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09/03/2012

MARAUDE DU 8 MARS 2012.

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IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 Maraude du 23 02 2012.JPG

 

Par Pascal Aberlen,

secrétaire départemental FN de Seine et Marne

 

Le rendez vous était pris depuis longtemps et le Pasteur Blanchard me le rappelait régulièrement. Le jeudi 23 février, je participe donc à ma première maraude.

J’avais bien en tête quelques souvenirs de jeunesse où, habitant Paris je donnais quelques fois des conserves, du chocolat et de la confiture aux sans-logis de mon quartier de la poterne des peupliers, dans le treizième arrondissement.

Mais je ne savais pas trop ce qui m’attendait aujourd'hui. A 21h00 précises, je retrouve Porte d’Italie, le Pasteur qui m’attend avec sa femme et Céline. Nous partons tous les quatre, le coffre de la voiture rempli de vêtements, de conserves, de café et de soupe.

Le contact avec les sdf se fait tout naturellement. Aidé par les conseils du Pasteur, nous distribuons, Céline et moi, du café, de la soupe, des vêtements, et quelques paroles de réconfort à des gens qui ont presque tout perdu. Je dis presque, car certains d’entre eux, en plus de leur honneur ont gardé le désir de choisir comment ils souhaitent être habillés ; le type de chaussures qu’on leur propose, un tee-shirt plutôt qu’une chemise ou la couleur d’un pantalon.

  

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Dans la nuit, nous voyons beaucoup de personnes, des hommes très différents mais aussi des femmes : la misère peut frapper tout le monde. Bien sûr, comme beaucoup, j’ai souvent entendu dire que ce sont des fainéants ou des ivrognes et qu'ils n’ont que ce qu’ils méritent. Je ne partage pas cette pensée et les rencontres que j’ai fait cette nuit-là me rappellent que la frontière entre le confort et la rue est très fragile.

De cette maraude, je garderai deux souvenirs. Celui d'un maghrébin qui, après avoir accepté du café et quelques paroles de soutien, est venu nous raccompagner à la voiture ; il m’a ouvert la porte et m’a embrassé en m’appelant "mon nounours". Je garderai surtout le souvenir du Pasteur Blanchard en pleine action sur le terrain. L’équipe qu’il forme avec sa femme, force le respect. Lui conduit. Elle surveille les moindres recoins de rues  où sont susceptibles de se trouver des gens dans le besoin. Et cela ne manque pas.

A chaque arrêt, nous nous approchons d’eux. Souvent, ils reconnaissent le Pasteur et lui font part de leur joie de le retrouver une nouvelle fois car, pour beaucoup, ce sont des habitués. Le Pasteur les connaît et les appelle tous par leur prénom.

La maraude se termine et nous n’avons plus rien à distribuer. Nous avons déposé Céline et le Pasteur me laisse à ma voiture. Sa femme et lui descendent pour me saluer et me remercier. Je les remercie également et reprend la route vers la Seine et Marne où un bon lit bien au chaud m’attend.

Un grand merci au Pasteur Blanchard pour ces moments d’humilité qu’il m’a donné à vivre. Mais aussi et surtout, pour tout ce qu’il apporte à ces êtres en grande détresse.

 

Pascal

02/03/2012

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Céline Guillermond 

du FNJ (Front National de la Jeunesse).
 

Voilà plusieurs mois que j'attendais cette soirée du 23 Février : le grand soir est enfin arrivé et autant dire qu'il restera un souvenir incroyable, aussi paradoxal que cela puisse paraître à certains.

Notre périple à la rencontre des naufragés du système débute traditionnellement, à 21h Porte d'Italie. Les quatre "voyageurs" de cette nuit sont Pascal, le Pasteur Blanchard, son épouse Catherine et moi-même. Sa mission rappelée à chacun, nous partons pour quelques heures de soutien mais aussi d'échange et de partage.

Nous allons retrouver tour à tour : ceux qui reconnaissent le Pasteur au son de sa voix, ceux qui poussent la chansonnette pour réchauffer les cœurs et ceux qui, par leur silence, restent dignes et réservésmais qui, par leur regard se montrent affectueux. 

"Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux." Mère Teresa.

Aux quelques sans-logis rencontrés, cette soirée nous a permis d'offrir une petite aide matérielle, par la distribution de vêtements et de boissons chaudes ; mais, aussi de pouvoir partager avec eux un peu d'amitié. Pour ceux qui étaient dans leurs songes, nous avons laissé quelques affaires à leur chevettels de bons anges-gardiens.

 

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Rien de plus joyeux que de chanter un petit air d’Hugues Aufray, les yeux dans les yeux avec nos amis de la rue... Cela n'a fait que fortifier ma résolution de combattre pour ces SDF,de les aider à espérer, si possible un avenir meilleur, digne et respectueux.

Ce soir- là, nous avons eu aussi l'occasion de saluer d'autres "maraudeurs",  tels que ceux du SAMU Social ou de la Croix-Rouge.

"Donne tes mains pour servir et ton cœur pour aimer." Mère Teresa.

Il y a tant à apprendre de la rue où rien n'est facile. Il faut se rendre à l'évidence, le voir de ses propres yeux est nécessaire pour commencer, peut-être à comprendre.

Je ne peux compter le nombre de personnes croisées, ni même me rappeler tous leurs prénoms mais une chose est sûre, à leur manière, ce sont des êtres d'une grande force et je les remercie de m'avoir si bien reçue sur "leur" parcelle de rue ou de trottoir.

"Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire." Mère Teresa.

 

Céline du FNJ

29/02/2012

UN JEU POUR LES PATRIOTES FAVORISES...

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19:44 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (1)

24/02/2012

MARAUDE DU 23 FEVRIER 2012.

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IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Paul-Alexandre Martin,

membre de la direction nationale du FNJ

A 21 heures, accompagné de Gaétan Dirand,  je rejoins le Pasteur Blanchard et sa femme pour une première maraude : une expérience riche et qui prend aux tripes,  d’autant qu'en cette soirée de février, le thermomètre frise les -10 degrés à Paris. Nous croiserons, d'après le Pasteur, moins de malheureux qu’habituellement ; sans doute à cause du grand froid  qui oblige les sans-abri à se replier dans des centres d’hébergement ; lorsqu’ils sont en mesure d’y obtenir une place pour la nuit.

Nous nous arrêterons malgré tout assez fréquemment à la rencontre de ceux qui, malgré leur terrible dénuement tentent "d'oublier" le froid. 

C'est d'abord, ce vieil homme d’origine polonaise, surprenant tant il relativise les températures polaires. Nous lui donnons, selon ses choix, des vêtements et de la soupe. Après une discussion, nous repartons et il nous salue chaleureusement.

Au fil de nos stations, nous découvrons  parfois des solitaires, parfois des couples ou des groupes. Beaucoup d’entre eux arrivent des pays de l’Est et connaissent bien le Pasteur Blanchard et sa femme. Ils nous confient les anecdotes des précédentes maraudes dont ils conservent d’excellents ou fameux souvenirs ;nnotamment cette fois où Jany Le Pen, répondant à leurs souhaits,leur a promis une photo dédicacée.

  

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L’heure tourne mais les minutes s’écoulent lentement car le froid se fait cruellement sentir, pour... nous ! Aux abords des quais de Seine, c'est la Sibérie. Quelques tentes se cachent désespérement sous un pont. La distribution de vêtements et de boissons chaudes continue. Nos hôtes nous concèdent bien volontiers  que la rigueur de l’hiver se fait sentir  mais tous semblent rester stoïques. Ce qui frappe, c’est leur capacité à se réjouir de notre visite. Ils semblent presque oublier les morsures du vent glacial.

Plus loin encore, des membres de la Croix de Malte s'évertuent à prendre en charge un groupe d’hommes et de femmes. C'est sans espoir car ceux-ci refusent de rejoindre un centre d'hébergement où ils seraient dispersés, séparés, isolés. Au vu des visages égratignés de certains, on comprend qu'ils se sont querellés entre eux  mais, ils craignent encore plus les inconnus et les vols. 

La maraude se termine rue de Rivoli : des dizaines de malheureux dorment sous les arcades. Nous leur laissons le nécessaire à proximité sans les réveiller. Au bout de la rue, un homme seulement accompagné de son chien ne souhaite rien de plus qu'une cigarette. Contrairement à beaucoup d'autres, il semble ne pas noyer son désarroi et sa misère dans l’alcool. Il se contente de marcher à la recherche d’un endroit calme, assisté de son compagnon qui le suit comme son ombre.

 

Paul-Alexandre

22/02/2012

L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (1).

Deux évènements simultanés se produisent sous nos yeux et sont étroitement liés : l'entrée "officielle" de la France en récession et l'omnipotence des syndicats.

 

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La récession, faisant suite à une panne de croissance vertigineuse est le résultat de plusieurs années de gouvernements situés à gauche, non par leurs déclarations mais par leurs actions ou omissions. Elle se continuera quel que soit le résultat de l'élection de 2012,tous les programmes se ressemblent, à quelques nuances près : ils nous mènent à la ruine. Le plus étonnant est qu'Angela Merkel court aussi à cette ruine. Elle ne s'aperçoit pas ou, par idéologie, ne veut pas s'apercevoir que l'économie allemande peut, elle aussi, sombrer dans l'abîme vers lequel les vingt-sept s'engagent résolument.

Dans le cas particulier de la France, la toute puissance des syndicats est au coeur du problème avec leur richesse insolente dont les détails fleurissent ces jours-ci dans les médias. En 2007, ils ont reçu solennellement le pouvoir qui leur a été donné par le président sorti des urnes. Depuis lors, par lâcheté, leur omnipotence, au demeurant ancienne, a non seulement perduré mais grandit. Leur richesse et celle de leurs chefs s'est consolidée ;situation d'autant plus intolérable que leur représentativité est sujette à caution, voire plus qu'extrêmement faible.

 

A suivre...

08:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (2).

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A suivre...

07:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (3).

UNE BOMBE

 

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Dans ce paysage, une véritable bombe vient d'éclater. La "médiacratie" en a peu parlé laissant une large place au tour d'horizon habituel des crimes qui se produisent un peu partout.

Un rapport de sept cents pages a été réalisé sur le financement de ces syndicats suite à la création, le 8 juin dernier, au sein de l'Assemblée d'une commission d’enquête. 700 pages, ce n'est pas rien et une centaine de personnalités ont été auditionnées, non sans peine tant le terrain est miné. Le coût même du rapport doit être astronomique. La commission créée à cet effet était présidée par un député nouveau centre, Nicolas Perruchot, très connaisseur du sujet.

 

Le rapport dissèque pour la première fois les quatre milliards d’euros de financements annuels, directs ou indirects de nos syndicats, nécessaires faute de cotisations. En effet, les cotisations des adhérents n'apportent que 3 à 4 % du financement. Les spécialistes connaissent depuis longtemps ce scandale. La nouveauté est qu'un rapport officiel vient de faire éclater la terrible réalité.

  

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Monsieur Bernard Accoyer, président de l'Assemblée a décidé qu'il n'était pas possible de publier ce rapport et, sauf erreur, une telle décision est unique dans l'histoire des rapports de l'Assemblée. Il a déclaré que la commission d'enquête terminait ainsi son existence. La bombe était si forte que son explosion aurait menacé tout le système : une chape de béton s'imposait ! Certes, il y eut certaines protestations et même du côté syndical,contre l'arbitraire de la décision. Les protestataires, présentés abusivement comme courageux, savaient très bien que la décision salvatrice était prise et qu'elle corroborait leur toute puissance quasi totalitaire. Le seul avantage du rapport est que les langues se sont déliées et que beaucoup d'informations ont circulé.

 

A suivre...

07:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

L'OMNIPOTENCE DES SYNDICATS (4).

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DES FAITS

Voici quelques faits disparates aussi bien dans leur nature que dans leur importance : A Pékin, en Septembre 2004, cent quatre vingt dirigeants français des caisses de sécurité sociale ont séjourné dans les plus luxueux hôtels de la capitale de la Chine ; motif : participer à l'assemblée générale de l'association internationale de sécurité sociale. Le nombre stupéfia les autres délégations.

Le 8 novembre 2004, selon un présentateur de France 2, un chauffeur de la CFDT a avoué que toute sa vie, il avait été rémunéré par le Crédit Lyonnais, qu’il ne voyait que pour aller toucher sa feuille de paie.

Le président de la CGC a confié tout sourire qu’il était appointé par Total et que son trésorier l'était par les Pompes Funèbres générales ; vingt huit personnes du siège étaient rémunérées par des firmes privées.

 

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A la même époque, la télévision a déclaré à propos d'une multinationale que dès qu'un salarié était nommé délégué, il recevait une promotion, qu'il choisissait parfois lui-même. Bien mieux, il y avait aussi d’autres avantages : embauches de proches, primes et indemnités de logement de gaz et de chauffage.

C'est la mairie de Paris qui, de 1990 à 2001, soit pendant onze ans, a payé un des domestiques de Marc Blondel baptisé "garde du corps ". Le contrat a été finalisé lors d’une petite fête dans un restaurant landais de la capitale le 11 mai 1990.

Après ces "menus" faits, voici plusieurs sources de la "rivière argentée " : La formation professionnelle des adultes ou FPA,le paritarisme avec le patronat dans une foule d'organismes comme les caisses de retraites, le dialogue social, les comités d'entreprises, le conseil économique, social et environnemental, avec ses succursales.

La Cour des comptes, dans un rapport publié le 6 décembre de cette année, vise le comité d'entreprise de la RATP et demande l'ouverture d'une enquête pénale : appels d'offres douteux, doubles facturations, dépenses somptuaires. La charge du comité d'entreprise représente cent treize euros par agent. Il s'y ajoute la subvention aux oeuvres sociales qui multiplie d'une façon importante la manne financière du syndicat. Cette étude est tombée sur la RATP mais aurait pu aussi tomber ailleurs. En effet, si la Cour des comptes ne se dérange pas, l'omerta est la règle. Depuis la loi Waldeck Rousseau de 1884, les syndicats n'avaient pas de comptes à fournir. La loi d'août 2008 sur leur représentativité les y oblige désormais, mais personne n'est vraiment pressé !

 

A suivre...

07:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)