurs « étrangers », le nombre de naissances, le nombre d’enfants scolarisés, etc. mais uniquement s’ils sont « étrangers » et non pas « Français d’origine étrangère ». Pourquoi ? Sans aucun doute parce qu’il est préférable que cela ne se sache pas. Mais n’est-ce pas du racisme que d’indiquer les statistiques uniquement des « étrangers » ? N’est-ce pas une manière raciste de les stigmatiser auprès de la population ?

Il est fort intéressant de constater la progression très importante des incarcérations en France. Elle est passée de 33.000 en 1979 à 49.000 en 1988 (et ce chiffre s’est stabilisé jusqu’en 1999) et à 66.000 en 2009. Il est à noter que la majorité des détenus viennent de familles nombreuses. La taille de fratrie et le lieu de naissance apparaissent comme des facteurs de risque importants. Plus de la moitié des détenus ont quatre frères ou sœurs ou davantage. Les hommes nés à l’étranger sont deux fois plus nombreux en prison que dans l’ensemble de la population : 24% contre 13%. 4 détenus sur 10 ont un père né à l’étranger ou dans les anciennes colonies dont ¼ dans un pays du Maghreb. Ils sont le plus souvent issus de parents nés à l’étranger ou issus de parents eux-mêmes étrangers.

Il est intéressant d’établir un rapprochement entre la population immigrée en 1999 (nous n’en n’avons pas de plus récentes) des régions Poitou-Charente, Nord-Pas-de-Calais et de l’ensemble de la France :

France : 4.306.094 soit 7,4%

Poitou-Charente : 39.032 soit 2,4%

Nord-Pas-de-Calais : 293.000 soit 9%

Et ces chiffres ont considérablement augmentés depuis 1999 surtout sur le Nord-Pas-de-Calais. Il est donc logique que Martine Aubry soit bien plus intéressée par cette population plutôt que Ségolène Royal mais il est aussi intéressant de constater que c’est sur la région Nord-Pas-de-Calais que Marine Le Pen réalise son plus beau score !

 

 Manuel GOMEZ

16:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

04/02/2011

La maraude vue par Philippe CHAPRON Secrétaire départemental FN du Calvados

 

 

Maraude du 27 01 2011 (14).JPG

 

 

Suite à mon engagement pour participer à une « maraude » en faveur des « SDF » parisiens, je me suis donc rendu au RDV fixé par le Pasteur Blanchard, organisateur des opérations, à 21h00, porte d'Italie en ce 27 janvier 2011.

C'est à la fois une certaine « curiosité » par rapport au problème et le désir de participer à une action utile en faveur des « SDF », la plupart du temps d'origine « occidentale », qui m'ont animé en la matière. Je connaissais, bien évidemment, par mon passé  d'ancien « professionnel » de la Sécurité, le monde de la nuit, avec tous ses aspects plus ou moins brillants, la question des « SDF » en faisant intégralement partie, mais je ne m'étais jamais soucié de leur tendre une main secourable, le souci étant plutôt de les chasser des lieux indument occupés, que de les aider.

Plusieurs éléments m'ont interpellé durant ces quelques heures passées sur le terrain.

Concernant le pasteur Blanchard et son épouse, j'ai été réellement impressionné par leur  connaissance du milieu et des malheureux qui le compose. Cette connaissance est d'ailleurs parfaitement partagée, les « SDF » les identifiant immédiatement et établissant un contact la plupart du temps, immédiatement chaleureux.

Concernant leurs conditions de vie, si l'on peut dire, celles ci sont très variables, certains étant installés dans des tentes relativement bien « équipées » tandis que d'autres dorment à même le sol, à l'air libre , en plein vent et parfois sans même une couverture pour les protéger. On reste réellement « interloqué » devant de telles conditions, notre intervention en faveur de tels indigents apportant un réel sentiment d'utilité à notre action.

La présence de nombreuses autres organisations caritatives, parfois très modestes et « improvisées » comme ces deux jeunes du quartier faisant le tour de leurs habitués en Fiat 500, m'a également surprise. On constate d'ailleurs une certaine inégalité de traitement selon les endroits, certains semblant « suréquipés » tandis que d'autres restaient pratiquement sans rien.

Enfin les origines étrangères, mais dans l'écrasante majorité des cas « européennes », des SDF rencontrés, sont un point essentiel de réflexion, cette fois plus « politique », sur l'évolution de nos sociétés occidentales plus préoccupés du sort des ressortissants d'un tiers monde irresponsable et en grande partie inassimilable sur le fond, que de celui de ses propres « frères » dont la misère est pourtant exposée sous leurs yeux jusque dans les « beaux quartiers » et les magasins de luxe.

Notre action en leur faveur doit se poursuivre et je participerai volontiers à d'autres actions similaires.

 

Philippe CHAPRON

Chargé de mission FN pour le département du Calvados

et la région Basse Normandie

 

 

02/02/2011

LE SCANDALE DES VOEUX PUBLICS

Philosophie A (6).gif

 

 

 

Résumé :

Depuis fin décembre 2010 et jusqu'à la fin du mois de janvier 2011, si vous avez essayé de contacter votre député ou votre maire, vous avez constaté qu'il était « in-tou-chable » parce que, justement, il était à la fête. Le calcul montre que l'ensemble des frais déclenchés représentent environ 0,2% du Pib : c'est suffisant pour conduire à des délocalisations, au chômage et à la pauvreté.

 


 

DES VOEUX ET DES BUFFETS

Notre hyper président à l'aide de son merveilleux tapis volant va partout en janvier pour « offrir » ses vœux à ce qu'on appelle les forces vives de la nation et dont beaucoup n'en sont que des branches mortes. Ce n'est que la pointe de l'iceberg des vœux publics français qui sont un véritable scandale générant l'effet de ruine dans toutes les catégories de la population avec par ricochet le chômage et la pauvreté.

Depuis fin décembre 2010 et jusqu'à la fin du mois de janvier 2011, si vous avez essayé de contacter votre député ou votre maire, vous avez constaté qu'il était « in-tou-chable » parce que, justement, il était à la fête. Vœux et ensuite « galettes des rois » se succèdent sans interruption, les galettes des rois ne gênant guère ces fameux républicains dès lors qu'elles sont gouleyantes. Un ministre, naguère, s'est vanté d'avoir invité pour recevoir « ses » vœux 10 000 personnes au total, dans « son » ministère, « sa » ville et « sa » présidence de région. Il était présenté avec gourmandise par la  presse comme un « pro », tant son adresse était grande dans la préparation et la tenue de ces multiples fêtes.

Dans les fêtes et réceptions publiques, il peut, certes, arriver que les simples contribuables soient invités. Cela fait partie de ce que l'on dénomme « la stratégie des miettes » : les prédateurs publics spéculent sur leur modeste joie pour continuer à les spolier en paix. Il s'agit, d'ailleurs, de « miettes » en bonne et due forme et parfois, on les aperçoit voleter au coin des vestons. En dehors de ces quelques contribuables invités par erreur, les Hommes de l'État se retrouvent entre eux dans ces réceptions de début d'année : le Président du Conseil Général donne la main au Député, qui la transmet au Chef Syndicaliste. Le Président d'association subventionnée la saisit au passage et la repasse au directeur de société d'économie mixte ; tiens voici le Sous-Préfet qui rend la main au Président du Conseil Général, terminant ainsi la boucle meurtrière. La balade des mains se produit entre gens qui vivent tous des impôts. On écoute les discours d'une oreille distraite en lorgnant sur le buffet.

Certains pourraient se demander si le total des frais occasionnés par ces vœux représente un chiffre assez significatif pour générer la pauvreté dans le corps social. Or le calcul montre qu'en fait les frais occasionnés par les vœux publics en France, lesquels constituent une véritable exception française, représentent à peu près 0,2 % du PIB ce qui est tout à fait considérable et suffisant pour faire partir des industries et générer le chômage et la pauvreté dans une mesure certes difficile à évaluer.

LE CALCUL

Voici les termes du calcul qui est assez compliqué.

Il y a d'abord les buffets : pas de vœux réussis sans buffets bien garnis. Pour évaluer le coût des buffets il faut d'abord savoir combien il y a de puissances invitantes suivant la terminologie prétentieuse de ces gens. Bien entendu au départ il y a les 40 ministres ; mais il faut ajouter bien d'autres puissances invitantes comme les dirigeants de l'opposition qui vivent aussi des fonds publics, les dirigeants d'un grand nombre d'assemblées et puis les dirigeants de groupes parlementaires et des Hautes Autorités Administratives. L'évaluation approximative de toute cette population nous amène à 300. il faut maintenant ajouter le millefeuille administratif qui pèse si lourdement sur toute la France. Le rapport Balladur avait évalué à 591 unités le millefeuille administratif ; nous pouvons arrondir à 600 et nous voilà à un total de 900. Que penser des 36 000 communes ? Les communes les plus importantes, les syndicats des communes, et l'intercommunalité nous conduisent probablement à 1000 puissances invitantes supplémentaires ce qui nous porte à 1900 ; arrondissons à 2000.

D'autres éléments doivent être pris en compte. Président et Ministres font la fête tous les jours mais les puissances invitantes de moindre catégorie ne font pas la fête tous les jours : il faut faire une moyenne. Soyons modestes et limitons à quatre fêtes en moyenne ce qui nous porte le total à 8000 fêtes. Combien de fêtards dans chacune des fêtes ? Certains se refusent à venir en donnant une publicité à ce refus ; ce fut le cas récent d'un chef syndicaliste très attaché à la ruine de la France et qui a fait savoir qu'il ne viendrait pas aux vœux du président. Hormis ce cas exceptionnel, l'on se précipite en général pour être invité et il est vexant dans les provinces de ne pas serrer la louche du préfet à cette occasion. Là aussi nous sommes obligés de prendre des moyennes et nous supposons 200 fêtards par séance. Nous voici avec 1 600 000 fêtards.

Dans notre évaluation à la louche, si l'on peut dire, il reste à savoir à combien nous évaluons la place. Il faut tenir compte non seulement des frais des traiteurs mais des transports pour amener les fêtards avec souvent des fonds publics et prendre en considération l'amortissement ainsi que l'entretien des fabuleux palais dans lesquelles se passent ces multiples fêtes. Nous supposons en moyenne un coût de 200 € par place et nous voici à 320 millions d'euros simplement pour le prix des buffets bien garnis.

 

LE TEMPS

Nous allons surprendre nos lecteurs car nous n'en sommes qu'au début du scandale et encore au sommet de l'iceberg. Un économiste honnête, doublé d'un comptable scrupuleux, doit prendre en compte le temps des fêtards. En effet, faisant preuve pour une fois de gentillesse, nous pensons que ces fêtards sont des personnes de très grand talent. Souvent appartenant aux branches morts de la nation ils exercent, certes, leurs talents d'une façon nuisible : voir les chefs syndicalistes ou les dirigeants de l'éducation nationale. Au lieu de passer la journée bouche bée devant une puissance invitante dont ils n'ont rien à faire ils pourraient créer de la richesse dans leur domaine de compétence. Nous ne prendrons pas pour l'évaluation de la valeur de ce temps le tarif d'un PDG du CAC 40, ce qui ne voudrait rien dire. Nous prenons seulement 2000 € par vacation de fêtard ; 2 000 euros multiplié par 1 600 000 nous donne 3,2 milliards d'euros

Avec le coût des buffets nous voici à 3,52 milliards d'euros.

 

D'AUTRES FRAIS

Nous n'avons pas encore fini car lorsque l'on détricote les causes du désastre français l'on n'est jamais au bout. Une troisième catégorie d'autres frais doit être prise en compte.

Que les lecteurs sceptiques prennent la peine de sortir de chez eux. A la campagne en début janvier ils recevront en pleine figure par voie d’affiche sur les routes les vœux du Conseil Général dont ils n’ont rien à faire et à Paris, pendant huit jours, les vœux du Maire. Il faut voir les dames du quartier remercier avec effusion le Maire pour la boite de chocolat qu'il leur a « offerte » avec l'argent qu'il a ramassé dans toutes les rues, non sans en garder précautionneusement une part pour lui.

Ajouter les cartes de vœux avec frais d'envoi à toute la population, les frais de dessinateurs et de logos, les affiches, les services de communication. Un ministre, naguère, voulant sans doute montrer son attachement aux valeurs de la République avait envoyé en France et à l'étranger des milliers de cartes de vœux avec des images obscènes mettant en jeu certaines de nos gloires nationales. Quand l'on voit, dans le journal local, la photo d'un Conseiller Général venu « offrir » les vœux du Conseil Général dans un asile de vieux, il faut bien comprendre de quoi il s'agit. Ce Conseiller Général reçoit pour cette tâche sympathique une prime plus ses frais de déplacement, le tout probablement sans impôt. Ne pas oublier le temps des attachés de cabinet chargés de préparer les discours et d'y semer les phrases idiotes habituelles.

 

LE TOTAL GENERAL

Personne n'a intérêt à nous informer sur cette dernière catégorie de frais qui se perdent dans le marécage nauséabond de la comptabilité publique. L'on peut imaginer que cela nous conduit à un total général de 4 milliards d'euros soit 0,2 % du PIB. Les impôts et charges nécessaires pour financer cette insupportable spécificité française mènent à due concurrence aux délocalisations, au chômage, voire à la pauvreté. Les innombrables fêtards objecteront que nous parlons de gouttes d'eau : objection classique. Mais de multiples gouttes d'eau forment le torrent de la ruine que les prédateurs publics infligent aux autres.

Un diplomate allemand rencontré par hasard il y a quelques années lors d'un mois de janvier avait dit que les vœux publics dans son pays se réduisaient à presque rien mais avait du abréger l'entretien pour courir entendre des phrases idiotes lors d'une cérémonie !

Michel de Poncins


 

11:34 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/01/2011

Impressions de maraude par Annie PHILIPPON Secrétaire Départementale FN de PARIS

Maraude du 27 01 2011 (5).JPG



PARIS beaux quartiers - Température aux alentours de zéro . Vent glacial - La misère - un sourire. Toute une philosophie.
Notre vieille voiture chauffée nous semble un palace. Comment un être humain peut il survivre dans de telles conditions ?
Et pourtant , il survit . C'est un vrai miracle.

Une paire de chaussettes vaut un manteau de vison. Un bol de soupe chaude ,un dîner chez Maxim's; et un mot, un sourire ,
un bal à l'Opéra . L'Opéra ,parlons en....Boulevard des Capucines,un vieux carton est un Palace pour la nuit. La rue est
implacable . PARIS by nignt inconnu.....

Une nuit ordinaire en somme, pour le Pasteur BLANCHARD. Vous n'en sortez pas indemne. Merci JEAN PIERRE de me l'avoir
fait connaître, avec au bout du parcours le bien être du devoir accompli, et un sentiment de reconnaissance infini lorsque
vous rentrez dans votre appartement douillet.

Annie PHILIPPON.
Secrétaire Départementale de PARIS ;

Maraude du 27 Janvier 2011

27/01/2011

LE TABOU DU DROIT DE GREVE

Philosophie (1).jpg

 

 

Résumé : 

Un événement incroyable a eu lieu le 9 janvier 2011. Après l'insupportable galère infligée aux 600 passagers d'un train, Guillaume Pepy président de la SNCF a révélé que les grèves « réveillons » avaient aggravé la galère. Il s'agit de préavis de grève déposés pour les soirs du 24 et du 31 décembre sous des prétextes divers et ayant en réalité un seul objectif : permettre aux agents censés travailler les soirs de fête de rester chez eux. Combien de grèves réveillons, chaque année en France ? Nul ne le saura, le tout se perdant dans le puits sans fond d'un mammouth étatique en perdition.

 


LE DROIT DE GREVE

Le dimanche 9 janvier 2011 un événement tellement incroyable eût lieu que l'on hésite à en rendre compte. Il était question de la pénible galère infligé aux 600 passagers du train de Strasbourg à Port-Bou dans la nuit de 26 au 27 décembre, avec un retard de 13 heures. Une enquête interne à la SNCF a montré une suite de dysfonctionnements.

Cette enquête a révélé un odieux scandale, à savoir les grèves « réveillons ». Des préavis de grève sont déposés pour les soirs du 24 du 31 décembre sous des prétextes divers et ont en réalité un seul objectif : permettre aux agents censés travailler les soirs de fête de rester chez eux ; ce sont les grèves « réveillons ». La « malchance », a voulu que justement ces grèves réveillons autour du jour de Noël à Dijon ont aggravé le calvaire des 600. Combien de grèves réveillons, ce jour-là, en France ? Nul ne le saura, le tout se perdant dans le puits sans fond d'un mammouth étatique en perdition.

Monsieur Guillaume Pepy a commenté officiellement mais sobrement : « Ces grèves là sont principalement déclenchées par le syndicat Sud Rail depuis plusieurs années. Elles sont constitutionnelles. Pour être légales, elles n'en sont pas moins extrêmement choquantes. Leur objectif est de perturber le service public au moment où les Français en ont le plus besoin ». Il a ajouté qu'il n'y avait pas eu de fautes individuelles demandant des sanctions.

Le président de ce véritable monstre en déroute technique et financière reconnaît simplement comme choquants ces faits odieux et s'incline tout en sachant qu'ils continueront.

Au même moment un autre fait s'ajoute ailleurs. A l'automne 2010, il y avait eu un blocage des ports et cela recommence. La CGT a appelé le 12 janvier 2011 les dockers à des arrêts de travail invitant tous les salariés des ports à faire de même, ceci sous prétexte de la prétendue réforme des retraites. C'est évidemment un nouveau coup de massue sur l'activité des ports, et en particulier celui de Marseille, ceci au détriment des salariés eux-mêmes.

 

DES GREVES IMMORALES

Le droit de grève est inscrit dans la constitution, on se demande pourquoi, et en plus il semble se situer dans l’opinon collective à un niveau supérieur à tous les autres droits comme le droit de consommer, le droit de travailler, le droit de circuler, le droit de se soigner qui devraient lui être supérieurs.

Sa justification repose historiquement sur l'idée que la grève aurait été la source des progrès sociaux notamment au 19e siècle. Si le tabou n'existait pas, des recherches attentives montreraient que les progrès sociaux ont été bien davantage le résultat de progrès techniques sous l'aiguillon du marché, ces progrès ayant suscité l'amélioration considérable et rapide de la condition économique de toute la population.

Dans une économie peu diversifiée, comme elle existait encore il y a de très nombreuses années, le conflit social ne touchait pratiquement que les patrons sans que le reste de la population n'en souffre davantage. Dans l'économie extraordinairement enchevêtrée et diversifiée que nous connaissons actuellement, la grève, surtout quand elle est utilisée dans des nœuds économiques, touche des milliers ou des millions de personnes. Les grèves sont, très souvent, des grèves de riches. L'exemple des contrôleurs aériens est emblématique car leurs conditions tout à fait exceptionnelles d'emploi en France sont très supérieures à celles qu’ils connaissent dans d'autres pays. En revanche, dans les PME et les TPE, les grèves sont fort rares, le personnel étant solidaire des patrons et sachant fort bien que la richesse de l'entreprise conduit à leur propre richesse à eux.

Beaucoup de ces grèves sont parfaitement immorales et les grèves réveillons en particulier sont tellement immorales que l'on se demande comment des cheminots ne sont pas honteux de se livrer à de tels mensonges : la dégradation de la morale courante est, hélas, un fait.

 

LA GUERRE DES CHEMINOTS

Ces évènements dramatiques sont à mettre en parallèle avec la véritable guerre déclenchée, avec un succès qui ne se dément pas, par les cheminots contre le peuple français. Depuis des décennies, la vie quotidienne de 10 millions de Français usagers des trains de banlieue est empoisonnée par des grèves à répétitions qui ont pour résultat que brusquement les usagers sont cloués sur le quai. Aux grèves à répétitions, s'ajoutent les retards permanents, car jamais personne n’est sûr de trouver son train à l’heure, même hors de toute grève.

Il est certain que l'économie de marché implique la liberté des contrats et le respect de tous ces contrats y compris le contrat de travail. Ces deux aspects sont un élément essentiel de la richesse générale.

Le prétendu droit de grève est un tabou qu'il faudra bien faire tomber un jour ou l'autre d'autant plus qu'une information honnête montrerait que son usage se retourne contre l'intérêt bien compris des travailleurs. Une loi nouvelle serait sans doute inutile comme tant d'autres lois et une information correcte serait d'un plus grand secours. Le peuple Tunisien vient de chasser un pouvoir immoral. Est-ce trop demander que le caractère immoral de beaucoup de grèves correspondant seulement aux intérêts précis et illégitimes des chefs syndicalistes soient clairement fustigé.

 

D'AUTRES PAYS

De grands pays n'ont jamais de grève ou presque jamais comme l'Autriche ou la Suisse. Au Japon, les grévistes mettent un brassard pour indiquer qu'ils sont en grève mais continuent à travailler. Ces pays, néanmoins, ont bénéficié des progrès sociaux aussi bien et même souvent mieux que les autres pays, ce qui condamne l’idée que les grèves étaient nécessaires à ces progrès sociaux.

 

Michel de Poncins

 

14:02 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

24/01/2011

TRANSPARENCE ET CORRUPTION…LES DEUX MAMELLES DE LA FRANCE

 

Philosophie (2).jpg

«Je veux une République irréprochable, le Président de la République c’est l’homme de la nation, ce n’est pas l’homme d’un parti, ce n’est pas l’homme d’un clan…je veux des nominations irréprochables….des ministres qui rendent des comptes.  Au fond, je souhaite si vous me faites confiance être le Président d’une démocratie moderne, qui sera exemplaire au regard du monde » (Nicolas Sarkozy – campagne présidentielle 2007)

 

            Belle profession de foi en vérité que voilà si la réalisation avait suppléé l’intention mais c’eut été, dès lors, oublier qu’en France nous avons ceci de particulier c’est que les maîtres du pouvoir obéissant à l’instinct qui meut tout vivant à persévérer dans l’être, se sont préoccupés de maintenir leur domination, et de la prolonger au bénéfice de leurs adeptes, s’appliquant à en établir le culte dans les esprits… et depuis des décennies, cela est immuable… d’autant que le quatrième pouvoir –la presse-, selon les circonstances, s’applique régulièrement à entretenir le mouvement ou à le condamner.

Ici, la « transparence » est devenue un mot à la mode uniquement employé par les hommes politiques à la veille des élections et la vérité transparente, celle qui concerne depuis toujours le peuple français, c’est celle vêtue, si on peut dire de la « tunique » d’Eve, celle que les Princes qui nous gouvernent ont le plus souvent revêtue d’oripeaux, de ces mensonges qui nous font tant de mal. Et ces oripeaux on les retrouve partout…

Lorsque les socialistes, fort inopinément du reste, et sans y avoir cru, arrivèrent au pouvoir en 1981, ils annoncèrent avec faste qu’ils allaient dresser par le menu le bilan dramatique de la gestion de leurs prédécesseurs. On attendit, mais ce fut  comme dit le poète : Parturient montes, nascetur ridiculus mus… La montagne en couches donna le jour à une souris dérisoire…

Ce n’est pas, naturellement, qu’il n’y eût rien à trouver de répréhensible dans ce qu’avaient fait les giscardo-gaullistes. Tout au long de la Ve République, les scandales se sont succédés mais chacun, selon ses possibilités en a pris sa part :  Scandale de Panama, affaire Ben Barka, diamants de Giscard, écoutes de l’Elysée, attentat de l'Observatoire, frégates de Taïwan, sang contaminé, plus près de nous, les emplois fictifs à la Mairie de Paris, la cassette Méry, l’attentat de Karachi, les affaires Clearstream et Woerth-Bettencourt ou celle de l’hippodrome de Compiègne… Dans l'histoire de la République, rares sont les gouvernements qui auront échappé aux scandales…

Il suffit d’énumérer les « affaires » de ces dernières années pour découvrir un amas de collusions et de compromissions que les douze années de Chirac à l’Elysée (lui-même accusé de « détournements de fonds publics » et « abus de confiance », alors qu’il était Maire de Paris) n’ont cessé d’aggraver... C’est ainsi que le livre de Monsieur Péan: « Un certain Monsieur K »  met lourdement en question l'honnêteté de Bernard Kouchner, cet opportuniste transfuge du PS dans le premier gouvernement sarkoziste (qui ne rate pas une occasion de rappeler son engagement pro-FLN durant la guerre d’Algérie), lequel s'est contenté de le traiter de nazi devant ses collègues silencieux. On assiste un pays africain à la dérive mais on commence par lui piquer quelques centaines de milliers d'euros d'honoraires... Monsieur Attali, grand professeur de Morale, a touché ; Monsieur Pasqua a touché ; le fils Mitterrand, l'aîné, a touché ; Roland Dumas a touché... et combien d’autres encore… sans compter ceux qui sont soupçonnés « d’abus de confiance » : Mauroy, Balladur… ceux qui ont défrayé la chronique des scandales : Drey, Blanc, Boutin, Woerth, Estrosi, Amara, Joyandet, Yade… ceux qui ont connu des parodies de jugement : Dumas, Strauss-Khan, Dray, Villepin, Mauroy et ceux qui ont connu la prison tels Jean-Charles Marchiani, ce Parain corse que Pasqua nomma Préfet du Var, deux fois condamné (6 ans de prison en tout) et  Michel Mouillot, ancien bras droit de François Léotard au Parti Républicain et ancien maire de Cannes, également condamné à 6 ans de prison. Concernant Charles Pasqua, homme de réseau redouté par l’ensemble de la classe politique, il a été mis en cause dans une dizaine d’affaires politico-financières depuis les années 2000. Il a été relaxé dans six d’entre elles et condamné à de la prison avec sursis à deux reprises. Le 19 janvier 2011, il est revenu devant la cour d’appel de Paris à propos de « l’Angolagate », cette sombre affaire des commissions sur les ventes d’armes à l’Angola… affaire à suivre. Quant à ce cher Harlem Désir, expert en « leçon de morale », formé politiquement chez les trotskistes, aujourd’hui député européen du PS, il a été condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. De novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, il était également salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants (basée à Lille) en tant que « formateur permanent », il percevait pour cet emploi fictif un salaire mensuel brut de 10 500 francs…

Rappelons aussi qu’Alain Juppé, l’actuel Ministre de la Défense, avait été condamné en 2004 à 18 mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité et que Jean Tibéri, l’ancien Maire de Paris, actuellement député-maire UMP du Ve arrondissement, avait été condamné, en juin 2009, à dix mois de prison avec sursis et trois ans d'inégibilité.

Concernant « l’ardoise » de Jacques Chirac, d’après la revue « Monde et Vie » n° 832 de septembre 2010, l’actuel Mairie PS de Paris a signé un accord aux termes duquel l’UMP va rembourser les emplois fictifs qui valent à l’ancien président de la République d’être poursuivi pour « détournement de fonds publics » et « abus de confiance », des faits remontant aux années 1990. Le premier ministre Fillon a lancé un appel à la clémence envers l’ancien chef d’Etat : « Il est à la fin de son existence et il a beaucoup servi notre pays ». La facture s’élève tout de même à 2,2 millions d’euros… Clémence, générosité ou peur d’un étalage de vérités qu’il vaut mieux ne pas connaître ?...

Pour autant, la mairie de Paris n’en a pas fini avec les emplois fictifs… Le maire PS, Bertrand Delanoë, qui s’était engagé à ne pas privilégier ses « amis politiques » est en passe de faire mieux que Chirac… Selon Pierre-Yves Bournazel, conseiller UMP de Paris, Delanoë a appliqué dès son intronisation une véritable « préférence socialiste » à l’embauche, notamment celle d’anciens directeurs et directeurs adjoints membres des cabinets ministériels de Jospin ou permanents du PS. De la même manière, il a placé à la tête des Sem d’anciens collaborateurs de ministres PS, Verts ou PC (Lire à cet effet l’article parue dans « Valeurs actuelles » n° 3863 du 9 décembre 2010). De plus, voilà une dizaine d’années qu’il finance également avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de postes de syndicalistes de la CGT planqués dans une des mutuelles de la ville, la MCVPAP. Dans un rapport au vitriol, l’inspection générale de la capitale chiffre à 12 million d’euros par an le coût de ce petit cadeau consenti sans aucun fondement juridique à l’organisation de Bernard Thibault… lui-même, grassement payé à ne rien faire… si ce n’est qu’à organiser manifestations et grèves qui empoisonnent l’existence des français... (Lire aussi l’enquête intitulée « L'incroyable dérive financière de la mairie de Paris » dans le numéro de Capital du 28 octobre 2010). Quand à Bernard Tapie, entre autres, il laisse le souvenir d’un homme miné par l’arrivisme et l’amoralité... Que l’on se souvienne de ces mots affligeants à l’endroit des électeurs du Front National « Tous des salauds ! », quelle belle leçon de morale de la part d’un homme ayant construit son personnage sur la magouille, la malhonnêteté, l’égocentrisme, la tartufferie et le fric !  « Je suis un moraliste à rebours »… c’est ainsi qu’il pourrait se juger lui-même…

 Et ce n’est pas fini ! L’affaire « Karachi » ; voilà un imbroglio qui démontre à l’envie à quel point les haines et les rancœurs sont tenaces dans ce milieu et combien chacun des protagonistes se préoccupe plus de son avenir politique que du bien-être de ses concitoyens et de la consolidation de la France. Dès lors, ces mots de Georges Clemenceau deviennent criants de vérité : « On succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables ».

            Ces « affaires » à répétition confirment l’effondrement de la moralité publique et l’indécence sans limites d’une caste de sur-privilégiés,  dont le comportement insulte chaque jour un peuple français pressuré de toutes parts. C’est l’ex-journaliste de « Libération », Denis Robert, aux lointaines origines de l’affaire Clearstream, qui résume le mieux ce constat. S’il décrit par le menu l’emprise de la corruption sur la vie politique française, il y exprime aussi toute sa lassitude : « A quoi bon révéler les « affaires » puisque rien ne change ? Comment dénoncer l’arrogance des élus sans tomber dans le « tous pourris ? »… Et ce qui s’est passé le lundi 20 décembre 2010 à l’Assemblée Nationale, en apporte la confirmation.

            Ce jour là, les députés eurent à examiner trois textes de loi concernant « la transparence financière et l’élection des députés ». En langage juridique, il s’agissait de prévoir l’instauration d’une « incrimination pénale » à l’égard d’un député qui ferait « sciemment » une déclaration mensongère à la « Commission pour la transparence financière de la vie politique » (CTFVP) chargée de vérifier « l’évolution » du patrimoine des élus entre le début et la fin de leur mandat et éviter ainsi tout enrichissement par trafic d’influence. Autrement dit, prévoir des sanctions pénales en cas de fausses déclarations de revenus et de patrimoine de la part des élus. Cependant, les députés de l’UMP étaient contre ces textes qu’ils qualifiaient de « dictature de la transparence » et, afin d’en amenuiser le contenu, déposèrent trois amendements visant à empêcher l’accès de la commission aux déclarations fiscales des élus et de leurs conjoints. L’argument de Christian Jacob, le nouveau président du groupe UMP, était plutôt simpliste… pour ne pas dire, simplet : « Je ne sombrerai jamais dans la démagogie du « tous pourris » qui fait les grandes heures du Front National. Il n’y a pas d’un côté les chevaliers blancs et de l’autre ceux qui ont tout à cacher ». Seulement, c’est bien joli de lancer des invectives à tout va, mais ce n’est pas en refusant d’être « contrôlés » que nos braves députés de l’UMP empêcheront les Français de penser que nos élus sont « tous pourris »… à moins qu’ils ne songent à couler Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012. «  Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle » disait Martin Luther King.

 Et comme le remarquait l’éditorialiste du « Républicain Lorrain » : « Il y a de meilleurs moyens de préparer une élection présidentielle que d’adresser de tels bras d’honneur à l’électorat ». Et Jean Cochet, avec pertinence, analyse très bien cette situation dans son article du 23 décembre, extrait du n° 7248 du journal « PRESENT » : « A une époque où l’on projette de retirer aux salariés des primes auxquelles ils avaient droit, les députés eux s’accordent une sorte de « prime à la triche légalisée ». En parfait accord en somme avec ce monde de l’argent où banquiers et financiers apparaissent de plus en plus, aux yeux des citoyens, comme des gangsters autorisés. Les socialistes ont évidemment beau jeu de dénoncer pareille indécence. « Pour un citoyen ordinaire, un vol est passible de trois ans, une escroquerie de cinq ans, mais quand un élu sera pris en flagrant délit de fraude ou d’escroquerie dans sa déclaration de patrimoine, il n’encourra que 30 000 euros d’amende ».

Nous le constatons chaque jour, la vie politique, en France, n’est pas triste et elle serait même amusante si les hommes politiques de ce pays n’avaient pas en commun la fâcheuse habitude de se moquer du monde. Comme ils ont entendu dire, pendant leurs études, que les hommes d’Etat n’ont pas de scrupules, ils ont cru qu’il leur suffirait de ne pas avoir de scrupules pour être des hommes d’Etat. On ne veut pas affronter une vérité dont on a peur et qu’on cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures. « L’élite c’est l’exemple ou ce n’est rien », disait Céline. Et bien, ce ne sera rien !

Significatif, et un peu rassurant à la rigueur, est que ce flot de niaiserie embête les Français raisonnables, encore nombreux, qui rêvent d’une République impeccable, inattaquable, et incorruptible. Où ils attendent l’espérance, on leur offre des bilans truqués, des chiffres faux, des slogans ineptes, des palinodies honteuses, des sondages orientés... Rien dans tout cela qui ressemble à de la volonté, de l’enthousiasme… par conséquent de l’avenir. Alors, le constat tombe comme une pierre dans le jardin de ces messieurs : ils nous ennuient… et les abstentions se multiplient lors des consultations électorales.

En dépit cependant de ce constat affligeant, il suffirait pourtant, j’en suis sûr, de quelques mots brûlants pour enflammer encore ce peuple. Mais, pour lui donner à croire, il faudrait avoir la foi et ces bonimenteurs ne croient même pas en eux-mêmes, car je suis sûr qu’au fin fond de leur conscience, si par hasard ils y regardent, doit gésir la stupeur de se trouver à la place invraisemblablement indue où ils sont. Et c’est ainsi que nous végétons, enquiquinés, dans la platitude marécageuse d’hommes politiques qui ne peuvent plus prétendre à la confiance du peuple.

 

                                                                                   José CASTANO

                                                           e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

« Nous n’avons plus de grand homme, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect » (Pierre Desproges)

13:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/01/2011

La Maraude vue par la Merveilleuse Jany

 

 

 

Maraude du 21 12 2010 (13).JPG

Ce matin, 21 décembre, se clôturait la saison 2010 des « maraudes » de l’Action Sociale Populaire (ASP).

 

Pour cette occasion, nous étions réunis, à l’approche de Noël autour du Pasteur Jean-Pierre BLANCHARD avec l’espoir de venir en aide, l’espace d’une veillée, à nos compatriotes en souffrance.

 

Noël est un moment de fête et de réjouissance pour la majorité d’entre nous mais c’est encore trop souvent un temps de solitude, de froid et de faim pour un nombre croissant d’êtres humains tout proches de nous.

 

Un peu de temps consacré à chacun, des paroles simples, des confidences, quelques poignées de mains ou des embrassades chaleureuses, voilà le bien le plus précieux que nous avons apporté à nos amis, victimes souvent d’une société égoïste ouverte aux quatre vents du « mondialisme » qui ne parvient pas à assurer la subsistance à ses propres compatriotes souvent victimes, parfois lâches mais toujours vaincus. LA RUE !! Implacable caisse de résonnance des maux traversés, des logements introuvables, des « abris » essentiels à une dignité menacée qu’ils ne trouvent qu’aux abords des métros, sur les grilles réchauffées par les sous-sols et dans quelques tunnels condamnés à la circulation.

 

Nous avons rencontrés quelques femmes, beaucoup d’hommes affaiblis, avinés aussi, mais si désarmés devant les obstacles immenses d’une « réinsertion » parmi nous, leurs frères !...

 

Une circonstance majeure, nouvelle et formidable : le Secrétaire Départemental de la Moselle Eric VILAIN est arrivé à Paris avec de merveilleux cadeaux : des duvets, des tentes démontables, des chaufferettes.

 

Nous avions aussi des cafés, soupes chaudes, boîtes de sardines, chocolats et ce « petit objet superflu » qui marque l’époque des Fêtes.

 

Mais une chose nous semblait essentielle : faire la jonction avec nos amis malheureux du boulevard Auguste Blanqui, Gustave Lenoir, de Grenelle, des quais d’Austerlitz… Bercy… loin encore retrouvant autour des ronds-points quelques connaissances, barbus solitaires écrasés de paquetages intransportables, quelques dormeurs farouches, dérangés dans leur sommeil par notre sollicitude, Henri raisonneur égaré, Grégore et sa bande, Isabelle Nicolas si dévêtue, si jeune, si perdue divaguant entre les voitures.

 

Puissions-nous, maraude après maraude au fil des saisons, ne plus les retrouver ni là… ni là… ni ailleurs…

 

Cette soirée si intense s’est terminée pour nous à 4 heures du matin près de l’Opéra par un froid glacial. Fatigués… impuissants… Rois Mages sans prestige, n’arrivant que trop tard mais décidés à poursuivre derrière Jean-Pierre cette belle œuvre commencée déjà en 1994. Depuis si longtemps ?

 

 

 JANY LE PEN  MARRAINE DE L'ASP

 

 

18/01/2011

DEPENDANCE : LA DOUBLE CATASTROPHE

 

Résumé :

Philosophie A (1).gif

La dépendance éventulle est une catastrophe personnelle; le risque est qu'elle devienne une catastropue économique à cause de la volonté du pouvoir d'ajoutet un conquième pilier à la sécurité sociale. L'on verra comment celle-ci est devenue un mamouth ingérable. Nous sommes menacés d'un accroissement du mammouth. Il y aurait heureusement d'autres solutions.

 

L'INTERVENTION PROJETEE DE L'ETAT

Nous savons tous que la dépendance éventuelle, si elle se produit, est une catastrophe personnelle et familiale. Nous n'allons, cependant, pas encombrer ce flash de chiffres et de pévisions qui se trouvent dans tous les journaux.

En dehors de la catastrophe propre à la dépendance elle-même, il se prépare une autre catastrophe qui est l'intervention de l'État dans ce problème. Sous la pression ardente du pouvoir, la France s'apprête à la création malheureuse d'un cinquième pilier de la sécurité sociale consacré à cette dépendance. Comme toute intervention publique dans un problème important elle générera le désordre et la ruine sans jamais du tout atteindre ses objectifs prétendus.

Certains lecteurs de ces flashs remarquent parfois que nous ne positivons pas assez. C'est sans doute qu'ils lisent mal ce que nous écrivons : dans toute situation même désespérée il y a toujours des solutions que nous ne manquons pas de signaler. Dans le cas particulier, nous allons positiver très ouvertement car nous allons indiquer justement ce qu'il ne faut pas faire si l'on veut éviter de créer de grandes et futures calamités.

 

LA SECURITE SOCIALE

Un petit détour par la « sécu » est nécessaire.

Le 22 mai 1946, un gouvernement communiste à créer ce véritable mammouth qu'est devenu la sécu. Les médecins de famille, qui existaient alors encore, annonçaient que ce serait une grande escroquerie ; d'autres voyaient avec plaisir cet argent qui « tombait du ciel ». Plus de 60 ans après, ce sont les médecins qui ont raison.

La sécurité sociale comprend quatre piliers : famille, accidents du travail, maladie, retraite. Elle est devenue au fil du temps un monstre par ses dimensions titannesques qui, après des extensions successives, absorbe une large part de l'activité nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création, reste étroitement soumis à la dictature de syndicats dont la légitimité est plus que douteuse. Les résultats sont pitoyables. Depuis sa création il traine un déséquilibre financier que l'on appelle maintenant couramment le « trou de la sécu » et qui, à lui seul, explique une large partie de la paupérisation du peuple français.

 

L'EXEMPLE DE L'ASSURANCE-MALADIE

Prenons en exemple, celui de l'assurance-maladie, mais celui de la retraite serait tout aussi valable. La prétendue assurance maladie publique n’est pas une véritable assurance laquelle supposerait une liberté de choix et de montant, alors que nous avons un simple impôt décoré abusivement du terme d'assurance. Jusqu'en 1940, la liberté régnait dans le domaine de la médecine, de la pharmacie et des assurances. Tout le monde était soigné dans le cadre de contrats privés. Des assurances maladie étaient apparues avec un début de réglementation en 1930, sous le nom d’assurances sociales, ces réglementations ne concernant que les salariés de l'industrie et du commerce.

Il n'y avait au départ de la sécu et il n'y a encore aujourd'hui aucune gestion, l'argent étant rassemblé par la force dans une sorte de grand réservoir et dépensé au jour le jour et au fil des années, selon la volonté changeante des politiques, des syndicats et autres gérants de fait. C'est en 1960 que sont apparus les « URSSAF » dont le sigle est lui-même significatif et qui n’ont pas de statut légal ayant été créées à l'époque à l'image du parti communiste. Progressivement le monopole a été étendu bien au-delà des salariés pour toucher l’ensemble de la population. La Cour des Comptes a écrit publiquement qu'elle ne pouvait rien contrôler car il n'y avait pas de gestion.

La dérive financière fut permanente ; en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d'euros et les prévisions de 2010 sont de 33 milliards d'euros. Il fallut finalement taxer : d'où en 1990 l'introduction de la C.S.G. qui fut complétée ensuite par la C.R.D.S. Ces impôts sont si « commodes » qu'il est question de les augmenter.

 

LES RAISONS DE LA RUINE

C'est sur plusieurs générations que l'erreur initiale a répandu l'effet de ruine dans tout le corps social. Le coût des assurances maladie sur le marché international est connu ; des exemples montrent qu'une famille nombreuse peut s'assurer pour 30 % du coût que la sécu lui inflige et avec d'excellentes garanties. La différence est de l'argent détruit.

Ce désastre n'est pas du tout du au hasard mais à la nature du système. Pour résumer, énoncons quelques facteurs de ruine qu'il contient comme du poison : système obligatoire donc totalitaire, carriérisme politique, suppression de la responsabilité personnelle, soumission au bon plaisir des gérants de fait, inondation de lois et réglementations avec l'effet destructeur habituel à toute règlementation, interdiction pratique de créer du capital pour préparer l'avenir, intervention illégitime de syndicats eux-mêmes illégitimes.

Singapour, cité-État d’environ 5 millions d’habitants, brille par les performances de son système de santé. Les dépenses y sont modérées (3,5% du PIB contre 11,4% en Suisse) tandis que l’espérance de vie y est parmi les plus élevées de la planète (78 à 83 ans selon le sexe, contre 79 à 84 en Suisse et 75 à 80 aux États-Unis). La densité médicale y est faible, mais le pays ne connait pas de pénurie de soins : il accueille chaque année 400 000 patients étrangers, venus d’Asie ou d’Océanie. Le compte épargne santé fut introduit en 1984. Chaque personne doit épargner chaque mois une somme représentant 6 à 8% de son salaire. Les versements sont capitalisés et rapportent un intérêt annuel. Les comptes servent à payer les dépenses médicales de toutes sortes. La sur-consommation est évitée et les comportements responsables encouragés puisque l'argent non dépensé enrichit son propriétaire. Il y a par exemple très peu d’obésité à Singapour. Tout est également fait pour renforcer les incitations à offrir des soins de qualité et bon marché. Depuis 2002, les soins publics sont scindés en deux réseaux qui se font concurrence et dont les performances sont publiques. Le système génère un avantage essentiel : l’épargne abondante qui y est accumulée sert à financer l’économie et Singapour y doit une partie de sa grande prospérité.

 

RECOMMENCER L'ERREUR ANCIENNE

Le pouvoir, donc en France, envisage abusivement aujourd'hui de recommencer l’erreur ancienne en étendant à nouveau les tentacules du mammouth. Cela revient à jeter les bases d'une nouvelle et future paupérisation du pays comme la sécu l'a fait et exactement de la même façon énoncée ci-dessus. Bien entendu les prétendus partenaires sociaux, qui sont illégitimes et surtout partenaires dans la rapine publique, sont invités à discuter du problème et s'y engagent avec délectation. Le plus surprenant est que le patronat suit au lieu d’en profiter pour prendre une position complètement négative et ne discute guère le projet en cherchant seulement des aménagements : en fait les représentants du Medef espèrent, selon l'usage « fraternellement » établi, s'asseoir comme tant d'autres à la table du banquet républicain. Le tout se passe sur fond d'une générosité mensongère pratiquée avec l'argent des autres. L'habitude bien acquise dans un pays quasi collectiviste d'attendre tout de la puissance publique facilite l'opération.

 

LES BIENFAITS DE LA LIBERTE

Que ferait-on si les politiques n'intervenaient pas ?

En face de ce risque nouveau de multiples comportements personnels sont possibles avec évidemment d'innombrables positions intermédiaires qu'aucne loi ne peut résoudre. Le premier comportement est de le préparer par l'épargne bien gérée et des solutions familiales adaptées ; il est évident que l'épargne accumulée pour préparer l'avenir irriguerait l'économie toute entière avec un effet richesse indiscutable. Le deuxième comportement complémentaire ou non du premier est de s'assurer au maximum ; la création de capital interviendrait aussi par le truchement des assurances. Les assureurs sont habitués à la gestion des risques y compris les plus considérables comme le risque automobile ou la responsabilité civile. Une assurance privée est un contrat que chacun ajuste suivant ses nécessités et suivant ses prévisions pour l'avenir, une fois le risque défini et en accord avec la compagnie. Les primes correspondent au profil du contrat. Chacun gère son précieux capital santé dans l'optique dépendance selon ses possibilités et ses désirs.

Plusieurs objections peuvent ête faites à cet usage enrichissant de la liberté. Le facteur familial est affecté par le recul la famille stable et unie, cette véritable colonne vertébrale de la société dans tous les domaines. Les pouvoirs publics depuis des décennies se sont acharnés contre cette forme de la famille jusqu'à glorifier les familles recomposées qui ne sont que des familles descomposées. En fait si la liberté règnait l'on pourrait s'en accomoder, car la liberté économique arrive finalement à bout de tous les problèmes.

Une autre objection est qu'il y aura toujours des personnes qui seront laissées sur le bord de la route. À Singapour et dans d'autres pays appliquant les mêmes méthodes il y a des filets de sécurité pour la maladie et il n'y a pas de raison de ne pas imaginer des filets de sécurité pour ce problème.

 

LE CHOIX

Ces réflexions sont une contribution positive au problème aigu de la dépendance éventuelle. Elles informent sur les erreurs à ne pas commettre et les diffuser au maximum est utile pour informer les gens sur ce qui les menace. Le choix est entre une ruine certaine et des difficultés gérables.

La difficulté, la seule est que les prédateurs publics ont bien aperçu le formidable butin que le cinquième pilier mettrait à leur disposition ce qui explique le déclenchement de leur inlassable voracité.

Michel de Poncins

09:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)