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04/03/2014

Identité nationale : nos racines – par Marc Noé


LES IDIOTIES D’UN ANCIEN MINISTRE
 
« La France n'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a qu'une France de métissage ».
Tout le monde le sait désormais : ces propos parfaitement idiots sont d'Éric Besson, qui fut malencontreusement Ministre de l'Identité Nationale.
Ce genre de propos stupide tient à la mode du "politiquement correct" qui voudrait nous faire croire que, depuis la nuit des temps, la France -la Gaule ou la Grande Celtie- a toujours ressemblé à un terrain vague sur lequel tout le monde pouvait aller et venir à sa guise. Rien n'est plus faux : notre Territoire, quel que soit le nom qu'il a historiquement porté, n'a jamais été un lieu de libre passage ou une "terre d'accueil" sur laquelle n'importe qui pouvait pénétrer comme dans un moulin.
 

Même dans les temps les plus reculés et comme partout ailleurs, les Familles, les Clans, les Tribus ont toujours jalousement défendu leurs Territoires. Rien que les luttes sanglantes inter gauloises témoignent de cette réalité. En fait, cette notion de "terre d'accueil" relève aujourd'hui d'une simple affirmation idéologique et politique qui ne repose sur aucune donnée historique.
À cet égard, et n'en déplaise à monsieur Besson, l'Histoire de France vient encore à la rescousse en montrant que la population française est restée quasi-inchangée, stable et homogène de la chute de l'Empire Romain jusqu'à la moitié du XXème siècle. Ça aussi, c'est un fait, malheureusement ignoré du Ministre !
 
NAISSANCE DE LA FRANCE
 
Au Vème siècle, à la chute de l'Empire romain, la population de la Gaule, plus étendue que la France actuelle, est évaluée à environ 8 millions d'habitants. La présence romaine n'ayant jamais été une colonisation de peuplement et nonobstant quelques foyers urbains comme Marseille, cette population dite "gallo-romaine" est à cette époque presque exclusivement gauloise -celte sur le plan ethnique- et très proche de ses voisins -cousins- germains (certains historiens englobent d'ailleurs les Germains dans la grande famille Celte). La Loi de Valentinien Ier (370) interdit par ailleurs le métissage : "Aucun provincial, quel que soit son rang ou son pays, ne doit s’unir à une épouse barbare. Aucune provinciale ne doit s’unir à un gentil (soldat germanique). Si de telles unions se nouent entre provinciaux et gentils, la peine de mort fera expier ce qu’il y a là de suspect et de dangereux" (cf. Code théodosien, III, 1, 4, 1).
 
Les peuples gaulois avant la conquête romaine
 
La romanisation ne concerne donc que l'aspect politique, législatif et organisationnel de la société. Pas la composition ethnique. Et encore, cette romanisation structurelle ne concerne que les centres urbains car, malgré le développement du christianisme, les campagnes conserveront encore longtemps leurs mœurs celtiques et païennes, c'est-à-dire profondément polythéistes. Notons également l'implantation d'une petite communauté juive de quelques centaines de personnes dans la région de Lyon (Lugdunum = la ville du dieu Lug) depuis la conquête de César.
Par comparaison, la population totale de l'Empire d'Occident est alors évaluée à 26-27 millions d'habitants ([Grande-] Bretagne ; Gaule ; Espagne ; Afrique du Nord ; Italie et Illyrie).
Si elle connait à ce moment quelques soucis démographiques (50% de décès avant 20 ans, mortalité moyenne entre 22 et 27 ans, 18% atteignent 80 ans), la Gaule demeure cependant la partie la plus peuplée de l'Empire de l'Ouest, bien que de manière très disparate, très inégale.
Arrive alors le moment des "grandes invasions germaniques" qui ne modifieront pas non plus la base celtique principale de la Gaule. Les chiffres, forcément approximatifs mais fiables dans leurs proportions, parlent d'eux-mêmes : 100 000 Wisigoths dont 20 000 guerriers s'installent en Aquitaine; à peu près autant en Narbonnaise; 80 000 Burgondes dont 15 000 guerriers en Savoie; 100 000 Francs dont 20 000 guerriers dans l'actuelle Belgique; 100 000 Ostrogoths dont 20 000 guerriers dans le sud-est de la Gaule; 15 000 Alains dont 3 000 guerriers dans l'Orléanais. Les 80 000 Vandales, eux, ne font que "passer" pour aller franchir le Détroit de Gibraltar et envahir l'Afrique du Nord. Des "vestiges" de Vandales se retrouvent notamment dans certaines populations Kabyles (blonds aux yeux clairs). Au total, l'implantation germanique en Gaule peut donc être évaluée à environ 400 000 personnes (500 000 tout au plus) dont 100 000 guerriers. Il faut ici remarquer que ces migrations ne concernent qu'une partie des populations dont de nombreux éléments demeurent néanmoins en territoires germaniques : ce n'est donc pas la totalité de tous ces Peuples qui migre des forêts germaniques vers les contrées celtiques. Le cas des Huns, estimés à 500 000 personnes, dont 50 000 guerriers, n'eut par contre aucune influence sur le peuplement de la Gaule puisque ces 50 000 guerriers n'y firent qu'un tour de piste et furent rapidement refoulés sans avoir fait souche (1).
 
Les grandes invasions
 
Ainsi, ce que nous avons appelé pendant très longtemps "grandes invasions" n'a en réalité constitué qu'un apport germanique d'environ 5 à 7% par rapport à la population gauloise d'origine. C'est la coïncidence spectaculaire de la chute de l'Empire et de ce flux migratoire avec son cortège de combats, de pillages et de massacres qui a donné son retentissement à l'évènement. Par la suite, les dynasties d'ascendance germanique ayant pris progressivement le contrôle étatique des territoires gaulois, c'est précisément de cette fraction de 5-7% qu'émergera plus tard l'essentiel de la noblesse française. Le même phénomène s'observe d'ailleurs en (Grande) Bretagne avec la colonisation des territoires celtes par les Anglo-saxons (Angles et Saxons = tribus germaniques).
Avec la concomitance de la chute de l'Empire romain d'Occident et de l'apport germanique, avec l'avènement des Mérovingiens puis des Carolingiens et, finalement, des Capétiens, l'Histoire de France prenait son envol. Elle allait traverser les âges et les régimes politiques pour se perpétrer jusqu'à nos jours après avoir enraciné le Peuple Français sur la terre de ses Aïeux.
C'est au cours de ces siècles que s'est lentement forgée l'identité nationale française.
 
LE FONDEMENT ANCESTRAL DE LA NATION FRANÇAISE
 
Dans cet esprit, ce n'est donc pas du racisme que de constater que le fondement ancestral de la Nation Française repose ainsi sur une triple base latino-germano-celte qualifiée ici par ordre d'importance numérique croissante en termes de population originelle. Et encore faut-il y inclure un léger apport nordique depuis le Traité de Saint-Clair-sur-Epte (2), en 911, lorsque le Roi de France, Charles III le Simple, autorisa les Vikings de Rollon (plusieurs milliers de guerriers avec leurs familles) à s'installer en Normandie en échange de leur allégeance. La base largement indo-européenne est par conséquent toujours évidente.
 
L'Europe du Traité de Verdun en 843
 
Bien sûr, au fil des siècles, il y eut, comme partout, certaines "interpénétrations" à la marge et sur le plan européen. Mais l'ensemble de ces cas ne peut être qualifié de "phénomène migratoire" en raison même de sa très faible importance. Encore une fois, la France n'a jamais été un champ de foire que tout le monde pouvait traverser n'importe comment : ce n'était pas encore la France d'aujourd'hui ! Les guerres fratricides européennes elles-mêmes n'ont jamais engendré, entre les États, de vastes mouvements de populations susceptibles de modifier l'homogénéité des Peuples. Les États celtes sont restés principalement celtes, les États germaniques sont restés principalement germaniques, les États slaves sont restés principalement slaves, etc... Et chacun sait que de nombreux conflits avaient, comme de nos jours, une origine ethnique.
Par la suite, plus près de nous, à partir de la fin de la Première Guerre Mondiale, la France connut alors, non pas des vagues d'immigration car le terme serait trop fort en regard du phénomène sans commune mesure avec les fameuses "Grandes Invasions" du Vème Siècle, mais un certain nombre d'apports allogènes d'origine européenne et d'importances variables (Russes, Italiens, Polonais, Espagnols, Portugais...).Tous de cultures, de religions, de traditions, de mœurs et d'ethnies très proches de celle de notre Peuple. N'oublions pas ici que bon nombre de ces migrants possédaient eux-mêmes des racines celtes et germaniques depuis les Grandes Invasions : Celtes, Ostrogoths et Lombards pour les Italiens, Celtes et Wisigoths pour les Espagnols et les Portugais. Précisons encore que la présence musulmane en Ibérie (sauf dans le Nord), n'avait jamais constitué une colonisation de peuplement mais une occupation militaire avec soumission au régime féodal, c'est-à-dire allégeance des seigneurs wisigoths à leurs suzerains musulmans.
Des années 1920 à 1960, les éléments allogènes extra-européens n'étant encore que purement occasionnels et très marginaux, la Nation Française continua néanmoins d'être stable et homogène en raison de la similitude des populations européennes concernées et de leur désir d'assimilation. Similitude, assimilation... deux termes indissociables en ce domaine. À titre d'exemple, de nos jours, un jeune dont les Ancêtres Russes sont venus en France pour fuir la révolution bolchévique des années 20 se sent et est parfaitement Français : sa Famille a fait souche. L'expression n'est pas qu'une image. Évidemment, lorsqu'on parle d'assimilation, cela sous-entend souvent une rupture, une transformation, une mutation : on abandonne ses "anciens habits", on se dilue, on se fond... on s'identifie à la Patrie et à la Nation qui accueillent. Dans certains cas, cela peut constituer un déchirement. C'est vrai. Mais l'amalgame, l'alchimie, sont à ce prix.
Au final, c'est aux descendants de toutes ces personnes-là qu’Éric BESSON refuse maintenant l'appellation de "Français de souche". Encore un bel exemple d'ignorance ou de malhonnêteté intellectuelle. À moins que ce ne soit là que pure couardise !
Aujourd'hui encore, et même en tenant compte des migrants européens du XXème Siècle, la population européenne française demeure donc toujours fondamentalement latino-germano-celte, l'élément slave venant compléter cette construction indo-européenne. Par comparaison, prenons l'exemple de certains Belges qui, entre eux, continuent de s'appeler "Ménapiens", du nom de la tribu gauloise qui régnait sur leur région il y a vingt siècles ! Et que dire également de ces Galiciens Espagnols, de ces Bretons Français, de ces Gallois et Écossais Britanniques, de ces Irlandais et de bien d'autres en Europe qui, tous, manifestent leur attachement à leurs racines celtiques (cf. le Festival Inter Celtique de Lorient).
 
LE PEUPLE FRANÇAIS N'EST PAS UN PEUPLE LATIN
 
Actuellement, ne faisant référence qu'à la langue parlée et écrite, le Peuple Français est qualifié de "latin" sous prétexte que notre langue a été fortement façonnée par celle de nos occupants romains. C'est oublier que le premier texte considéré comme étant l'acte de naissance de notre langue est le Traité de Verdun (3). Cet acte fut signé en 843 par les trois petits-fils de Charlemagne (Charles, Lothaire et Louis) qui se partagèrent alors l'empire carolingien de leur grand-père. De là découlent beaucoup de problèmes récurrents en Europe occidentale... mais c'est une autre histoire. Ce traité fut donc rédigé en "roman", mélange de latin et de tudesque (vieil haut allemand pour les Francs). Dès lors, l'Histoire officielle n'aura de cesse de privilégier le côté "latin" en occultant totalement le caractère tudesque et en ignorant délibérément les milliers de mots courants directement issus du Gaulois qui composent encore notre vocabulaire (4). Et que dire également des nombreux termes de marine carrément dérivés du vocabulaire viking (5) ? Là aussi, avec le choix délibéré du latinisme, le problème était déjà politique car, en tant que "fille ainée de l'église", la France se devait d'accréditer son côté latin au détriment de sa propre identité celte. Pour mettre en lumière cette évidence, posons-nous la question autrement : les Gabonais qui parlent Français sont-ils un Peuple latin ?... et les Sénégalais alors ?... Point n'est besoin ici d'une plus longue démonstration : une langue, si elle participe de l'identité d'un Peuple, n'en est pas forcément le fondement même. Le Peuple Français reste toujours très majoritairement celtique et, de toute manière, indo-européen. Ce n'est pas le matraquage des reportages sur le supposé "bien vivre ensemble" dans le quartier de la Goutte d'Or ou autres lieux montrés en "exemples" qui changeront cette réalité.
 
L'IDENTITÉ D'UN PEUPLE, CE N'EST PAS SON SYSTÈME POLITIQUE
 
Sur un autre plan, et contrairement à ce voudrait aussi faire croire les tenants de la pensée unique et du "politiquement correct", ce n'est pas non plus un quelconque régime politique -fut-il monarchique, impérial, consulaire, républicain, démocrate, libéral, socialiste ou autre- qui fait l'identité profonde d'un Peuple, mais bien l'ensemble des gens qui le composent, avec leurs us et coutumes, leurs traditions, leurs croyances, leur Histoire, leurs Ancêtres... En Afrique de l'est, ce ne sont pas les régimes politiques du Kénya ou de la Tanzanie qui ont déterminé l'identité des Massaïs venus du Soudan au XVème siècle. En Afrique australe, ce ne sont pas les régimes d'apartheid -l'ancien ou le nouveau- qui ont défini l'identité particulière des Zoulous. Nul ne songerait à confondre l'identité unique de ces Peuples avec les régimes politiques auxquels ils sont aujourd'hui soumis. Ce sont les Peuples qui produisent leur culture et non l'inverse.
De la même manière, personne n'oserait prétendre que c'est le marxisme qui a forgé "l'âme slave" au motif que le communisme a régné durant 70 ans sur l'Union Soviétique. Naturellement non. C'est bien au contraire "l'âme slave" qui a su survivre au totalitarisme communiste. Ce n'est pas la même chose.
Il en va de même pour les Peuples d'Occident. Leur identité profonde ne se fonde nullement sur le système politique qui les régit aujourd'hui. L'Histoire montre heureusement que certains systèmes préservent davantage cette identité que d'autres. Chapeautés par les institutions européistes, les systèmes que nous subissons aujourd'hui, en France et en Europe, n'en font à l'évidence pas partie.
Pour sa part, la France a été bâtie par une quarantaine de Rois, un Consulat, deux Empires et cinq Républiques sans que son identité en ait été modifiée. Preuve que l'identité d'un Peuple ne saurait se confondre avec un système politique quel qu'il soit et, à fortiori, avec une Droite ou une Gauche. Pour faire une comparaison simpliste, nous pourrions simplement dire que nos cartes d'identité ne font pas état de nos opinions politiques mais bien de nos particularités physiques. C'est donc bien en premier par le physique qu'on reconnait quelqu'un, qu'on l'identifie. Et cela ne présume pas, bien sûr, de la valeur de la personne.
Avant de faire de la politique, ceux qui prétendent occuper les plus hauts degrés de l'État feraient donc bien d'apprendre, de comprendre et d'aimer l'Histoire du Peuple qu'ils sont censés représenter : bien des âneries leur seraient ainsi évitées !
À une époque de mondialisation effrénée où tous les Peuples sont en quête de leur identité (exemple encore des populations noires revendiquant avec fierté et à juste titre leurs racines africaines), il n'y a donc aucune raison que ce droit soit refusé à notre Nation. Nul Peuple n'a à rougir de ses racines. Nous, nous ne rougissons pas des nôtres !... N'est-ce pas, Monsieur le Ministre ?
 
L'ÉQUILIBRE IDENTITAIRE AUJOURD'HUI MENACÉ
 
Aujourd'hui, à l'instar des autres pays européens, la France se trouve confrontée à un phénomène de migration de peuplement sans précédent avec l'arrivée massive et incontrôlée de populations en provenance d'Afrique essentiellement et très majoritairement musulmane.
Contrairement à ce qui s'est toujours passé en Occident, ces populations, à quelques rares exceptions près, ne souhaitent ni s'intégrer ni se conformer aux Lois, règles et mœurs de la "terre d'accueil". Il n'y a vraiment que le personnel politique pour y croire ou faire semblant d'y croire. Partout à travers la France, mais aussi dans toute l'Europe, ce ne sont que revendications, essentiellement religieuses, pour adapter nos propres manières de vivre à celles des "nouveaux arrivants" : menus spéciaux dans les cantines, suppression des arbres de Noël, demandes de congés pour fêtes religieuses, port du voile, adaptation législative à la charia au profit de la finance islamique... nous connaissons tous la longue litanie de ce genre de doléances. Tout se passe comme si c'était au Peuple qui reçoit de se conformer aux habitudes des nouveaux venus. De la part de ces derniers, et toujours à de rares exceptions près, il s'agit de reproduire et d'imposer les modes de vie qui ont cours dans leurs pays d'origine.
 
C'est tout le contraire de l'assimilation... ou alors, c'est de l'assimilation en sens inverse ! Dans les faits, c'est de la colonisation.
 
UNE SEULE SOLUTION : LE RETOUR AU PAYS
 
Toujours à de rares exceptions, l'assimilation de ces populations allogènes n'est aujourd'hui plus possible du fait de leur importance numérique et de leur volonté de conserver leur identité. À cela, il faut encore ajouter le rejet largement majoritaire dont elles font désormais l'objet de la part de la population de souche. Que cela plaise ou non, c'est un fait et il faudra bien trouver une solution à ce problème vital. Depuis plusieurs décennies, les gouvernements, non seulement français mais aussi européens, ont refusé de regarder les choses en face. Pour certains hommes "politiques", l'immigration était même regardée comme "une chance pour la France". On voit le résultat de pareilles sottises : ce que nos Ancêtres ont mis des siècles à bâtir est en train de se déliter sous nos yeux. Pire : des parlementaires complètement inconscients ont réussi à concocter un fatras inextricables de Lois (Loi Pleven, Loi Gayssot...) qui nous interdisent toute forme de réaction sous peine de poursuites. Ces lois sont purement suicidaires et devront disparaître un jour ou l'autre mais, en attendant, le mal perdure et la France s'écroule, ravagée par des bandes de sauvages.
 
Si nous ne faisons rien aujourd'hui, que diront dans 50 ans nos enfants et nos petits-enfants : "Papa, Papy, comment vous avez pu laisser faire ça ?"
 
ALORS, QUE FAUT-IL FAIRE ?
 
La solution est pourtant évidente et le XXème siècle regorge d’exemples de "remigrations" y compris en Europe où des populations installées dans des territoires depuis parfois plusieurs dizaines de générations sont retournées à leurs terres d'origine : Grecs (1,2 million de Grecs établis en Asie mineure depuis l’Antiquité expulsés vers la Grèce par le gouvernement nationaliste turc de Mustapha Kemal en 1923) ; Finlandais (400.000 Finlandais expulsés de Carélie soviétique en 1945) ; Allemands (13 millions chassés d’Europe centrale et orientale en 1945 qui ont trouvé refuge en RFA, RDA et Autriche ) ; Français (1 million de "Pieds-Noirs" rapatriés en France en 1962). Plus près de nous, les migrations ou "remigrations" dans les Balkans témoignent encore d'un phénomène courant dans l'Histoire mondiale.
Le retour au pays (le RAP !) est donc bien possible... alors qu'on ne nous dise pas qu'on ne peut plus rien faire car plus le temps passe et plus le remède sera douloureux pour tout le monde.
Évidemment, tous ces retours au pays ne se sont jamais faits de bonne grâce et dans la joie. Certes. Ils se sont effectués dans des périodes de crise, de tension et souvent à l'issue de luttes armées. Mais ne rêvons pas : pensons-nous réellement que les choses se dérouleront autrement en France et dans le restant de l'Europe ? Croyons-nous vraiment que les choses se passeront en douceur et que toutes ces populations quitteront nos territoires avec le sourire et la fleur aux dents ? Imaginons-nous un seul instant que tous ces imams replieront minarets et mosquées en nous disant gentiment "au revoir et à la prochaine" ? Bien sûr que non ! Tout le monde sent bien que nous sommes au bord de l'implosion et de la guerre civile. Il serait temps de redescendre sur terre et de regarder la réalité en face. Les choses ne se feront pas toutes seules. Il y aura forcément des pleurs et des grincements de dents... mais à qui la faute, si ce n'est à tous ces politicards de Droite comme de Gauche qui nous auront conduits dans le mur ! D'ailleurs, là aussi, ne nous leurrons pas : ces mêmes politicards sont et seront les premiers à "stigmatiser" toute velléité de résistance ou de défense des populations de souche. Tant pis pour eux : ils auront choisi leur camp et l'Histoire se fera sans eux, contre eux et contre leur Lois. Lorsqu'il s'agit de survie, le légalisme a ses limites.
 
Et après tout, Napoléon BONAPARTE ne disait-il pas : "Celui qui sauve une Nation ne viole aucune Loi" ?
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien vers cet article :
© Marc Noé pour francepresseinfos.com
 
Notes
1. Pour ces chiffres, se reporter notamment aux études de Victor de Vita et de Erich Zöllner.
2. Au début du Xe siècle, la violence des raids normands commence à s'essouffler : un peu partout, des fortifications et des châteaux empêchent les envahisseurs de se déplacer à leur guise. Aussi beaucoup d'entre eux aspirent-ils à se sédentariser. En 911, à la suite d'une expédition malheureuse contre Sens, suivie d'une défaite sous les murs de Chartres, le chef de bande Rollon entame des pourparlers avec le roi Charles le Simple. Ceux-ci aboutissent à un traité conclu à Saint-Clair-sur-Epte à la fin de l'année 911. L'ensemble de l'affaire est connu par une unique source: le chroniqueur du XIe siècle Dudon de Saint-Quentin, très favorable aux ducs de Normandie, ses maîtres. D'après lui, Rollon reçoit en toute propriété les territoires avoisinant la basse Seine, ainsi que le droit de ravager la Bretagne. En outre, le roi accepte de lui donner en mariage sa fille Gisèle. De son côté, Rollon veut bien prêter hommage au roi mais dans des circonstances telles que, d'après Dudon, le souverain en est ridiculisé. Rollon promet de se faire baptiser et s'engage à interdire l'entrée de la Seine aux autres Normands.
3. Ce traité de partage reconnaît à Louis le Germanique la possession de la Bavière, accrue de tous les pays allemands sur la rive droite de l'Aar et du Rhin (à l'exception de la Frise), et des évêchés de Mayence, de Spire et de Worms, sur la rive gauche du Rhin. Charles le Chauve reçoit les pays de langue romane à l'Ouest de l'Escaut, de l'Argonne, de la Saône et des Cévennes, plus le comté de Châlons, sur la rive gauche de la Saône, et moins les régions du Lyonnais, du Viennois, du Vivarais et de l'Uzège, situées sur la rive droite du Rhône et qui reviennent à Lothaire. Celui-ci reçoit le reste de l'Empire, de la mer du Nord au golfe de Tarente, avec les deux capitales Aix-la-Chapelle et Rome, et le titre impérial. Confirmé à Yütz (844), puis à Meerssen (847 et 851), le traité de Verdun donnait naissance à trois grands États (France, Germanie, Italie) et réduisait l'empire d'Occident à une fiction politique.
5. Mots de vieux norrois dans la langue normande :
 
Bibliographie
 
- Histoire de France, Henri Martin
- Histoire de la persécution vandale en Afrique, Victor de Vita
- Histoire de l’Autriche des origines à nos jours, Erch Zöllner
- Commentaires sur la Guerre des Gaules, Jules César
- Clovis, Michel Rouche
 
 

09:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/02/2014

Impresions de maraude par Pierre-Claude PAILHOUX militant FN

 

Le mardi 25 Février, le pasteur Blanchard, président de l’Action sociale et populaire m’a fait l’honneur de me convier à une maraude à Paris en compagnie de Oscar et Gilles

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 bénévoles de l'ASP.

 

C’est la deuxiéme fois que je participais à une telle expérience avec ce serviteur de Dieu qui a mis le social au bout de ses idées et qui avec une poignée de bénévoles avec le parrainage bienveillant de Jany Le Pen, sillonne Paris pour aider les plus démunis.

 

Jadis l’on appelait clochards ceux qui dormaient dans la rue et aujourd »hui parce que ce mot a une connotation péjorative, l’on parle pudiquement de sans domicile fixe. Derrière la sémantique il y a une augmentation d’exclus sans toit, 10.000 dans la capitale dont 3000 dans le 3ème arrondissement de Paris.

 

Partant de la porte d’Italie à 21h00 nous avons sillonné les différents arrondissements de la capitale, une bonne partie de la nuit. J’ai avec  le pasteur et Catherine son épouse dévouée apporté des vêtements, des chaussures, de la soupe, du café, des boîtes de sardine à des sans-abris et surtout un peu de réconfort à ceux qui en marge d’une société d’opulence, à proximité des immeubles cossus vivent dans la précarité sous une tente, un carton ou parfois à même le sol.

 

 

Tous avaient à notre égard, une immense reconnaissance car nous passions un peu de temps à discuter avec eux. Ce qui m’a frappé c’est la mauvaise santé, le manque d’hygiène pour certains ou pour d’autres au contraire comme Yves essayant une paire de chaussures, des chaussettes immaculées. Surtout la solitude, l’isolement de ces personnes abandonnées cherchant refuge dans l’alcool ou dans la drogue et puis surtout l’immense pudeur de ces écorchés de la vie, fatalistes face à leur situation

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Honte à notre société, au gouvernement UMP, à la mairie socialiste de Delanoë. Comment accepter qu’une immigration planétaire ait droit (à un logement aidé, à des soins gratuits) alors que beaucoup de français sont dans la rue.

 

C’est ainsi qu’au hasard de notre pérégrination nocturne, nous avons rencontré Francis, un Lorrain, originaire de Nancy, orphelin de naissance qui après avoir servi la France dans l’armée, a aujourd’hui pour unique demeure un carton et comme compagnon d’infortune le « pinard ». Il a tenu, après nous avoir narré sa vie de galère, et notamment les pressions quotidiennes de la police municipale pour lui faire quitter son territoire.

 

Le Front National est à la croisée des chemins et son avenir va se jouer autant au plan politique que social. En attendant qu’il arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces il faut aider le travail métapolitique de cette association caritative soit en donnant du temps, de l’argent ou en fournissant des vêtements. J’ai ainsi pu remettre une couverture tricotée par une grand-mère

Comme le disait Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize : « vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ».

 

Le Front National lorsqu’il sera au pouvoir, pourra combattre les causes économiques mais aussi sociales de la précarité en soutenant des associations bien ciblées, qui viendront apporter au soutien moral et financier à nos compatriotes en réduisant les subventions des associations dédiées à l’immigration et en appliquant la préférence nationale.

 

 

Pierre-Claude

 

 

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26/02/2014

Maraude du 25 / 02 / 2014

25/02/2014

Jean Raspail : «Notre civilisation est en train de disparaître»

 

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« Je n’ai guère envie de me joindre à la grande ronde des intellectuels qui passent leur temps à débattre de l’immigration… Le peuple sait déjà toutes ces choses, intuitivement : que la France, telle que nos ancêtres l’ont façonnée depuis des siècles, est en train de disparaître.»

 

Et qu’on amuse la galerie en parlant sans cesse de l’immigration sans jamais dire la vérité finale. Une vérité d’ailleurs indicible car celui qui la proclame est immédiatement poursuivi, condamné puis rejeté. Richard Millet s’en est approché, voyez ce qui lui est arrivé.

 

On dissimule aux Français la gravité du problème. À commencer par les dirigeants politiques. Publiquement, tout va très bien, mais, la porte fermée, ils reconnaissent que “oui, vous avez raison : il y a un vrai problème”.

 

J’ai sur ce sujet des lettres édifiantes de hauts responsables de gauche, de droite aussi : “Mais vous comprenez : on ne peut pas le dire…” Ces gens-là ont un double langage, une double conscience.

 

Le peuple sait qu’on lui cache les choses. Aujourd’hui, des dizaines de millions de gens ne partagent pas le discours officiel sur l’immigration. Ils ne croient aucunement que ce soit une chance pour la France. Parce que le réel s’impose à eux, quotidiennement.

 

Le modèle d’intégration ne fonctionne plus. Même en admettant qu’on reconduise un peu plus de clandestins à la frontière et qu’on réussisse à intégrer un peu plus d’étrangers qu’aujourd’hui, leur nombre ne cessera pas de croître et cela ne changera rien au problème fondamental : l’envahissement progressif de la France et de l’Europe par un tiers-monde innombrable.

 

Ces gens-là ne se retournent pas vers leurs gouvernements pour protester, ils n’en attendent rien. Ils se tournent vers nous et arrivent en Europe par bateaux, toujours plus nombreux, aujourd’hui à Lampedusa, ailleurs demain. Rien ne les en décourage.

 

Par le jeu de la démographie, dans les années 2050, il y aura autant de jeunes Français de souche que de jeunes étrangers en France. Beaucoup seront naturalisés. Ce qui ne signifie pas qu’ils seront devenus français.

Les “naturalisations de papier” ne sont pas des naturalisations de cœur. Je ne peux pas les considérer comme mes compatriotes.

 

Il n’y a que deux solutions. Soit on essaie de s’en accommoder et la France s’effacera sans même qu’on lui fasse des funérailles. Soit on ne s’en accommode pas du tout — c’est-à-dire que l’on cesse de sacraliser l’Autre et que l’on redécouvre que le prochain, c’est d’abord celui qui est à côté de soi.

 

Ce qui suppose que l’on s’assoit quelque temps sur ces « idées chrétiennes devenues folles », comme disait Chesterton, sur ces droits de l’homme dévoyés, et que l’on prenne les mesures d’éloignement collectif et sans appel indispensables pour éviter la dissolution du pays dans un métissage général.

 

Je ne vois pas d’autre solution. J’ai beaucoup voyagé dans ma jeunesse. Tous les peuples sont passionnants mais, quand on les mélange trop, c’est bien davantage l’animosité qui se développe que la sympathie. Le métissage n’est jamais pacifique, c’est une utopie dangereuse. Voyez l’Afrique du Sud !

 

Je ne crois pas un instant que les partisans de l’immigration soient plus charitables que moi : il n’y en a probablement pas un seul qui ait l’intention de recevoir chez lui l’un de ces malheureux…

 

Tout cela, c’est de la frime émotionnelle, un maelström irresponsable qui nous engloutira.

Valeurs Actuelles

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21/02/2014

Impressions de maraude, par le pasteur Blanchard, et Catherine Blanchard Vice-présidente de l'ASP

 

 

 

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Ce jeudi 6 février, c’était la première fois que Jérome Clara et Bruno faisaient une maraude. Comme bien d’autres, ils avaient en mémoire l’image traditionnelle des « clochards » : des alcoolos, qui font la manche pour aller de bouteille en bouteille. Des « S.D.F. », nous en voyons régulièrement dans les rue de la Capitale, et ils inspirent à la fois pitié et méfiance :

 

 

* pitié, car comment des Français qui sont chez eux en France peuvent-ils être abandonnés à ce point par la communauté nationale ?

 

 

* et méfiance, en raison de leur attirance supposée pour l’alcool et l’oisiveté.

 

 

Mais cette nuit-là ils n’auraient jamais imaginé que cette maraude allait changer leur regard sur ces « S.D.F. », qui vivent (ou survivent) en marge de leur communauté nationale (pour les SDF français), ou carrément en dehors (pour les Européens rencontrés, et qui sont loin de leur patrie : polonais, russes).

Dorénavant, et grâce a l'ASP, ils ne me se feront plus la même idée de ceux qu’on appelle les « S.D.F. », un terme impersonnel, inhumain, certainement inventé par un technocrate de service, pour cacher la personnalité éminemment humaine de ces « clochards » des temps modernes.

 

 

Oui, ces gens que nous avons rencontrés sont avant tout des êtres humains, vivant en marge de notre « société » (ou « dis-société » ?), et qui désormais ne me sont plus inconnus : ils ont un prénom, en tout cas un visage. Pour beaucoup d’entre eux, je connais maintenant leur prénom et j’ai échangé avec eux quelques mots, des sourires ou des gestes. Nous leur avons apporté un pantalon, un pull ou du café, et à chaque fois c’était toujours un merci, un regard, un sourire. A chaque fois, c’était le regard d’une personne rendue heureuse par un petit geste pour nous si banal : le simple fait de proposer un gobelet de soupe ou de café, et voilà un homme ou une femme qui vous regarde et se met à vous sourire. Un petit geste, certes, mais un grand moment de joie ou de bonheur dans les yeux de ceux que vous rencontrez. Un moment intense, qui vous prend aux tripes.

 

 

Cette nuit-là, ces petits gestes ont rendu des gens heureux, et c’est l’essentiel. Pendant quelques instants, ils n’étaient plus des « S.D.F. » mais des Hommes. Nous ressentions une impression nouvelle : d’offrir une tasse de café ou un pull, mais c’était le « S.D.F. » qui m’apportait quelque chose ! Lui qui ne possédait rien, ou si peu, m’apportait beaucoup plus que ce que moi je pouvais lui apporter : il m’irradiait de ce moment de bonheur que lui procurait  notre rencontre. Un véritable échange, même quand on ne parlait pas la même langue. Un échange bref, mais intense, grâce à de petits gestes si banals.

 

 

 

 

Alors comment ne pourrais-je pas penser à vous, vous que je n’ai rencontré que le temps d’une maraude, et dont je me souviens par le prénom :

Frédéric, si fier de nous parler de sa rencontre avec Jany LE PEN.

 

Igor, son voisin, lui aussi fervent supporter du FN, et qui disait n’avoir besoin de rien.

 

George, qui se tient régulièrement au courant de l’actualité, et qui fréquente tous les jours une bibliothèque publique. Ouvrier textile pendant 38 ans, il n’a plus qu’un seul espoir : que Marine LE PEN et le FN arrivent enfin au pouvoir, et qu’un désir : créer une entreprise en participation, pour aider ceux qui veulent s’en sortir. Il est écoeuré par les attaques contre Marine LE PEN : « Oui, nous disait-il, Marine a un programme économique, et c’est elle qui a raison : on peut rétablir les frontières et produire en France tout ce dont on a besoin »

.

 

Ahmed, le vieux « chaoui », si digne dans sa veste de costume, et qui fait la manche devant une supérette ouverte tard le soir, qui semble être un haut lieu de la discrimination positive…

 

 

Francis de Nancy (tu avais longuement discuté avec notre ami Jean-Luc Manoury, secrétaire départemental de Meurthe-et-Moselle), l’ancien militaire toléré par les habitants d’une belle résidence, et pourtant persécuté par les services de M. Delanoë, qui aimerait bien débarrasser son Paris « bobo » des « S.D.F. ».

 

 

Nicolas, l’ancien combattant russe d’Afghanistan, qui est tombé amoureux de Paris, et qui a simplement demandé au Pasteur une carte téléphonique pour appeler en Russie.

 

 

Josef, le vieil artiste polonais, hélas méconnu, qui a offert à chacun d’entre nous un de ses magnifiques dessins, que je garderai précieusement.

 

 

Michel, du quartier latin, lui aussi très heureux de rencontrer les « maraudeurs » de l’A.S.P. (Action sociale et populaire).

Et il y a tous ceux dont je ne connais pas le prénom, mais dont je me souviens, parce qu’eux aussi m’ont touché :

 

 

A Palais-Royal, devant les magasins de luxe et des « bobos » faisant la fête, ce couple polonais, dont la femme s’est précipitée vers nous : elle avait reconnu la voiture du Pasteur ! Nous avons échangé par regards et gestes interposés. Je lui ai proposé un châle, je le lui ai mis sur ses épaules : elle rayonnait de bonheur; du coup, je lui en ai donné un autre. Son compagnon me faisait signe : il était fier de sa femme.

 

 

 

 

Toujours à Palais-Royal, et toujours allongés contre des magasins de luxe, devant de jeunes fêtards argentés : deux vieilles femmes russes, avec un foulard autour de la tête. De vraies « mamouchkas » ! Elles ne parlaient pas français, et je ne parlais pas russe, et pourtant, on s’est compris. Je leur ai proposé du café (« café », un mot international, que tout le monde comprend !) : elles l’ont bu, et pour me remercier, elles m’ont fait des baisers avec leurs mains.

 

 

Plus loin, aux Capucines, en face d’un établissement de luxe : deux femmes russes également, deux couples polonais, et un homme seul, tous heureux de recevoir des habits et du café.

 

 

Et non loin du Printemps, deux hommes allongés contre un mur. L’un d’eux a 78 ans : il n’avait rien sur le torse. Nous leur avons donné des pulls. C’étaient des Français…que la France a oubliés.

 

 

Tous ces « S.D.F. » que nous avons rencontrés sont bien loin des caricatures habituelles (tous ne boivent pas de l’alcool !), et tous ne parlent pas français, mais tous sont heureux qu’une association charitable vienne les visiter toutes les semaines, prendre de leurs nouvelles et leur donner ces petits riens qui les rendent heureux pendant un moment (habits, café, soupe, sardines, rasoirs…). Chacun appartient à une communauté nationale qui les a laissés sur le bord de la route, et c’est l’honneur de l’A.S.P. que de nouer des liens réguliers avec eux : tous ont leur dignité de Français ou d’Européen, qu’ils retrouvent spontanément quand on leur prête un peu d’attention. Voilà qui est riche d’enseignement politique pour un militant du FN : « il faut renouer les liens sociaux au lieu de les briser» (Joseph de Maistre), car « Les pauvres n’ont que la patrie » (Jean Jaurès).

 

 

C’est une des grandes leçons que nous tirons de cette maraude ; c’est donc bien volontiers que nous ferons d’autres maraudes, ,si le Pasteur  et son équipe veulent bien  nous y convier.

 

 

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19/02/2014

Ils sont forts, mais nous somme plus nombreux!

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La crise s’aggrave de jour en jour tout en assistant à l’enrichissement des plus riches. D’un côté de plus en plus de chômeurs, de moins en moins de pouvoir d’achat, et de l’autre côté, des compagnies annonçant toujours plus de milliards de profits, plus de licenciements, des primes de plusieurs millions de dollars pour avoir parié sur la banqueroute de pays ou d’entreprises! Bref! Le monde va mal! Le monde est fou!

 

Après avoir analysé et réfléchi sur le sujet, il n'y a qu'une seule solution pour sortir les Français de cette crise: La technique que toutes ces compagnies et que tous les riches utilisent pour défendent leurs intérêts: Le lobbying!

 

Ils sont forts, mais nous somme plus nombreux!

 

Les lobbies des grands conglomérats réussissent à avoir une influence manifeste sur les décisions politiques et commerciales. Cela influence à son tour les prix, les choix et le pourvoir d'achat des consommateurs.

 

Les lobbies sont trop forts! Alors pourquoi le peuple ne ferait pas pareil?

 

Pourquoi on ne se réunirait pas tous ensemble pour tout négocier: Vous imaginez? 40 millions de personnes qui se réunissent pour négocier leurs contrats d’assurance, l'essence à la station, ou leurs courses au supermarché!

 

Cette idée n’a rien d’extraordinaire! Le problème est que les gens n’ont pas le temps de contacter d’autres acheteurs potentiels, de rechercher les meilleures offres du marché ni de négocier les meilleurs prix.

 

Negotiative.com est donc né: simple, rapide et efficace. En quelques secondes, le visiteur choisit sa ville et les catégories de produits/services qu’il veut négocier, et il nous laisse son email. Negotiative s’occupe du reste.

 

Negotiative.com n'a pas l’ambition de devenir une startup multimillionnaire de plus, Negotiative veut tout simplement changer le monde! Et pour cela chaque membre de negotiative.com deviendra actionnaire de l’entreprise : acheteurs, vendeurs, partenaires, clients, employés seraient tous propriétaires de l’entreprise ! Nous grandissons ensemble, nous profitons ensemble ! Negotiative.com deviendra alors la première place de marché du monde gérée et détenue par ses utilisateurs.

 

14/02/2014

Impressions de maraude par Bruno Raju auditeur de radio courtoisie

 

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Une expérience qu'il faut accomplir au moins une fois dans sa vie, accompagner dans leur maraude nocturne le Pasteur Blanchard et son épouse.
A travers Paris s'étale la pauvreté, le pasteur Blanchard et son épouse ont empli leur voiture de vêtements et ont préparé des boissons chaudes à distribuer aux plus pauvres , à ceux que le commun des mortels ne regardent même plus. Mais c'est plus qu'ils apportent à ces laissés pour compte de notre société, c'est une chaleur humaine, un réconfort toujours simple mais sincère.

Ce 6 février 2014, ils étaient accompagnés dans leur maraude de l'espoir d'un jeune et brillant avocat parisien et de sa jeune fille.
N'hésitez pas à les contacter pour offrir une de vos nuits à ceux que l'on nomme pudiquement des SDF , pour ceux qui ne le peuvent pas à leur donner vêtement, couverture etc. ou à faire un don à leur association qui depuis de nombreuses années réconforte nos frères dans la misère. 
 
salutations amicales
 
bruno 

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11/02/2014

Clause de conscience des maires :

 

 Ce que ne dit pas le Conseil Constitutionnel

                                                                                       
 
 

La décision du Conseil Constitutionnel de refuser l'exercice d'une clause de conscience par les maires opposés au mariage unisexe a été jugée par certains "contraire aux engagements du président de la République", lors de son intervention au congrès des maires de France il y a un an.

Des élus ont annoncé leur intention de déposer une proposition de loi pour rendre légale une telle clause de conscience. Certains évoquent un recours contre la circulaire Valls qui menace de sanctions judiciaires les maires récalcitrants. D'autres veulent saisir la Cour européenne de droits de l'homme... Ces réactions sont généreuses : elles manifestent une volonté de ne pas abandonner le combat. Mais elles démontrent aussi une erreur de jugement qui, dans les circonstances extrêmes que nous vivons, les condamnent à l'échec.

Le Conseil Constitutionnel a affirmé par deux fois qu'il n'y a rien dans la constitution qui puisse protéger la République de l'idéologie du genre : en juin lorsqu'il s'est prononcé sur la loi Taubira, et hier lorsqu'il a statué sur la clause de conscience des maires. Ni le droit de l'enfant à être éduqué par un père et une mère, conformément aux traités internationaux ratifiés par la France, ni l'interdiction d'être poursuivi pour ses opinions, conformément à la déclaration universelle des droits de l'homme, n'auront constitué des remparts légitimes contre une loi injuste. Le Conseil Constitutionnel l'a confirmé : la République est légalement sans défense face à une idéologie qui s'est infiltrée jusqu'au sommet de l'Etat. La loi Taubira, la circulaire Valls, la réforme Peillon, les nominations au Comité d'éthique par François Hollande : tout cela relève d'une même idéologie qui vise à imposer en France une société trans-genre.

Le Printemps Français n'exprime aucune surprise face à la décision des sages, car il n'a jamais confondu la légalité avec la légitimité. Peu importe à ses yeux que la loi soit conforme à la constitution. Cette base juridique, humaine et passagère, ne l'emporte pas sur les données intangibles de la nature humaine. Celle-ci porte en elle-même une dignité que la constitution n'a pas le droit de nier. Notre tâche de citoyens libres et conscients est de le rappeler.

Dans quelques mois, les français seront appelés à élire leurs maires. Ils savent désormais qu'ils n'éliront qu'un agent d'Etat privé de toute conscience. De telles élections ne pourront être qu'une parodie de démocratie. Il appartient à chacun d'en tirer les conséquences.

 

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07/02/2014

Maraude du 06/02/2014.

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Impressions de maraude d’Yvon Flahaut, SD de la Somme, de Laure Simonnot et d’Alexandre Simonnot, SD du Val-d’Oise

 

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Le rendez-vous a lieu porte d’Italie ce mardi 21 janvier, et il est 21 heures. Nous nous retrouvons avec le pasteur BLANCHARD, son épouse Catherine. Florence, une adhérente de la Somme s’est jointe également à nous.

Nous partons non pour une visite de Paris by Night, mais pour parcourir les grandes rues de la capitale à la recherche de personnes qui n'ont que des abris de fortunes, une tente, un carton, une couverture et même parfois rien juste leurs habits, pour les préserver du froid de l'hiver.

Nous commençons par la rue d'Alésia, ou là nous croisons le SAMU social qui s'occupe d'un sans-abri. Nous descendons, nous lui proposons des habits et du café. L'homme tousse beaucoup, une personne du SAMU nous dit qu'ils vont l'emmener dans un centre pour la nuit.

Nous repartons dans les rues, là arrêt au métro aérien, trois hommes dorment sur des grilles d’air chaud. Nous sortons de la voiture et nous allons les voir. La joie sur leurs visages d'avoir un peu de chaleur humaine. Vêtements, chaussures et café sont distribués. Nous discutons un peu avec eux mais non ne pouvons pas trop nous attarder, parce que nous devons continuer notre route dans la capitale.

Nous retrouvons la vedette de nos maraudes qui est devenu notre ami, Francis, un homme d’une soixantaine années. Cela fait dix-huit ans qu’il n’a comme abri que l’entrée du garage d’un immeuble. Un peu plus loin nous voyons un groupe de quatre personnes sur une bouche de chauffage, nous distribuons habits, chaussures et café.

Nous voilà arrivés Gare d’Austerlitz, là sur une bouche de chaleur une tente. L’homme qui dort dedans, nous le connaissons bien, c’est Michel qui vit dans la rue depuis des années aussi. Un groupe de personnes vient à notre rencontre. Eux aussi ont besoin d’habits, nous leur donnons des habits, des chaussures, des écharpes et des bonnets. Quelle misère nous voyons en si peu de temps !

Mais nous n’avons pas fini direction place Saint Michel. Où là nous voyons une scène des plus dures : une famille avec deux enfants, un de 3 ans et l’autre encore plus jeune ! La maman nous demande des couches, mais nous n’en avons pas de couche, comment pouvions nous savoir qu’une famille entière puisse dormir dehors... Nous leurs donnons habits et tout ce que nous pouvons, pour aider cette famille dans la misère.

Direction les quartiers chics, rue de Rivoli et là un jeune homme vient nous voir et nous propose des baguettes de pain toutes chaudes que nous donnons aux personnes qui dorment sur les arcades dans des duvets à même le sol sans matelas.

Comment peut-on en dire davantage, de la misère encore et toujours dans toutes les rues que nous avons sillonnées. De la misère à tous les coins de rues. Nous finissons notre maraude devant les grands magasins où là aussi nous distribuons des habits aux sans-abris qui dorment devant les portes.

Nous finissons ainsi notre maraude vers une heure du matin avec plein de joie dans nos cœurs, pour avoir donné en quelques heures une peu de réconfort à toutes ces personnes qui sont regardées la plupart du temps comme des bêtes curieuses alors que ce sont des femmes et des hommes comme nous. Leur seule différence, c’est la rue avec son cruel et impitoyable quotidien...

 

Yvon, Laure, Alexandre

 

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