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08/02/2013

MARAUDE DU 07/02/2013.

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IMPRESSIONS DE MARAUDE...

Maraude du 18 12 2012 (5).JPG 

Par Christophe Boudot,

secrétaire départemental FN du Rhône,

membre du bureau politique

  

La Maraude du Pasteur Blanchard..., rendez-vous est pris Porte d'Italie où le Pasteur m'attend en compagnie de son épouse, Catherine et de mon homologue responsable départemental du FN 93, Gilles Clavel.

Il est déjà 21h et une nuit de maraude, de partages avec ceux qui n'ont plus rien m'attend. C'est Noël, une nuit de gala est devant nous !

Qui se trouvent sous les piles de cartons ?  A bien y regarder, ce sont des dizaines et dizaines de pauvres gars dont la forme recroquevillée se détache soudain des trottoirs parisiens. Privilégiant les grilles d'aération du métro ou les portes cochères, nos amis semblent soudain sugir de partout. Ils cherchent le sommeil malgré le froid et le vacarme incessant des véhicules qui, parfois, les frôlent.

Les rôles sont bien répartis. Bruno Gollnisch qui arrive du Portugal nous ayant rejoint est préposé à la distribution des chocolats de NoëlS Ses connaissances linguistiques vont nous être bien utiles, il peut parler six ou sept langues. Gilles distribuera les boites de sardines et le café pendant que je fouillerai dans les sacs à la recherche des vêtements et chaussures à la bonne taille.

 

Maraude du 18 12 2012 (10).JPG

 

Nous abordons un petit groupe : des polonais. Ils connaissent bien le Pasteur qui les aide régulièrement. Celui-ci sait les détendre et lance un bon mot pour chacun. Patrick qui vit sous ce pont près des Invalides depuis dix-sept ans, un autre plus loin , Michel qui a arrêté de boire s'étant mal remis du décès d'un camarade.  Et puis, il y a  Yves. Celui-ci lit un pavé de huit cents pages, "l'homme convenable"  à la maigre lueur d'un panneau publicitaire.

Maintenant, nous abordons un autre quartier et voilà Francis, une célèbrité locale. Il sort de l'hôpital mais a de nouveau rassemblé ses cartons, ses couvertures. Il demande des tee-shirts, des rasoirs. Catherine qui a l'habitude rassemble tout cela. Gilles lui trouve même une paire de chaussures à sa taille. Francis est heureux et son sourire est notre récompense. Parfois, la police de la ville vient le chasser ou pire l'oblige à dormir dans les centres d'accueil de Montrouge ou Nanterre. "Ils sont trop loin et nous accueillent dans la saleté et l'insécurité. De toute façon, ils nous remettent dehors à 5H30 du matin. Même pas le temps de se réchauffer..." déclare-t-il avec une certaine résignation.

Puis la voiture roule sur les quais de la Seine, tout à coup, près de Bercy se dresse un campement assez hétéroclite.  Des jeunes roumains échoués là nous font signe. Ils cherchent des chaussures, certains sont pieds-nus, nous leur donnons aussi des pulls et des manteaux. Une jeune fille sort de sa tanière de cartons et de bâches multicolores. Elle n'a pas plus de seize ans. Nous lui trouvons un joli blouson bien chaud, elle le prend sans mot dire avec une paire de bottes. Quelques minutes après, je repasse près d'eux et remarque que le blouson n'est plus sur ses épaules mais sur celui de son compagnon.

Il est 1h30, nous approchons de la fin. Les énormes sacs de couvertures, pulls, chaussures... préparés par le Pasteur et son épouse sont presque vides. Nous repérons un groupe de gens couchés à l'entrée d'un magasin de chaussures de marque,  boulevard des Capucines. Une femme âgée se réveille à notre bonsoir. Les autres dorment, elle me demande des chaussures. Miracle ! La paire de bottes fourrées qui reste est à sa taille. L'éclair de joie qui brille dans ses yeux me comble. Puis, très vite, elle se rendort après avoir remercié le Pasteur et toute l'équipe pour leur gentillesse.

Il est 2h30, Bruno Gollnisch nous invite à terminer la soirée dans une brasserie ,rue de la paix près de l'Opéra. Un café et la conversation devient philosophique. Au bout d'une heure de discussion intense sur la pauvreté en France et sur l'aide sociale que, nous patriotes pouvons apporter à ces malheureux, chacun se quitte en se promettant de se revoir bien vite pour recommencer.

Merci au Pasteur à son épouse, à Bruno et à Gilles. Cette nuit-là, nous avons simplement aidé et réchauffé un peu les coeurs de ces naufragés de la vie qui vivent par milliers sous nos fenêtres et que nous ne voyons plus... 

 

Christophe Boudot

01/02/2013

LE PASTEUR BLANCHARD LANCE...

 Luther jeune.jpg

 

 Il. Identité luthérienne

 

Fondateur d’Identité protestante, le pasteur Blanchard a conduit le 19 janvier l’assemblée générale qui a changé le nom de l’association en Identité luthérienne.

Pourquoi ce changement de nom, potentiellement incompréhensible au profane – on confond souvent aujourd’hui le Réformateur du XVIème siècle, l’Allemand Martin Luther, avec le défenseur des droits civiques pour les Noirs il y a cinquante ans, le pasteur américain Martin Luther King ?

Pourquoi, pour les connaisseurs, ce qui peut apparaître comme un rétrécissement : de "protestant" en général à "luthérien" en particulier ?

La réponse est dans la devise : "aux sources du protestantisme intégral".

Martin Luther est en effet considéré comme le "détonateur"de la Réforme protestante, et il figure dans la "généalogie" de toutes les branches du protestantisme, des plus éloignées aux plus proches de son héritage.

Se rapprocher de l’héritage luthérien, ce fut le parcours spirituel de Jean-Pierre Blanchard, un élément fondamental, décisif qu’il a toujours souhaité partager depuis.

Qu’est-ce qu’Identité luthérienne, au juste ?

Pour commencer, un blog, Identité luthérienne où vous découvrirez au fil du temps les facettes historique, théologique et sociétale du luthéranisme, avec des apports qui demeurent souvent d’une force et d’une fraîcheur surprenantes et pertinentes pour notre époque, notre recherche spirituelle, notre société et ses défis.

Et dès que possible, nous comptons partir à la rencontre de tous ceux et celles qui sont en quête de plus d’identité, dans les évènements et rassemblements où nous pourrons être accueillis ou par nos propres conférence dans les régions.

Alors, rendez-vous sur notre blog à la recherche de ressourcement et d’identité, de racines qui donnent des ailes !

 

 

L'équipe d'Identité luthérienne

16:35 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2013

IMPRESSIONS DE MANIF...

 Thierry manif du 13 01 2013 (55).JPG

 

Par Thierry Auriat,

membre fondateur de l’ASP

 

"C eux qui savent  la vérité et qui ne la gueulent pas se font complices de ceux qui la cachent."

France, fille aînée de l’Eglise, ne vois-tu rien venir ? ! ?

En ce dimanche 13 janvier 2013, tes filles et tes fils étaient là.

Terre Chrétienne, terre de nos ancêtres, nous étions là.

  

Thierry manif du 13 01 2013 (44).JPG

 

Au-delà de nos croyances, nous nous devons de préserver le mariage entre une femme et un homme. Nombreux, nous étions nombreux pour préserver la seule loi qui existe, celle de pouvoir avoir un enfant naturellement. La nature veille.

 

L’ASP ne pouvait pas être absente.

Ce fut une marche dynamique. Le ciel maussade et un froid glacial ne nous ont pas empêché de braver les pavés de Paris. Hier, aujourd’hui et encore moins demain, qui que ce soit ne pourra entamer notre conviction et dicter cette loi aberrante. Nous manifestions contre le prétendu mariage pour tous avec le seul intérêt de préserver nos générations futures. 

Que les mauvaises langues se taisent. Nous ne sommes pas toujours contre ; au contraire, nous défendons la vie. Les milliers de familles présentes ce jour-là en sont la preuve.  

 

Thierry

25/01/2013

MARAUDE DU 24/01/2013.

 

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22/01/2013

"MARIAGE" HOMOSEXUEL ET HOMOPARENTALITE...

Le mariage.jpg  

C'est NON ! 

 

I. Le langage

La normalophobie

L’habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d’orientation sexuelle normale ou d’orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme "normal" quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le "mariage" gay et l’homoparentalité.

Des mots précis

L’emploi d’un même terme pour désigner deux réalités différentes conduit à des confusions.
On ne peut donner un même nom, en l’occurrence "couple" à l’union homosexuelle et à l’union hétérosexuelle. En effet l’union d’un homme et d’une femme est différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes, à moins de considérer que l’homme est identique à la femme.

L’homosexualité est une forme d’ intolérance à l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle.
L’utilisation d’un même terme, "couple" pour désigner deux réalités différentes, et même antagonistes, est anormale.
A deux types d’unions différentes il faut donner des noms différents : "couple", comme on l’utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut préconiser le terme "duo" car cette union concerne deux personnes de sexe identique.

Si le couple est composé de deux personnes, c’est qu’il y a deux sexes différents. Le chiffre  "2", en tant que tel, n’ouvre aucun droit. S’agissant d’homosexuels, le sexe étant le même pour les deux personnes, cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq.

Toute confusion dans les termes entraîne une confusion dans la perception de ces deux réalités. Cette confusion peut amener à souhaiter un même régime juridique, en l’occurrence le mariage, pour des unions qui sont différentes.

 

 

II. La loi et le mariage

 

Avec le mariage, la société reconnaît juridiquement l’importance de l’altérité sexuelle et lui rend hommage, en mariant par exemple des couples qui ne peuvent pas, ou plus, enfanter. La société sait que seule l’ union d’un homme et d’une femme permet potentiellement d’ assurer son avenir. Les hétérosexuels n’ont jamais eu besoin de réclamer un droit au mariage , car une telle possibilité est évidente depuis la nuit des temps.

Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu’elle soit, ne confère aucun droit. Le mariage est ouvert à tous. Il ne crée ni une injustice ni une discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. La déviance de leur orientation sexuelle est la seule cause de leur incapacité à se marier.
Si chaque individu peut librement se marier, est l’égal des autres devant le mariage, l’union homosexuelle, elle, n’est pas égale à l’union hétérosexuelle. Seules des choses identiques peuvent être traitées d’une façon égale.

Malgré le chantage à l’homophobie, le législateur n’a pas à étendre le mariage à une union différente de celle pour lequel il est prévu, cela d’autant plus qu’avec le mariage, le plus souvent, un tiers est concerné : l’enfant . Le législateur, par le mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.

S’il est exact que des homosexuels peuvent avoir la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité comme une forme de paternité est inutile, l’enfant ayant un état civil et donc un régime juridique clair.

 

 

III. L’enfant

 

Une fraction du lobby homosexuel souhaiterait assimiler le couple avec enfant et un duo d'homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait apparaître parfois comme destinées à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne.
Les maltraitances d’ enfants, quant à elles, doivent être sanctionnées si des parents sont indignes. Les enfants placés dans une famille d’adoption doivent y retrouver le père et la mère qui leur manquent. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seraient mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en propagandiste obligés de l’homoparentalité. Quant à l’adoption par un célibataire, elle devrait prioritairement permettre que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante, ou un autre membre célibataire de sa propre famille.

Faire croire à un enfant qu’il a deux papas est un mensonge.
Faire croire à un enfants qu’il a deux mamans est choquant. Une mère est unique, biologiquement et moralement. C’est cette unicité qui crée le lien enfant-mère à nul autre comparable.

La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel individu sauf à créer une règle par individu et par situation, ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit. L’homosexualité a toujours existé, elle est admise par notre société. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage.

 

 

IV Non au mariage pour les gays

 

L’union hétérosexuelle peut donner la vie, pas l’union homosexuelle. La première respecte l’altérité sexuelle, la seconde l’ignore. Les principes d’égalité, de non-discrimination, ne s’opposent pas à ce que le législateur règle de façon différentes des situations différentes.

Le mariage pour les gays est un non-sens.

 

G.T.

 

source : contre-info

20:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

17/01/2013

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

Maraude du 10 01 2013 (16).JPG

 

Par Jean et Béatrice

Chabernaud

 

...Boulevard des Capucines, sous les auvents alambiqués d'une devanture de luxe, toute une famille, hommes, femmes, enfants et chien, des russes sans doute qui dormaient blottis les uns contre les autres pour se protéger du froid, accepte comme de sompteux trésors les quelques lainages, les quelques chemises que nous leur proposons. Des sourires, des signes de la main et deux ou trois mots, mais pas plus car nous ne parlons pas la même langue. Et puis, les deux derniers bols de soupe, la maraude se termine, les sacs sont vides. Nous rentrons nous coucher.

Un crachin, tombé durant toute la journée, imprègne, ce soir, d'une humidité grasse et collante les trottoirs de la capitale. Nous retrouvons, une fois de plus, le Pasteur Jean-Pierre Blanchard et son épouse Catherine pour traverser Paris à la rencontre des forçats de la rue. La nuit froide et détrempée, les embouteillages, la foule qui se presse Porte d'Orléans, tout semble sinistre mais la vue de quelques jeunes qui distribuent des tracts appelant à la manif contre le mariage dit pour tous, nous réchauffe le coeur. La voiture démarre et c'est parti.

Les maraudes c'est la joie de donner un peu, de découvrir des personnes si différentes ou si proches de nous et peut-être, d'une certaine manière, un petit frisson d'aventure ; mais c'est aussi, recommencer tous les dix jours, pendant sept mois par an, un lourd et pesant travail. Ce labeur de fourmi est à mettre au compte de l'Action Sociale et Populaire en général mais du Pasteur et de son épouse en particulier. Et cela dure depuis six ans.

 

Maraude du 10 01 2013 (24).JPG

 

Ce soir, nous ne croiserons pas Francis. Non loin de son refuge, les joueurs de basket catégorie troisième génération, qui discutent  du match fini avant de rejoindre  leurs HLM ne savent pas où il se trouve. Mais nos amis polonais  qui campent sous le métro aérien, quelques stations plus loin et leurs voisins du trottoir d'en face, Yves et son camarade d'infortune, sont au rendez-vous. Certains mangent, certains lisent, certains dorment... Qui veut de la soupe ? Qui veut du café ? Yves qui s'est rasé la barbe réclame par plaisanterie du thé. Nous les visitons depuis longtemps, ils nous connaissent bien.

Au-revoir les gars ! Le Pasteur rameute sa petite troupe et nous rédémarrons. Chacun scrute les porches, les grilles du métro, les abri-bus pour découvrir d'autres sans-logis connus ou inconnus. Nous passons la Seine et atteignons la rive-droite, le stock de vêtements a diminué, les thermos sont presque vides : voici le boulevard des Capucines...

 

Jean Chabernaud,

membre du CA de l'ASP

et Béatrice Chabernaud,

tous deux membres historiques de l'ASP

et coordinateurs du blog

11/01/2013

MARAUDE DU 10/01/2013.

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10/01/2013

Le 13/01/2013, TOUS A 13 HEURES...

Place Pinel

Paris 13ème

(Métro Nationale, ligne 6).

16:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2013

ADRIEN A LA DENT DURE.

 

Les dents de loup.jpg

 

Monsieur le Président,


Trop jeune pour mourir mais surtout trop jeune pour souffrir, je vous annonce que je décline votre invitation à une flagellation collective. Sûrement trop vaniteux, je n’ai pas envie que la peau de mon dos, encore fine et fraîche, devienne la carte routière de tous les déçus de l’histoire de France.

Contrairement aux opposants de la repentance coloniale — car il s’agissait bien de cela dans vos tièdes propos — je ne ferai pas le décompte des avantages de la chevauchée de Marianne entre Oujda et Constantine. Car l’histoire n’est nullement affaire de comptabilité. Je refuse cet inventaire mesquin qui suppose qu’une morale, une notion de Bien ou de Mal ait sa place dans le débat. Or l’histoire collective n’est pas affaire de morale et encore moins de moralisation !

Si je suis l'héritier de toute l’histoire de mon pays avec ses grandeurs et ses turpitudes, je n’en suis toutefois pas responsable. Cette histoire peuplée de héros et de salauds, d’humains trop humains, de saints et de catins, est un objet d’étude. Mais elle ne fera jamais de moi un génie ou une ordure tant que je n’y prendrai pas une part active. Ne faites pas de moi, Monsieur le Président, le salaud de votre vision bien-pensante de l’histoire. Je n’ai jamais tué, je n’ai jamais violé, je n’ai donc pas à demander pardon.

Votre choix de la repentance, un acte on ne peut plus chrétien et on ne peut plus individuel, n’a de surcroît rien à faire en politique. La repentance est un acte de foi qui amène à la conversion.  "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur" (Actes 3 : 19-20).

Cher apôtre président, vous qui agissez en politique, à quoi donc voulez-vous tous nous convertir ? Hormis la honte de nous-mêmes, la culpabilisation paralysante et le sentiment de supériorité des désignés martyrs, à quoi sert donc votre lecture partiale et partielle de notre passé ?

"Qui contrôle le présent, contrôle le passé, qui contrôle le passé, contrôle l’avenir." Votre vision du passé laisse entrevoir un drôle de contrôle de l’avenir, Monsieur le Président. Alors, moi qui ai encore la chance de porter l’innocence de mon court passé en étendard, dans un cri de défiance à votre projet funeste, je proclame : j’ai 23 ans et je ne veux pas me repentir

 

Monsieur le président, Trop jeune pour mourir...

Adrien Desport Rbm