22/12/2011
UNE ACTION POUR LES PATRIOTES DEFAVORISES.
Par Rémi Carillon
Secrétaire départemental FN du 92
L’histoire scandaleuse de Laura, enfermée dans une prison dorée. Kafka n’aurait pas fait mieux, dans le domaine de l’absurde que Kaltenbach, maire de Clamart.
Au mois de mars 2011, je me suis rendu chez Laura, nouvelle adhérente du Front National des Hauts-de-Seine pour lui remettre en mains propres sa carte d'adhésion, comme font tous les secrétaires du Front Nationalet pour faire sa connaissance.
Agée de vingt-sept ans, Laura est atteinte d'un handicap qui l'oblige à se déplacer exclusivement en chaise roulante. Quelle ne fut pas ma triste surprise de constater qu'elle habitaitavec ses parents, au troisième étage d'une résidence… sans ascenseur et, cerise sur le gâteau si l'on peut dire, dans un… duplex ! que Laura elle-même, qualifie de "prison dorée".
Elle m'expliqua que ces escaliers étaient son enfer, qu'elle n'avait, bien sûr, pas choisi cet appartement et que, depuis des années déjà, ses parents et elle-même remuaient ciel et terre pour obtenir un appartement adapté, situé soit au rez-de-chaussée, soit dans un immeuble équipé d'un ascenseur.
Aussitôt après avoir quitté Laura, j'ai fait part à Marie-Christine Arnautu, notre vice-présidentechargée des affaires sociales de ma consternation face à une situation aussi absurde.Marie-Christine m'a alors orientée vers le Pasteur Blanchard, Président de l'ASP (Action Sociale Populaire), bien connu des auditeurs de Radio Courtoisie et des militants du Front National qui l'accompagnent dans ses maraudes pour aider les SDF de Paris.
Mais, face à une municipalité récalcitrante et à un conseil général défaillant dans ses promesses,le Pasteur Blanchard ne pouvait pas grand-chose ;d'autant qu'une issue positive semblait à nouveau possibleet que par conséquent, il ne fallait froisser aucune susceptibilité.
Nous voici au mois de décembre 2011 et Laura vit toujours prisonnière de son troisième étage sans ascenseur. A proximité, un immeuble est en voie d'achèvement.Elle est susceptible d'y trouver un logement plus accessible. Mais, rien n'est sûr.
A l'occasion des fêtes de Noël, le Pasteur Blanchard tenait à faire un geste pour Laura, en lui offrant un appareil électroménager qui lui simplifierait la vie. Laura avait besoin d’un sèche-linge, elle en est maintenant équipée. Bien sûr, ce qu'attend par-dessus tout Laura, ce n'est pas un appareil électrique de plus ou de moins mais un appartement adapté.
Mais cela, l'ASP n'est pas en mesure de le lui apporter. Ce cadeau était donc plus un symbole de l’attention que le Pasteur et Jany Le Pen, marraine de l'ASP, accompagnés de Catherine et de Thierry, membres très actifs de l'ASP, voulaient témoigner à Laura, meurtris qu’ils étaient ne pas pouvoir faire plus.
Nous nous sommes donc tous retrouvés chez Laura, ce samedi 10 décembre 2011 après-midi. L'ambiance était chaleureuse et gaie. Nous avions envisagé de faire intervenir les médias. Mais l'optimisme étant de mise dans l'espoird'obtenir un autre appartement, l'idée fut remise. En revanche, si ce projet n'aboutit pas, Laura et sa famille ont la ferme intention d’alerter les journalistes.
Au cours de la discussion, le Pasteur Blanchard nous a fait part d'une de ses réflexions. Constatant qu'en Égypte les frères musulmans gagnent les élections, non pas seulement sur le terrain des idées, mais surtout sur celui de l'assistance aux personnes défavorisées, il pense que le Front National gagnerait plus de voix, lui aussi, sur le terrain de l'action sociale que sur celui du combat politique. Dire c’est bien, faire c’est mieux.
Jany Le Pen, pour sa part, émettait l'idée que la solidarité entre compatriotes devrait se traduire non pas seulement par des dons à des oeuvres de charité mais, aussi par des contacts personnels entre personnes aidantes et personnes aidées qui permettraient en plus, d'établir un lien social entre elles.
En ce qui me concerne, quand je vois la politique menée par les hommes au pouvoir, je me dis que, vraiment, ce ne sera pas difficile de faire mieux qu’eux.
Rémi Carillon
SD FN 92
Membre du Comité Central
06.60.97.44.80
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21/12/2011
MARAUDE DE NOËL : 20 DECEMBRE 2011.
Cliquer ICI
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20/12/2011
ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (1).
Par Olivier Perceval pour le journal de
l'Action Française.
Question 1 : Monsieur le Pasteur, pourriez-vous dévoiler pour nos lecteurs votre itinéraire spirituel et politique ?
Réponse : Mon éducation s’est faite à Mazamet, ville qui se trouve dans le prolongement des Cévennes où le protestantisme a été longtemps majoritaire. Mon éducation a été d'une extrême rigueur. J'ai eu le parcours classique d'un fils du peuple. Après mon certificat d'étude, j'ai travaillé en usine. A cette époque, ma cité était la capitale mondiale du délainage. Mai 68 va me sortir de la condition ouvrière. Je découvre le social à travers les MJC et je passe une équivalence au bac qui me permet d'entrer à l'école d'éducateur (l'Institut Parmentier à Paris). A partir de 1978, j'entreprends une carrière de travailleur social (Cité de Refuge de l'Armée du Salut Paris).
Les "événements" ont eu une autre conséquence, ma révolte contre mon père et ma famille. J'ai connu toute les errances de ma génération, de la vie en communauté aux festivals rock, en passant par la politique, de la ligue communiste à la gauche prolétarienne maoïste (tendance spontanéiste, situationniste). Mon retour à la foi, mes études de théologie, mon ordination, mon engagement avec Madame Jany Le Pen, c’est une autre histoire.
Question 2 : Parlez-nous de votre association caritative.
Réponse: Notre association l'Action Sociale Populaire est régie par la loi 1901. Nous sommes une équipe de bénévoles et n'avons pour aide financière que la générosité des auditeurs de Courtoisie et des lecteurs de la presse amie. En plus de nos activités de maraudes où pendant plus de sept mois nous venons en aide aux SDF dans les rues de Paris, nous visitons des personnes âgées isolées et essayons de répondre aux attentes de personnes en difficulté que nos amis nous signalent. Nous débutons cet hiver une nouvelle action pour les familles de patriotes défavorisés par une aide concrète (achat de machines à laver, gazinières etc).
Question 3 : Pensez-vous qu'il y a un vrai problème de répartition des richesses dans notre pays ?
Réponse : Je pense que dans notre pays, il se trouve une profonde injustice à faire porter le principal effort du plan de rigueur sur le petit peuple et les classes moyennes. Mais il est une autre injustice choquante, le syndrome rousseauiste qui fait que, beaucoup d'hommes politiques et de travailleurs sociaux ont tendance à considérer les populations originaires de l'autre côté de la Méditerranée comme ne pouvant être que des victimes du système ; ce qui bien souvent leur profitent en termes de prestations sociales.
Alors que la majorité d'origine Française et Européenne, qui a du mal à quémander , qui ne connait pas bien les réseaux pour faire valoir ses droits, se retrouve de plus en plus marginalisée et précarisée? C’est pour cela, même, si le mot ne fait pas très Maurrassien, que nous souhaitons la justice sociale.... pour les nôtres.
Question 4 : A l'approche de l'hiver, pensez-vous que la crise jette de nouveaux pauvres dans la rue ?
Réponse : Vous avez pu constater dans les rues de Paris, et cela contrairement au discours officiel, combien les restrictions budgétaires sont lourdes de conséquences. D'une année sur l'autre, nous voyons la situation s’effilocher. La lèpre de la misère gagne du terrain. Une nation qui n'est plus capable de gérer le problème de la pauvreté risque d'en subir de graves perturbations.
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ENTRETIEN AVEC LE PASTEUR BLANCHARD (2).
Question 5 : Existe-t-il dans notre pays une véritable solidarité nationale ou cela reste-t-il à réinventer?
Réponse : Malheureusement la réponse est négative, les habitudes ont la peau dure et on a du mal à sortir d'un certain fonctionnement. Dans bien des milieux, on conçoit le social comme une vitrine, cela fait bien de s'occuper des pauvres. Or, comme l’a dit Thibaut de La Tocnaye dans son émission sur Courtoisie où je passais, si le Hamas, au Liban fait du social, son objectif est avant tout politique. Dans l'âge de fer où nous allons entrer, ce sera une des clef de l'avenir.
Question 6 : Pensez-vous qu'un mouvement politique comme le nôtre a un rôle social à jouer auprès de nos compatriotes?
Réponse : Depuis plus d'un siècle l'Action Française est une formidable école de pensée, à qui tous, peu ou prou, nous devons quelque chose. Depuis trois décennies que le FN a pompé les forces vives de notre famille politique, vous êtes une des rares branches à avoir conservé votre autonomie et votre dynamisme.
Dans une France comptant plus de sept millions de musulmans, savoir si le régime doit être royaliste comme vous le souhaitez ou républicain social et plébiscitaire comme je le désire ne me semble pas de saison. L'important pour nous est la défense de notre terre et de nos morts. Au-delà de mon partenariat avec le FN, je crois qu'il est souhaitable de mettre nos efforts en commun.
Question 7 : Pouvez-vous nous dire un mot sur votre projet de fondation?
Réponse : Initialement ce projet était pour Jean-Marie qui n'a pas été intéressé. L'idée en est simple, comme Brigitte Bardot pour les animaux, il s'agit quant à nous de venir en aide aux patriotes défavorisés, par des actes concrets comme l'achat et le don de réfrigérateurs, machines à laver, gazinières entre autres et pour commencer... Mon nom et mes réseaux au sein du FN m'amènent à côtoyer des personnes que nous pourrions aider dans toute la France.
Il faut savoir que le statut de fondation permet de collecter des fonds, la mise initiale est mince. Peut- être que dans vos milieux, une personne aussi prestigieuse que Le Pen, héritière de ceux qui ont fait l'histoire de notre pays serait heureuse de donner son nom à cette œuvre de salubrité publique ?
PS : les graphiques ont été établis par B. et J. C.
d'après les chiffres publiés par le "Collectif Les Morts de la Rue."
07:45 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
19/12/2011
ANNE SINCLAIR ET HASSAN II EN 1982.
Cela
remonte au déluge
et que faut-il en penser aujourd'hui ?
08:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
16/12/2011
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Oscar Wesley
Membre du Conseil d'administration de l'ASP
Marauder, c'est aller à la rencontre de personnes
en situation de détresse physique et morale.
Celles-ci en général, fuient et repoussent les prises en charge
qui leur sont proposées.
Comme de temps en temps,
j'accompagne le pasteur Blanchard et l'équipe de l'ASP,
je m'aperçois que la misère dans la rue est toujours au rendez-vous.
Les rues de la capitale sont toujours habitées par des sans-domicile.
Ce 6 décembre, la première personne abordée rue de Tolbiac
est un homme qui dort dans la rue depuis 23 ans, selon lui.
Il vit au jour le jour et avoue être souvent sous-alimenté.
Quelle aubaine pour lui que l'équipe du pasteur Blanchard soit passée par là !
Allongé sur son matelas de fortune, abrité de la pluie par un auvent,
il m'exprime sa reconnaissance pour ce que l'ASP lui prodigue,
à savoir les vêtements, le café et la soupe.
Un autre SDF nous voyant rembarquer
les sacs de vêtements dans la voiture, traverse la route
et nous dit qu'il est hébergé à la "Mie de pain"
mais souffrir du froid.
Ce monsieur n'ayant qu'un pull sur lui ce soir là,
le Pasteur lui déniche un blouson sur mesure.
Au fur et à mesure que nous roulons,
nous découvrons des groupes ou des individus
habitués à renconter le Pasteur Blanchard et son équipe.
Celle-ci équipe est très impliquée dans cette noble tâche.
Ce soir-là, j'ai aussi été marqué par cette personne
qui dormait sous la pluie et le froid à même le sol,
sans rien, sans chaussettes, ni de chaussures
et qui refusait tout ce qu'on lui proposait.
Selon une étude de l’INSEE,
huit cents mille personnes ont vécu dans la rue
à un moment de leur existence en France.
La population des SDF est hétérogène,
essentiellement jeune et masculine,
mais on trouve aussi
dans la rue des jeunes femmes avec enfants,
des étrangers, des personnes âgées, des personnes malades…
Oscar
08:09 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2011
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (1).
Depuis peu, des emprunts toxiques
contractés par un grand nombre de collectivités,
font irruption dans le paysage médiatique.
Le département de la Seine-Saint-Denis,
la ville d'Angoulême, celle d'Argenteuil
et bien d'autres s'avouent gravement touchés.
Pour favoriser leurs projets,
appâtés par des offres de départ
anormalement basses,
offrant l'occasion de faire passer des projets difficiles,certains élus se sont laissés aller
à souscrire des emprunts très dangereux
car à taux d'intérêt variable .
Rien dans la finance n'est gratuit :
ces emprunts sont indexés sur des indices complexes et volatils,
par exemple sur la parité dollar-yen ou même sur le franc suisse.
La sanction devait tomber un jour ou l'autre.
C'est la majoration insupportable
des remboursements et des charges d'intérêts.
Cette triste affaire ne reflète pas seulement
l'incompétence et la légèreté des élus.
Elle trahit aussi la négligence des autorités de tutelle,
fort nombreuses dans un pays sur-administré.
Comme d'habitude, tout le monde est responsable
et personne n'est coupable !
L'une des raisons de cette situation détestable
est la possibilité et le désir d'emprunter à tout prix.
La banque DEXIA, aujourd'hui en quasi-faillite,
a joué un rôle majeur dans ce désastre
en poussant les collectivités à s'endetter par son intermédiaire.
Ses dirigeants ont ainsi pu tirer profit
du piège tendu aux collectivités locales.
La dette de ces collectivités est passée
de quatre vingt treize milliards d'euros en 2005
à cent trente huit milliards en 2010,
sans que l'on sache si les chiffres cités dans les journaux sont exacts.
En fait d'endettement, un train en cache souvent un autre.
Quelques soient les vrais chiffres, tout cela constitue
une partie importante du déficit global de la nation
lui-même destructeur de richesses.
Nous nous trouvons devant un nouveau
et dramatique scandale d'État
qui touche des milliers de collectivités.
Les impôts locaux durement acquittés,
remettons à plat le problème majeur
des gaspillages de ces collectivités locales.
07:54 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (2).
UNE PYRAMIDE
D'ELUS
La France compte à peu près six cents mille élus.
Ils reflètent la pyramide abusive des collectivités locales.
Il existe en effet trente six mille communes.
Et, par-dessus les communes,
s'empile une foule de collectivités :
cantons, départements, régions et autres.
Puis s'ajoute une couche floue mais épaisse
de regroupements comme les intercommunalités
ou encore les "agglos".
Parmi les six cents mille élus,
on trouve de cinq à dix mille super-privilégiés.
Leur poids kolossal se traduit
par des salaires accompagnés d'avantages informels.
Ces "à-côtés" prennent de la place
et débordent parfois les rémunérations
dans une cascade de cumuls indécents.
Ces nantis du système exploitent
le butin public en parfaite légalité
car ce sont eux ou leurs zamis qui fabriquent les lois.
Mais, le boulet est encore trop léger
et ces élus se dépensent à l'amplifier
pour montrer qu'ils existent et sont utiles.
Dans ce contexte, les gaspillages sont innombrables.
Tout le monde a en ligne de mire les palais somptueux,
chaque organisme rêvant d'ériger le sien.
Mais, on dénombre bien d'autres gâchis :
♣ à Clermont-Ferrand, c'est un tramway
qui mis en route plus que difficilement
et d'un fonctionnement chaotique
s'acharne à rattraper le montant de la facture,
♣ à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône,
un cube de béton de quinze millions de kilos d'euros
se prend pour un complexe sportif et culturel
dans une ville de vingt huit mille habitants,
♣ à signaler enfin les "ambassades",
certaines régions en érigent à l'étranger.
La ville de Lyon en possèdent
notamment à New-York et à Tokyo.
A suivre...
07:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (3).
LES MECANISMES
AUTOMATIQUES
DES GASPILLAGES
Ce ne sont que des exemples ponctuels.
Tous les citoyens en connaissent d'autres dans toutes les régions.
Le plus grave est qu'il existe des mécanismes automatiques de gaspillage :
♣ par exemple les aides aux industries,
grandement inutiles par ailleurs
et auxquelles les collectivités locales
participent largement aux côtés de l'État,
♣ faire la fête est courant,
nous connaissons un conseil général
dont le président reçoit tous les jours à sa table
une vingtaine de personnes,
♣ quant aux dépenses de communication,
dénoncées régulièrement,
c'est la grande explosion,
♣ n'oublions pas la valse des subventions,
la plupart inutiles et souvent scandaleuses,
la ville de Lyon, pour sa part, subventionne la Casbah d'Alger !
L'État se vante de supprimer un fonctionnaire sur deux.
Cela devrait se traduire par des mutations dans les régions.
Bien au contraire, le résultat des deux décentralisations
est d'avoir renforcé les compétences des régions
avec un accroissement pléthorique de leurs effectifs
et sans diminuer le personnel dans les services des préfectures.
N'oublions pas l'absentéisme du personnel
composé parfois d'amis des élus
et qui dépasse largement les niveaux du privé !
Enfin à toutes ces dépenses abusives,
il faut ajouter le freinage des activités des entreprises,
pénalisées par des formalités absolument insupportables
pour obtenir telle ou telle subvention.
L'habitude détestable des financements croisés
est un obstacle redoutable à la vitesse de réaction
des entreprises censées en être les bénéficiaires.
Quel est le comportement du gouvernement face à cette situation ?
Il agit dans un sens tout à fait opposé à l'intérêt national.
Il prétend d'abord réduire le millefeuille administratif
et se lance à cet effet dans des réformes complexes et longues.
Simultanément, il agit dans l'autre sens
en créant de nouvelles collectivités.
La plus désolante est le Grand Paris, rêve pharaonique
dont les parisiens et les autres n'ont nul besoin.
L'effet de ruine est déjà en route :
♠ par la création de nouvelles administrations
et de postes prestigieux,
♠ et se profile le concept de "métropoles",
nouvelles collectivités tentaculaires
prêtes à avaler certaines grandes villes.
07:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALES (4).
Compter sur l'élection de 2012, serait illusoire.
Les hommes politiques les plus visibles ont, peu ou prou,
le même programme et poursuivront les gaspillages
et la ruine qui en découle.
Ne soyons pas, toutefois, pessimistes
car toute situation historique est réversible.
Nous avions proposé, dans une note précédente,
d'organiser des référendums privés
qui pourraient arrêter les projets ruineux de certains maires.
Il suffirait d'un succès quelque part,
même dans une petite commune, pour que la méthode se répande.
Une autre formule serait de prendre en cible
les luxueux voyages collectifs que font,
sous un prétexte ou un autre, les conseils généraux
souvent vers de prestigieuses destinations.
Des citoyens victimes pourraient
par des moyens appropriés empêcher le départ.
Une seule victoire dans un département serait significative.
S'il y a d'autres moyens, merci à nos lecteurs ne nous les signaler.
Michel de PONCINS
07:34 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)