20/06/2012
LE TABOU DU DROIT DE GREVE (4).
Aujourd'hui les grèves en France sont bien plus nombreuses qu'au Royaume-Uni, qu’en Suède et qu’en Allemagne. En Suisse, les salaires sont plus élevés que dans les pays environnants et les syndicats se plaignent de la concurrence de Français qui viennent travailler en Suisse, notamment à Genève et à Lausanne, tout en vivant en France. Depuis soixante-dix ans, la paix du travail est totale grâce, en particulier, à l'accord des partenaires sociaux. Au Japon, les grévistes mettent un brassard pour indiquer qu'ils sont en grève mais continuent à travailler. Ces pays, néanmoins, ont bénéficié des progrès sociaux aussi bien et même souvent mieux que les autres pays, ce qui condamne l’idée que les grèves étaient nécessaires à ces progrès sociaux.
Aux USA, dans beaucoup d'États, il existe un régime du syndicat unique dans les entreprises ce qui conduit à des conflits. L'Indiana vient de décider que les employés ne seraient plus obligés de cotiser au syndicat qui les représentent dans l'entreprise. C'est le vingt-troisième état à le faire. Les analystes observent que dans ces États les investisseurs sont attirés et les créations nettes d'emplois sont plus nombreuses qu'ailleurs.
En France, l'omnipotence des syndicats repose sur un financement abondant et opaque. Le cercle est particulièrement vicieux : prélèvements obscurs et injustes de ces syndicats, utilisation de ces quantités d'argent pour détruire les entreprises, seules créatrices de richesse, et, en conséquence, ruine de l'ensemble de la population y compris les grévistes. Seuls les chefs syndicalistes et leur entourage bénéficient de cette "grèviculture" et de la manne financière qu'elle diffuse.
La conclusion peut être finalement optimiste. Il y a bien d'autres tabous meurtriers en France. La chute d'un seul d'entre eux ouvrirait le bon chemin vers un cercle vertueux. Encore faut-il qu'un pouvoir capable et crédible veuille emprunter ce chemin.
Michel de Poncins
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18/06/2012
LE SOCIAL RENTRE A L'ASSEMBLEE NATIONALE ?
Les pirates n'ont pas réussi à détruire cet album d'une maraude du 8 avril 2010 à laquelle participait Marion Maréchal-Le Pen qui vient d'être élue députée de Carpentras.
Découvrez-le en cliquant ICI
14:52 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2012
ACTION, PLUME ET LETTRES.
Une séance de dédicace, ce samedi 2 juin, réunit à la librairie Duquesne deux invités représentant l’Action Sociale et Populaire : son Président-Fondateur Jean-Pierre Blanchard et François Vial, membre du CA. Les trois ouvrages qui font l'objet d'une signature sont, "La faim justifie les moyens" et "Martin Heidegger, philosophe incorrect", du Pasteur Blanchard et "Le FN et le social" de François Vial.
La chaleur accablante n'a pas empêché quelques ventes, ni d'intéressantes discussions avec les clients et le propriétaire des lieux ; tout cela se déroulant dans une ambiance très décontractée.
Au final, un bel après-midi de promotion…
A renouveler.
Carole,
sympathisante ASP.
07:48 Publié dans Culture, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2012
SMALL N'EST PAS CONTENT, C'EST LA FAUTE A HOLLANDE (1).
Communiqué de Presse de Michel Thooris, Conseiller politique de Marine Le Pen
"Dans la nuit de mardi à mercredi, un individu a perdu le contrôle d’une moto qu’il venait de dérober. Le voleur âgé de 24 ans, qui conduisait sans casque ni permis et sous l’emprise de l’alcool et du cannabis, a perdu la vie dans l’accident. Son complice, âgé quant à lui de 19 ans, a été grièvement blessé dans l’accident. Une rumeur s’est immédiatement répandue dans les cités voisines mettant en cause les forces de police.
Pour la deuxième nuit consécutive, des émeutes se sont déroulées à Massy. Les policiers ont essuyé des tirs de mortiers et de jets de boules de pétanque. Les auteurs de ces violences n’ont pas été interpellés.
Les émeutiers vont-ils continuer à bénéficier ainsi d’une totale impunité pendant les cinq années à venir ? Seuls les candidats du rassemblement bleu marine soutenus par Marine Le Pen s’opposeront à la politique laxiste et à l’angélisme de cette nouvelle gauche plurielle."
Monsieur le Maire.
Domicilié au...
J'aimerais vous dire, le plus simplement possible, ce qui se passe au pied des immeubles HLM du parc immobilier d'Antony Habitat et Antony Sud, ce qui se passe quotidiennement chez nous.
J'habite à la limite d’Antony et de Massy. Il me suffit de traverser l’avenue du président Kennedy pour être dans le département de l'Essonne (91). La curieuse impression qu’Antony est à la frontière tunisienne, m'envahit mais, ce n'est qu'un sentiment d'impression. Pourtant, j'espère que la "Place de France" à Massy ne sera pas débaptisée et renommée "Place du printemps Arabe".
Quelques "sans-papiers" se promènent sur la Place et cherchent à orienter les acheteurs de cannabis vers Antony, par exemple, jusqu'à la rue du Noyer Doré où j'habite. De jeunes dealers de moins de dix-huit ans les attendent, squatant les cages d'escalier et les halls d'immeubles d'Antony Habitat et d'Antony Sud. Ils sont presque intouchables parce que mineurs.
Pendant ce temps, une nouvelle génération d'acheteurs tourne à la recherche d'appartements ou de terrains à vendre sur Antony."
19:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
SMALL N'EST PAS CONTENT, C'EST LA FAUTE A HOLLANDE (2).
Je continue l'histoire de mon quartier que vous lirez sans doute. Elle pourrait s’appeler vivons tous ensemble ou elle sera plus belle la vie demain ; même après ce qui s'est passé hier.
Notre Président sortant quitte ses fonctions. Il s'en retourne, aussi autiste qu'il est venu et traverse Paris pour regagner son XXXL mètres carrés de Neuilly. Où irais-je si mon immeuble brûlait ? Comme a pris feu l'appartement d'une des XX femmes de Monsieur XL ? Les enfants jouaient, paraît-il, avec des pétards dans la cuisine qui donne sur le balcon, qui donne sur la rue, qui donne sur Antony...
Monsieur XL, interviewé à la télévision, déclare être le père de quatorze enfants et l'époux de quatre femmes. Mais n'habite pas sur les lieux du sinistre. Conclusion, la démographie se porte bien en France, on ne nous ment pas et la crise du logement semble toute relative, on nous mène en bateau.
Il faut que vive la France multi-disciplinaire et sans autre discipline que citoyenne. Alors, pourquoi ce titre : "C’est la faute à Hollande" ? ! ? ! Il y a eu aussi Mélenchon et ses appels du 18 avril à prendre la Bastille à l'avance -ou en retard. Les bazars sur la Place de France sont eux, à la bonne heure et à la bonne aubaine de l'élection de notre Président Hollande. Ils vendent des pétards et la cuisine d'une des femmes de Monsieur XL part en fumée. Cela n'est pas de la poudre aux yeux, cela n'est pas normal... Et nos petits commerçants de proximité pourront-ils écouler du cannabis, sous les yeux attendris et jobards des gens du PS local qui tiennent une boutique du même nom, toujours sur la même place, quand on l'aura dépénalisé ?
Mais, ne nous égarons pas et revenons à nos moutons. J'ai fait la connaissance de plusieurs familles au look musulman très fondamentaliste et très chic. Les hommes sont barbus, leur(s) épouse(s) portent le voile, chacun a son genre. Sur les conseils de mes voisins d'origine tunisienne, ils ont acheté des appartements à Massy. Ont-ils, déjà, bénéficié de "prêts à taux zéro", octroyés par certaines banques islamiques ? En tout cas, ils font partie de cette nouvelle génération en quête d'acquisition immobilière, déjà citée.
Pour terminer ce tour d'horizon d'Antony-Massy et si l'on est observateur, on constatera qu'il n’y a plus de "pitbulls". La raison en est simple. Pour les islamistes, le chien est un animal impur. Mais, que nos pauvres petites vieilles ne s’attardent pas trop avec leur aimable compagnon à quatre pattes, au risque de se faire importuner par quelques jeunes lascars qui, lassés de tenir les murs, sont pris de la fièvre des nouveaux convertis.
Mais, sur la Place de France, à Massy, des rabateurs continuent à orienter des acheteurs vers des dealers, vers Antony, vers là où j’habite. Mais aujourd’hui, je ne le supporte plus et je dénonce cette économie souterraine, pour défendre notre espace vital et notre liberté.
Monsieur le Maire, veuillez accepter mes salutations distinguées, ainsi que mes excuses pour ce long compte-rendu.
Small
alias Gérard Dominé et Jean Chabernaud.
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11/06/2012
JULES FERRY VU PAR...
08:15 Publié dans Humour, Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2012
UNE DEDICACE LIBRAIRIE DUQUESNE SAMEDI 2 JUIN 2012.
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10:51 Publié dans Culture, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2012
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Par Benoit Vaillant,
Sonné ! C’est le mot que je retiens pour cette maraude qui est une grande première pour moi. Sonné dans mon ressenti, sonné par la confrontation avec une réalité qu’on aperçoit mais qu’on ne voit pas. Pourtant il n’y a pas de passage à franchir, pas d’avertissement sur une réalité difficile. J’aime beaucoup le mot du pasteur sur cet âge de fer qui est arrivé. L’âge de fer ! Terrible expression qui laisse les progrès d’une civilisation disparaître, qui laisse entrevoir un paysage gris, défiguré, poussiéreux, ruiné et inhumain.
Plus que de la révolte, on ressent de l’amertume. La pilule du bonheur qu’on avale chaque jour ne fait plus effet. Elle a même un drôle de goût ! Regarde près de toi ami ! Ne vois-tu pas que ton frère est à terre ? On ne peut pas chasser l’image de cette misère comme on détourne le regard d’une séquence télévisée qui nous met mal à l’aise. On ne zappe pas aussi facilement si on a un peu de conscience ou de dignité. D’un coup on se retrouve nu, sans arguments ou poncifs mille fois entendus sur les ondes ou dans des canapés bien confortables. Ici c’est l’asphalte brut, la grille de chauffage, le coin près d’une décharge en pleine rue ! Le bruit et l’odeur comme l’a dit un sinistre personnage qui n’a jamais côtoyé la misère et ne la côtoiera jamais !
On y croise parfois des regards vides ou blessés. Chacun a son histoire mais nous ne sommes pas là pour juger quiconque, si ce n’est soi-même ! Alors le geste de donner se fait naturellement. Il est accepté tout aussi naturellement. On n’attend pas de remerciement, la seule politesse est celle du cœur.
L’ampleur de la tache est immense. Ce n’est pas tant la misère elle-même qui est choquante, c’est de ne pouvoir faire davantage. L’inégalité est un fait, l’injustice aussi. A l’image se saint Martin on peut trancher la moitié de son manteau pour le donner à celui qui n’a rien. Et encore que cela nous coûte-t-il vraiment ? Y penser est dérisoire quand on voit une personne qui n’a absolument rien, pas un sac, pas une paillasse, RIEN !
Le tableau est bien sombre... Mais même au cœur de l’obscurité il peut y avoir une lumière. Les poignées de main franches, les accolades amicales, une plaisanterie échangée et la distribution de ce qu’on a pu récolter font penser, si je me risque à cette expression, à une virée amicale. Mais on ne s’improvise pas dans le social... C’est un métier, une démarche spirituelle, un acte de complet désintéressement et, surtout, de l’expérience. Il faut avoir vécu une maraude pour s’en faire une juste opinion. L’esprit d’équipe et le savoir-faire du Pasteur sont des ingrédients essentiels d’une maraude bien réussie. Condition nécessaire mais non suffisante, car sans les volontaires et les dons on ne pourrait pas faire œuvre utile.
J’ai eu la chance et le privilège de faire cette maraude avec Jany. "Merveilleuse Jany" dirait le pasteur. Ce n’est pas exagéré ! On ne pouvait espérer mieux pour une première maraude. Merci Jany, merci Pasteur, merci Oscar et merci à tous ces anonymes qui ne le sont plus !
Benoit
19:04 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (1)
25/05/2012
CLÔTURE DE NOTRE CINQUIEME CAMPAGNE DE MARAUDES.
Ce soir, nous revoilà sur le pavé parisien. Notre campagne de maraudes 2011- 2012 se termine.Nous avons la joie d'avoir, pour nous accompagner notre merveilleuse marraine Jany.Tenir pendant plus de sept mois est une gageure. Il faut bien constater que trouver des bénévoles, à partir de janvier, comme chaque année, reste un problème difficile et épineux. Heureusement, bien que ce soit souvent sur le fil du rasoir, la providence nous apporte des solutions.Et, ce fut encore le cas cette année.
Depuis nos débuts en 2007, que de changements ! Si nous retrouvons régulièrement, depuis la toute première pré-maraude, Michel aux portes du jardin des plantes, d'autres places sont devenues désertes. Nous avons perdu de vue certains de nos amis,comme William qui vit en appartement thérapeutique, et, qu'en est-il de notre ami Francis ? Quant à la petite Elodie et son copain Bernard, ils sont aujourd'hui hébergés dans leur famille. Malheureusement, nous avons découvert beaucoup d'autres lieux de souffrances et rencontré bien d'autres sans-abri.
La vie apporte toujours son lot de peines et de misères, la disparition d’Ulysse, par exemple, a laissé un vide cruel. Nous retrouvions souvent près de l'église d'Alésia, ce distingué disciple de Maurice Allais, FN dans l'âme que nos amis avaient l'habitude de rencontrer au défilé du 1er Mai. Ancien ouvrier du textile, il faisait la manche pour vivre. Enfin, il y a le douloureux décès de Stéphane, à la fois si gouailleur, étonnant et combattif.
Nos maraudes sont à l'image de la vie, rythmée de joies et de peines. Des histoires d'hommes et de femmes,que nous allons retrouver dès la saison prochaine.
Pasteur Blanchard, Président de l'ASP
11:46 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2012
LE PRETENDU MODELE ALLEMAND.
Les comparaisons vont bon train avec le prétendu modèle allemand. Un hebdomadaire connu a établi des fiches à propos de personnes équivalentes de part et d'autre du Rhin ; professeurs, ouvriers, cadres, retraités. Sauf erreur toujours possible dans l'enchevêtrement des faits et des lois, il semble bien que les Allemands soient plus gâtés que les Français : tous impôts et charges payées, il leur reste davantage dans leurs poches. Indépendamment de calculs arbitraires, le signe le plus clair est le nombre d'alsaciens qui vont travailler dans le pays voisin.
L'avance se traduit aussi dans la médecine. Les hôpitaux allemands sont régulièrement mieux équipés que les français. Ainsi en fut-il pour les IRM à leur début et sur d'autres appareils à présent.
UN PEU D'ANALYSE
Comment expliquer ces apparences d'une meilleure prospérité ?
Ces jours-ci sortent des comparaisons utiles sur le coût du travail. Elles sont nettement en faveur de l'Allemagne en particulier à cause des charges sociales. Les défenseurs du modèle français s'en tirent en affirmant que la productivité serait plus forte en France. L'excuse est habile mais ce sont des calculs arbitraires et cela ne se voit guère sur les marchés d'exportation. Le chômage en France ne cesse de progresser même si le pouvoir se console par un ralentissement de la hausse. En Allemagne, le chômage régresse et depuis 2007 il a diminué de 50 %. Quant au PIB, malgré la fragilité des calculs, il n'est pas aussi plat qu'en France.
La structure fédérale n'est pas pour rien. En Allemagne, les Landers disposent d'une large autonomie avec leurs propres constitution et leurs propres contrôles. Ils échappent donc plus que d'autres à la voracité des politiques : toute centralisation libère la tendance naturelle de ces politiques à multiplier les dépenses abusives souvent dans leur intérêt. Au surplus les politiques allemands sont moins avides que les nôtres : en témoigne le train de vie modeste de la chancelière elle-même.
Un autre facteur est la moindre culture de la grève qu'ailleurs. La grève est fortement encadrée et, notamment, les grèves politiques ne sont pas autorisées. Les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève. En France la gréviculture est une habitude et détruit chaque année une part importante de la richesse nationale. En 2008, un million huit cent mille journées de travail ont été perdues, soit trente fois plus qu'en Allemagne. L'effet de ruine se traduit d'abord par la richesse manquante. Il se rajoute la conséquence sur les investissements nationaux, les entrepreneurs étant freinés dans leur élan. Bien sûr, l'effet est encore plus fort sur les investisseurs internationaux qui cherchent sans complexe des terres plus accueillantes.
Ajoutons l'existence d'un tissu important de firmes familiales qui réagissent vite aux indications du marché.
LES DEFAUTS
DE LA STATUE
L'Allemagne est-elle réellement un modèle ? La statue n'est pas sans défauts.
Elle a un gros problème de population. Il est si grave que la population allemande pourrait disparaître à long terme. Les médias clament qu'il y aurait besoin de deux cents mille immigrés de plus par an pour faire face à la prospérité. Pour remplir les postes en souffrance, la seule parade officielle est d'encourager le travail des femmes. C'est évidemment le contraire d'une véritable politique familiale seule solution au problème. Les idéologies à la mode dont le multiculturalisme, la parité "hommes-femmes" et la culture de mort se manifestent ici. Angela Merkel, sans doute aussi contaminée, commet une faute historique en les suivant.
Pour des raisons électoralistes la "Reine de Prusse" a décidé de freiner le nucléaire. C'est grave pour l'équilibre énergétique de tout le continent européen. Elle se lance de ce fait dans l'énergie éolienne et ses multiples mensonges. S'il existe un tribunal de l'histoire, la Prussienne devra répondre d'un double crime dû aux éoliennes : la destruction de magnifiques paysages de son pays, ainsi que de ses sols, où des milliers de tonnes de béton resteront enfouis pour toujours !
LES ERREURS
DOCTRINALES
Sur le plan doctrinal la Prussienne dérape également. Pour sortir de la crise elle demande plus d'Europe. Plus d'Europe, cela veut dire des parlottes pendant des lustres et la ruine par un flot torrentiel de directives reflétant un socialisme destructeur, avec, en sus, une incertitude juridique cancéreuse. Quant à la richesse des eurocrates elle s'étale dans tous les journaux. L'enrichissement personnel indu (EPI) de ces eurocrates est au cœur de la ruine générale.
Elle se rallie aux remèdes imposés par la "communauté internationale" qui se fracassent sur de mauvais raisonnements.
Il est, certes, nécessaire de chercher la croissance pour arranger bien des problèmes. L'erreur majeure est de penser à des incitations officielles à cette croissance par des politiques publiques. Comme toute politique économique officielle, elles ne pourraient que se retourner contre leurs propres objectifs. A l'échelle européenne, le drame ne peut que se multiplier.
En fait, on promet aux peuples abasourdis de la sueur et des larmes. Les plans d'austérité se succèdent avec à l'évidence aucun succès et le Portugal entre autres en souffre de plus en plus.
La seule façon connue de retrouver la croissance est de libérer le capital et le travail ; les entrepreneurs recommenceront à embaucher et à investir dans un cercle vertueux. Ce sera la richesse pour tous.
Last, but not least : Angela Merkel a imaginé, le 30 mars, de renforcer le M.E.S. ou Mécanisme Européen de Stabilité en le dotant de milliards en plus. En programmant ainsi un flot de monnaie créé ex-nihilo, elle oublie allègrement le souvenir cuisant de l'hyperinflation allemande au siècle dernier. Il est vrai que l'OCDE s'y met aussi en évoquant un pare-feu de mille milliards !
VERS UN SMIC
La dernière nouvelle est son ralliement à l'idée d'un salaire minimum défendu par ses partenaires sociaux-démocrates. Or l'absence de salaire minimum était l'une des causes du "miracle" allemand. La preuve a été apportée mille fois de la nocivité de ce système et de son effet négatif sur le chômage.
Devons-nous en tant que concurrent de l'Allemagne nous réjouir de ce nouveau dérapage ? Ce n'est pas sûr : la prospérité de nos voisins nous est favorable car elle permet de supporter les effets délétères des politiques que nous subissons et qu'à vue humaine, nous allons continuer à subir !
Michel de Poncins
17:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)