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25/10/2013

Impressions de maraude par Julien Sanchez

                      

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Mardi dernier, j'ai fait quelque chose que j'avais envie de refaire depuis ma premiére sortie en 2010.

Le Pasteur Blanchard, Président de l'Action Sociale Populaire (l'ASP), m'a fait le plaisir de m'inviter, avec mon ami, Gilles Clavel (secrétaire départemental du FN de Seine Saint Denis), à participer à la campagne  de maraudes pour nos sans abris.

Pendant toute l'année, le Pasteur et ses quelques bénévoles, parfois entourés d'élus et cadres du Front National ou de la généreuse et très humaine Jany Le Pen, vont tourner dans Paris.

Le but de ces maraudes : Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures à nos sans abris (qui vont dans quelques semaines affronter des températures indécentes) : leur apporter avant tout de la chaleur humaine, de l'amitié, mais aussi un suivi.

 

Mardi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble.

Et j'en garde un souvenir ému et positif.

Le souvenir de rencontres.

Rencontres avec ces gens (Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…), ces gens qui ne possèdent rien, qui vivent dehors, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée parisienne, et qui ont pourtant l'essentiel : une grandeur d'âme et la chaleur humaine.

Pour chacun d'eux ce soir-là, nous avons pu nous rendre utiles. En leur donnant des aliments ou en leur faisant choisir des vêtements, mais nous avons aussi parlé, discuté.

Certains ne quitteraient pour rien au monde la rue. D'autres vont ou aimeraient changer.

Tous nous ont accueillis avec le sourire et des regards qui en disaient long.

 

Regards de détresse, de gens perdus pour les uns.

Regards dignes, pétillants, souriants, généreux et chaleureux malgré leur situation précaire pour les autres.

 

De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par Place d’Italie, le Jardin des Plantes, Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée a permis de constater à nouveau qu'une autre société, parallèle, existe dans nos rues. Celle de ces gens (« 10 000 à Paris, dont 3 000 dans le XIIIe arrondissement » selon les bénévoles) qui n'ont rien, qui ne demandent rien mais qui ont une richesse : l'indépendance par rapport à notre société de consommation devenue égoïste et individualiste (indépendance qu'ils paient le prix fort).

 

L'autre élément marquant de cette soirée est le manque de moyens accordé par l'Etat au suivi des sans abris.

Comme pour le Téléthon, comme pour le Sidaction, force est de constater que l'Etat compte sur la générosité des gens, sur les bénévoles, sur les dons.

Mais à vrai dire, si tout cela n'existait pas, que seraient nos sans abris aujourd'hui ? Quels dispositifs aidés sont réellement efficaces pour ces sans abris qui, selon les bénévoles, sont de plus en plus chassés et humiliés par la Préfecture de Police car l'Etat veut cacher la misère sans la résoudre (Souvenez vous des déclarations du Député UMP Patrick Balkany qui, croyant répondre à une télévision américaine, indiquait il y a quelques années qu'il n'y avait plus aucun sans abri à Paris - cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir -).

 

Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale.

Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif, comme nous l'a raconté en détails ce soir-là une bénévole de « La Croix Rouge » (croisée pendant notre tournée), ce qui a eu le don de nous glacer le sang.

Si un soutien leur était apporté dès le départ, presqu’aucun ne nous dirait faire le choix volontaire de rester dans la rue.

Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être : autant de causes sociales et/ou économiques qui pourraient être traitées et solutionnées si on en prenait la peine, si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

 

Parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de leur venir en aide avec leurs petits moyens, je voudrais en conclusion apporter un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et à ses bénévoles de l'ASP, tous authentiques et humains, connaissant un nombre impressionnant de sans abris parisiens par leurs prénoms, connaissant leurs vies, leurs parcours, parce qu'eux font l'effort malgré le fait qu'ils soient bénévoles, de s'intéresser à ceux à côté de qui beaucoup passent sans s'arrêter, sans répondre à un "bonjour" par un "bonjour", ni même sans se retourner pour savoir s'ils sont simplement en vie.

En attendant que le Front arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces, si vous le pouvez, aidez cette association à se développer. Si vous ne pouvez le faire financièrement, faîtes-le un soir humainement en donnant de votre temps, ou donnez simplement des couvertures, des grandes chaussures ou des vêtements chauds. Dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps et les besoins sont importants. Avec l'équipe du Pasteur, c’est sûr, ils trouveront preneurs !

 

Julien SANCHEZ.

Membre du Comité Central du FN

Elu au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon

Candidat aux élections municipales de mars 2014

 

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23/10/2013

MARAUDE DU 22 / 10 / 2013

22/10/2013

Sortir du système partisan

 Pour entrer dans une vision politique au service du bien commun

 

Béatrice Bourges est interrogée dans Présent. Extraits :

 

"[...] Ma conviction est que tous les partis politiques existants ne sont pas intrinsèquement porteurs d’une véritable vision anthropologique, et que la vie politique à venir connaîtra une rupture à son sujet, précisément. D’un côté, il y aura ceux qui se reconnaissent dans la forme de société individualiste et hédoniste portée par le gouvernement actuel, mais initiée par les gouvernements précédents, quels qu’ils soient. L’homme y est réduit à un producteur-consommateur qui se suffit à lui-même et qui n’a plus de transcendance. Le désir y devient un droit. C’est très exactement le germe du totalitarisme, car ce sont toujours les plus faibles qui en font les frais. De l’autre côté, il y aura ceux qui reconnaissent l’homme dans son essence et dans sa transcendance. Celui-là sait qu’il n’est qu’un maillon de l’humanité, et il accepte la faiblesse et la fragilité de l’homme en tant que force de la société.

C’est un paradoxe ? Mais je suis persuadée que la force d’une société réside dans l’accueil qu’elle fait aux plus faibles. C’est aussi chrétien. Mais dans ce monde où prévaut le mythe du surhomme, et même du super-enfant, de l’enfant parfait, donc déshumanisé, la société ne tient dans son humanité que par la place qu’elle fait aux plus faibles et aux plus fragiles, en reconnaissant qu’elle a un Créateur. Que l’homme ne se suffit pas à lui-même. Il a cette relation verticale, mais aussi une relation horizontale qui lui fait dire : « Je ne suis rien sans les autres. »

La rupture se fera là-dessus, elle pourra se faire dans chacun des partis actuels. La politique de demain sera de l’ordre du « métapartisan » : ce à quoi je travaille maintenant, c’est de savoir comment traduire ces convictions en langage politique et aider ceux qui, dans chaque parti politique, pensent cela. Pour qu’ils puissent en toute liberté sortir de leur système partisan pour entrer dans une vision politique au service du bien commun.

Il faut reconnaître que c’est difficile pour les hommes politiques, car pour le moment rien d’autre n’est proposé. Il faut leur demander d’être des héros, mais tout le monde en a-t-il l’étoffe ? Il faut donc travailler à leur offrir la plate-forme nécessaire, mais aussi la pensée nécessaire. Notre objectif est de faire tomber le système, de reprendre le pouvoir, et c’est sur cela que je mets des mots. Si nous voulons que notre concept devienne réalité, il faut essayer de reprendre le pouvoir, et essayer de le reprendre rapidement pour éviter que les dégâts ne soient encore plus grands. [...]

Il faut d’abord fluidifier les relations entre les partis et en finir avec la rupture artificielle : faire sauter ce « front républicain » absurde, insensé, inventé par Mitterrand qui doit d’ailleurs se frotter les mains car c’était un plan de génie. Le système s’effondrera alors de lui-même. A l’intérieur de l’UMP, on voit déjà les divisions entre Copé et Fillon, les pas en avant et en arrière, mais à l’intérieur du Front national on observe aussi ces divisions. Je crois que le FN tient grâce au système qu’il appelle « UMPS » – c’est d’ailleurs joliment dit parce que c’est vrai – mais si l’UMPS n’existait pas je ne sais pas ce que deviendrait le Front national puisque, je pense, il est lui-même traversé par cette rupture. Quand ce système tombera, il va bien falloir que le Front national se questionne sur ces sujets qui sont les vrais sujets, il y sera obligé.

Ce que je reproche aux partis politiques, quels qu’ils soient, c’est de ne pas avoir de colonne vertébrale. Ils proposent des mesures cosmétiques comme solutions à de vrais problèmes : l’insécurité, la nation, la justice, l’économie, la dette… Mais ils oublient la colonne vertébrale du bien commun : cet équilibre très subtil entre l’intérêt général et le respect des personnes.

Lorsque le système s’effondrera, le Front national sera obligé de se poser ces questions, puisqu’il deviendra le seul parti dominant. Se bornera-t-il à proposer des mesures contre l’immigration, contre l’insécurité, contre l’Europe ? A ce propos, je ne dis pas du tout qu’il a tort – mais ce n’est pas un programme, c’est du « contre ». Quelle est la société de l’espérance qu’il proposera ? [...]"

 

10:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/10/2013

Diner débat: Chalon en Champagnes le 19 OCtobre 2013

18/10/2013

A JANY, NOTRE MARRAINE DE COEUR.

Le 4 novembre 1996 le Pasteur Blanchard lance une soupe populaire lepéniste à la gare Saint-Lazare.

 

 

Le  FN premier parti social de droite nationale .

Marine Le Pen nous écrit :

"A un moment donné nous ne pouvons plus assumer l’ensemble de ces immigrés qui viennent chez nous et dont nous assurons la subsistance alors même que nous n’arrivons pas à assumer celle de nos propres compatriotes.

C’est très humain de s’occuper de son propre peuple ! 

Tous ces SDF qui se multiplient dans les rues et qui sont des Français dont les parents et les grands-parents ont construit la France, ça c’est inhumain !"

09:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

15/10/2013

Immigrationnisme : le mensonge à trois temps

 

 

Tribune libre de Paysan Savoyard

 

 

 

Pour mener à bien leur entreprise d’invasion massive, les immigrationnistes ont adopté, afin d’abuser l’opinion, une tactique du mensonge constituée de trois étapes : négation, relativisation, déresponsabilisation. Ils ont en quelque sorte utilisé dans le registre de la mauvaise foi une forme de gamme descendante : « c’est pas vrai, c’est pas grave, c’est pas nous« .

Cette opération d’enfumage par replis tactiques successifs a été appliquée aux deux volets du dossier : l’ampleur des flux migratoires d’une part, les difficultés engendrées par l’immigration de l’autre.

  • La négation : « C’est pas vrai »

La négation a constitué le premier temps de l’entreprise de mensonge immigrationniste. Les immigrationnistes ont ainsi nié pendant des décennies l’importance des flux migratoires, affirmant que les arrivées d’immigrés n’étaient pas considérables.

Ils ont mis par exemple en avant le fait que la proportion des étrangers dans la population n’est pas supérieure à ce qu’elle était au début du siècle précédant. Cet argument est doublement falsificateur. D’une part les immigrationnistes font semblant de croire que l’immigration européenne de la première moitié du 20e siècle est de même nature que l’immigration maghrébine et africaine. Surtout le raisonnement fondé sur la proportion d’étrangers est évidemment sans valeur pour rendre compte de l’ampleur de l’immigration puisqu’un grand nombre d’immigrés sont de nationalité française.

Autre mensonge de la même eau. Pour faire croire que les flux restent limités, les immigrationnistes mettent en avant le « solde migratoire » qui n’est que de 54 000 par an (Source INSEE). Or le solde de l’INSEE, en dépit de son nom, ne mesure pas l’immigration puisqu’il concerne aussi les Français. Ainsi un Français partant travailler quelques années à Londres réduit le solde migratoire, tandis qu’il l’augmente à son retour. En réalité le flux annuel d’immigrés supplémentaires, naissances comprises, est de l’ordre de 400.000.

Même stratégie du mensonge concernant l’intégration des immigrés. Les immigrationnistes ont nié pendant des décennies que l’immigration créait de graves difficultés. Ils ont nié notamment qu’elle était la source majeure de la délinquance, en faisant valoir là encore que les délinquants étrangers ne représentaient qu’une minorité (or les délinquants, quoique le plus souvent originaires de l’immigration, possèdent fréquemment la nationalité française).

De même on a longtemps entendu les immigrationnistes affirmer que les difficultés concernaient les immigrés des premières générations mais que l’intégration s’opèrerait d’elle-même avec le temps. La réalité est exactement inverse. La première génération d’immigrés venue dans les années soixante pour travailler (sans leur famille) n’a pas créé de grosses difficultés.

Ce sont précisément les générations suivantes qui posent des problèmes croissants, alors même qu’il s’agit le plus souvent de personnes de nationalité française et nées en France. Du coup, les immigrationnistes ont depuis longtemps abandonné l’argument.

 

  • La relativisation : « C’est pas grave »

Élément majeur pendant des décennies de l’entreprise de mensonge organisé, la négation pure et simple continue à être utilisée. Cependant les immigrationnistes ont dû mettre en œuvre, de façon complémentaire ou alternative, une seconde étape : celle de la relativisation.

L’opinion en effet a fini par ne plus être tout à fait dupe des mensonges immigrationnistes : il est devenu progressivement évident pour tout le monde que les flux migratoires étaient considérables ; qu’ils ne se tarissaient nullement ; et que l’intégration était un échec flagrant. La propagande immigrationniste se heurte au constat quotidien que chacun est amené à faire en observant la composition de la population d’une rame de métro prise au hasard.

Pour relativiser l’ampleur des flux, les immigrationnistes affirment désormais que « l’immigration a toujours existé, la France ayant de tout temps été un pays d’immigration ». Il s’agit là encore d’un mensonge. De même les immigrationnistes affirment que « l’immigration est comparable à ce qu’elle est dans les autres pays européens ». Ce qui n’est pas faux, certes, pour le coup : c’est d’ailleurs précisément pourquoi les autres européens connaissent les mêmes considérables difficultés !

Les immigrationnistes cherchent également à relativiser l’impact du phénomène en faisant valoir que l’entrée de « quelques dizaine de milliers d’immigrés par an » représente peu de chose pour la population d’un pays de 63 millions d’habitants. Cet argument manipulatoire est parfaitement malhonnête puisqu’il omet de préciser que ces entrées supplémentaires viennent s’ajouter à un stock de population immigrée déjà considérable (nous évaluons pour notre part le nombre des immigrés non européens à un niveau compris entre 13 et 15 millions de personnes).

Concernant l’intégration, la négation des difficultés devenait également difficile, le nombre des Français ayant eu maille à partir avec les immigrés étant devenu considérable (Qui désormais n’a pas été au moins une fois toisé, menacé, humilié, frappé ou volé ou n’a pas été du moins le témoin d’une scène de ce genre ?). Les immigrationnistes ont dû là aussi mettre en œuvre une argumentation visant à relativiser les difficultés.

Ils ont d’abord affirmé que « l’intégration se fait dans la plupart des cas de façon globalement satisfaisante, les immigrés posant problème ne représentant qu’une infime minorité ». Cet argument est une fois de plus grossièrement mensonger. Les chiffres officiels de la délinquance suffisent à prouver que les « difficultés d’intégration » des immigrés ne concernent pas qu’une petite minorité.

Il y a 3,5 millions de crimes et délits par an, pour lesquels 1 million de coupables, le plus souvent originaires de l’immigration, sont identifiés (encore faut-il rappeler que ces chiffres officiels ne représentent qu’une partie de la réalité, les statistiques de « victimation » montrant que la délinquance réelle est trois fois supérieure).

La lecture des faits divers confirme que les délinquants des cités loin d’être quelques poignées sont au contraire très nombreux. Les émeutes d’importance variable qui se produisent tous les jours dans telle ou telle des 800 ZUS que compte le territoire mettent ainsi chaque fois la police aux prises « avec des dizaines de jeunes » (des centaines à Trappes au mois de juillet 2013).

Les immigrationnistes avancent un dernier argument relativiste. « Certes il y a des difficultés: mais les choses finiront pas s’arranger avec le temps, si nous consentons des efforts suffisants pour lutter contre le racisme, les discriminations et les handicaps sociaux ». Là encore l’argumentaire ne correspond en rien à la réalité.

D’abord parce que les efforts consentis par la société française au bénéfice des immigrés sont d’ores et déjà considérables. Ensuite parce que la poursuite de l’immigration rend illusoire l’enclenchement de tout processus d’intégration.

 

  • La déresponsabilisation : « C’est pas nous »

Les immigrationnistes n’ont pas encore fait mouvement vers la position de repli de leur tactique argumentative : la déresponsabilisation.

Elle constituera la ligne de défense ultime, lorsqu’il sera devenu évident que les affirmations négatrices et relativistes sont mensongères. Lorsqu’il sera devenu patent que les flux migratoires sont énormes ; qu’ils sont sans précédent historique ; que la France et l’Europe sont envahies par des populations venues essentiellement d’Afrique ; que les Français et les Européens sont en train de devenir minoritaires et d’être marginalisés dans leur propre pays.

Lorsque que tous les Européens éprouveront chaque jour que l’immigration invasive signifie pour eux appauvrissement continu, implosion des services publics et de la protection sociale, hausse ininterrompue des impôts, dégradation de l’environnement, hausse continue du prix du logement.

Lorsque les Français auront bien conscience qu’en devenant progressivement minoritaires, face à une population immigrée jeune, en pleine santé, arrogante et agressive, ils devront à tout moment baisser les yeux, descendre du trottoir et limiter leurs déplacements dans le temps et dans l’espace. C’est à ce moment que les immigrationnistes se replieront sur la ligne de défense finale : « C’est pas nous ».

Les immigrationnistes nieront alors qu’ils ont pu avoir une responsabilité dans la catastrophe. Ils rejetteront même la faute sur la population française. Ils diront que l’immigration est une conséquence du comportement des Français qui ont laissé aux immigrés « les sales boulots » et de l’aide insuffisante des pays riches obligeant les immigrés à quitter les pays « où l’on crève de faim ». Ils ajouteront que « si les choses se passent mal, c’est parce que les immigrés, en butte au racisme, n’ont pas été bien accueillis ».

Les immigrationnistes achèveront de se défausser en prétendant que de toute façon tout cela était inévitable : « Quelles qu’aient pu être les politiques mises en œuvre, il était de toute façon impossible de s’opposer aux flux migratoires, consécutifs à la démographie mondiale et aux écarts de richesses ».

Or tous ces arguments ne sont que poudre aux yeux : loin d’être inévitable, l’immigration est le résultat d’une politique délibérée, constante, continue, conduite par l’oligarchie depuis cinquante ans, pour servir ses intérêts économiques ou ses visées idéologiques.

Cette politique a donné lieu à de nombreuses décisions parfaitement identifiées, assumées et confirmées par les gouvernements successifs: autorisation du regroupement familial, lois créant des nouvelles modalités d’accession à la nationalité française, création de l’AME pour les clandestins, interdiction de la « double peine », régularisations de clandestins, etc.

C’est sans doute la première fois dans l’Histoire qu’en provoquant, accompagnant et organisant une immigration invasive, les dirigeants d’un pays trahissent aussi délibérément leur peuple et organisent sa disparition.

**

Les immigrationnistes ont abandonné pour l’essentiel la négation et en sont à l’étape de la relativisation. Ils avancent aussi de temps à autres des arguments du troisième type, en affirmant par exemple que « c’est l’extrême droite qui, en mettant de l’huile sur le feu, est responsable des tensions ».

Il faut apporter cette précision. Quand ils en seront à tenir le discours du « C’est pas nous », les immigrationnistes le feront probablement depuis un pays étranger. Lorsqu’en effet la France aura été définitivement envahie, tiers-mondisée et ensauvagée, les chefs immigrationnistes auront depuis longtemps plié bagage.

 

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11/10/2013

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Jany Le Pen

 

C'est depuis les débuts de l'ASP que je suis invitée par mon ami le Pasteur Blanchard à participer aux maraudes sur Paris. La toute première était en 2007 et me voici de nouveau parmi ceux qui souffrent, qu'ils soient français ou non.

Je revois nos deux polonais du quartier Alésia,  l'un d'entre eux est en France depuis une dizaine d'années : ils n'ont presque pas changé et sont toujours aussi sympathiques. Ils ne m'ont jamais oubliée  et portent Jean-Marie dans leur coeur. Un soir de Noël, venue les visiter, ils m' avaient demandé des dédicaces du Président, je leur avait promis de revenir. Une nuit, une voiture aux vitres teintées s'arrête. j'en descends, amenant les dédicaces promises.

Avec nos deux polonais, un français, bien malheureux. Il nous demande un cigare, une couverture et un café. Le standard du 115 lui a promis une visite, il attend depuis deux jours.

Plus loin, sous un pont, d'autres polonais : Gregor et Patrick, accompagné de son chien, mais aussi Yves et Spiguel. Ils nous demandent aussi des cigares. Yves a été attaqué au couteau par un "jeune" et se plaint de certains policiers.

 

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Nous changeons de quartier. Sous un autre pont du boulevard Blanqui, nous visitons quatre roumains dont une femme, Elisabeth. Ils sont très heureux de nous voir et se plaignent qu'ils n'ont droit à rien... Pas très loin et toujours sous un pont, heureusement qu'il y a des ponts à Paris, nous croisons six sdf français. L'un d'entre eux nous annonce qu'il a un cancer. Et tous nous racontent la même histoire : lorsque les policiers arrivent pour les déloger, ils ne leur donnent que cinq minutes pour faire leurs (maigres) bagages et ils sont toujours suivis de camions-benne qui embarquent systématiquement le peu qu'ils possèdent. Ce sont des français qui n'ont pas grand chose et on leur enlève le peu qu'ils possèdent. C'est déguelasse ! Le Système est fort avec les faibles et faible avec les forts...

Autre quartier, autres gens. Face à la gare d'Austerlitz, près de la brigade fluviale, cinq sans-abri viennent d'être visités par des membres d'une association locale,"Tout part du coeur" qui mise sur l'action de proximité. Elle n'intervient que sur son quartier. Tout comme les "dames de charité" du XIXème siècle, cette association a "ses" pauvres. Ce n'est peut-être pas un mauvais principe. Cela permet de mettre un peu d'humanité dans l'inhumain et dépasse souvent en efficacité les actions désincarnées des grosses bureaucraties associatives ou institutionnelles...

Nous arrivons finalement rue de Rivoli. La pauvreté aux portes du luxe ! Le long du Louvre des antiquaires et des entreprises, des malheureux dorment contre les devantures huppées. En particulier Nicolas... Nicolas, ton nom reste gravé dans ma mémoire. Tu as fait le Liban en tant que soldat français et te voilà aujourd'hui à la rue cherchant à vendre tes dessins. Tous les soirs, tant bien que mal, tu t'aménages ton "chez toi" et tous les matins, tu dois tout remballer. Ah, qu'ils sont beaux et généreux nos gouvernants. Tu as risqué ta peau pour la France : tu es, maintenant à la rue. Quel remerciement ! Louis XIV, lui, avait créé les Invalides pour ses vieux soldats. Mais tout le monde n'est pas un Roi !

Nouvelle maraude, nouveaux souvenirs... Ils resteront dans mon coeur. Comment oublier de telles images ? Comment oublier tous ces gens, français ou étrangers, broyés par ce "système à tuer les peuples" ? Une réalité ignorée du plus grand nombre mais qui confirme les analyses du Front National. C'est donc bien volontiers que j'ai accepté de revenir quand on aura besoin de moi pour faire de nouvelles maraudes. 

 

Jany marraine de l'ASP

09/10/2013

MARAUDE D'OUVERTURE DU 8/10/2013.

Cliquer ICI

08/10/2013

« Populistes » contre « Progressistes » : une majorité minoritaire

 

Tribune libre de Paysan Savoyard

 

 

 

La société française est profondément divisée, en deux camps qui s’opposent sur les points les plus essentiels et partagent un état d’esprit de « guerre civile froide » : le camp des « populistes-réactionnaires » d’un côté ; celui  des « progressistes-humanistes-républicains » de l’autre (On utilisera ici à dessein le vocabulaire des progressistes. Ceux-ci comme chacun sait incarnent le Bien, le Bon et le Beau : il est donc normal que leur grille de lecture et leur façon de présenter les choses soient mises à l’honneur).

 

 

 

 

 

Les populistes, donc, veulent un arrêt de l’immigration, souhaitent un durcissement sécuritaire et sont hostiles à la mondialisation. Les positions du camp progressiste sont inverses.

Il est intéressant de mettre en évidence ce phénomène étrange, et c’est à cela qu’on s’attachera ici. On voit chacun des deux camps accuser l’autre de représenter les idées dominantes, de constituer « la pensée unique », d’être « politiquement correct », d’incarner la « bien pensance ».

Curieusement ces accusations croisées, en principe antinomiques, sont pourtant toutes deux avérées. Les deux camps ont raison : chacun d’entre eux incarne effectivement la pensée dominante.

Si une pareille bizarrerie est possible, c’est, bien sûr, que la domination exercée par l’un et l’autre camp idéologique n’est pas de même nature et ne s’exerce pas dans les mêmes secteurs de la société. La situation est en effet la suivante. Les idées « réactionnaires et populistes » sont très probablement largement majoritaires dans l’opinion (même si cela ne se traduit pas par un débouché politique en raison de la duplicité de la droite : celle-ci abuse les électeurs en adoptant avant les élections un discours de fermeté proche de celui du FN, pour mieux appliquer une fois élue une politique presque identique à celle de la gauche). Les idées « progressistes et humanistes » sont, elles, en situation de monopole chez ceux qui détiennent le pouvoir, pouvoir politique, médiatique, intellectuel et économique.

La situation pourrait être considérée dès lors comme peu démocratique. La classe dirigeante la juge pourtant pleinement légitime. Elle la justifie avec une parfaite bonne conscience. Mieux, elle en retire une forme de jouissance.

 

  • Le sophisme du contre-pouvoir

L’oligarchie n’accorde pas de place à l’opposition « populiste » dans la politique (grâce en particulier au mode de scrutin). Elle lui laisse peu d’espace dans les médias (les médias étant la propriété des oligarques, seuls peuvent être recrutés les journalistes qui partagent les idées et les objectifs du Système). Elle n’organise pas de référendum sur des sujets susceptibles de donner libre cours aux pulsions malsaines du « populisme » et de la « démagogie » (qu’il s’agisse de l’immigration ou du mariage homo).

Lorsqu’elle commet l’erreur d’organiser un référendum dont le résultat s’avère négatif, l’oligarchie le fait revoter (comme en Irlande en 2009) ou bien choisit de ne pas appliquer la décision populaire (c’est ainsi que le contenu du TCE rejeté en France par référendum en 2005 a été pourtant mis en œuvre par le biais du traité de Lisbonne).

Pour justifier la persistance de cette situation peu conforme à l’idée démocratique, l’oligarchie emploie un premier argument qui a les allures d’une provocation.

Elle s’adresse en effet aux représentants des idées populistes en leur tenant en substance le discours suivant. « Vous êtes déjà majoritaires dans l’opinion. Le plus grand nombre des électeurs partagent peu ou prou vos idées. Une partie même de ceux qui votent pour les partis de gouvernement se sentent des affinités avec plusieurs de vos analyses. Que voulez-vous de plus ? Il faut bien que votre place dans les médias et la politique soit limitée, sinon vous exerceriez un complet monopole sur la société, et se mettrait en place une forme de totalitarisme. En occupant les postes de direction de la société française, nous ne faisons jamais, nous progressistes, que jouer les contrepoids et exercer un contre pouvoir… ».

Ce raisonnement est un sophisme. Il a les apparences d’une certaine rationalité et peut abuser certains. Il est en réalité évidemment mensonger et malhonnête puisque la démocratie, dont se réclament les progressistes, consiste précisément à donner le pouvoir aux représentants des idées dominantes.

La situation ainsi constituée est particulièrement crispante pour les populistes. Non seulement leur position dans les institutions et les cadres de la société est anormalement minorée mais ils sont en outre accusés d’occuper trop de place dans les esprits.

 

  • « La démocratie s’arrête là où commencent les menaces contre la république »

L’oligarchie sait bien qu’elle fait subir plusieurs entorses à la démocratie : elle assume tout à fait ce comportement. Pour elle en effet, la démocratie ne consiste pas seulement à faire s’appliquer la loi de la majorité : elle doit être accompagnée du respect de certaines valeurs. Ces valeurs sont celles de la république : liberté individuelle, égalité, laïcité, universalisme (l’universalisme étant la traduction républicaine du mot fraternité). C’est pourquoi dans l’esprit des républicains, il est légitime d’empêcher par tout moyen l’accession au pouvoir des populistes par la voie des urnes, puisqu’ils sont accusés de ne pas partager les valeurs républicaines.

Notons que, sur ce point, les progressistes-humanistes-républicains sont sans aucun doute dans le vrai : les populistes-réactionnaires sont généralement assez peu républicains. Non qu’ils soient hostiles aux idéaux de liberté individuelle, d’égalité ou de laïcité. Mais le contenu qu’ils donnent à ces concepts diffère sensiblement de ce qu’il en est dans les conceptions progressistes. En outre les populistes sont nettement opposés à l’universalisme, tandis que cette utopie constitue un élément essentiel des valeurs républicaines.

C’est donc en toute conscience que les progressistes-humanistes dénient aux populistes tout droit d’occuper une position de pouvoir quelconque, quelle que soit l’étendue de leur faveur dans l’opinion. On retrouve là l’esprit de la célèbre proclamation révolutionnaire : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».

 

  • Les oligarques jouissent d’être détestés 

Les oligarques progressistes-humanistes savent que les idées qu’ils défendent sont minoritaires et que la majorité des Français souhaiteraient sur les points les plus essentiels – immigration, sécurité, mondialisation – un changement radical de politique. Ils n’envisagent pas pour autant le moins du monde de tenir compte du vœu du peuple et de renoncer à leur pouvoir. Mieux, ils tirent une certaine jouissance de se trouver ainsi en butte à l’opinion majoritaire.

La première source de jouissance découle de ce qui vient d’être d’évoqué. Les progressistes croient à la supériorité de leur système de valeurs : dès lors ils aiment à se trouver dans le rôle d’une avant-garde à son service. Cette position est par nature celle des révolutionnaires. Ceux de 89 ne représentaient qu’une petite fraction de la société du temps. Mais ils bénéficiaient des Lumières : leur revenait donc naturellement la mission de guider le peuple pour lui permettre d’échapper à l’obscurantisme. C’est avec le même sentiment de constituer une avant-garde que les communistes ont conduit la révolution russe.

Quant au peuple, l’oligarchie éclairée considère que sa condition socio-économique et son asservissement aux patrons qui le font vivre l’empêchent de raisonner par lui-même de façon autonome : il est dès lors légitime que l’avant-garde progressiste se donne pour mission de faire en quelque sorte son bonheur malgré lui.

Il est une autre source de jouissance pour les oligarques républicains, secrète, indicible, inavouable, bien réelle pourtant : les progressistes jouissent d’exciter la colère de ceux qu’ils méprisent.

Ils savent que leurs idées et leurs objectifs ne correspondent pas aux vœux de la majorité. Ils n’hésitent pas à reconnaître que leurs adversaires populistes sont majoritaires dans l’opinion. Ils font pourtant ressortir le fait que tout sera fait pour qu’un « cordon sanitaire républicain » soit dressé devant eux afin de leur interdire l’accès au pouvoir. Les progressistes ajoutent également diverses injures à leurs proclamations républicaines et dénoncent « les idées nauséabondes » de leurs adversaires, incarnations toujours renouvelées de « la bête immonde ». Ils agitent également les menaces judiciaires contre ceux qu’ils accusent d’être « des porteurs de haine ». Les oligarques attisent ainsi la colère de leurs adversaires. Et cette colère les fait jouir.

Les oligarques sont détestés par le peuple : ils jouissent de cette détestation. Car de leur côté ils nourrissent pour le peuple, ses idées, ses conceptions, ses aspirations, sa culture, ses loisirs, son comportement, un insondable mépris.

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On peut se demander d’ailleurs si l’immigrationnisme n’est pas finalement motivé pour une bonne part par le dédain pour le peuple et la volonté de s’en distinguer. On sait que les chefs et les inspirateurs de l’immigrationnisme ont souvent des liens étroits avec le monde des clubs, des cercles, des réseaux d’influence, lesquels ont pour principe et pour finalité la sélection d’une élite.

Quel meilleur moyen que l’immigrationnisme pour permettre à l’oligarchie bourgeoise, au pouvoir depuis deux cents ans, de se distinguer radicalement de la foule et de marquer sa distance d’avec ce peuple spontanément xénophobe et vulgaire pour lequel elle n’éprouve que mépris !

 

 

10:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

06/10/2013

6000 EUROS : POUR BIEN FAIRE.

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On ne vous dit

pas tout !

Les albums photo et les impressions de maraudes qui montrent et décrivent nos actions sont un peu l'envers du décor du Paris à la page de Monsieur Bertrand Du Déclin.

Certes, de plus en plus, le décor se pulvérise et  il n'y a plus ni envers, ni endroit mais la misère et la saleté qui se répandent partout.

Raison de plus pour continuer, avec votre aide, bien sûr.

Mais, on ne vous dit pas tout ! Les maraudes ont aussi leur face cachée ; par exemple, à quatre heures du matin, le Pasteur Blanchard et son épouse Catherine, obligés de pousser la voiture qui après avoir tourné toute la nuit dans les rues à la rencontre de nos compatriotes défavorisés, n'en peut plus et tombe en rade à deux cents mètres de chez eux.

Oui, il y aurait beaucoup à raconter sur nos déboires mécaniques. Combien d'autos sont restées sur le carreau après du bon boulot ? Trop bon marché ou données, elles ont fait ce qu'elles ont pu, nous ont donné bien des joies mais aussi combien de sueurs froides ?

 

Superbe.jpg

 

Aujourd'hui, l'occasion se présente d'acquérir cette splendide Mercedes Vito. Il n'est pas question de lâcher l'affaire. Nos amis de la rue nous attendent. Merci d'avance pour votre aide.

6000 euros : pour acheter la Mercedes Vito,

(sans la carte grise et les plaques).

 

A vos porte-monnaies. Vito, il n'est pas trop tard.

 

Jean Chabernaud,

membre du CA.

 

PS : merci d'envoyer vos dons à

Action Sociale et Populaire

BP 7

91201 Athis-Mons Cedex

09:25 Publié dans Editorial | Lien permanent | Commentaires (0)