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20/08/2014

PRE-MARAUDE DU 19 AOUT 2014.

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19/08/2014

ENTRETIEN AVEC...

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Aude Mirkovic

Priver un enfant de son père (PMA)

ou de sa mère (GPA) est une maltraitance !

Aude Mirkovic, vous êtes porte-parole de l’association « Juristes pour l’enfance ». Que vous inspire le jugement rendu il y a quelques jours par le tribunal de grande instance de Versailles, refusant l’adoption d’un enfant né par PMA à l’étranger par la conjointe de sa mère biologique ?
 
Le tribunal n’a fait qu’appliquer le droit. En effet, l’adoption vise à réparer le fait qu’un enfant a été privé de ses parents biologiques ou de l’un d’eux en le confiant à des parents adoptifs. Au contraire, le priver délibérément de son père pour le rendre adoptable réalise un détournement de l’adoption, ce que la justice française refuse, y compris d’ailleurs lorsque l’adoption est ensuite demandée au sein d’un couple homme/femme. Or, les femmes qui vont en Belgique, en fraude à la loi française, se faire inséminer par un inconnu planifient la conception d’un enfant privé de père, de manière à ce qu’il soit adoptable. Le droit français refuse de valider ce bricolage procréatif qui constitue une grave injustice envers l’enfant.

 

On apprend que de telles adoptions ont déjà été prononcées. Doit-on en déduire que, quoi qu’en dise le gouvernement, la PMA pour les femmes est, sinon légale, du moins déjà tolérée en France 

Les tribunaux qui ont prononcé l’adoption d’un enfant délibérément rendu adoptable se sont rendus complices d’un dévoiement de l’adoption, au mépris du droit. Il est incompréhensible que les procureurs n’aient pas formé de pourvoi devant la Cour de cassation, ce qui manifeste la complicité et la duplicité du gouvernement sur le sujet. Le peuple français refuse que la loi organise la fabrication d’enfants sans père. Le gouvernement craint le peuple et fait mine de reculer sur ce point, mais il attend visiblement d’être mis devant le fait accompli lorsqu’il cautionne le contournement de la loi française à l’étranger.

 

En refusant l’adoption, est-ce que la justice ne sanctionne pas l’enfant ?

Au contraire, le seul moyen de protéger les enfants – qui ne sont pas fautifs, les pauvres ! – est de refuser l’adoption demandée. En effet, le préjudice principal infligé à l’enfant est d’avoir été privé délibérément et définitivement de son père. Or, l’adoption par la conjointe de sa mère ne réparera pas cela car elle ne restituera pas son père à l’enfant. Au contraire, faire comme si de rien n’était reviendrait à nier ce préjudice, empêchant d’autres femmes tentées par ces techniques de mesurer le dommage ainsi causé à l’enfant. Prononcer cette adoption serait un encouragement à multiplier le nombre d’enfants délibérément amputés de leur lignée paternelle pour pouvoir être adoptés. La loi multiplie les efforts pour assurer le maintien des liens entre l’enfant et ses deux parents en cas de séparation, surtout avec son père. Ce n’est pas pour permettre, par ailleurs, de fabriquer des enfants sans père.

 

Lors de son entrevue avec la délégation LMPT, Laurence Rossignol, secrétaire d’État à la Famille, aurait affirmé ne pas être au courant de la promotion de la GPA faite par des cliniques américaines sur le sol français. Il faudrait peut-être lui offrir une télévision, ou au moins un abonnement à un journal, car les médias ont publié de nombreuses enquêtes sur le sujet, non ?

Il est effectivement invraisemblable que le ministre de la Famille ignore que des sociétés étrangères viennent en France proposer les services de gestatrices américaines, alors que le gouvernement a été interpellé à ce sujet par des parlementaires, et qu’une plainte, largement médiatisée, a été déposée par notre association et a donné lieu à l’ouverture d’une enquête. Cette prétendue ignorance révèle l’inertie du gouvernement à lutter contre cette pratique, alors qu’elle consiste à acheter à une femme l’abandon de son enfant, c’est-à-dire à acheter un enfant, tout simplement. La circulaire Taubira de janvier dernier, qui ordonne aux greffiers de délivrer les certificats de nationalité française aux enfants nés de ces pratiques, manifestait déjà la complicité du gouvernement. Heureusement, la Cour de cassation refuse de fermer les yeux en cas de recours à la GPA à l’étranger, mais cela n’est pas suffisant : priver délibérément un enfant de son père (PMA) ou de sa mère (GPA) pour le rendre adoptable devrait être sanctionné car c’est une maltraitance à l’égard des enfants concernés. Le fait qu’ils soient ensuite aimés et choyés ne change rien et ne réparera jamais l’injustice qui consiste à les priver de leur père ou de leur mère.

 

Entretien réalisé par Gabrielle Cluzel

08:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

08/08/2014

REFLEXION DU PASTEUR...

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Sur le social

L'impératif catégorique sur le social a été exposé de manière la plus convaincante par Proudhon, toutes les fois qu'il traite de la capacité du peuple à peser sur l'économie. Son œuvre est ponctuée de nombreux plaidoyers en faveur de la capacité des gens à agir. Cette capacité repose sur la mise en porte-à-faux de la société et de l'Etat, lequel doit son existence à l'hypothèse erronée de l'impersonnalité et de l'inertie physique, intellectuelle et morale du peuple de France dans la question sociale. Selon Proudhon, rien ne peut être résolu définitivement sans la prise en main des rênes de l'administration politique. Pour en revenir à la vie réelle des hommes vivants et agissants, il nous faut, nous dit le jeune Marx, cesser la spéculation et s'engager dans une action qui agisse sur l'activité pratique des hommes.
 
Mon hypothèse est que" la praxis" constitue la première norme à respecter en ce qui concerne l'approche sociale. Il y a la possibilité pour les hommes de diriger l'économie au lieu de la subir comme c’est le cas maintenant. La praxis sociale solidaire est là pour transformer le réel, et éliminer le plus possible ce qui est contraire à un gouvernement populaire.

 

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Evidemment, le risque d'échec encouru est grand, il faut agir ici et maintenant, sur le terrain de l'économie, car si le monde suivait la même volonté, il s'en porterait mieux. Cela passe par la mise sur pied de structures de micro crédits, de commerce équitable national, d'échanges non monétaires ou d'accompagnements et création d'entreprises alternatives et solidaires pour notre pays et pour les nôtres, qui font réseau sur tout notre territoire.
 
Cela ne se fabrique pas " in vitro" mais "in vivo". Les "œuvres" des patriotes alternatifs et solidaires ne peuvent donc pas se caler dans des dispositifs standardisés. On a sublimé les outils d'accompagnements mais minoré l'initiatives du citoyen. Pratiquer une approche sociale patriotique et alternative, c’est d'une certaine manière revenir en le modernisant, aux communautés de valeur de l'ancienne France. Cela se définit comme un mouvement critique de notre société, porteur d'une culture alternative pour un véritable changement social.
 
C’est comme cela que se nouera des relations d'entraide où chacun est le pair de l'autre. C'est le contraire de la relation d'assistanat, et cela par la mise en place de réseaux d'encadrement dans la convivialité.
     

 

Pasteur Blanchard

01/08/2014

ClAUDE SARDIER...

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Un pied noir de choc

Claude Sardier vit dans une de ces ville préfecture, à l'architecture futuriste et impersonnelle, où se croisent des populations cosmopolites, venues d'horizons lointains. Ceci, pour Monsieur Sardier, pied noir né en Tunisie, est un véritable crève cœur. la France qu'il a tant aimée et, contre vents et marais, continue d'aimer, est devenue à ses yeux un salamis protéiforme, où il ne se reconnaît plus.
 
 
Il porte beau ses quatre-vingt ans, et vit dans un coquet appartement moderne avec tout le confort. Veuf, il assume une solitude qui convient à son tempérament. C’est par radio Courtoisie dont il est un auditeur assidu que nous nous sommes connus. Nous passons un excellent moment à refaire le monde, pendant lequel il me donne son intime conviction que pour lui tout est foutu. J'ai beau lui expliquer les raisons pour lesquelles je ne partage pas son point de vue, il n'en démord pas. L'échange est âpre et dense, mais les véritables motivations sont certainement une incoercible envie d'échanger. Nous nous quittons heureux d'avoir pu partager une authentique tranche de vie.
 

Pasteur Blanchard

25/07/2014

UNE FORME D'OECUMENISME...

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Bien compris

Il arrive assez souvent que des personnes nous venant en aide souhaitent garder leur anonymat, et refusent d'être photographiées ou nommées publiquement. Bien sûr, respectant leur choix, je renonce à faire un reportage, mais parfois l'histoire est si amusante que je ne puis résister à la tentation de la conter.
 
Une fidèle et traditionaliste auditrice de Radio Courtoisie nous amène, depuis les tout débuts de l'association, du linge qu'elle récupère aux kermesses et aux grandes manifestations de la tradition Catholique. Elle arrive un jour avec un impressionnant chargement de sacs à dos du pèlerinage de Chartes, et me demande un peu gênée si je puis en faire la distribution. Le fondamentaliste protestant que je suis, opposé à toute forme d'œcuménisme, a trouvé piquant, dans le combat commun contre le cosmopolitisme et l'Islamisation de notre pays, dans la défense commune des valeurs de Chrétientés, d'accepter de distribuer des sacs avec le logo de Notre Dame du pèlerinage de Chartres à tous les SDF de la Capitale. Depuis, à tous ceux qui m'amènent des choses particulières à donner, je cite cet exemple, démonstration d'une réelle unité dans le combat temporel, pour la défense de notre terre et de notre culture.


Pasteur  Blanchard   

18/07/2014

LES MEMBRES FONDATEURS DE l'ASP...

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Oscar 

Membre du comité d'administration

Il fût un temps, ceux de nos débuts à la Cité du Refuge de l'Armée du Salut, au bon vieux temps de notre jeunesse, époque inoubliable, où être un travailleur social professionnel était une vocation et une véritable aventure humaine. Depuis, la machine administrative a éteint cette flamme en fonctionnarisant le secteur.

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C’est par l'intermédiaire du blog, qu'après des décennies, nous nous sommes retrouvés. Ce qu'il y a de paradoxal dans ces retrouvailles, c’est que ce fut par l'intermédiaire d'un de nos ancien collègue, aux idées d'extrême gauche, qui, voulant dénoncer mon parcours, a permis notre rencontre. Il ignorait en effet que Oscar partageait mes valeurs, le même amour pour la France. Depuis, Oscar est de toutes nos actions, mais surtout là où il s'avère le plus utile : pour trouver de solutions à tous ceux qui font appel à nos services, afin de régler des problèmes d'hébergement ou d'orientation. Le fait qu'il soit un professionnel en activité est pour nous une aide précieuse. 

 

Pasteur  Blanchard   

11/07/2014

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

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NICOLAS PONS

Vice-président de l'ASP

Ce fut lors d'une de nos premières réunions, dans un local prêté par un ami à Vanves, que nous avons fait la connaissance de Nicolas. Il demeurait à l'époque à deux pas du lieu de réunion. C’est sur internet qu'il découvrit l'annonce de notre association, qui lui était totalement inconnue. C’est un peu par hasard qu'il fut présent à nos tout débuts.

 

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Il a été aussi pour la toute première maraude, et lors des premières saisons il fut un pilier de nos sorties. Avec le temps sa présence s'estompa un peu, mais pas son engagement au sein de l'association, dont il fut le trésorier. C’est aussi lui qui m'installa internet et m'initia à l'informatique. Comme beaucoup de gens du sud-ouest, il avait la nostalgie du pays, où il retourna suite à une mutation dans sa ville natale de Toulouse. Pour autant il reste un actif vice président de l'ASP. Le temps passant, bien des éléments de notre association disparurent, mais il est toujours bon de retrouver ceux qui sont restés fidèles, et qui depuis les temps héroïques de nos débuts, nous ont fait confiance. Nicolas est de ceux-là, et même plus : un ami véritable.

 

Pasteur   Blanchard

04/07/2014

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

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Thierry AURIAT

Les débuts de l'association furent héroïques. Nous étions seuls, complètement isolés. Toutes les portes se fermaient devant nous. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu'après l'expérience des soupes à St Lazare, je n'avais plus d'avenir. Ce fut une dure traversée du désert. Il est arrivé même que l'on déconseille à des personnes de s'engager dans notre projet, en affirmant que je n'avais aucune chance de sortir la tête de l'eau.

 

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C’est à cette époque que j'ai fait la connaissance de Thierry, par l'intermédiaire du Docteur Merlin. Thierry me connaissait de nom depuis l'époque où tous deux nous demeurions à Vitry. Dès notre première rencontre il a accepté de s'engager à nos côtés. Depuis, son soutien à nos actions est total, un dicton dit que c’est dans l'adversité que l'on reconnait ses amis. Je lui voue une éternelle reconnaissance d'avoir été un des rares, à nos débuts alors que tout le monde nous fuyait, à s’être engagé sans la moindre arrière pensée. A cette époque, son chaleureux accueil fut essentiel.

 

 Pasteur  Blanchard  

01/07/2014

NI XENOPHOBIE, NI REPLI...

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 Fierté !

C’est un fait : je suis un Français de souche et fier de l’être. J’ai parlé de fierté car j’aime mon pays. Fierté ne veut pas dire gloriole ou sentiment de supériorité. Mon père était breton, ma mère est auvergnate : contrées magnifiques, gens de caractère. Mon appartenance à la nation française et mon ancrage dans ses terroirs ne signifient pas xénophobie ou repli identitaire. Je me suis impliqué personnellement, psychologiquement, financièrement pour permettre l’installation en France d’une dizaine d’étrangers de race et de nationalité différentes des miennes : une famille de réfugiés cambodgiens fuyant la barbarie communiste ; une vieille dame de Shanghai – maintenant décédée – qui vivait sans nouvelles et complètement coupée de sa famille expatriée (celle-ci avait fui au moment de la révolution de 1949) ; un étudiant chinois devenu depuis lors citoyen français respectueux des lois et des valeurs de notre pays et cadre dans une grande entreprise publique. Je n’ai de leçon d’antiracisme à recevoir de personne et je ne supporte plus les antiracistes autoproclamés quand ils se mettent à pérorer leurs leçons de morale et leurs mises en demeure ou à l’index. Selon moi, le racisme est avant tout une marque d’ignorance et d’inculture, mais les Français, dans l’ensemble, s’en sortent plutôt mieux – en tout cas pas plus mal – que les autres peuples. L’antiracisme ostentatoire, germanopratin, accusateur constitue à bon compte un brevet de vertu et masque bien souvent les turpitudes de certains individus ; l’antiracisme journalistique sert d’alibi à de nombreux confrères pour pratiquer la rétention d’informations ; l’antiracisme politique ne suffit pas à faire un programme d’action et il évite à certains de nos dirigeants, à droite comme à gauche, de traiter des problèmes urgents et de faire face à des réalités difficiles. Je suis heureux qu’ait été naturalisé, à l’âge de vingt ans, un jeune Espagnol devenu récemment Premier ministre et qui sait trouver des accents lyriques pour parler de la France ; mais je le serai davantage encore s’il parvient à faire sortir de la préhistoire la gauche française et si son action donne de bons résultats pour notre pays. Je suis chapeau bas devant le nouvel élu à l’Académie française ; ce qui m’impressionne, chez lui, ce sont la qualité de ses réflexions, sa surface médiatique et son courage intellectuel plus encore que le fait qu’il soit né juif polonais… En tout cas, bravo aussi au pays qui a su l’accueillir et l’aider à parcourir un tel chemin ! Je suis navré de constater que beaucoup de jeunes de qualité fuient la France, faute d’opportunités et d’espérances… Les immigrants, officiels ou clandestins, qui arrivent en remplacement ne représentent pas forcément la même richesse ; ils peuvent même coûter cher car la France n’a plus, et depuis longtemps, les moyens d’accueillir toute la misère du monde.Je n’ai rien d’exceptionnel, beaucoup de compatriotes, sans doute, pensent comme moi et n’admettent plus que notre pays soit humilié et abaissé… Qu’il se vide de sa substance économique et humaine… Que des dirigeants dénués de courage le conduisent dans le mur, faute d’entreprendre les réformes indispensables… Que des personnes à qui la France a tant donné crachent dans la soupe et l’accusent de tous les maux, y compris – et surtout – d’être un pays raciste. 

 

09:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

27/06/2014

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

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Jean et Béatrice

Chabernaud

 A l'époque les choses étaient tout sauf évidentes. Totalement seul, isolé, sans soutien, il fallait avoir l'âme chevillée au cops pour créer une association caritative. Dans les faits, ce fut tout sauf une sinécure. Heureusement il me restait les ondes de radio Courtoisie où l'ami Serge et ses copains m'ouvraient leurs antennes, ce qui me permit de lancer la machine.

 

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Pour autant, il n'y avait pas grand monde qui se bousculait au portillon pour travailler avec nous. Parmi les rares à croire à notre projet, il y a eu Béatrice et Jean, qui, de suite, sans arrières pensées, se sont totalement engagés. Ils n'ont jamais été de ceux qui volent au secours de la victoire. Il leur a fallu un certain courage pour travailler dans un projet qui semblait à court terme aléatoire. C’est grâce à quelques âmes d'élites comme eux, que, dés le début, humblement, notre projet a pris. Depuis tout ce temps ils sont restés fidèles, et sont devenus des piliers de l'association, qu'ils en soient grandement remerciés.

 

Pasteur  Blanchard