14/03/2011
Magistrats : oubliez votre « ego » et descendez de votre piédestal.
Votre devoir est de défendre la veuve et l’orphelin, donc l’innocent et non pas le coupable.
Lorsqu’un criminel est condamné par un jury populaire de cour d’assises à 20 ans de prison ce n’est pas pour que vous le fassiez libérer à la moitié de sa peine ou alors faites-le en engageant votre pleine responsabilité et en vous rendant complice de ses prochaines exactions et en supportant toutes les conséquences de votre décision.
Vous vous considérez comme le troisième pouvoir mais ne perdez jamais de vue que le premier pouvoir c’est le peuple qui le détient (théoriquement et jusqu’au jour où il le reprendra…). Vous vous prenez pour une caste supérieure mais vous n’êtes pas des « intouchables ». Vous êtes au service de la société, des Français, et non à celui des assassins, violeurs, marchands de drogue, braqueurs et j’en passe ;
Il est trop facile pour vous de rejeter vos disfonctionnements sur le manque moyens alors que vous savez pertinemment que c’est faux : est-ce le manque de moyen qui rend à la liberté les délinquants du Tribunal de Bobigny au mépris de toute justice ? Est-ce le manque de moyen qui vous autorise à rendre la liberté à un malfrat, un marchand de morts (drogue) en recherchant la moindre erreur de procédure alors que vous le savez coupable ? Vous outrepassez vos devoirs et vous vous mettez ainsi au service des criminels.
- Libéré par le Tribunal d’Aix-en-Provence pour avoir « oublié » de renouveler dans les délais… Lucien Boursier incarcéré pour actes de tortures et de barbarie et complicité d’assassinat.
- Remise en liberté par la cour d’Appel d’Aix-en-Provence et sans contrôle judiciaire des quatre auteurs de l’enlèvement crapuleux du PDG de Sud-Est Assainissement pour simple erreur de procédure.
- X…Accusé de viols, enlèvement, séquestration et déjà condamné pour des faits de même nature et remis en liberté parce que le greffier a écrit « infirmé » au lieu de « confirmer ».
- X…Condamné à 20 ans pour avoir enlevé et tué deux femmes Jacques Maire est remis en liberté parce qu’une greffière a « omis » de signer le procès-verbal.
- X…Mis en examen pour 5 viols il est remis en liberté pour ne pas avoir été présenté au juge dans le délai de 20 heures.
Je m’arrête là car la colère me monte à la gorge mais vous pouvez consulter sur GOOGLE la très longue liste des « libérés pour erreur de procédure » vous en avez pour plusieurs jours.
Etes-vous convaincu véritablement d’avoir dans ces centaines de cas défendu la veuve et l’orphelin, donc l’innocent ?
Votre premier devoir en tant que citoyen est de mettre hors état de nuire tous les criminels, violeurs et délinquants de toutes sortes. Etes-vous certains de ne pas avoir de comptes à rendre à la société ?
Vous savez pertinemment, car vous n’êtes pas tous bornés ou de gauche, que même davantage de moyens n’empêcheront pas un violeur de récidiver il faut donc l’éloigner impérativement de la société soit chimiquement soit physiquement et puisque la peine de mort a été abolie…au mépris de l’opinion du peuple français, il reste l’éloignement définitif, la relégation. Le bagne de Cayenne n’existe plus depuis 1946. Il était (peut-être) inhumain mais il nous préservait du retour du « mal ».
Peut être serait-il temps d’en ouvrir un nouveau, plus humain sans doute afin de ne pas choquer les « biens pensants » de tous bords où seront relégués tous les criminels de sang condamnés par une cour d’assises et les récidivistes violeurs et autres…nous seront au moins assurés qu’ils ne reviendront pas tuer nos enfants.
Contrairement à ce que vous préconisez haut et fort et qui est totalement illusoire l’objectif principal d’un emprisonnement n’est pas la réhabilitation mais la punition pour un acte commis contre la société.
Manuel GOMEZ
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11/03/2011
La Maraude vue par Aurélia BEIGNEUX, Secrétaire FN (10 arrondissement) de Paris
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Maraude du 10 Mars 2011
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04/03/2011
Impressions de maraude par Lionel Stiefel Secrétaire départemental FN de l'Orne
Je tiens à remercier le Pasteur BLANCHARD d'avoir pensé à nous pour l'accompagner lors de la maraude du 24 février dernier.
Nous avons pu voir de plus près cette misère insupportable dans laquelle vivent nos concitoyens dans les rues de la capitale et dans l'indifférence complète.
Le Président Sarkozy avait pourtant promis, durant la campagne présidentielle, qu'il n'y aurait plus de gens dans la rue, une fois élu !
Nous pouvons nous apercevoir que cela est très loin de la réalité.
J'ai pu en parler autour de moi et faire prendre conscience de cette misère inadmissible (photos à l'appui) que l'on se garde bien de montrer dans les journaux ou à la télévision.
Encore bravo pour le courage du Pasteur BLANCHARD et de sa femme pour cette action, qui mérite beaucoup de respect et d'admiration.
Lionel STIEFEL
Secrétaire Départemental Front National de l'Orne
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02/03/2011
LA VENTE DU PATRIMOINE

Voici encore un sujet controversé, à savoir la vente de l'immense patrimoine public, sujet où abondent les faux raisonnements. Il y a un lien direct entre l'immensité de ce patrimoine et la paupérisation évidente du peuple français.
La vente très éventuelle vient de ressurgir à la surface à propos l'Hôtel de la Marine, ancien garde-meuble royal, place de la concorde la mal nommée quand l'on pense aux horribles massacres qui y furent perpétrés il y a plus de deux cent ans lors de la révolution prétendument française. Giscard d'Estaing, soi-même, a été nommé président de la commission chargé de proposer un usage après le déménagement du Ministère de la Marine. L'historien Pierre Nora fait partie de la commission.
Nous allons montrer comment l'immense patrimoine de l'État pourrait, dans le cadre d'un gouvernement de salut public, servir à éponger les dettes incroyables résultant de la légèreté, la complicité et l'avidité des gouvernements socialisants que nous connaissons depuis des décennies et qui plombent l'économie française.
Le patrimoine public peut, grosso modo, se diviser en trois catégories : les palais et bâtiments, les appartements et les œuvres d'art. Laissons de coté les entreprises.
Dans plusieurs livres, dont « Parlottes et Fêtes (divertissements pour accompagner le désastre français » paru chez François-Xavier de Guibert), j'ai indiqué qu'un gouvernement de salut public mettrait en vente environ 500 palais, dès son arrivée au pouvoir ; en fait, il y a bien plus d'autres bâtiments à vendre. L'État détient 1750 monuments historiques.
Madame Nathalie Kosciusko-Morizet est ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (sic). A ce titre, elle règne sur 100 000 fonctionnaires environ dont le groupe central se trouve dans une tour de la Défense à Paris. La dame ne se voit pas franchement émigrer dans cette banlieue lointaine. Elle se trouve donc avec son cabinet et le train correspondant dans un somptueux hôtel particulier à Paris plus conforme à son standing. C'est un exemple parmi des milliers.
La liste des résidences réservées au sommet de l'État est à peu près connue : château de Rambouillet, fort de Brabançon, manoir de Soucy-la-Briche et bien d'autres ; en regard, le président des États-Unis ne dispose que de la Maison-Blanche et de camp David lequel est plutôt tristounet.
La liste des palais à vendre dépasse abondamment ce que l'on remarque au sommet de l'État et se démultiplie dans toutes les échelons successifs : ministères et dépendances, millefeuille des collectivités territoriales, organismes publics et para-publics.
Il est estimé généralement que 12 000 châteaux appartiendraient à la puissance publique sous ses diverses formes. Tel conseil général que nous connaissons possède un magnifique hôtel particulier dans la plus belle rue de la ville pour les réceptions intimes, les réceptions plus « solennelles » ayant lieu dans la magnifique salle à manger du président.
Après les palais se trouvent les appartements d'État. Un rapport de l’Inspection des finances indique qu’il y en aurait 137 507 au total. Leur valeur locative est de 1,4 milliard d’euros et ils sont loués pour 30 millions d’euros seulement. Le profit moyen pour chaque bénéficiaire est donc de 10 000 euros environ par an. Comme ces bénéficiaires ne doivent pas payer d’impôts ni de charges sur cet avantage, cela fait en gros un bénéfice annuel de 20 000 euros. En Suisse, pays riche parce que libre, seuls le Président de la Confédération et deux conseillers fédéraux ont un logement de fonction et, nullement, dans un palais !
Les œuvres d'art représentent un patrimoine considérable et, dans leur évaluation, il ne faut pas oublier les collections étatiques dont beaucoup dorment dans les caves des musées ou au mobilier national ; la gestion de tout cet ensemble a été souvent critiquée par la Cour des comptes qui n'a pas manqué de signaler des disparitions inquiétantes. J'avais remarqué un très grand tapis de la Savonnerie qui, mine de rien, avait dévalé les étages pour que sa trace se perde dans les bas-fonds !
Dans le désordre des comptes publics, il n'y a pas d'inventaire car personne n'a intérêt à le faire.
LES OBJECTIONS
A l'idée de vendre, les très riches cavaliers de la dépense publique se lèveront en corps serré et inventeront de multiples arguments mensongers pour contrer le projet. Faire l'inventaire par exemple, ce qui veut dire noyer le poisson. Des Chinois pourraient racheter des palais : Il faudra répondre que ce sera le prix à payer pour arrêter la paupérisation du peuple français et permettre au pays de retrouver les chemins de la prospérité perdue. Chacun des bénéficiaires abusifs s'efforcera de minimiser la valeur potentielle ou de cacher les biens dans des structures opaques : « pas vu pas pris » est un des principes de la « République Fromagère ». Une objection probable est que des lois interdisent la vente de ce patrimoine : certes, mais ce qu'une loi interdit une autre peut l'autoriser.
La seule vraie difficulté est la rapacité connue des prédateurs publics qui sont toujours prêts à se saisir des proies passant à leur portée. Dans le niveau zéro de la morale publique, il y a le risque d'assister à la mélancolique histoire des oligarques russes qui ont capté la richesse étatique à leur profit au moment des grands changements. Dans les mêmes rapports de la Cour des comptes, il y a des exemples assez décourageants de vente de certains biens avec des pertes considérables, non sans des effluves de corruption.
Quel que soit l'immensité inconnue de l'endettement public, ce patrimoine est capable de le rembourser, ce remboursement étant le chemin nécessaire bien que non suffisant pour reprendre le chemin de la prospérité.
LES CONDITIONS
Il y a, toutefois, des conditions et avant de les énoncer il faut faire justice d'une thèse mensongère. Il est des politiques qui prétendent que ce patrimoine serait en quelque sorte le garant des dettes, comme dans l'actif d'une entreprise qui équilibre et au-delà le passif. C'est un pur mensonge d'autant plus que beaucoup d'éléments coûtent fort chers à gérer. Les tenants d'une telle théorie veulent tout simplement continuer les déficits à leur profit en justifiant la fuite en avant !
Quelles sont ces conditions ?
Il est impératif que les immenses fonds récoltés servent réellement au remboursement des dettes et ils faut pour cela qu'ils ne se perdent pas dans les méandres nauséabonds des déficits publics. A cette fin, il est indispensable qu'un nouveau pouvoir crée sans délai, non le simple espoir d'une faible réduction des déficits publics pour la Saint-Glinglin, mais que, dès la première année, il crée un surplus public comme c'est possible et comme cela existe dans plusieurs pays.
Est-ce avec des pyromanes que l'on éteint l'incendie ? Évidemment non. Or, quelles que soient les partis ou les personnalités dont les programmes encombrent abusivement les journaux pour 2012, il est clair qu'il n'y a que des pyromanes. Un gouvernement de salut public implique donc l'arrivée de personnalités nouvelles capables des plus grands sacrifices, principalement, pour eux-mêmes : alors, la rigueur au sommet s'accompagnera de la prospérité à la base.
LA DANSE DEVANT LE BUFFET
Si rien ne bouge vraiment en profondeur, la danse devant le buffet va continuer avec la même allégresse ; les danseurs se cooptent, depuis des décennies, par de multiples réseaux communicants avec d'étranges transmissions familiales. L'orchestre médiatique, à la fois acteur et complice, chante la gloire des danseurs, non sans décrire parfois des entrechats très audacieux. Le tintamarre est tel que personne n'entend le bruit de la rue.
Pourtant, dans le village global qu'est devenue la planète et pas loin du tout, des danseurs tout aussi endiablés ont vu des parquets réputés très solides s'écrouler sous leurs pieds avec fracas !
Michel de Poncins
17:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2011
Impressions de maraude par Christian, bénévole de l'ASP
Il m'arrive la plupart du temps de parler de ceux qui n'ont rien : ces SDF, majoritairement les Nôtres, qui sont les premières victimes de la crise, les plus touchés par les injustices sociales. J'ai moins l'occasion de parler de l'équipe des bénévoles.
Suite à un passage dans une émission de Radio Courtoisie, nous avons fait la connaissance de Christian. Au début, il venait nous amener du linge au départ de nos maraudes. Tout naturellement, avec le temps, il est devenu maraudeur à son tour, puis un pilier de notre association. Il s’est tellement investi que, pendant la période où nous ne maraudons pas, il continue les visites, avec le souci de s'enquérir de ce que deviennent nos protégés. Il suit plus particulièrement Francis, mascotte de l'ASP, qui va de plus en plus mal. Il nous tient régulièrement au courant de son état de santé, pendant les périodes creuses.
Notre ami se plaignait qu'il ne trouvait jamais de pantalons à sa taille, parmi les affaires qu'on lui donnait. Preuve que la solidarité n'est pas un vain mot : sur le champ, ses mensurations furent prises et commande passée chez un tailleur, remise lors de notre dernière maraude. Il fait preuve d'une telle modestie qu'il ne souhaite pas qu’on parle de son action, qu'on cite son nom, il s'applique cette maxime de l'Evangile : « que ta main droite ne sache pas ce que fait ta main gauche ». Quel président d'association ne serait pas heureux d'avoir des collaborateurs d'une telle qualité ? Pour la notre c’est certainement là sa vraie richesse.
Pasteur Blanchard
21:50 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
Maraude du 24 Février 2011
09:44 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2011
L'ARNAQUE DU SOLAIRE
Voici encore une belle arnaque publique dont nous lisons tous les jours les détails dans les journaux. Le pouvoir tire à hue et à dia dans l'énergie solaire, qui est une icône de choix dans la mensongère religion écologique. Un jour, il appuie le solaire de toutes ses forces et le même jour il lui tape dessus. Panneaux photovoltaïques et éoliennes sont tour à tour entrainés dans la sarabande avec l'effet de ruine coutumier des actions publiques virevoltant dans le désordre. En plus, la ruine, comme on va le voir, n'est pas pour tous !
Jean-Louis Borloo, grand architecte du solaire pour le malheur des Français, a incité massivement par des crédits d'impôt à l'installation sur les toits de ces horribles panneaux. L'électricité est rachetée par l'Edf ; c'est un engagement à long terme qui fait supporter par tous les consommateurs des surcouts invraisemblables.
Comme nous l'avions prévu, un tel engagement est sans aucune valeur, comme tant d'autres promesses publiques. En effet, Borloo a décidé soudain de lutter contre les effets d'aubaine, car selon lui les investisseurs veulent trop s'enrichir ; pour la deuxième fois en 6 mois le pouvoir a donc baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité. Cela veut dire que les agriculteurs et les propriétaires d'immeubles qui avaient, sur la parole de commerciaux talentueux, fait des calculs légitimes pour s'enrichir avec le solaire en seront pour leurs frais ; imaginons le sort de ceux qui, effet de levier aidant, se sont endettés avec, ô malheur, des taux variables : la ruine peut être non partielle mais vraiment totale. Saluons au passage la haine officielle contre les spéculateurs : ces gens au pouvoir ignorent que tout investissement est une spéculation normale dans le cadre d'un calcul sur l'avenir.
Le 28 janvier 2011, Edf annonce le projet d'une centrale photovoltaïque de 700 hectares dans le Gard en 2013 : nous revoici dans la politique pro-solaire ! Du coup, l'on frémit devant ce projet qui malgré toutes dénégations réduira encore le surfaces agricoles. Comme c'est l'Edf qui utilisera le courant, la ruine probable sera camouflée inévitablement dans des comptes où personne n'y voit clair.
LE MORATOIRE
La contradiction s'accélère ; en effet, avec la bénédiction toute récente du Conseil d'État, le gouvernement a décidé de geler tous les projets de panneaux jusqu'au 9 mars 2011, le prétexte étant précisément de « tout remettre à plat », ce qui n'augure rien de bon. Résultat : des dizaines d'entreprises du métier sont en plein désarroi. Mieux encore : les journaux de décembre 2010 ont annoncé que l'État voulait diviser par deux le coût du solaire ; quant à Eric Besson, ministre de l'industrie chargé de l'énergie, il a déclaré que « La France veut multiplier par six ses économies d'énergie. Personne ne peut imaginer l'intensité de la ruine infligée ici ou là par cet interventionnisme fébrile.
Le Président de la République vient de rencontrer à la télévision de supposés représentants des Français triés sur le volet, ceci pour une conversation préparée dans tous les détails pendant huit jours. Il a versé des larmes publiques sur le départ des usines hors de France : son propre interventionnisme au hasard de son bon plaisir est l'une des causes majeures du départ des usines !
Parallèlement, l'État annonce la construction de 600 éoliennes en mer pour 10 milliards d'euros. Il fait miroiter la création d'emplois, mais personne ne peut calculer les déperditions d'emplois venant, par suite des impôts nécessaires, de cet investissement gigantesque ; très probablement ces déperditions sont supérieures aux faux emplois qui seront créés. Faudra-t-il démonter un jour ces éoliennes maritimes ? Rappelons la terrible menace qui pèse sur les éoliennes terrestres dont la destruction future sera non seulement coûteuse mais peut-être impossible.
LE BAL DES CHIMERES
A la racine de tous ces maux se situe le bal des chimères lesquelles s'épaulent entre elles jusqu'à devenir du béton.
Au centre se trouve le réchauffement climatique et sa provenance supposées des activités humaines. Rappelons que Vaclav Klaus, président tchèque, fut président de l'Europe pendant six mois. C'est un savant qui a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au Co2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie.
La lutte contre le Co2 est devenu un des commandements de la nouvelle religion. Des calculs, avec une précision impressionnante autant que ridicule, prétendent mesurer l'impact de toute action humaine sur ce Co2. C'est ainsi que les grands-prêtres de la religion affirment que le solaire réduit le Co2, ce que personne ne sait véritablement : certains prétendent même valablement que c'est le contraire.
Le réchauffement bénéficie d'une autre chimère parallèle et antérieure : celle du monopole des « écolos » sur la gestion de la nature ; ces personnages ont acquis d'une façon surprenante un statut particulier sous le prétexte mensonger qu'ils seraient seuls à aimer la nature. Terrorisant les pouvoirs publics dans tous les pays ils se sont saisi des autres chimères ceci, d'ailleurs, avec beaucoup d'incohérences. C'est par eux que le solaire est présenté comme faisant partie du « verdissement » obligatoire de l'économie.
LES INTERETS
Au niveau de la coalition des intérêts l'on retrouve les combinaisons habituelles. La France doit souffrir de la présence de Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, ainsi que d'une foule de bureaucraties adjacentes ; le prélèvement fiscal indu et indispensable pour nourrir tout ce monde empêche précisément les gens de s'adapter librement aux aléas climatiques s'ils existent réellement ce qui n'est pas prouvé. Les intérêts des écolos sont connus et leur formidable bataille pour se saisir des fonctions officielles le montrent assez. Parmi les intérêts, se trouvent au premier rang ceux des intermédiaires : comme toujours dans les actions publiques les avantages fiscaux quand ils existent sont, en fait, captés par les intermédiaires.
LE DOMMAGE MORAL
Deux conclusions s'imposent dans ce tour d'horizon mélancolique.
D'abord la liste impressionnante des chemins qui mènent à la ruine : consommateurs d'électricité pénalisés, entreprises détruites, investisseurs floués, accroissement des impôts, instabilité permanente de la fiscalité, destructions d'emploi.
Au sommet se trouve une conclusion morale. Les engagements de l'État dans quelque domaine que ce soit ne sont vraiment rien qu'un chiffon de papier ; il ne faut pas chercher plus loin le véritable fossé qui sépare l'ensemble du peuple français des élites frelatées qui le gouvernent.
Michel de Poncins
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19/02/2011
Impressions de Maraude
A Igor, Zoltan et Anna
Face à ses hommes et ses femmes venus de Pologne, de Russie ou de Roumanie j’ai la douloureuse impression de revenir un siècle en arrière.
1918, la France manque cruellement de bras et recrute des volontaires à l’Est. Zoltan et sa femme Anna font partie de ces migrants-là…
Mais pour eux, pas de longues nuits exposés à tous les vents sur la bouche du métro recrachant son trop plein de chaleur, pas de mendicité ou de dépendance au SAMU social. Qu’est ce qui a bien pu changer en 100 ans ? Le prix du toit sur sa tête ? Ils étaient pourtant si pauvres qu’Anna attendait à la sortie des usines Renault, pour vendre des torchons propres aux ouvriers et cuisinait chez elle des gâteaux slaves pour les revendre aux restaurants parisiens…toujours dignes, toujours propres, s’appliquant scrupuleusement à perdre cet accent hongrois qui les différenciait des autres. Mais ils avaient un logement, minuscule, mais un logement tout de même. Ils ont échappé à l’humiliation de recevoir les vêtements des autres et le regard des autres…
Alors pourquoi Igor dort-il dans sa tente Quechua en plein centre de Paris ? S’il travaille, s’il est bien portant, pourquoi ne trouve-t-il pas une place dans la cité ? Pourquoi des fonctionnaires de la ville de Paris dorment-ils dans leur voiture ? Pourquoi Isabelle préfère-t-elle les trottoirs parisiens aux foyers disponibles en appelant le 115 ? Beaucoup trop de questions pour une seule soirée, une seule maraude.
L’intégration des migrants travailleurs ou la non-exclusion des français « de souche » relève d’une même impérieuse nécessité. Nous devons leur permettre de se loger décemment, de s’insérer dans notre société respectueusement, pour qu’ils soient fiers de s’en être sortis et fiers d’être devenus Français comme l’ont toujours été Zoltan et Anna… mes grands-parents.
Isabelle
12:41 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2011
Maraude du 10 Février 2011
11:04 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)