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24/01/2011

TRANSPARENCE ET CORRUPTION…LES DEUX MAMELLES DE LA FRANCE

 

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«Je veux une République irréprochable, le Président de la République c’est l’homme de la nation, ce n’est pas l’homme d’un parti, ce n’est pas l’homme d’un clan…je veux des nominations irréprochables….des ministres qui rendent des comptes.  Au fond, je souhaite si vous me faites confiance être le Président d’une démocratie moderne, qui sera exemplaire au regard du monde » (Nicolas Sarkozy – campagne présidentielle 2007)

 

            Belle profession de foi en vérité que voilà si la réalisation avait suppléé l’intention mais c’eut été, dès lors, oublier qu’en France nous avons ceci de particulier c’est que les maîtres du pouvoir obéissant à l’instinct qui meut tout vivant à persévérer dans l’être, se sont préoccupés de maintenir leur domination, et de la prolonger au bénéfice de leurs adeptes, s’appliquant à en établir le culte dans les esprits… et depuis des décennies, cela est immuable… d’autant que le quatrième pouvoir –la presse-, selon les circonstances, s’applique régulièrement à entretenir le mouvement ou à le condamner.

Ici, la « transparence » est devenue un mot à la mode uniquement employé par les hommes politiques à la veille des élections et la vérité transparente, celle qui concerne depuis toujours le peuple français, c’est celle vêtue, si on peut dire de la « tunique » d’Eve, celle que les Princes qui nous gouvernent ont le plus souvent revêtue d’oripeaux, de ces mensonges qui nous font tant de mal. Et ces oripeaux on les retrouve partout…

Lorsque les socialistes, fort inopinément du reste, et sans y avoir cru, arrivèrent au pouvoir en 1981, ils annoncèrent avec faste qu’ils allaient dresser par le menu le bilan dramatique de la gestion de leurs prédécesseurs. On attendit, mais ce fut  comme dit le poète : Parturient montes, nascetur ridiculus mus… La montagne en couches donna le jour à une souris dérisoire…

Ce n’est pas, naturellement, qu’il n’y eût rien à trouver de répréhensible dans ce qu’avaient fait les giscardo-gaullistes. Tout au long de la Ve République, les scandales se sont succédés mais chacun, selon ses possibilités en a pris sa part :  Scandale de Panama, affaire Ben Barka, diamants de Giscard, écoutes de l’Elysée, attentat de l'Observatoire, frégates de Taïwan, sang contaminé, plus près de nous, les emplois fictifs à la Mairie de Paris, la cassette Méry, l’attentat de Karachi, les affaires Clearstream et Woerth-Bettencourt ou celle de l’hippodrome de Compiègne… Dans l'histoire de la République, rares sont les gouvernements qui auront échappé aux scandales…

Il suffit d’énumérer les « affaires » de ces dernières années pour découvrir un amas de collusions et de compromissions que les douze années de Chirac à l’Elysée (lui-même accusé de « détournements de fonds publics » et « abus de confiance », alors qu’il était Maire de Paris) n’ont cessé d’aggraver... C’est ainsi que le livre de Monsieur Péan: « Un certain Monsieur K »  met lourdement en question l'honnêteté de Bernard Kouchner, cet opportuniste transfuge du PS dans le premier gouvernement sarkoziste (qui ne rate pas une occasion de rappeler son engagement pro-FLN durant la guerre d’Algérie), lequel s'est contenté de le traiter de nazi devant ses collègues silencieux. On assiste un pays africain à la dérive mais on commence par lui piquer quelques centaines de milliers d'euros d'honoraires... Monsieur Attali, grand professeur de Morale, a touché ; Monsieur Pasqua a touché ; le fils Mitterrand, l'aîné, a touché ; Roland Dumas a touché... et combien d’autres encore… sans compter ceux qui sont soupçonnés « d’abus de confiance » : Mauroy, Balladur… ceux qui ont défrayé la chronique des scandales : Drey, Blanc, Boutin, Woerth, Estrosi, Amara, Joyandet, Yade… ceux qui ont connu des parodies de jugement : Dumas, Strauss-Khan, Dray, Villepin, Mauroy et ceux qui ont connu la prison tels Jean-Charles Marchiani, ce Parain corse que Pasqua nomma Préfet du Var, deux fois condamné (6 ans de prison en tout) et  Michel Mouillot, ancien bras droit de François Léotard au Parti Républicain et ancien maire de Cannes, également condamné à 6 ans de prison. Concernant Charles Pasqua, homme de réseau redouté par l’ensemble de la classe politique, il a été mis en cause dans une dizaine d’affaires politico-financières depuis les années 2000. Il a été relaxé dans six d’entre elles et condamné à de la prison avec sursis à deux reprises. Le 19 janvier 2011, il est revenu devant la cour d’appel de Paris à propos de « l’Angolagate », cette sombre affaire des commissions sur les ventes d’armes à l’Angola… affaire à suivre. Quant à ce cher Harlem Désir, expert en « leçon de morale », formé politiquement chez les trotskistes, aujourd’hui député européen du PS, il a été condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. De novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, il était également salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants (basée à Lille) en tant que « formateur permanent », il percevait pour cet emploi fictif un salaire mensuel brut de 10 500 francs…

Rappelons aussi qu’Alain Juppé, l’actuel Ministre de la Défense, avait été condamné en 2004 à 18 mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité et que Jean Tibéri, l’ancien Maire de Paris, actuellement député-maire UMP du Ve arrondissement, avait été condamné, en juin 2009, à dix mois de prison avec sursis et trois ans d'inégibilité.

Concernant « l’ardoise » de Jacques Chirac, d’après la revue « Monde et Vie » n° 832 de septembre 2010, l’actuel Mairie PS de Paris a signé un accord aux termes duquel l’UMP va rembourser les emplois fictifs qui valent à l’ancien président de la République d’être poursuivi pour « détournement de fonds publics » et « abus de confiance », des faits remontant aux années 1990. Le premier ministre Fillon a lancé un appel à la clémence envers l’ancien chef d’Etat : « Il est à la fin de son existence et il a beaucoup servi notre pays ». La facture s’élève tout de même à 2,2 millions d’euros… Clémence, générosité ou peur d’un étalage de vérités qu’il vaut mieux ne pas connaître ?...

Pour autant, la mairie de Paris n’en a pas fini avec les emplois fictifs… Le maire PS, Bertrand Delanoë, qui s’était engagé à ne pas privilégier ses « amis politiques » est en passe de faire mieux que Chirac… Selon Pierre-Yves Bournazel, conseiller UMP de Paris, Delanoë a appliqué dès son intronisation une véritable « préférence socialiste » à l’embauche, notamment celle d’anciens directeurs et directeurs adjoints membres des cabinets ministériels de Jospin ou permanents du PS. De la même manière, il a placé à la tête des Sem d’anciens collaborateurs de ministres PS, Verts ou PC (Lire à cet effet l’article parue dans « Valeurs actuelles » n° 3863 du 9 décembre 2010). De plus, voilà une dizaine d’années qu’il finance également avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de postes de syndicalistes de la CGT planqués dans une des mutuelles de la ville, la MCVPAP. Dans un rapport au vitriol, l’inspection générale de la capitale chiffre à 12 million d’euros par an le coût de ce petit cadeau consenti sans aucun fondement juridique à l’organisation de Bernard Thibault… lui-même, grassement payé à ne rien faire… si ce n’est qu’à organiser manifestations et grèves qui empoisonnent l’existence des français... (Lire aussi l’enquête intitulée « L'incroyable dérive financière de la mairie de Paris » dans le numéro de Capital du 28 octobre 2010). Quand à Bernard Tapie, entre autres, il laisse le souvenir d’un homme miné par l’arrivisme et l’amoralité... Que l’on se souvienne de ces mots affligeants à l’endroit des électeurs du Front National « Tous des salauds ! », quelle belle leçon de morale de la part d’un homme ayant construit son personnage sur la magouille, la malhonnêteté, l’égocentrisme, la tartufferie et le fric !  « Je suis un moraliste à rebours »… c’est ainsi qu’il pourrait se juger lui-même…

 Et ce n’est pas fini ! L’affaire « Karachi » ; voilà un imbroglio qui démontre à l’envie à quel point les haines et les rancœurs sont tenaces dans ce milieu et combien chacun des protagonistes se préoccupe plus de son avenir politique que du bien-être de ses concitoyens et de la consolidation de la France. Dès lors, ces mots de Georges Clemenceau deviennent criants de vérité : « On succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables ».

            Ces « affaires » à répétition confirment l’effondrement de la moralité publique et l’indécence sans limites d’une caste de sur-privilégiés,  dont le comportement insulte chaque jour un peuple français pressuré de toutes parts. C’est l’ex-journaliste de « Libération », Denis Robert, aux lointaines origines de l’affaire Clearstream, qui résume le mieux ce constat. S’il décrit par le menu l’emprise de la corruption sur la vie politique française, il y exprime aussi toute sa lassitude : « A quoi bon révéler les « affaires » puisque rien ne change ? Comment dénoncer l’arrogance des élus sans tomber dans le « tous pourris ? »… Et ce qui s’est passé le lundi 20 décembre 2010 à l’Assemblée Nationale, en apporte la confirmation.

            Ce jour là, les députés eurent à examiner trois textes de loi concernant « la transparence financière et l’élection des députés ». En langage juridique, il s’agissait de prévoir l’instauration d’une « incrimination pénale » à l’égard d’un député qui ferait « sciemment » une déclaration mensongère à la « Commission pour la transparence financière de la vie politique » (CTFVP) chargée de vérifier « l’évolution » du patrimoine des élus entre le début et la fin de leur mandat et éviter ainsi tout enrichissement par trafic d’influence. Autrement dit, prévoir des sanctions pénales en cas de fausses déclarations de revenus et de patrimoine de la part des élus. Cependant, les députés de l’UMP étaient contre ces textes qu’ils qualifiaient de « dictature de la transparence » et, afin d’en amenuiser le contenu, déposèrent trois amendements visant à empêcher l’accès de la commission aux déclarations fiscales des élus et de leurs conjoints. L’argument de Christian Jacob, le nouveau président du groupe UMP, était plutôt simpliste… pour ne pas dire, simplet : « Je ne sombrerai jamais dans la démagogie du « tous pourris » qui fait les grandes heures du Front National. Il n’y a pas d’un côté les chevaliers blancs et de l’autre ceux qui ont tout à cacher ». Seulement, c’est bien joli de lancer des invectives à tout va, mais ce n’est pas en refusant d’être « contrôlés » que nos braves députés de l’UMP empêcheront les Français de penser que nos élus sont « tous pourris »… à moins qu’ils ne songent à couler Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012. «  Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle » disait Martin Luther King.

 Et comme le remarquait l’éditorialiste du « Républicain Lorrain » : « Il y a de meilleurs moyens de préparer une élection présidentielle que d’adresser de tels bras d’honneur à l’électorat ». Et Jean Cochet, avec pertinence, analyse très bien cette situation dans son article du 23 décembre, extrait du n° 7248 du journal « PRESENT » : « A une époque où l’on projette de retirer aux salariés des primes auxquelles ils avaient droit, les députés eux s’accordent une sorte de « prime à la triche légalisée ». En parfait accord en somme avec ce monde de l’argent où banquiers et financiers apparaissent de plus en plus, aux yeux des citoyens, comme des gangsters autorisés. Les socialistes ont évidemment beau jeu de dénoncer pareille indécence. « Pour un citoyen ordinaire, un vol est passible de trois ans, une escroquerie de cinq ans, mais quand un élu sera pris en flagrant délit de fraude ou d’escroquerie dans sa déclaration de patrimoine, il n’encourra que 30 000 euros d’amende ».

Nous le constatons chaque jour, la vie politique, en France, n’est pas triste et elle serait même amusante si les hommes politiques de ce pays n’avaient pas en commun la fâcheuse habitude de se moquer du monde. Comme ils ont entendu dire, pendant leurs études, que les hommes d’Etat n’ont pas de scrupules, ils ont cru qu’il leur suffirait de ne pas avoir de scrupules pour être des hommes d’Etat. On ne veut pas affronter une vérité dont on a peur et qu’on cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures. « L’élite c’est l’exemple ou ce n’est rien », disait Céline. Et bien, ce ne sera rien !

Significatif, et un peu rassurant à la rigueur, est que ce flot de niaiserie embête les Français raisonnables, encore nombreux, qui rêvent d’une République impeccable, inattaquable, et incorruptible. Où ils attendent l’espérance, on leur offre des bilans truqués, des chiffres faux, des slogans ineptes, des palinodies honteuses, des sondages orientés... Rien dans tout cela qui ressemble à de la volonté, de l’enthousiasme… par conséquent de l’avenir. Alors, le constat tombe comme une pierre dans le jardin de ces messieurs : ils nous ennuient… et les abstentions se multiplient lors des consultations électorales.

En dépit cependant de ce constat affligeant, il suffirait pourtant, j’en suis sûr, de quelques mots brûlants pour enflammer encore ce peuple. Mais, pour lui donner à croire, il faudrait avoir la foi et ces bonimenteurs ne croient même pas en eux-mêmes, car je suis sûr qu’au fin fond de leur conscience, si par hasard ils y regardent, doit gésir la stupeur de se trouver à la place invraisemblablement indue où ils sont. Et c’est ainsi que nous végétons, enquiquinés, dans la platitude marécageuse d’hommes politiques qui ne peuvent plus prétendre à la confiance du peuple.

 

                                                                                   José CASTANO

                                                           e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

« Nous n’avons plus de grand homme, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect » (Pierre Desproges)

13:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/01/2011

La Maraude vue par la Merveilleuse Jany

 

 

 

Maraude du 21 12 2010 (13).JPG

Ce matin, 21 décembre, se clôturait la saison 2010 des « maraudes » de l’Action Sociale Populaire (ASP).

 

Pour cette occasion, nous étions réunis, à l’approche de Noël autour du Pasteur Jean-Pierre BLANCHARD avec l’espoir de venir en aide, l’espace d’une veillée, à nos compatriotes en souffrance.

 

Noël est un moment de fête et de réjouissance pour la majorité d’entre nous mais c’est encore trop souvent un temps de solitude, de froid et de faim pour un nombre croissant d’êtres humains tout proches de nous.

 

Un peu de temps consacré à chacun, des paroles simples, des confidences, quelques poignées de mains ou des embrassades chaleureuses, voilà le bien le plus précieux que nous avons apporté à nos amis, victimes souvent d’une société égoïste ouverte aux quatre vents du « mondialisme » qui ne parvient pas à assurer la subsistance à ses propres compatriotes souvent victimes, parfois lâches mais toujours vaincus. LA RUE !! Implacable caisse de résonnance des maux traversés, des logements introuvables, des « abris » essentiels à une dignité menacée qu’ils ne trouvent qu’aux abords des métros, sur les grilles réchauffées par les sous-sols et dans quelques tunnels condamnés à la circulation.

 

Nous avons rencontrés quelques femmes, beaucoup d’hommes affaiblis, avinés aussi, mais si désarmés devant les obstacles immenses d’une « réinsertion » parmi nous, leurs frères !...

 

Une circonstance majeure, nouvelle et formidable : le Secrétaire Départemental de la Moselle Eric VILAIN est arrivé à Paris avec de merveilleux cadeaux : des duvets, des tentes démontables, des chaufferettes.

 

Nous avions aussi des cafés, soupes chaudes, boîtes de sardines, chocolats et ce « petit objet superflu » qui marque l’époque des Fêtes.

 

Mais une chose nous semblait essentielle : faire la jonction avec nos amis malheureux du boulevard Auguste Blanqui, Gustave Lenoir, de Grenelle, des quais d’Austerlitz… Bercy… loin encore retrouvant autour des ronds-points quelques connaissances, barbus solitaires écrasés de paquetages intransportables, quelques dormeurs farouches, dérangés dans leur sommeil par notre sollicitude, Henri raisonneur égaré, Grégore et sa bande, Isabelle Nicolas si dévêtue, si jeune, si perdue divaguant entre les voitures.

 

Puissions-nous, maraude après maraude au fil des saisons, ne plus les retrouver ni là… ni là… ni ailleurs…

 

Cette soirée si intense s’est terminée pour nous à 4 heures du matin près de l’Opéra par un froid glacial. Fatigués… impuissants… Rois Mages sans prestige, n’arrivant que trop tard mais décidés à poursuivre derrière Jean-Pierre cette belle œuvre commencée déjà en 1994. Depuis si longtemps ?

 

 

 JANY LE PEN  MARRAINE DE L'ASP

 

 

18/01/2011

DEPENDANCE : LA DOUBLE CATASTROPHE

 

Résumé :

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La dépendance éventulle est une catastrophe personnelle; le risque est qu'elle devienne une catastropue économique à cause de la volonté du pouvoir d'ajoutet un conquième pilier à la sécurité sociale. L'on verra comment celle-ci est devenue un mamouth ingérable. Nous sommes menacés d'un accroissement du mammouth. Il y aurait heureusement d'autres solutions.

 

L'INTERVENTION PROJETEE DE L'ETAT

Nous savons tous que la dépendance éventuelle, si elle se produit, est une catastrophe personnelle et familiale. Nous n'allons, cependant, pas encombrer ce flash de chiffres et de pévisions qui se trouvent dans tous les journaux.

En dehors de la catastrophe propre à la dépendance elle-même, il se prépare une autre catastrophe qui est l'intervention de l'État dans ce problème. Sous la pression ardente du pouvoir, la France s'apprête à la création malheureuse d'un cinquième pilier de la sécurité sociale consacré à cette dépendance. Comme toute intervention publique dans un problème important elle générera le désordre et la ruine sans jamais du tout atteindre ses objectifs prétendus.

Certains lecteurs de ces flashs remarquent parfois que nous ne positivons pas assez. C'est sans doute qu'ils lisent mal ce que nous écrivons : dans toute situation même désespérée il y a toujours des solutions que nous ne manquons pas de signaler. Dans le cas particulier, nous allons positiver très ouvertement car nous allons indiquer justement ce qu'il ne faut pas faire si l'on veut éviter de créer de grandes et futures calamités.

 

LA SECURITE SOCIALE

Un petit détour par la « sécu » est nécessaire.

Le 22 mai 1946, un gouvernement communiste à créer ce véritable mammouth qu'est devenu la sécu. Les médecins de famille, qui existaient alors encore, annonçaient que ce serait une grande escroquerie ; d'autres voyaient avec plaisir cet argent qui « tombait du ciel ». Plus de 60 ans après, ce sont les médecins qui ont raison.

La sécurité sociale comprend quatre piliers : famille, accidents du travail, maladie, retraite. Elle est devenue au fil du temps un monstre par ses dimensions titannesques qui, après des extensions successives, absorbe une large part de l'activité nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création, reste étroitement soumis à la dictature de syndicats dont la légitimité est plus que douteuse. Les résultats sont pitoyables. Depuis sa création il traine un déséquilibre financier que l'on appelle maintenant couramment le « trou de la sécu » et qui, à lui seul, explique une large partie de la paupérisation du peuple français.

 

L'EXEMPLE DE L'ASSURANCE-MALADIE

Prenons en exemple, celui de l'assurance-maladie, mais celui de la retraite serait tout aussi valable. La prétendue assurance maladie publique n’est pas une véritable assurance laquelle supposerait une liberté de choix et de montant, alors que nous avons un simple impôt décoré abusivement du terme d'assurance. Jusqu'en 1940, la liberté régnait dans le domaine de la médecine, de la pharmacie et des assurances. Tout le monde était soigné dans le cadre de contrats privés. Des assurances maladie étaient apparues avec un début de réglementation en 1930, sous le nom d’assurances sociales, ces réglementations ne concernant que les salariés de l'industrie et du commerce.

Il n'y avait au départ de la sécu et il n'y a encore aujourd'hui aucune gestion, l'argent étant rassemblé par la force dans une sorte de grand réservoir et dépensé au jour le jour et au fil des années, selon la volonté changeante des politiques, des syndicats et autres gérants de fait. C'est en 1960 que sont apparus les « URSSAF » dont le sigle est lui-même significatif et qui n’ont pas de statut légal ayant été créées à l'époque à l'image du parti communiste. Progressivement le monopole a été étendu bien au-delà des salariés pour toucher l’ensemble de la population. La Cour des Comptes a écrit publiquement qu'elle ne pouvait rien contrôler car il n'y avait pas de gestion.

La dérive financière fut permanente ; en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d'euros et les prévisions de 2010 sont de 33 milliards d'euros. Il fallut finalement taxer : d'où en 1990 l'introduction de la C.S.G. qui fut complétée ensuite par la C.R.D.S. Ces impôts sont si « commodes » qu'il est question de les augmenter.

 

LES RAISONS DE LA RUINE

C'est sur plusieurs générations que l'erreur initiale a répandu l'effet de ruine dans tout le corps social. Le coût des assurances maladie sur le marché international est connu ; des exemples montrent qu'une famille nombreuse peut s'assurer pour 30 % du coût que la sécu lui inflige et avec d'excellentes garanties. La différence est de l'argent détruit.

Ce désastre n'est pas du tout du au hasard mais à la nature du système. Pour résumer, énoncons quelques facteurs de ruine qu'il contient comme du poison : système obligatoire donc totalitaire, carriérisme politique, suppression de la responsabilité personnelle, soumission au bon plaisir des gérants de fait, inondation de lois et réglementations avec l'effet destructeur habituel à toute règlementation, interdiction pratique de créer du capital pour préparer l'avenir, intervention illégitime de syndicats eux-mêmes illégitimes.

Singapour, cité-État d’environ 5 millions d’habitants, brille par les performances de son système de santé. Les dépenses y sont modérées (3,5% du PIB contre 11,4% en Suisse) tandis que l’espérance de vie y est parmi les plus élevées de la planète (78 à 83 ans selon le sexe, contre 79 à 84 en Suisse et 75 à 80 aux États-Unis). La densité médicale y est faible, mais le pays ne connait pas de pénurie de soins : il accueille chaque année 400 000 patients étrangers, venus d’Asie ou d’Océanie. Le compte épargne santé fut introduit en 1984. Chaque personne doit épargner chaque mois une somme représentant 6 à 8% de son salaire. Les versements sont capitalisés et rapportent un intérêt annuel. Les comptes servent à payer les dépenses médicales de toutes sortes. La sur-consommation est évitée et les comportements responsables encouragés puisque l'argent non dépensé enrichit son propriétaire. Il y a par exemple très peu d’obésité à Singapour. Tout est également fait pour renforcer les incitations à offrir des soins de qualité et bon marché. Depuis 2002, les soins publics sont scindés en deux réseaux qui se font concurrence et dont les performances sont publiques. Le système génère un avantage essentiel : l’épargne abondante qui y est accumulée sert à financer l’économie et Singapour y doit une partie de sa grande prospérité.

 

RECOMMENCER L'ERREUR ANCIENNE

Le pouvoir, donc en France, envisage abusivement aujourd'hui de recommencer l’erreur ancienne en étendant à nouveau les tentacules du mammouth. Cela revient à jeter les bases d'une nouvelle et future paupérisation du pays comme la sécu l'a fait et exactement de la même façon énoncée ci-dessus. Bien entendu les prétendus partenaires sociaux, qui sont illégitimes et surtout partenaires dans la rapine publique, sont invités à discuter du problème et s'y engagent avec délectation. Le plus surprenant est que le patronat suit au lieu d’en profiter pour prendre une position complètement négative et ne discute guère le projet en cherchant seulement des aménagements : en fait les représentants du Medef espèrent, selon l'usage « fraternellement » établi, s'asseoir comme tant d'autres à la table du banquet républicain. Le tout se passe sur fond d'une générosité mensongère pratiquée avec l'argent des autres. L'habitude bien acquise dans un pays quasi collectiviste d'attendre tout de la puissance publique facilite l'opération.

 

LES BIENFAITS DE LA LIBERTE

Que ferait-on si les politiques n'intervenaient pas ?

En face de ce risque nouveau de multiples comportements personnels sont possibles avec évidemment d'innombrables positions intermédiaires qu'aucne loi ne peut résoudre. Le premier comportement est de le préparer par l'épargne bien gérée et des solutions familiales adaptées ; il est évident que l'épargne accumulée pour préparer l'avenir irriguerait l'économie toute entière avec un effet richesse indiscutable. Le deuxième comportement complémentaire ou non du premier est de s'assurer au maximum ; la création de capital interviendrait aussi par le truchement des assurances. Les assureurs sont habitués à la gestion des risques y compris les plus considérables comme le risque automobile ou la responsabilité civile. Une assurance privée est un contrat que chacun ajuste suivant ses nécessités et suivant ses prévisions pour l'avenir, une fois le risque défini et en accord avec la compagnie. Les primes correspondent au profil du contrat. Chacun gère son précieux capital santé dans l'optique dépendance selon ses possibilités et ses désirs.

Plusieurs objections peuvent ête faites à cet usage enrichissant de la liberté. Le facteur familial est affecté par le recul la famille stable et unie, cette véritable colonne vertébrale de la société dans tous les domaines. Les pouvoirs publics depuis des décennies se sont acharnés contre cette forme de la famille jusqu'à glorifier les familles recomposées qui ne sont que des familles descomposées. En fait si la liberté règnait l'on pourrait s'en accomoder, car la liberté économique arrive finalement à bout de tous les problèmes.

Une autre objection est qu'il y aura toujours des personnes qui seront laissées sur le bord de la route. À Singapour et dans d'autres pays appliquant les mêmes méthodes il y a des filets de sécurité pour la maladie et il n'y a pas de raison de ne pas imaginer des filets de sécurité pour ce problème.

 

LE CHOIX

Ces réflexions sont une contribution positive au problème aigu de la dépendance éventuelle. Elles informent sur les erreurs à ne pas commettre et les diffuser au maximum est utile pour informer les gens sur ce qui les menace. Le choix est entre une ruine certaine et des difficultés gérables.

La difficulté, la seule est que les prédateurs publics ont bien aperçu le formidable butin que le cinquième pilier mettrait à leur disposition ce qui explique le déclenchement de leur inlassable voracité.

Michel de Poncins

09:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/01/2011

La Maraude vue par Jean-François Legras Secrétaire départemental FN de la Sarthe

 

 

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De 2004 à 2009, j’étais responsable sur le 14ème arrondissement de Paris, d’un centre d’accueil de jour du Secours Catholique (le Pain partagé) et recevais des SDF pour leur apporter à l’occasion d’un repas 2 fois par semaine, un peu de réconfort, les aider dans leurs démarches et leur distribuer habillement et victuailles. Nous étions sous le régime socialiste et nous pensions que cette situation était inadmissible sous un tel régime soit disant de « partage »…

Puis un autre régime est advenu et le nouveau souverain de promettre haut et fort que sous son règne, plus personne ne dormirait dans la rue !

Lorsque l’ASP, en la personne du Pasteur Blanchard, m’a sollicité pour participer à une maraude, c’est bien entendu avec empressement que j’ai répondu à cet appel mais aussi avec curiosité, à savoir ce qu’il était advenu de la situation que j’avais connue avant mon installation dans la Sarthe.

Malheureusement, j’ai retrouvé la même image qu’auparavant, et peut-être pire, les Roms venant s’ajouter aux Français ou européens contraints pour diverses raisons d’adopter ce genre de vie.

Chargé de distribuer soupe et café bien chauds, j’ai revu cette chaleur dans les yeux de ceux qui les recevaient. J’ai retrouvé chez eux ce même souci des autres qui est souvent complètement abandonné par nos contemporains. Ce garçon sur la place du Palais Royal qui refusait notre aide en disant que lui arrivait encore à se débrouiller pour se changer, se laver et que d’autres en avaient peut-être davantage besoin. Cet homme handicapé sous son abribus à Glacière qui semblait se contenter de son sort et arrivait même à en plaisanter. Ces autres, qui recevaient le Pasteur comme un ami et qui demandaient des nouvelles d’autres personnes qu’ils ne voyaient plus. Et puis nous avons également rencontré une équipe de 3 personnes, un petit groupe de quartier qui faisaient eux aussi leur maraude, essayant, à leur échelon, de venir en aide à ces pauvres gens. Là aussi que de générosité anonyme et ignorée. Eux, comme l’ASP, ne touchent pas de subventions comme la Croix Rouge ou le SAMU Social, sans pour autant médire de l’action de ces derniers.

Je dirai simplement merci au Pasteur et à Catherine, son épouse, de m’avoir permis de partager ce moment, certes pénible souffrant moi-même ce soir là d’une méchante sciatique, tellement enrichissant humainement parlant et plein de simplicité dans cette démarche d’aide et de don de soi.

Honte à nos gouvernants qui en 2011 permettent encore ce type de situation ! Honte à celui qui avait fait cette promesse dans un but uniquement électoral !

Quand on vous dit UMP/S, on peut là le prouver concrètement : même mépris de la misère, même démagogie… Alors, il n’y a plus que le Front National !

A vous tous, amis lecteurs, soutenez l’action de l’ASP et n’hésitez pas à aider ses pauvres moyens par des dons et vous ferez vraiment là un geste utile !

J.F. Le Gras

SD FN 72

11/01/2011

BUDGET 2011 : IMPOTS, DEFICITS ET MENSONGES

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Résumé :

Hélas, rien de neuf par rapport au budget 2010 sinon de nouveaux impôts. La réduction des déficits est invoquée, mais il s'agit de les poursuivre tout simplement sans désemparer. La créativité fiscale est délirante. Le chemin du salut existe pourtant et est balisé, mais aucun des politiciens visibles ne veut l'emprunter.

 

DE NOUVEAUX IMPOTS

Voici donc le budget 2011 : rien de neuf sinon la poursuite des impôts, des déficits et des mensonges. Selon certains calculs, les ménages et entreprises paieraient 13 milliards d'euros de plus. C'est très inférieur à la réalité laquelle échappe à tout calcul sérieux, vu l'ouragan des nouveaux impôts et leur formidable complexité.

Voici un énoncé partiel : hausse de la TVA sur l'accès Internet, taxation des plus-values immobilières, suppression des allégements de charges pour les entreprises, pour les emplois à domicile suppression de l'abattement de 15 points sur les cotisations patronales pour les ménages déclarant leur employé au salaire réel, suppression des déclarations de revenus multiples l'année du mariage qui permettait dans certains cas de réduire les impôts, relèvement de la tranche la plus élevée d'impôt sur le revenu de 40 % à 41 %, coup de rabot de 10 % sur 22 pretendues niches, augmentation de l'ISF dans certains cas, variation de nature fiscale du prix de l'électricité, etc.

Il est nécessaire aussi de citer les médicaments remboursés à 35 % qui ne le seront plus qu'à 30 %. Certes il pourrait être objecté qu'il s'agit de la sécurité sociale et non du budget général. Nous savons tous que dans l'État quasi collectiviste que nous connaissons tous les comptes sont connectés entre eux et que tout est bon pour remplir les caisses de cet État perpétuellement impécunieux par nature.

 

LES PRETEXTES

Nous arrêtons cette énumération scandaleuse et il est important maintenant d'énoncer les prétextes et de débusquer les mensonges.

Il est question de crise ; c'est une manœuvre habile pour faire croire aux gens, tam-tam médiatique aidant, qu'il faut qu'ils se serrent la ceinture devant une nécessité échappant au pouvoir. Or, en fait, c'est bien à cause de l'action meurtrière des politiques de tous bords, y compris depuis 2007, que la France connaît des difficultés : ces politiques écrabouillent l'économie par leur activisme forcené et leurs folles dépenses personnelles et publiques.

La réduction des déficits est aussi invoquée. C'est un mensonge puisqu'après trente ans de déficit l'on prévoit encore un déficit de 3% du PIB et pas avant 2013, ce qui est un objectif vraiment nul. Le seul objectif raisonnable serait de viser, comme certains pays le font avec succès, un surplus budgétaire, ce qui était possible de réaliser très vite en 2007. Tout déficit public même réduit aggrave l'endettement phénoménal que la France traîne comme un boulet et qui dépasse largement les 1 570 milliards annoncés officiellement.

Parmi les prétextes en forme de contre vérités il y a le jeu des fausses équations. Voici l'une d'entre elles : réduire les déficits permettrait de relancer la croissance, laquelle ensuite par ses effets bénéfiques permettrait de rembourser l'endettement accru précisément par la réduction des déficits : bonjour les calendes grecques !


Si le pouvoir actuel reste dans l'histoire ce sera comme un champion de la fiscalité galopante et délirante.

 

LE RETOUR DE LA CORVEE

Entre autres innovations il a inventé le retour de la corvée ce que peut-être nous sommes les seuls à souligner. Il s'agit de la taxe sur les imprimés papiers qui est payée par les entreprises. Passons sur le nuage de complications inhérentes à une telle prétention. L'impôt peut être payé en nature, ce qui est bien l'équivalent de la corvée. Si les entreprises veulent y échapper, elles doivent allouer des espaces publicitaires dans des panneaux ou dans des journaux en vue de promouvoir des messages environnementaux : inutile de dire qu'aucun juriste sensé ne peut savoir ce qu'est un « message environnemental ».

Indépendamment de ce point, l'inventivité fiscale est délirante et les mensonges omniprésents.

Un exemple est celui des niches fiscales que l'on présente comme des abus, alors qu'il s'agit d'exonérations fiscales tout à fait normales correspondant à une volonté politique de l'époque où elles ont été crées et que le gouvernement Sarkozy-Fillon en a lui-même institué plusieurs : le coup de rabot est donc bien un impôt. A relever la valse hésitation dans ce domaine ; on en parle depuis des mois, de sorte que des conseillers financiers se sont activés avant le budget pour préconiser des politiques d'investissement sur de simples « probabilités » de rabot : que valent des investissements basés sur de telles hypothèses ?

Le bouclier fiscal est un autre exemple de l'inventivité permanente puisqu'il se trouve écorné avec des calculs complexes, ceci pour masquer en fait une simple ruse en vue d'aggraver la fiscalité. Chemin faisant, est transmis une nouvelle fois le message suivant qui est d'une extrème gravité : personne dans ce système en déroute ne peut jamais faire confiance à une promesse publique.

Certains commentateurs s'étonnent de cet ouragan fiscal et les prétendus opposants politiques font chorus, alors qu'ils ont fait de même et feraient, le cas échéant, de même s'ils obtenaient le pouvoir. C'est une erreur de s'étonner : les prédateurs publics dans leur ensemble agissant pour prélever un minimum de 56% de la richesse nationale, à la fois pour leur richesse propre et pour leurs politiques abusives, n'ont pas d'autre choix que d'entretenir et de rafistoler une usine à gaz invivable pour les contribuables victimes, avec la conséquence logique de la paupérisation générale.

 

CREER UN SURPLUS BUDGETAIRE

Il existe certes heureusement un chemin de salut bien balisé pour non pas s'attacher à la réduction des déficits publics mais obtenir enfin un surplus budgétaire :

Suppression rapide et massif des privilèges financiers des politiques et de leurs accompagnateurs multiples, suppression complète d'une immense quantité de subventions, suppression totale d'une foule d'administrations inutiles, libération fiscale et sociale des forces productives privées, ceci avec bien d'autres actions.

L'analyse objective conduit à constater que personne dans la classe politique visible n'est désireux et capable de réaliser un tel programme. Pour y parvenir, Il faudra un changement majeur de personnel politique avec un véritable gouvernement de salut public.

Hélas, le système est terriblement verrouillé au sommet sur fonds d'élections trafiquées. Il est à craindre que si une force « Libératrice » arrive enfin ce ne soit que dans un très grand fracas.

Michel de Poncins

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07/01/2011

" Avec l'ASP, justice sociale pour les nôtres !"

 

 

Maraude du 21 12 2010 (32).JPG

Le mardi 21 décembre se clôturait la saison 2010 des maraudes de l’Action Sociale Populaire (ASP).

Pour cette occasion, nous étions réunis à l’approche de Noel autour du Pasteur Blanchard pour venir en aide, l’espace d’une veillée, à nos compatriotes en souffrance.

 

Noel est un moment de fête et de réjouissance pour la majorité d’entre nous, mais c’est encore trop souvent un temps de solitude, de froid et de faim pour un nombre croissant de nos compatriotes.

 

Du temps consacré, des paroles échangées, des poignées de main ou des embrassades chaleureuses, voilà le bien le plus précieux que nous avons apportés à nos amis, victimes de cette société égoïste, ouverte aux quatre vents du mondialisme, qui ne parvient pas à assurer la subsistance de ces propres compatriotes.

La rue est une implacable caisse de résonnance des maux traversés par notre société (mondialisme, préférence étrangère, insécurité, …) et nous confirme chaque soir dans la justesse des solutions préconisées par le Front National.

Avec nos modestes moyens, animés d’une détermination sans faille et portés par l’amour de notre Peuple nous sommes allés à la rencontre de nos compatriotes sans abris.

 

Preuve qu’au Front National la solidarité et le don de soi ne sont pas de vains mots, Eric Vilain, Secrétaire Départemental de la Moselle, était des nôtres également, n’hésitant pas à traverser le pays d’Est en Ouest pour cette nuit de maraude. Il amena avec lui des biens très précieux en cette période, à savoir duvets et tentes. Autant de cadeaux qui furent appréciés à leur juste valeur en plus de la bonne soupe chaude . ..

Bravo et un grand merci à toi Eric !

 

Cette maraude se termina pour nous à 4heures du matin, du côté d’Opéra, par un froid glaciaire, fatigués mais avec la fierté d’avoir contribué modestement à la solidarité envers notre peuple.

 

Avec l'ASP Justice sociale pour les nôtres ! 

La maraude de Noel vue par Jany Le Pen, Marraine de l’ASP
et Patrice Hubert,  Secrétaire Général.



05/01/2011

Maraude du 4 Janvier 2011

04/01/2011

TOUS SMICARDS

Philosophie (3).gifRESUME

De nouveau le pouvoir a cédé à la mauvaise tentation d'augmenter le Smic, sans toutefois donner un « coup de pouce ». C'est l'occasion d'analyser ce mécanisme qui, malgré des apparences généreuses, a un effet négatif y compris et surtout envers les moins chanceux que prétendument on voulait aider.

 

UNE MACHINE A FABRIQUER DES PAUVRES

Tous smicards : ce n'est pas éventuellement l'objectif (encore que ?), mais c'est le résultat certain de l'extraordinaire machine à fabriquer des pauvres qu'est le Smic.

Cette année encore la machine se remet en route. Au premier janvier, le Smic horaire va passer de 8,86 euros à 9 euros soit une augmentation de 1,58%. Cet accroissement est permanent depuis longtemps que ce soit sous les gouvernements de la fausse droite ou ceux de la vraie gauche. Depuis quelquess années, il n'y a pas de « coups des pouce », lesquels représentaient une augmentation au-delà du minimum prévu par la loi et dont Villepin avait largement usé ; la renonciation au coup depoucec est une sorte d'aveu du pouvoir qui finit par comprendre que le Smic est néfaste sans aller toutefois jusqu'à le supprimer.

L'intensité de l'augmentation dépend ainsi de l'humeur vagabonde et provisoire des politiques et syndicalistes « fraternellement » unis. Au même moment, ces jours-ci, est publiée la statistique du chômage qui reprend son ascension. Suivant l’OCDE, dans les pays qu’il analyse, 5 points de plus de SMIC donnent 1 point de plus de chômage ; l'Insee sort régulièrement des évaluations semblables.

Aucun média, et pour cause, n' a mis en relief la coïncidence des deux faits, qui sont pourtant étroitement liés, et nous sommes probablement les seuls à le faire.

Voici en quoi ce lien existe.

 

UN PRIX ARBITRAIRE

Le Smic est un prix imposé avec la brutalité habituelle des politiques et son évolution répond seulement du bon plaisir momentané des pouvoirs en place. Il fait donc violence aux marchés et, comme à l'habitude, les effets réels se retournent contre les conséquences prétendument recherchées. Le chômage, en particulier, est un de ces effets.

Le premier effet mathématique est de détruire des emplois en général peu qualifiés. Les pauvres deviennent plus pauvres. Mettant le prix d’un travail au-dessus de la valeur de ce travail pour l’entreprise, il décourage de recruter et pousse, le cas échéant, au licenciement. L’employeur éventuel cherche d’autres solutions, soit investissement, soit renonciation au projet, soit délocalisation. Certaines indusies comme le textile ont été détruites par le Smic. Si le grand commerce ne peut être délocalisé, il investit énormément pour réduire le nombre de caissières.

Le Smic est aussi une voiture balai qui ramasse progressivement ceux qui se trouvent dans son voisinage Cela explique l'augmentation régulière du nombre de smicards. En 1981, il y avait 840 000 smicards. En 1988, il s'en comptait 1 500 000, soit 8% des salariés, à présent il touche 2 300 000 personnes soit un cinquième des salariés .

Si l'on ajoute les titulaires de minima sociaux l'on doit arriver à des chiffres effrayants ce qui mesure la cruauté du socialisme qui inspire tous ces systèmes. L'existence de ces minima sociaux complique et aggrave l'analyse. Dans la pyramide des allocations diverses, celles-ci s'accompagnent d'avantages divers non comptés dans les statistiques ; il en résultent que les titulaires n'ont aucune envie de se bouger pour aller travailler au Smic. Une autre conséquence est que le pouvoir, conscient de la calamité dont il est le seul auteur, imagine sans cesse de nouvelles usines à gaz administratives pour persuader les gens d'aller travailler et ceci dans le nuage habituel de complications.

Voici un exemple de 2002, tout aussi valable aujourd’hui. Un couple marié au chômage avec deux enfants pouvait avec le RMI, l'allocation logement et les allocations familiales, toucher 7 200 francs par mois ou 1097 euros. Si un des conjoints retrouvait un emploi à mi-temps au Smic, le revenu familial était inchangé. S'il travaillait à temps complet, le revenu familial s'accroissait seulement de 600 F, soit 4 F par heure travaillée. Qui peut accepter de travailler pour 4 F ou 0,61 euros l’heure ?

L'économie tirée vers le bas est alourdie en permanence.

Autre effet négatif : l'écrasement de la hiérarchie des salaires. De proche en proche l'on arrive aux cadres qui malgré leurs mérites et leurs efforts pour améliorer leurs prestations n'en sont pas récompensés suffisamment. Au sommet de la hiérarchie, les personnes les mieux payées ont tendance, si elles en ont l'occasion, à émigrer pour échapper à l'enfer économique et fiscal français.

Tout se passe comme si l'économie était tirée vers le bas.

 

LES JUSTFICATIONS

La première explication qui vient à l'esprit, c'est la charité : il y a des gens que l'on ne peut laisser au bord de la route. Le malheur est que cette prétendue charité est mensongère, puisque, comme indiqué plus haut, beaucoup sont poussés justement en dehors de la route.

Le Smic est organisé par la loi : la belle affaire. Ce qu'une loi peut faire une autre loi peut le défaire grâce en particulier à une communication adaptée. En Juillet 2007, le pouvoir disposait de tous les moyens et devait abroger beaucoup de lois perverses pour « Libérer » la France; au lieu de le faire il s'est engagé dans une activité législative démentielle noyant toute la partie productive de la nation dans ce torrent destructeur.

Et aussi, bien sûr, est entendue la sempiternelle chanson du pouvoir d’achat ; distribuer de l’argent développerait de la demande et créerait des emplois ; l’argument est erroné, car il s'appuie sur le faux concept du PIB ; en plus avec la mondialisation une grande partie du pouvoir d’achat distribué va enrichir les travailleurs chinois ou autres travailleurs lointains.

 

LES INTERETS

Il reste évidemment les intérêts. Personne ne l'avouera jamais mais c'est un fait : politiques et syndicalistes cherchent à justifier leur richesse et leur gloire en s'agitant apparemment pour de prétendues bonnes causes.

Or, ils ont des exemples. Il ne manque pas de pays comme la Suisse, entre autres, où l'absence pratique de Smic a une bonne influence sur la richesse générale avec un chômage modéré et des salaires très élevés.

Toucher au Smic serait, toutefois, toucher à un tabou et la coalition des intérêts en France est assez forte pour empêcher toute abandon du tabou.

Michel de Poncins

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01/01/2011

Suite à la Maraude de Noël

 

 

Maraude du 21 12 2010 (30).JPG

Cher Jean Pierre,

c'est la mémoire et le coeur pleins de souvenirs et d'émotions que je t' adresse mes remerciements.

Tu m'as fait participer à ma première maraude et les moments vécus et partagés avec les plus misérables sont marquants.

Je ne suis pas prés d'effacer de ma mémoire le sourire de Michel lorsque l'un d'entre nous lui passait des gants à ses mains gelées pendant qu'un autre lui servait sa soupe chaude, la détresse d'Isabelle qui, par moins 4°, était pieds et jambes nus, refusant toute l'aide dont elle avait tant besoin, les mains tendues par ces 2 couples Rom à qui nous avons donné tout notre de stock de vêtements, les yeux si malheureux de ce Kosovar couché sur une planche à même le trottoir rue de Rivoli à qui nous avons offert  3 couvertures, la joie de cet autre homme à qui nous avons offert une tente, cette petite soucoupe dans laquelle nous avons laissé quelques euros et qui se trouvait devant un amas de couvertures sous lequel il devait bien avoir 5 ou 6 personnes, tout comme je ne suis pas prêt d'oublier la manière dont Jany s'empressait de les reconforter en les écoutant pour les uns, en les serrant dans ses bras pour les autres, la disponibilité de toute ton équipe et particulièrement celle de Catherine, ta femme,  l'accueil de Fabrice,de Gérald,de François.

Mais laisse moi aussi te dire mon admiration; j'ai croisé cette nuit là un personnage hors du commun, un Pasteur avecun P majuscule, un  "Abbé Pierre" qui avait troqué  son béret par une casquette de marin.

Je dois t'avouer que depuis mon plus jeune âge, plus exactement depuis mes premiers cours de religion, je me suis toujours demandé à quoi ou à qui pouvait ressembler Dieu. Le lendemain matin, dans le train qui me ramenait à Metz, j'en avais une idée plus précise.

Eric VILAIN Secrétaire départemental FN de la Moselle



29/12/2010

JOYEUX NOEL

Joyeux Noël 1.gif

Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche. La voici. Voici la Vierge, voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin, vous le trouverez peut-être naïf, mais écoutez. Vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi.

La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux, qui n’apparut qu’une seule fois sur une figure humaine, car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois. Elle lui donna le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : « Mon petit » !

Mais à d’autres moments, elle demeure toute interdite et elle pense : « Dieu est là », et elle se sent prise d’une crainte religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant, parce que toute les mères sont ainsi arrêtées par moment, par ce fragment de leur chair qu’est leur enfant, et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent les pensées étrangères.

Mais aucun n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère, car Il est Dieu et Il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une rude épreuve pour une mère d’avoir crainte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments rapides et glissants où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « Ce Dieu est mon enfant ! Cette chair divine est ma chair, Il est fait de moi, Il a mes yeux et cette forme de bouche, c’est la forme de la mienne. Il me ressemble, Il est Dieu et Il me ressemble ».

Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

Et Joseph. Joseph ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. Il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu. Combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu est venu dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté, et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera d’apprendre à accepter. Joseph ne sait que dire de lui-même : il adore et il est heureux d’adorer.

 


 

Ce texte magnifique de tendresse et de respect sur le mystère de Noël a été rédigé par un célèbre écrivain français. Lequel ? Il s’agit de l’extrait d’une pièce de théâtre écrite pour Noël 1940 ? Pour des prisonniers ?

L’auteur a refusé que cette pièce figurât dans ses œuvres complètes ? Il s‘appelait Jean-Paul Sartre !

 


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