24/08/2012
DU SOIR AU MATIN...
Pon abbettit, Messieurs !
O ministres intègres !
"On ne le dira jamais assez : pour beaucoup le mois de Ramadan est synonyme de mois de la nourriture. Les musulmans jettent plus de 40 % des plats préparés chaque jour pendant le Ramadan. C’est le constat d’une étude réalisée par Mohammed Aman, un écologiste du Bahreïn spécialiste de l’environnement et des déchets.
« Les gens ont tendance à multiplier par trois la quantité de nourriture qu’ils consomment durant l’Iftar (repas du soir, quand les musulmans rompent le jeûne) », a déclaré Mohammed Aman.
« Il y a entre quatre à six types de plats sur les tables des musulmans durant l’Iftar, ce qui signifie que plus de trois d’entre eux seront gaspillés. Soit 40 % de la nourriture est gaspillée par jour. »
« Il peut également y avoir des problèmes de santé puisque les gens compenserait toute la journée de jeûne en mangeant des portions supplémentaires très élevé de nourriture. Je pense que nous avons besoin de campagnes de sensibilisation pour éduquer le public sur les bonnes méthodes de consommation tout en étant économique lors de ce mois sacré » a-t-il noté.
¶ 50 tonnes de nourriture jetés en 2011
L’année dernière, la BBC rapportait que plus de 50 tonnes de nourriture avaient été jetés pendant le Ramadan à Abu Dhabi seulement.
Majid Al Mansouri, Secrétaire Général de l’Agence de l’Environnement à Abu Dhabi informe qu’« une façon simple de réduire les déchets alimentaires est de faire cuire moins dans un premier temps et ensuite, réfléchir à deux fois avant d’ajouter de la nourriture dans son assiette ».
Plusieurs initiatives dans de nombreux pays musulmans ont également commencé à recueillir pendant la période du mois de Ramadan les restes de nourriture et de les redistribuer aux pauvres. Dans les Émirats arabes unis par exemple, l’organisme de bienfaisance nommée Al Hefth Ne’ma, actif depuis 2004, a collaboré avec certains grands hôtels de luxe d’Abu Dhabi l’an dernier pour récupérer la nourriture qui aurait été jeté pour la redistribuer.
¶ Une forte condamnation religieuse
Face à ce fléau, les savants ont critiqué unanimement la forte augmentation du gaspillage alimentaire pendant ce mois sacré, en disant que cette pratique va à l’encontre de l’esprit du jeûne et du jeûneur. Rappelons-nous qu’Allah (Le Très-Haut) nous a dit dans le Coran : « Et mangez et buvez; Ne commettez pas d’excès ; Dieu n’ aime pas ceux qui commettent des excès » (Sourate 7 – Verset 31) ou encore « Car les gaspilleurs sont les frères des diables » (Sourate 17 – Verset 27)."
08:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
DU LUNDI JUSQU'AU SAMEDI...
07:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2012
CHERS COMPATRIOTES INANIMES (4)...
"L'ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand rappelle : « des mesures qui visaient à ralentir la progression des dépenses liées à l’AME ». Car depuis son entrée en vigueur, il y a douze ans, le coût du dispositif a explosé : 588 millions d’euros en 2011, contre 75 millions dans le budget 2000 ! Pour expliquer cette courbe exponentielle, le rapport parlementaire de Claude Goasguen (UMP) et Christophe Sirugue (PS), publié en 2011, « exclut la fraude caractérisée ». « Les causes sont plutôt dues à la croissance du nombre de bénéficiaires, avancent les deux députés, et aux modalités de la tarification hospitalière ».
La seule facture hospitalière pèse pour trois quarts des dépenses. En contrepartie de cette « mission d’intérêt général », les hôpitaux ont tendance à surfacturer les soins accordés aux sans-papiers. « Il est pour le moins surprenant qu’une séance de dialyse coûte 349 euros en général mais 990 euros à l’APH de Paris pour les patients AME et 1.815 euros à Marseille ! », souligne le député UMP Dominique Tian. Comme le note le rapport, « l’hôpital, aujourd’hui, n’est parfois pas incité à une sortie rapide du patient d’un service coûteux en raison du caractère journalier de la facturation. Cela peut conduire à des durées d’hospitalisation des bénéficiaires de l’AME sensiblement plus longues que la moyenne »…
En tout cas, même si personne n’a su mettre de nom sur ses mystérieux picotis, Abukaria est « satisfaite de (sa) prise en charge médicale ». Et bien décidée à rester en France. « Si les médecins ici ne trouvent pas ce que j’ai, lâche-t-elle, vous pensez bien qu’aux Comores ils ne trouveront pas plus ! »"
08:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (6)
20/08/2012
CHERS COMPATRIOTES INANIMES (1)...
Avez-vous donc
une AME ?
Des professionnels de la santé s'expriment dans Le Figaro :
"Cette fois-ci encore, les médecins ne lui ont rien trouvé. Depuis un an et demi, Abukaria (prénom fictif), jeune comorienne de 33 ans, entrée en France en touriste, séjourne illégalement sur le territoire français. « C’est pour me faire soigner, confie-t-elle. L’hiver dernier, j’ai eu des fourmis dans les mains. Parfois, ça me reprend. J’ai vu des généralistes, des spécialistes, fait des radios, des scanners, mais personne n’y comprend rien… » Grâce à l’Aide Médicale d’État (AME), Abukaria, tout comme deux cents vingt mille clandestins en 2011, n’a payé cette année qu’un droit de timbre de 30 euros.
Au Centre médical Europe, près de la gare Saint-Lazare, des « AME », on en croise à tous les étages. Et chez les médecins débordés, on sent poindre une certaine exaspération. « Beaucoup sont charmants, mais d’autres sont très exigeants !, soupire une généraliste. Il est normal que la France soigne les plus misérables, sauf que certains abusent vraiment ». Il y a cette femme qui vient faire un bilan complet tous les deux mois. Cette autre qui a exigé la sclérose de ses varicosités, ainsi que six paires de bas de contention, « pour sa sœur en Algérie ». Ces Africaines qui savent mieux que la dermatologue quelle crème guérira leur eczéma : le Diprosone, un dermocorticoïde qui a la particularité d’éclaircir la peau… Il y a aussi cette patiente victime d’un malaise, dont on prévient le mari, qui constate, ahuri… que ce n’est pas sa femme. « Ah oui, explique la patiente, j’ai perdu ma carte, alors j’ai pris celle d’une amie… »"
11:08 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
CHERS COMPATRIOTES INANIMES (2)...
"La plupart des médecins déplorent le manque de contrôle. Pour obtenir l’AME, « c’est superfacile ! », témoigne Abukaria. Il suffit de justifier d’une résidence ininterrompue de trois mois en France, et d’un revenu inférieur à 634 euros par mois. Pour « prouver » qu’elle n’avait aucune ressource, Abukaria a simplement montré que le forfait de son portable n’était qu’à 5 euros… « La semaine dernière, j’ai reçu un homme qui voulait se faire arracher quatre dents, toutes saines, raconte un dentiste. En fouillant dans son dossier, j’ai vu qu’il était adressé par un service d’orthodontie, où il avait entamé un traitement esthétique pour aligner ses dents, facturé 4.000 euros ! Rendez-vous compte que ce type bénéficie de l’AME et s’offre un service que n’ont pas les moyens de se payer la plupart des assurés sociaux ! J’ai réussi à le faire payer pour les extractions, mais on a failli en venir aux mains ! »
Comment admettre qu’« un assuré social lambda qui paye ses cotisations sociales, mais qui n’a pas de mutuelle, ait une moins bonne couverture qu’un étranger en situation irrégulière ? », s’interrogent plusieurs praticiens du Centre Europe, qui voient défiler de nombreuses familles modestes.
« Cela fonctionne comme un supermarché, témoigne le dentiste. À partir du moment où c’est gratuit, les gens veulent tout ce à quoi ils ont droit, même s’ils n’en ont pas besoin ». Comment tenir bon lorsque le patient, parfois accompagné d’un interprète ou d’un « cousin » costaud, s’énerve et exige « vingt boîtes de Doliprane et dix flacons de bain de bouche », puisque « c’est gratuit » ? « Parfois on craque, avoue un médecin. De toute façon, si on ne cède pas, ils iront voir ailleurs… » Comme les bénéficiaires de l’AME n’ont pas de médecin traitant à déclarer, « cela entraîne un nomadisme et la multiplication d’examens redondants », poursuit-il."
10:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
CHERS COMPATRIOTES INANIMES (3)...
"Car le système est pervers. « Plus ils ont d’ordonnances et de certificats, plus ils ont de chances d’être régularisés, explique un généraliste. C’est pour cela qu’ils veulent absolument qu’on leur trouve une maladie grave ! Certains sont même prêts à se faire opérer quatre ou cinq fois… Il y a quelque temps, ils s’étaient passé le mot de manger avant les prises de sang, pour qu’on leur trouve du diabète ! » Urologue et député UMP, Bernard Debré confirme : « Lundi, deux Turcs sont venus me voir, tous deux disant souffrir de brûlures urinaires, raconte-t-il. Mais leurs examens ne montraient rien ! J’ai donc refusé de leur prescrire les antibiotiques et les analyses complémentaires demandés. En cas d’arrestation, cela leur aurait permis de dire “Regardez, je suis très malade, j’ai vu cinquante médecins, je suis même allé jusqu’au Pr Debré pour me soigner !” ».
Il y a trois ans, c’était un député malien qui lui avait demandé de l’aide. « Sa première épouse avait déjà fait une FIV ici, en payant, se souvient le Pr Debré. Il voulait une autre FIV pour sa seconde épouse, en situation irrégulière, donc à l’AME. J’ai refusé. Il fallait du courage, car à l’époque, c’était théoriquement possible ! » En 2011, après l’instauration du forfait annuel de 30 euros, le gouvernement a également restreint le panier de soins : en sont désormais exclues la procréation médicalement assistée et les cures thermales…"
10:34 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2012
NOS AMIS...
Jacques et Anne-Marie
Chaque été, depuis bientôt cinq ans, mon épouse et moi-même allons passer une journée chez Jacques et Anne-Marie à Bécon-les-Bruyères et cela fait deux années qu'ils nous font l'honneur et la gentillesse de venir à l'assemblée générale de l'ASP prévue cette année le 29 septembre*.
En attendant et comme de coutume, la splendide journée passée chez eux le week-end dernier fut un bouquet de rires et de chants, un panaché, bien frais, de discussions savantes et de bons mots. Et, n'oublions pas, bien sûr, le délicieux repas qu'ils avaient préparé.
Dieu fasse que cette joie demeure.
Ce n'est pas d'hier, c'est à l'époque du "Paquebot", du temps de "l'Entraide nationale" et des "Soupes de Nuit à Saint-Lazare" que j'ai rencontré Jacques et Anne-Marie Parizel. Ils venaient trier des vêtements et du linge pour les donner à nos compatriotes dans le besoin. Et réceptionner, trier, ranger vos dons, ce n'est pas une mince affaire, c'est même beaucoup de travail : merci aux amateurs*. Car les maraudes, cela ne s'improvise pas, c'est toute une chaîne.
Malgré ma traversée du désert, Jacques et Anne-Marie sont restés de fidèles soutiens. Nous nous sommes pas perdus de vue.
Dieu fasse que cette amitié demeure.
Pasteur Blanchard
*Si vous êtes intéressés, merci de nous joindre au : 06.74.03.18.15
08:00 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
14/08/2012
DES VACANCES POUR NOUS TOUS !
L'ASP, grâce à votre aide précieuse n'est évidemment, pas la seule, à s'occuper de nos compatriotes défavorisés.
En autres, la police citoyenne, pas celle qui renverse les adolescents au volant de leur scooter, mouille sa chemise et organise des activités pour les vacances.
Ces jeunes de nos collèges, futurs délinquants potentiels ou futurs jeunes délinquants, pour certains, ne sont pas qu'une chance pour la France. Ils ont aussi un peu de chance.
Ouvrez grands les yeux et fixez vos oreilles.
Garde à vous ! Fixe ! Repos !
14:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2012
"SURMEDIATISATION DU RAMADAN"...
Le frontiste Alexandre Simonnot
monte au créneau.
"La célébration du Ramadan commence à peine que déjà des homélies moralisatrices se font stridentes comme pour mieux rompre l’harmonie de ce mois unique, drapées dans un nationalisme qui fait feu de tout bois, en ne respectant aucune trêve, pas même la plus sacrée, et surtout si elle est islamique.
Qui peut être assez retors pour jouer les pères la morale en soufflant sur les braises d’une guerre de religions, qui peut être assez perfide pour prétendre incarner les valeurs républicaines en jetant à la vindicte les musulmans de France pendant l’accomplissement d’un des cinq piliers essentiels de leur religion ?
Le FN, bien sûr ! Cette extrême droite qui ne dit pas son nom et sur laquelle plane le spectre du néo-fascisme et de l’intégrisme chrétien, dont Alexandre Simonnot, secrétaire départemental du Val d’Oise, est un des dignes représentants, en mal de notoriété.
Sous son étendard, la France aux Français et aux chrétiens, celui qui cherche à se faire un nom a enfourché son destrier de croisé en criant à la surmédiatisation du Ramadan ! On reconnaît bien là la roublardise du frontisme !
"Comme chaque année, alors que le Carême est volontairement et totalement passé sous silence dans l’actualité, le Ramadan qui débute aujourd’hui est annoncé en boucle dans tous les médias. L’islam est-il devenu religion d’État en France ?", fulmine ce dernier dans un communiqué incendiaire. Le ton de l’offensive est donné.
"Cette surmédiatisation du Ramadan, loin d’être le fruit du hasard, s’inscrit dans un processus toujours plus croissant de déchristianisation-islamisation de notre société, tout cela, bien sûr, au nom de la «laïcité positive»", poursuit-il, alignant les mots comme s’il dégoupillait ses grenades.
Mais à qui la faute si le Ramadan est devenu le sujet-marronnier des salles de rédaction ? Certainement pas aux musulmans qui, en ce mois béni de retour à l’essentiel, s’attachent à privilégier une proximité lumineuse avec le Très-Haut, et non pas une surexposition médiatique pour le moins antinomique avec leur quête intime, et qui plus est aux redoutables effets pervers.
"Cette «laïcité positive» qui permet la multiplication des mosquées-cathédrales et l'occupation illégale de rues par des musulmans pour y prier, qui supprime le porc dans certaines cantines et impose progressivement la viande halal partout, qui hurle lorsque des tombes et édifices musulmans sont profanés, mais qui se tait immédiatement lorsque de mêmes exactions frappent les autres religions !"invective de plus belle Alexandre Simonnot, lequel, en bon populiste, n’est pas avare de clichés dévastateurs, qui sont d’autant plus vivaces que le FN se fait fort de les réactiver sans répit.
Braquer les projecteurs sur soi pour dénoncer la surmédiatisation de la deuxième religion de France, ne serait-ce pas là un fléau autrement plus maléfique qui mine déjà notre société : la lepénisation immorale, insolente et tentaculaire des esprits !"
09:51 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (1)
23/07/2012
RECONQUERIR LES BANLIEUES (1).
Que c'est étrange, le problème des banlieues pourtant significatif fut le grand absent de la campagne des présidentielle 2012.
Tout s'est passé comme si la majorité des candidats avaient la crainte de parler du brasier, de peur qu'il ne s'allume tout seul. Parler des banlieues c'est, à l'évidence, évoquer seulement celles qui ont des problèmes et non les plus paisibles.
Huit millions de personnes vivent dans cinq cent villes ou quartiers échappant à l'autorité de l'État. Cela signifie que, dans le pire des cas, la police ne peut jamais y pénétrer sauf avec des effectifs considérables, médecins et pompiers idem, pharmacies fermées, boutiques en déshérence. Évidemment ce terrifiant tableau varie selon les lieux et dans chaque lieu selon les moments ou les périodes. Il y a la banlieue dont les trafiquants sont les propriétaires et qui se gère totalement comme un territoire indépendant, en passant, au besoin, des "traités" pour le partage de zones avec d’autres territoires ; à côté peuvent exister des quartiers simplement tristounets.... .
Vivre dans la paix, n’importe où, reste l'un des services majeurs que les habitants d'un pays doivent exiger et obtenir de l'État. Or, dans ces banlieues, les habitants vivent baignés dans une sorte de guerre larvée, ceci hormis le groupe des trafiquants qui se réjouissent du désordre et prolifèrent avec lui. Il existe d'autres zones de non-droit telles que les lignes de RER des environs de Paris ; la vie de milliers de personnes y est gâchée par l'impossibilité de monter tranquillement dans un train bien. Mais, attardons-nous sur ce sujet des banlieues.
08:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)