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25/01/2013

MARAUDE DU 24/01/2013.

 

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22/01/2013

"MARIAGE" HOMOSEXUEL ET HOMOPARENTALITE...

Le mariage.jpg  

C'est NON ! 

 

I. Le langage

La normalophobie

L’habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d’orientation sexuelle normale ou d’orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme "normal" quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le "mariage" gay et l’homoparentalité.

Des mots précis

L’emploi d’un même terme pour désigner deux réalités différentes conduit à des confusions.
On ne peut donner un même nom, en l’occurrence "couple" à l’union homosexuelle et à l’union hétérosexuelle. En effet l’union d’un homme et d’une femme est différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes, à moins de considérer que l’homme est identique à la femme.

L’homosexualité est une forme d’ intolérance à l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle.
L’utilisation d’un même terme, "couple" pour désigner deux réalités différentes, et même antagonistes, est anormale.
A deux types d’unions différentes il faut donner des noms différents : "couple", comme on l’utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut préconiser le terme "duo" car cette union concerne deux personnes de sexe identique.

Si le couple est composé de deux personnes, c’est qu’il y a deux sexes différents. Le chiffre  "2", en tant que tel, n’ouvre aucun droit. S’agissant d’homosexuels, le sexe étant le même pour les deux personnes, cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq.

Toute confusion dans les termes entraîne une confusion dans la perception de ces deux réalités. Cette confusion peut amener à souhaiter un même régime juridique, en l’occurrence le mariage, pour des unions qui sont différentes.

 

 

II. La loi et le mariage

 

Avec le mariage, la société reconnaît juridiquement l’importance de l’altérité sexuelle et lui rend hommage, en mariant par exemple des couples qui ne peuvent pas, ou plus, enfanter. La société sait que seule l’ union d’un homme et d’une femme permet potentiellement d’ assurer son avenir. Les hétérosexuels n’ont jamais eu besoin de réclamer un droit au mariage , car une telle possibilité est évidente depuis la nuit des temps.

Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu’elle soit, ne confère aucun droit. Le mariage est ouvert à tous. Il ne crée ni une injustice ni une discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. La déviance de leur orientation sexuelle est la seule cause de leur incapacité à se marier.
Si chaque individu peut librement se marier, est l’égal des autres devant le mariage, l’union homosexuelle, elle, n’est pas égale à l’union hétérosexuelle. Seules des choses identiques peuvent être traitées d’une façon égale.

Malgré le chantage à l’homophobie, le législateur n’a pas à étendre le mariage à une union différente de celle pour lequel il est prévu, cela d’autant plus qu’avec le mariage, le plus souvent, un tiers est concerné : l’enfant . Le législateur, par le mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.

S’il est exact que des homosexuels peuvent avoir la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité comme une forme de paternité est inutile, l’enfant ayant un état civil et donc un régime juridique clair.

 

 

III. L’enfant

 

Une fraction du lobby homosexuel souhaiterait assimiler le couple avec enfant et un duo d'homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait apparaître parfois comme destinées à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne.
Les maltraitances d’ enfants, quant à elles, doivent être sanctionnées si des parents sont indignes. Les enfants placés dans une famille d’adoption doivent y retrouver le père et la mère qui leur manquent. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seraient mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en propagandiste obligés de l’homoparentalité. Quant à l’adoption par un célibataire, elle devrait prioritairement permettre que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante, ou un autre membre célibataire de sa propre famille.

Faire croire à un enfant qu’il a deux papas est un mensonge.
Faire croire à un enfants qu’il a deux mamans est choquant. Une mère est unique, biologiquement et moralement. C’est cette unicité qui crée le lien enfant-mère à nul autre comparable.

La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel individu sauf à créer une règle par individu et par situation, ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit. L’homosexualité a toujours existé, elle est admise par notre société. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage.

 

 

IV Non au mariage pour les gays

 

L’union hétérosexuelle peut donner la vie, pas l’union homosexuelle. La première respecte l’altérité sexuelle, la seconde l’ignore. Les principes d’égalité, de non-discrimination, ne s’opposent pas à ce que le législateur règle de façon différentes des situations différentes.

Le mariage pour les gays est un non-sens.

 

G.T.

 

source : contre-info

20:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

17/01/2013

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

Maraude du 10 01 2013 (16).JPG

 

Par Jean et Béatrice

Chabernaud

 

...Boulevard des Capucines, sous les auvents alambiqués d'une devanture de luxe, toute une famille, hommes, femmes, enfants et chien, des russes sans doute qui dormaient blottis les uns contre les autres pour se protéger du froid, accepte comme de sompteux trésors les quelques lainages, les quelques chemises que nous leur proposons. Des sourires, des signes de la main et deux ou trois mots, mais pas plus car nous ne parlons pas la même langue. Et puis, les deux derniers bols de soupe, la maraude se termine, les sacs sont vides. Nous rentrons nous coucher.

Un crachin, tombé durant toute la journée, imprègne, ce soir, d'une humidité grasse et collante les trottoirs de la capitale. Nous retrouvons, une fois de plus, le Pasteur Jean-Pierre Blanchard et son épouse Catherine pour traverser Paris à la rencontre des forçats de la rue. La nuit froide et détrempée, les embouteillages, la foule qui se presse Porte d'Orléans, tout semble sinistre mais la vue de quelques jeunes qui distribuent des tracts appelant à la manif contre le mariage dit pour tous, nous réchauffe le coeur. La voiture démarre et c'est parti.

Les maraudes c'est la joie de donner un peu, de découvrir des personnes si différentes ou si proches de nous et peut-être, d'une certaine manière, un petit frisson d'aventure ; mais c'est aussi, recommencer tous les dix jours, pendant sept mois par an, un lourd et pesant travail. Ce labeur de fourmi est à mettre au compte de l'Action Sociale et Populaire en général mais du Pasteur et de son épouse en particulier. Et cela dure depuis six ans.

 

Maraude du 10 01 2013 (24).JPG

 

Ce soir, nous ne croiserons pas Francis. Non loin de son refuge, les joueurs de basket catégorie troisième génération, qui discutent  du match fini avant de rejoindre  leurs HLM ne savent pas où il se trouve. Mais nos amis polonais  qui campent sous le métro aérien, quelques stations plus loin et leurs voisins du trottoir d'en face, Yves et son camarade d'infortune, sont au rendez-vous. Certains mangent, certains lisent, certains dorment... Qui veut de la soupe ? Qui veut du café ? Yves qui s'est rasé la barbe réclame par plaisanterie du thé. Nous les visitons depuis longtemps, ils nous connaissent bien.

Au-revoir les gars ! Le Pasteur rameute sa petite troupe et nous rédémarrons. Chacun scrute les porches, les grilles du métro, les abri-bus pour découvrir d'autres sans-logis connus ou inconnus. Nous passons la Seine et atteignons la rive-droite, le stock de vêtements a diminué, les thermos sont presque vides : voici le boulevard des Capucines...

 

Jean Chabernaud,

membre du CA de l'ASP

et Béatrice Chabernaud,

tous deux membres historiques de l'ASP

et coordinateurs du blog

11/01/2013

MARAUDE DU 10/01/2013.

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10/01/2013

Le 13/01/2013, TOUS A 13 HEURES...

Place Pinel

Paris 13ème

(Métro Nationale, ligne 6).

16:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2013

ADRIEN A LA DENT DURE.

 

Les dents de loup.jpg

 

Monsieur le Président,


Trop jeune pour mourir mais surtout trop jeune pour souffrir, je vous annonce que je décline votre invitation à une flagellation collective. Sûrement trop vaniteux, je n’ai pas envie que la peau de mon dos, encore fine et fraîche, devienne la carte routière de tous les déçus de l’histoire de France.

Contrairement aux opposants de la repentance coloniale — car il s’agissait bien de cela dans vos tièdes propos — je ne ferai pas le décompte des avantages de la chevauchée de Marianne entre Oujda et Constantine. Car l’histoire n’est nullement affaire de comptabilité. Je refuse cet inventaire mesquin qui suppose qu’une morale, une notion de Bien ou de Mal ait sa place dans le débat. Or l’histoire collective n’est pas affaire de morale et encore moins de moralisation !

Si je suis l'héritier de toute l’histoire de mon pays avec ses grandeurs et ses turpitudes, je n’en suis toutefois pas responsable. Cette histoire peuplée de héros et de salauds, d’humains trop humains, de saints et de catins, est un objet d’étude. Mais elle ne fera jamais de moi un génie ou une ordure tant que je n’y prendrai pas une part active. Ne faites pas de moi, Monsieur le Président, le salaud de votre vision bien-pensante de l’histoire. Je n’ai jamais tué, je n’ai jamais violé, je n’ai donc pas à demander pardon.

Votre choix de la repentance, un acte on ne peut plus chrétien et on ne peut plus individuel, n’a de surcroît rien à faire en politique. La repentance est un acte de foi qui amène à la conversion.  "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur" (Actes 3 : 19-20).

Cher apôtre président, vous qui agissez en politique, à quoi donc voulez-vous tous nous convertir ? Hormis la honte de nous-mêmes, la culpabilisation paralysante et le sentiment de supériorité des désignés martyrs, à quoi sert donc votre lecture partiale et partielle de notre passé ?

"Qui contrôle le présent, contrôle le passé, qui contrôle le passé, contrôle l’avenir." Votre vision du passé laisse entrevoir un drôle de contrôle de l’avenir, Monsieur le Président. Alors, moi qui ai encore la chance de porter l’innocence de mon court passé en étendard, dans un cri de défiance à votre projet funeste, je proclame : j’ai 23 ans et je ne veux pas me repentir

 

Monsieur le président, Trop jeune pour mourir...

Adrien Desport Rbm  

02/01/2013

"PRESENT, TOUJOURS PRESENT."

Article 1.jpg

Merci de cliquer ICI.jpg

  

Mère Noël.jpg

Céline Guillermond,

 

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Emmanuel Camoin,  

 

Alexandre S et la terre.jpg

Alexandre Simonnot            

 

sont toujours présents pour l'Action Sociale et Populaire du Pasteur Jean-Pierre Blanchard et étaient présents le 22 décembre 2012 dans un article d'Alexandre Simonnot paru dans... merci de cliquer ci-dessous :

Présent journal.jpg

 

PS : la photo montage de l'affiche représentant Alexandre Simonnot est une création complète de Stéphane Joly.

01/01/2013

POUR TOUTES ET TOUS...

Bonne Année.gif

 2013.

24/12/2012

REFLEXIONS SUR LA MARAUDE DE NOËL...

 Vial 1.JPG

La dernière maraude de l’année civile est aussi l’une des plus touchantes. La période des fêtes accentue en effet le fossé séparant M. et Mme Tout-le-monde des sans-abri soumis au froid, à l’humidité et à la solitude. Plus que jamais, l’ASP doit donc jouer son rôle de réconfort matériel mais surtout moral, tant la vue des badauds vaquant à leurs achats de Noël semble décalée par-rapport au quotidien des centaines de SDF qui survivent dans les rues de Paris. Eux ne sont jamais à la "fête", quelle que soit la date fixée sur le calendrier.

L’esprit de Noël reste heureusement présent dans le cœur des responsables et bénévoles de l’ASP, qui savent qu’en cette période un supplément d’âme doit être offert à ceux qui souffrent de la faim et d’une absence de toit. Cette année, c’est du côté du Rhône-Alpes que le Pasteur Blanchard a trouvé une personnalité désireuse de se mettre, pour une nuit, au service des sans-abri de la capitale : membre du Bureau politique du Front national et universitaire reconnu, Bruno Gollnisch a en effet tenu – malgré des obligations professionnelles tardives – à participer à cette maraude représentative du travail effectué par l’association.

 

Vial 2.JPG

 

Ce 18 décembre, c’est donc aux côtés  du pasteur et de son épouse Catherine, du secrétaire départemental FN de Rhône-Alpes Christophe Boudot, et de celui de Seine-Saint-Denis Gilles Clavel que Bruno Gollnisch a participé à sa première maraude. Comme ses camarades d’équipée, le député européen et conseiller régional a évidemment été frappé au cœur par une misère humaine insoupçonnable et inacceptable dans une ville à l’étranger symbole de rêve et de richesse.  Cadre frontiste ou pas, intellectuel ou non, Bruno Gollnisch a rempli son rôle avec application, bonhommie et bienveillance, distribuant sans souci de différences sociales soupe, café, boîtes de conserve, vêtements, couvertures et menus cadeaux aux SDF.

Entre deux points de localisation de sans-abri, les participants ont évidemment refait le monde, à commencer par la France et son étrange gestion des drames sociaux… Le dernier SDF réconforté, c’est en grand seigneur que Bruno Gollnisch a terminé la maraude, en conviant les membres de l’équipe à partager un casse-croûte avec lui : même en l’absence de "bouchons" gourmands, la convivialité reste une priorité. Foi de Lyonnais !

 

François Vial,

membre du conseil d'administration de l'ASP. 

20/12/2012

IL Y A CENT ANS : CHARLES PEGUY.

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Un des traits principaux du caractère de Charles Péguy a été son amour charnel pour le peuple et la terre de France. Une de ses plus grandes fiertés était d'être le fils d’une rempailleuse de chaises. Pour lui,  sa modeste extraction était plus qu'un titre de noblesse. Il gardera toute sa vie dans la chair l'empreinte du travail manuel bien fait, qu'il avait connu dès sa prime jeunesse. Il ne reniera jamais ses origines. Lui, pauvre parmi les pauvres, sera intimement convaincu que la meilleure part de notre peuple vient des petites gens. Pour cet amour violent il ira jusqu'à donner sa vie.

 

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Quand, après de multiples péripéties, il retrouvera la foi de son enfance, il faudra qu'il gère les convictions de son épouse et de sa belle famille qu'il avait connue à l'époque où il était comme eux : un socialiste teinté d'un certain anticléricalisme. Jusqu'à la fin, le statut de son mariage non religieux, et ses enfants non baptisés, sera pour lui une déchirure ; à cela il faut ajouter son Catholicisme non pratiquant, et donc sans sacrement, qui ne faisait que compliquer sa situation. Même ses amis les plus fidèles ne comprenaient pas ses prises de positions. C’est suite à une maladie d'un de ses fils en 1912, qu'il se décida à entreprendre le pèlerinage de Chartres dont il avait ajourné la promesse plusieurs fois. Ce fut pour commémorer cet acte fondateur de sa démarche spirituelle, que nous partîmes à sa suite (en voiture, non à pieds) par le même circuit : départ de Lozére en passant par Dourdant, après la vallée de Chevreuse (si chère au grand Pascal), la Beauce, avant que n'apparaisse le majestueux vaisseau de pierre à l'ombre de ces tours, dernier stade : remonter par la veille ville, pour retrouver dans la Cathédrale la plaque commémorative, où il pria pour remettre son enfant à la Vierge. Deux ans plus tard, lors de la bataille de la Marne, c’est à Villeroi qu'il versera son sang pour cette patrie charnelle qu'il a tant aimé.

 

Pasteur  Blanchard