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14/05/2014

MARAUDE DE CLOTURE DU 13 /05 /2014.

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09/05/2014

LA HUTTE DE TODTNAUBERG.

  

 

Lors de mes deux années passées en Alsace, j'ai eu l'occasion de traverser le Rhin pour me rendre dans cette partie de l'Allemagne que j'aime tant : le pays de Bade. C’est la patrie de celui qui reste le plus grand philosophe du siècle dernier : Martin Heidegger.

Avant de quitter cette belle région de nos marches vers l'est, j'ai souhaité visiter le célèbre chalet construit de ses mains au cœur de la forêt noire, la fameuse hutte de Todtnauberg. C’est là qu’ont été écrites les plus belles pages de son œuvre, c'est là que s’est développé sa réflexion sur le problème de l'être, de la relation de l'homme à l'être, et de l'être à l'homme. C’est dans ce cadre champêtre que sa philosophie a acquis son amplitude, le conduisant à définir le postulat de l'être capable d'interrogation authentique, comme enracinement, comme ouverture à l'être. C’est là que le Dasein devient "être de l'existant humain en tant qu’existence singulière et concrète". C’est au creux des chemins qu'il découvre la vérité cachée. L'homme est berger de la parole, la vérité se trouve cachée dans les mots, loin du "on" de la vie inauthentique du monde moderne.

 

Pasteur  Blanchard

17:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/05/2014

IMPRESSIONS DE MARAUDE..

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Par le pasteur Blanchard.

 

Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre septiéme campagne de maraudes. Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

 

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Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

 

Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.
 
 

Pasteur  Blanchard

29/04/2014

ENTRETIEN AVEC...

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Alain de Benoist

 

Les politiques tous pourris ?

Non, c’est le système qui l’est…

 

S’il faut en croire les gazettes, l’un des arguments majeurs des « populismes », quelle que soit la définition qu’on puisse donner de ce terme, c’est le fameux « Tous pourris ! » Il y a certes des « pourris » chez les politiciens, mais leur proportion est-elle véritablement si importante 
 
Sans doute pas plus que dans bien d’autres professions. Tous les hommes politiques ne s’appellent pas Balkany, Cahuzac ou Guérini, même si beaucoup d’entre eux manifestent une indéniable propension à excuser ou masquer les turpitudes de leurs « moutons noirs ». La classe politique française est dans son ensemble très médiocre, ses représentants disent rarement la vérité, ils emploient systématiquement la langue de bois. Mais il y a parmi eux des hommes honnêtes et même intègres, n’en déplaise aux commentateurs pour qui la réflexion politique se réduit à l’éructation d’injures électroniques.
Ce que l’on peut dire, en revanche, c’est que la vie politique est plus propice que beaucoup d’autres sphères d’activité à des formes actives ou passives de corruption. Les milieux de pouvoir ont toujours été proches des milieux d’argent. La tentation est grande de passer entre les deux des « arrangements » qui tombent sous le coup de la loi. Pour le dire autrement, on peut être honnête en politique, mais il est peut-être plus difficile de le rester que lorsqu’on exerce un autre métier. Le « Tous pourris ! » (ils sont « tous nuls », il n’y en a « pas un pour racheter l’autre », etc.) exprime une présomption de culpabilité plus encore qu’il ne procède d’un constat.
 

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Ne serait-ce pas l’actuel « système » qui serait pourri, tel ce communisme jadis donné pour « intrinsèquement pervers » par le pape Pie XI ? 

Les gens aiment bien avoir des boucs émissaires. C’est la raison pour laquelle ils imputent souvent à des hommes (ou à des catégories d’hommes) des défauts ou des vices propres au système dont ceux-ci ne sont que les représentants. D’une façon générale, ils ont beaucoup de mal à comprendre que les systèmes relèvent par définition d’une analyse systémique. Il est plus facile, par exemple, de dénoncer les méchants « banquiers » (ou les « grands initiés » qui « tirent les ficelles » en coulisses) plutôt que de faire une analyse critique du système de l’argent ou des mécanismes par lesquels les marchés financiers ont pris le contrôle des États. 

Les gens de droite, qui sont en général idéologiquement peu structurés, sont particulièrement portés à poser les problèmes en termes de personnes. Ils sont comme ces parents de victimes qui, pour « faire leur deuil », ont besoin qu’on leur désigne des « coupables ». Malheureusement, il n’y a pas toujours de coupables ou de responsables qu’on puisse identifier nommément. Et quand il y en a, on réalise vite qu’ils ne sont eux-mêmes que des pièces d’un dispositif beaucoup plus vaste. Les arbres ne doivent pas masquer la forêt.

L’expression « Tous pourris ! » prend en effet tout son sens si on la rapporte à un système. Ce système est un ensemble de mécanismes qui fonctionnent « tout seuls », c’est-à-dire en raison de la dynamique qui leur est propre. Le monde de l’économie et de la finance est comme celui de la science ou de la technique : chaque pas en avant confirme et accélère le mouvement. Les hommes y jouent un rôle, mais à titre secondaire : tout responsable qui disparaît est immédiatement remplacé. En quoi ce système est-il « pourri » ? Il l’est d’abord en raison de son caractère contraignant. Le système limite la liberté de manœuvre des hommes politiques dans des proportions qui n’ont cessé de croître. 

Arriver au pouvoir, aujourd’hui, c’est découvrir l’ampleur des contraintes de structure et l’étendue de son impuissance. À l’échelle de l’Union européenne, cette impuissance va jusqu’à la paralysie. Mais le système est surtout « pourri » en ce qu’il repose sur des postulats intrinsèquement nocifs – l’économie comme destin, le primat des valeurs marchandes, l’égalitarisme, le mythe de l’autosuffisance des individus, le mépris du peuple, etc. – qui renvoient eux-mêmes à toute une anthropologie, où l’homme est conçu comme un être seulement préoccupé de maximiser son intérêt personnel.

 

Ce qui est sûr, c’est que la classe politique dans son ensemble paraît aujourd’hui discréditée. Si la corruption n’est pas la cause majeure de ce discrédit, comment doit-on l’expliquer ? 

Il s’explique tout simplement par le fait que la classe politique se refuse à répondre aux aspirations du peuple, non parce qu’elle est incapable de les entendre – contrairement à ce que disent ceux qui se contentent de plaider pour plus de « proximité » entre les citoyens et leurs élus –, mais parce qu’elle est acquise à des idées opposées. La classe politique estime que le peuple « pense mal », et c’est pourquoi elle aspire à gouverner sans lui.

Le fossé qui s’est creusé entre le peuple et la gauche, qui se flattait naguère d’en être la meilleure représentante, en est l’une des illustrations les plus frappantes. Le « Tous pourris ! » veut dire ici que le peuple a cessé de croire à l’alternance. Depuis au moins trois décennies, il voit se succéder des gouvernements « de droite » et « de gauche » qui font plus ou moins la même politique, ne répondent jamais à ses attentes et, plus grave encore, ont amené le pays au bord de la faillite.

Tous les sondages le montrent, les gens ne savent plus ce qui distingue aujourd’hui la droite et la gauche. Ils ne savent plus ce que ces mots peuvent encore vouloir dire. Ils réalisent que tous les grands problèmes actuels créent des clivages transversaux qui ne se laissent plus analyser en termes de droite ou de gauche. C’est la raison pour laquelle ils se réfugient dans l’abstention ou reportent leurs derniers espoirs sur des formations « populistes » qui ont jusqu’ici été exclues du pouvoir. « Tous pourris ! » est un cri du cœur. S’il ne correspond pas à la réalité, il exprime quelque chose de bien réel : les gens n’en peuvent plus.

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

25/04/2014

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Léa Bonnet,

nouvelle membre  de l'ASP

 

Le rendez vous était pris depuis un certain temps et le Pasteur Blanchard me le rappelait régulièrement. Le mercredi 23 avril, je participe donc à ma première maraude.

J’avais bien en tête quelques souvenirs de jeunesse où, habitant Paris je donnais quelques fois des conserves, du chocolat et de la confiture aux sans-logis de mon quartier de la poterne des peupliers, dans le treizième arrondissement.

Mais je ne savais pas trop ce qui m’attendait aujourd'hui. A 21h00 précises, je retrouve Porte d’Italie, le Pasteur qui m’attend avec sa femme et Thierry et Françoise. Nous partons tous les cinq, le coffre du véhicule rempli de vêtements, de conserves, de café et de soupe.

Le contact avec les sdf se fait tout naturellement. Aidé par les conseils du Pasteur, nous distribuons, Françoise et moi, du café, de la soupe, des vêtements, et quelques paroles de réconfort à des gens qui ont presque tout perdu. Je dis presque, car certains d’entre eux, en plus de leur honneur ont gardé le désir de choisir comment ils souhaitent être habillés ; le type de chaussures qu’on leur propose, un tee-shirt plutôt qu’une chemise ou la couleur d’un pantalon. 

Dans la nuit, nous voyons beaucoup de personnes, des hommes très différents mais aussi des femmes : la misère peut frapper tout le monde. Bien sûr, comme beaucoup, j’ai souvent entendu dire que ce sont des fainéants ou des ivrognes et qu'ils n’ont que ce qu’ils méritent. Je ne partage pas cette pensée et les rencontres que j’ai fait cette nuit-là me rappellent que la frontière entre le confort et la rue est très fragile.

 

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De cette maraude, je garderai deux souvenirs. Celui d'un maghrébin qui, après avoir accepté du café et quelques paroles de soutien, est venu nous raccompagner à la voiture ; il m’a ouvert la porte et m’a fait la bise ;Je garderai surtout le souvenir du Pasteur Blanchard en pleine action sur le terrain. L’équipe qu’il forme avec sa femme, force le respect. Lui conduit. Elle surveille les moindres recoins de rues  où sont susceptibles de se trouver des gens dans le besoin. Et cela ne manque pas.

A chaque arrêt, nous nous approchons d’eux. Souvent, ils reconnaissent le Pasteur et lui font part de leur joie de le retrouver une nouvelle fois car, pour beaucoup, ce sont des habitués. Le Pasteur les connaît et les appelle tous par leur prénom.

La maraude se termine et nous n’avons plus rien à distribuer. Nous avons déposé Thierry et Françoise et le Pasteur me laisse Porte Maillot. Sa femme et lui descendent pour me saluer et me remercier. Je les remercie également et reprend la route  où un bon lit bien au chaud m’attend.

Un grand merci au Pasteur Blanchard pour ces moments d’humilité qu’il m’a donné à vivre. Mais aussi et surtout, pour tout ce qu’il apporte à ces êtres en grande détresse.

 

Léa 

24/04/2014

MARAUDE DU 23/04/2014

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22/04/2014

HERITAGE ZERO !

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Par Michèle Tribalat,

directrice de recherches à l'INED

 

Peut-on dire que la France et l’Union européenne (UE) ont opté pour un modèle multiculturaliste ?

Bien que l’intégration ne soit pas encore une compétence européenne, les pays de l’UE se sont mis d’accord, lors du Conseil du 19 novembre 2004, sur onze principes de base communs, qui les engagent.

L’intégration dont il est question ne reconnaît aucune asymétrie entre les sociétés d’accueil et les nouveaux venus. Aucun privilège n’est accordé aux Européens ou à leur héritage. Toutes les cultures ont même droit de cité. On ne reconnaît pas de culture européenne substantielle qu’il pourrait être utile de préserver.

 

Pourquoi notre modèle d’assimilation ne fonctionne-t-il plus ? Et quelle différence faites-vous entre assimilation et intégration ?

L’assimilation désigne un processus de mélanges et de convergence des comportements. Le modèle est asymétrique. C’est des nouveaux venus que sont attendus la plupart des efforts. Même si la société d’accueil se transforme, elle ne perd pas le sentiment de continuité avec son histoire.

Comme l’écrit Huntington (Qui sommes-nous ?, Odile Jacob, 2012), le plébiscite de tous les jours dont parle Renan porte sur le fait de savoir si l’on garde et prolonge l’héritage ou non. Pour fonctionner, l’assimilation nécessite que les nouveaux venus acceptent d’être ceux qui ont l’essentiel des efforts à faire. Il faut aussi que le corps social dans son entier soit acquis à ce projet. Ce n’est plus le cas.

 

Comment l’islam a-t-il changé le problème de l’assimilation ?

C’est alors que l’assimilation rencontrait des difficultés – avec l’importance croissante de la population musulmane – que nous avons changé de pied et opté pour un discours victimisant à outrance les immigrés et plus récemment les musulmans. Ils sont les représentants de la diversité tellement désirable et bénéfique. C’est l’intolérance des « autochtones » que l’on surveille désormais comme le lait sur le feu. […]

 

La Nef via Le Salon beige

10:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2014

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par le pasteur Blanchard

 

Depuis longtemps, il était un fidèle pilier de notre association. Nous avions coutume de le voir en face de l'église, prés du métro Alésia, où Ulysse retenait nos amis venus à nos maraudes. Il leur expliquait longuement les doctrines économiques de Maurice Allais, s'inquiétant pour Marine des chausses trappes que ses ennemis lui mettent sous les pieds, donnant des conseils pour son programme.


 
Ancien ouvrier sur machine de tissage, il s’est retrouvé au chômage suite à la fermeture des usines pour cause de délocalisation. Il vivait de la précarité de petits boulots, jusqu'au jour où, sans ressource, il se retrouva à la rue, vivant en faisant la manche à l'angle de l'avenue du Maine et du Général Leclerc, tous les jours de 18h à 2h du matin, pour un maigre butin de 15 euros par soirée. Un soir nous ne l'avons plus trouvé, il a fallut attendre quelques mois pour qu'il refasse surface, il sortait de l'hôpital suite à un AVC. Notre dernière rencontre a été avec le professeur Sulzer, il se plaignait d'un œdème au cerveau, cela nous glaça le sang : en remontant dans le véhicule nous avions le sentiment que la chose était grave.

 

 

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Depuis nous ne l'avons pas revu, les SDF du quartier pensent qu'il est mort, voila où nous conduit un faux humanitarisme, avec sa compassion hypocrite pour la misère du monde entier, ne se préoccupant pas des autochtones que la vie laisse sur le bord du chemin. Ils sont nombreux nos compatriotes que la société délaisse, cette politique sauvage accule la France à devenir un champ de ruine, plus que jamais affirmons haut et fort le sens de notre combat " Justice sociale pour les Nôtres!"


 
Pasteur  Blanchard

15/04/2014

ENTRETIEN AVEC...

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Renaud Camus
 
 

Selon un baromètre TNS-SOFRES publié il y a quelques jours, 34 % des Français approuvent les idées du FN. Le temps de la diabolisation est terminé ?

Non. Dans l’électorat populaire, peut-être. Ailleurs, on rencontre encore beaucoup de gens qui, sur l’essentiel, pensent exactement comme le FN nouvelle manière, mais en parlent comme si c’était la Milice ou la LVF, ce qui bien sûr est absurde. On a l’impression qu’ils s’accrochent à cette dernière prise au-dessus de l’abîme, l’horreur emphatique du FN, avant de s’abandonner tout à fait à la sincérité de leurs opinions.

Bien entendu, il entre beaucoup d’hystérie dans ce rejet devenu mécanique, un peu surjoué, monté en épingle comme une ultime précaution contre soi-même, et que presque plus rien ne justifie. La diabolisation n’a plus de raison d’être, à mon avis, surtout face à l’urgence de la situation, le changement de peuple et de civilisation.

Hélas, il subsiste un autre obstacle, qui n’est plus d’ordre moral, celui-là, et n’a plus rien à voir avec le diable. C’est un obstacle tout séculier, cette fois, intellectuel : moi, par exemple – et je ne suis pas le seul –, je ne suis absolument pas d’accord avec la politique économique du FN. C’est un nouveau barrage, pas du tout du même ordre que l’ancien, mais presque aussi rigoureux. C’est pourquoi je m’obstine à croire à la nécessité d’une force antiremplaciste extérieure au FN, alliée à lui dans le combat contre le Grand Remplacement.

 

En revanche, 75 % des Français n’ont plus confiance en leur justice ! Les critiques sont accablantes : lente, incompréhensible, déshumanisée, élitiste, complaisante, inégalitaire, soumise au pouvoir politique… C’est inquiétant ?

Pauvre, aussi, et déculturée — élitiste, peut-être, au mauvais sens du terme, mais pourtant désélitisée, déformalisée, désyntaxisée, comme tous les grands corps de l’État, à commencer par le corps enseignant. Vingt ou trente ans de diplômes pour rire commencent à se faire gravement sentir, j’imagine, là comme ailleurs.

 

Le jugement du procès intenté par le MRAP à votre encontre sera rendu vendredi 21 février. Faites-vous partie de ces 75 % de Français qui ne croient plus en la justice de leur pays ?

L’administration de la justice, surtout en matière politique, c’est toujours un état de tension entre le pouvoir idéologique en place, celui qui fait les lois et dit le droit, et, en face, une certaine abstraction formaliste, le sentiment de la justice, de la justice abstraite, indépendant des opinions et du rapport de force : inutile de dire que cette justice pure, in abstracto, l’emporte assez rarement. Les mêmes juges qui ont condamné Pétain en 1945 auraient condamné de Gaulle quelques mois plus tôt, sauf s’ils étaient alors avec lui à Alger.

Ces temps-ci, on sent le pouvoir remplaciste nerveux, inquiet à l’idée que quelque chose puisse encore faite échouer, in extremis, le parachèvement de son grand dessein, le changement de peuple et de civilisation. Il resserre désespérément les boulons. Tout peut arriver. Cela dit, je ne crois pas que le jugement me concernant soit rendu vendredi.

 

À Bobigny, le Parti des musulmans présente une liste aux municipales. Et rétorque à ceux qui les pointent du doigt qu’il existe bien en France un parti chrétien-démocrate et que cela ne choque personne…

Un parti chrétien-démocrate, c’est un parti d’opinion. Un parti musulman, c’est un parti communautariste et, au moins jusqu’à présent, c’est un parti ethnique. En l’occurrence, c’est le parti de la conquête coloniale, la branche remplaçante de la fédération remplaciste. C’est bien pour cela que neutralité, laïcité, égalité sont des pièges mortels pour la survie de la nation.

Il n’y a pas égalité sur le territoire de la France entre le christianisme, qui a pétri l’âme nationale depuis quinze siècles, et l’islam, qui la démantèle depuis quinze ans. Écoutez les jeunes « Français » djihadistes de Syrie. Eux et moi sommes parfaitement d’accord sur leur francité. Nous nous comprenons parfaitement.

09:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

11/04/2014

Reflexions de Bruno RAJU ami de l'ASP suite à une maraude

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Le mardi 8 avril 2014, le Pasteur Blanchard et son épouse , infatigables dans leur volonté de venir en aide aux plus pauvres d'entre nous, nous embarquent dans leur arche de Noé de la pauvreté. Tout est prêt, nous voilà sur le pont pour notre maraude nocturne. Le Seigneur nous accompagne sans que nous nous en apercevions. Les premiers sans domicile fixe sont dans votre visée, c'est l'arrêt et les premières distributions, vêtement, chaussures, café, soupe et thé. Les pauvres hères sont contents de voir celui qui depuis 2005 leur vient en aide, sans aucune subvention , puisant dans ses propres derniers pour faire face. Des visages connus se réjouissent de voir leur ami, le pasteur Blanchard, et les nouveaux se pressent pour recevoir ces quelques dons qui sont pour eux comme un cadeau de Noël . Nous terminons notre virée dans le monde de la grande pauvreté à l'Opéra. Nous avons rencontré des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des enfants qui vivent dans la rue sur des matelas ou dans des cartons. Mais qui les regarde? la pauvreté est devenue tellement commune dans notre pays. Levez-vous âmes de bonne volonté et rejoignez l'arche de Noé que le Pasteur Blanchard à mis sur pied et qui ne vit que grâce à son amour des ses frères. 

Bruno  

 

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