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23/01/2015

Le FN 93 en maraude, à la rencontre des laissés pour compte:

 

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(Laurent Spagnol, Yann Kovac & Gilles Clavel)



Dans la nuit du 06 au 07 janvier, une délégation de la fédération FN de Seine-Saint-Denis qui accompagne le Pasteur Blanchard, est partie à la rencontre de ceux qui sont oubliés par nos différents gouvernements, qu’ils soient de Droite comme de Gauche.

Au cœur de la ville lumière, reconnue de par le monde, comme la plus belle ville, la réalité de la vie nocturne est bien différente de ce que l’on veut nous faire croire. Bien sûr, la vie y est animée, les parisiens (et les touristes), se retrouvent au restaurant, flânent sur les beaux boulevards, mais au détour des rues, impossible de ne pas voir, là une petite tente, là un amoncellement de couvertures avec un malheureux qui essaie de se réchauffer. Car telle est la triste vérité !

Sur le boulevard Hausmann (tout un symbole), devant les grands magasins, se retrouvent des Sans Domiciles Fixes. Je dis tout un symbole car ce boulevard porte le nom du Baron Hausmann, celui-là même qui a redessiné la ville de Paris afin de sortir cette dernière de la cité moyenâgeuse pour la faire rentrer dans le monde moderne. Mais à la vue de la réalité, c’est un retour flagrant vers le passé ! Comment croire qu’au XXIème Siècle, alors que les avancées technologiques sont incroyables, les gouvernements puissent tolérer que des patriotes en soient réduits à la misère, à une vie indigne.

Lorsque ces personnes nous voient arriver, on sent une lueur apparaître. Une boisson Chaude servie, une couverture donnée avec amour, quelques mots échangés avec eux, leur redonnent le sourire, une certaine fierté car malgré ce que certains peuvent penser, cela reste des Etres Humains. Et heureusement la solidarité existe encore de nos jours ! Hier soir, alors que nous étions avec un jeune couple roumain, une jeune fille est venue, spontanément, leur apporter 2 pizzas chaudes. Quoi de plus beau que de voir ce genre de gestes. Oui l’esprit patriotique est toujours présent !

Un de ces malheureux, nous explique que la rue c’est sa maison depuis plus de 18 ans. 18 ANS ! C’est inimaginable. Et ce, malgré des séjours à l’hôpital, cet homme garde sa dignité. Ce petit bout de trottoir, c’est son chez lui. Devant hélas cette triste réalité, nous ne pouvons que nous demander : Mais qui sont les responsables de cette misère ?

Lorsque nous écoutons les beaux discours de l’UMPS, nous les entendons toujours dire qu’ils travaillent pour le bien être des gens. Mais de quels gens parlent-ils ? Certainement pas du petit peuple de France. Sinon, nous ne connaitrions pas une telle situation dans le pays berceau des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui je le rappelle commence par ces termes : »Les hommes naissent libres et égaux en droits » Bien entendu, des différences il y en a toujours eu, mais là nous revenons au Moyen Age avec, d’un côté le Pouvoir et de l’autre, les citoyens qui n’ont qu’un rôle à jouer, payer et toujours payer pour remplir les caisses de l’Etat. Les impôts s’étant substitués à la dîme et à la gabelle. Mais les conséquences restent toujours les mêmes !

Depuis de nombreuses années, des associations se battent pour donner une vie meilleure a ces déshérités, ces oubliés de la société. Mais rien ne changent. Pire, ce phénomène a tendance à augmenter. L’âge moyen baisse. Même des travailleurs connaissent ce sort, car malgré leur dur labeur, la rue reste leur seul moyen de survie. Et maintenant, avec l’arrivée de nombreux malheureux venant des 4 coins de l’Europe, la diversification ethnique se fait aussi dans la rue.

On nous parle de solidarité avec la misère qu’il y a dans les autres pays. Oui d’accord, à notre époque, ce fléau ne devrait plus exister, mais avant de s’occuper du malheur des autres, la priorité c’est d’endiguer le malheur au sein de notre propre pays. Après et seulement après, on pourra se donner les moyens d’aider les autres. Mais à l’heure actuelle, l’objectif c’est aider nos compatriotes.

Et pour cela, il faut revenir à un Etat Nation et Souverain, en reprenant le contrôle de nos frontières, et en faisant une politique patriotique et non pas comme cela est le cas de nos jours, une politique extra communautaire avec pour seul objectif de créer un gouffre entre ceux qui possèdent et ceux qui n’ont rien. La politique française se doit d’être une politique patriote, POUR les patriotes et AVEC les patriotes. Sinon, tout ce pourquoi nos ainés se sont battus (ex la Révolution française de 1789) n’aura servi strictement à rien ! Seuls les grands de ce monde, grâce à la finance altermondialiste, appuyés par les actionnaires des grandes entreprises auraient le droit d’avoir une VIE DIGNE ET SEREINE, et tous les autres non ?

Le Front National, grâce à des associations, vient en aide à ces laissés pour compte, car malgré leur détresse, ils sont et seront toujours des compatriotes.

Les autres partis, ne sont que des faiseurs de misères. Et les résultats sont là. Le malheur est dans nos quartiers, à chaque coin de rue. Voilà leur triste bilan. Car ce phénomène n’est pas un phénomène nouveau, mais bel et bien ancien. Fruit de politiques laxistes menées depuis plusieurs décennies qui ne fait que rabaisser notre beau Pays.

Allons-nous rester les bras croisés en laissant faire ; allons-nous nous révolter pour que cesse cette ignominie ?

 

 

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20/01/2015

2015, année de la Reconquista ?

 

 

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Tout le monde a les yeux fixés sur l’Allemagne et sur le mouvement Pegida qui met des milliers de manifestants dans la rue sur le thème du refus de l’islamisation de l’Europe.
 
        
      

Il y a deux ans, René Marchand publiait un ouvrage intitulé " Reconquista ou mort de l’Europe". Les faits ne sont-ils pas en train de donner raison à ce titre qui fera gémir les candides adeptes du vivre ensemble ?

 

Deux camps paraissent se mettre en place. D’un côté, le porte-parole de l’Etat islamique, Abou Mohammed al-Adnani, donne des consignes fort précises à ses coreligionnaires :

 

Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés. Frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture, jetez-le d’un lieu en hauteur, étranglez-le ou empoisonnez-le.

 

Des djihadistes de nationalité française relaient cet appel sur une vidéo.

 

Depuis, sans doute par une malencontreuse loi des séries, on assiste à un terrorisme de proximité, qui a vu nombre de nos compatriotes, notamment des policiers et des passants, être victimes de « déséquilibrés Allah akbar », à Joué-lès-Tours, Dijon (deux fois), Nantes, Metz, sans oublier les désormais habituels coups de couteau à la gorge.

 

Le gouvernement occulte tout rapport entre ces agressions et la guerre islamique qui nous est déclarée. La bien-pensance a décidé que les ennemis principaux de la France s’appelaient Éric Zemmour et Marine Le Pen.

 

De l’autre côté, on assiste au réveil des consciences qu’appelait de ses vœux Dominique Venner, avant de se donner la mort le 21 mai 2013.

Naturellement, tout le monde a les yeux fixés sur l’Allemagne, et sur le formidable mouvement Pegida, qui, depuis plusieurs semaines, tous les lundis, met des milliers de manifestants dans la rue, sur le thème du refus de l’islamisation de l’Europe. En France, on a vu l’extraordinaire succès du livre d’Éric Zemmour, qui a réhabilité le discours patriotique et déconstruit les déconstructeurs de la France. On va voir, dans les jours qui viennent, la sortie de deux ouvrages prometteurs. Le premier, de Michel Houellebecq, appelé « Soumission », ose une fiction où toute la caste politicienne fait élire un musulman à l’Élysée, en 2022, pour barrer la route à Marine Le Pen. Le second, de Joachim Veliocas, « Ces maires qui courtisent l’islamisme », confirmera, hélas dans la réalité, la fiction de Houellebecq. Il nous montrera que beaucoup trop d’élus, de droite comme de gauche, ont choisi l’islam contre la République laïque pour conserver leurs sièges et les avantages qui vont avec.

 

Un autre auteur, moins connu, Hubert Lemaire, a osé, lui, publier « Musulmans vous nous mentez », où, au-delà d’un titre audacieux, il démasque sans ménagement la fable de l’islam religion de paix, et la belle histoire du musulman modéré.

 

Enfin, le 18 janvier prochain, à Paris, Riposte laïque et Résistance républicaine animeront un rassemblement intitulé : « Islamistes hors de France », à Paris, avec la venue d’intervenants allemands, italiens, suisses, et de personnalités françaises. Les organisateurs paraissent décidés à renouveler l’opération, dans l’esprit des méthodes de Pegida.

Le 18 décembre dernier, dans une interview sur RTL, Éric Zemmour disait :

 

La situation actuelle va conduire à la libanisation de la France, entre communautés qui n’ont plus rien à se dire, qui n’ont plus les mêmes valeurs ni les mêmes intérêts, et qui vont s’affronter. Je le pressens.

 

Le 15 novembre 2013, sur Arte, Michel Onfray annonçait, lui, une France et une Europe islamisées, d’ici une cinquantaine d’années…

Face à ces deux scenarios catastrophiques, y a-t-il une autre alternative que la Reconquista, prônée par René Marchand et les organisateurs de l’initiative parisienne du 18 janvier ?

 

 

 

09:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

16/01/2015

Maraude de Noël avec Jany Le Pen:Une marraine de coeur:

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Mardi 23 décembre au soir , que nous avions la huitième  maraude de Noël de l’Action Sociale Populaire (ASP). Pour cette occasion, nous avions l’immense plaisir de recevoir la marraine de notre Association, Madame Jany Le Pen.


La charge de marraine n’est pas un vain mot chez cette Dame de Coeur qui nous a prouvé jusqu’à très tard dans la nuit ce qu’entraide, fraternité et don de soi voulaient dire.


Il y a 19 ans déjà le Pasteur Blanchard et Madame Le Pen animaient ensemble la distribution de soupe populaire à Saint Lazare. Le Pasteur c’est près de 45 ans d’expérience dans le social, au service d’hommes et de femmes en souffrance. Autant de preuves concrètes que notre famille de pensée, la Droite des valeurs, est la seule réellement et concrètement attaché à la solidarité nationale.


21h nous rejoignons notre point de ralliement Porte d’Italie, notre équipe se forme, nous partons à deux voitures nous enfoncer dans les avenues de Paris.


La première halte, métro Sèvres-Lecourbe, ne devait durer qu’une quinzaine de minutes et c’est près d’une heure que nous y resterons ! Nous y retrouvons une petite communauté de 5 à 6 SDF, français et polonais, fraternellement regroupés, qui se sont organisés avec méthode un lieu de vie, de survie devrais-je dire. Nous sommes tout de suite frappés par la farouche dignité dans le regard bleu de ces européens.


L’un d’entre eux me montre ses papiers, parfaitement en règle, mais tout cela ne lui est d’aucune utilité. L’état français ne le reconnaît pas et lui refuse même l’aide médicale ! Mais diable sur quels critères cette injustice est elle fondée ? Je n’ose imaginer.


Jany Le Pen a eu la touchante attention de préparer des petits cadeaux pour nos amis visités cette nuit. Ce sont de très pratiques petites lampes de poche qui remportent immédiatement un incroyable succès et illuminent les tentes dans ce coin sombre au pied du métro aérien.


L’un des SDF nous demande assez vite qui est cette Dame qui très spontanément s’est assise au milieu du groupe, à côté de la seule femme et lui témoigne une affection non feinte (lui remettant notamment des produits de soin qu’elle avait précieusement préparé). Cette scène touchante n’échappe pas à notre camarade SDF, à qui le Pasteur indique discrètement l’identité de notre hôte. Après un instant d’hésitation et d’étonnement, c’est tout le groupe qui réalise que l’épouse du Président du Front National leur consacre sa nuit.

 

Le groupe s’agite soudainement et s’empresse alors de congratuler Jany, on ressent dans leurs yeux une émotion intense, un profond respect. En somme un hommage fraternel rendu au peuple français !


Nous quittons nos amis sous les vivas et les « Le Pen Président » lancés à la cantonade par nos amis avec leur accent de l’Est… Surréaliste.


Quelques heures plus tard, sur les quais de Seine, Austerlitz, le thermomètre est passé sous la barre des 10°, ce qui en soi n’est pas le plus dur pour ceux qui sont dans la rue mais ce soir le vent souffle continument. C’est pourquoi nous redoublons d’efforts dans la distribution de duvets et couvertures, très souvent recouvrant dans leur sommeil nos compatriotes. Nous en profitons pour leur déposer sardines, biscuits ou barres de céréales et imaginons les voir se réveiller dans quelques heures surpris par ce don du ciel.


Notre sang se glaça un instant face à un homme, allongé à quelques centimètres des voies sur berge, terriblement seul et sans signe de vie.

Quelques longues secondes où nous nous cherchons tous du regard, l’angoisse tenaillée au coeur. Il finira, Dieu merci, par bouger. Notre ami et dévoué Alexis,  bondissant  alors dans la voiture pour lui servir un bon café fumant d’arômes qu’il accepta avec reconnaissance.


Plus loin sur les quais, nous rencontrons une équipe de la police fluviale. Ils sont apparemment en patrouille à la recherche de quelqu’un ou de quelque chose, armés eux aussi de leurs lampes puissantes. « Nous recherchons des terroristes. Que faites vous ici ? » Nous lancent-ils.


A cette question certes un peu provocatrice, nous engageons la discussion pour mieux faire savoir la raison de notre action. Il faut dire que notre bon pasteur Blanchard, arborant son col romain et sa gapette n’a fondamentalement pas l’air d’un chef terroriste !


La discussion prenant assez vite une tournure plus légère, les policiers réalisent petit à petit qu’ils ont affaire à une équipe dans laquelle ils identifient Mme Le Pen, les bras chargés de sacs, le pas pressé d’aller à la rencontre des SDF, sans caméras ni journalistes, dans une véritable démarche personnelle de solidarité.


Une fois de plus dans cette soirée, je verrais le regard de nos interlocuteurs changer et tous nous quitter avec un profond respect pour notre Marraine de coeur et ainsi pour les idées que nous tenons tant à défendre.


Après encore beaucoup de rencontres, de paroles échangées, de poignées de main ou d’embrassades chaleureuses, des litres de cafés et de soupe offerts bien chauds, des kilos de vêtements et chaussures distribués, la maraude se terminera tard à 2H00, devant la gare St Lazarre.


Cette gare qui a bien changée mais où le Pasteur et Jany se remémoreront avec joie l’épopée des soupes populaires d’Entraide Nationale. Devant cette gare, avant de repartir, nous rencontrons un SDF, niçois d’origine qui engage aussitôt une discussion enflammée et sans fin autour de la politique, ses amis, ses rencontres et surtout les dates de naissance. Un autre, nous sommes tous unanimes pour dire qu’il s’agit du sosie de Daniel Guichard, avec qui nous terminons la soirée par quelques exemples du meilleur répertoire de la chanson française, entonnés simplement et chaleureusement par notre petite équipe. Une fois encore, magie de l’instant, surréalisme des rencontres


Surtout la fierté d’avoir contribué modestement à la solidarité de notre peuple


Merci Madame Le Pen

 

Alexandre Simonnot membre du CA de l’ASP du Pasteur Blanchard

 

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13/01/2015

METTRE A L'ENDROIT...

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Ce qui est à l'envers 

 

Le bénévolat : des milliers de citoyens donnent leur temps et parfois leur argent pour améliorer le sort de nombreux malheureux. Bien qu’en 2015, beaucoup des activités bénévoles auraient dû disparaitre (restaurants du cœur, par exemple) si l'état était à la hauteur. 

Qu’arriverait-il si tous les bénévoles se mettaient en grève ? 

Combien de catastrophes humaines cela engendrerait ? 

L’accueil où les sdf se font agresser, ne peut-on pas mieux les sécuriser ? 

Toutes les casernes militaires fermées et revendues à des promoteurs immobiliers  ne pouvait-on pas les mettre à la disposition des sdf au moins la nuit pendant l'hiver ? 

Et la ville de Paris qui fait éjecter ses sdf par la police, qui en passant détruit la totalité de leurs affaires, est-ce normal ? 

Et ce gâchis alimentaire où les grandes surfaces arrosent d’eau de javel les surplus, est-ce normal en 2015 ?  

Voyez-vous des solutions ? Que pouvons-nous faire ? N'hésitez pas à réagir  Est-ce que ces questions vous interpellent ?

Merci

 

Françoise Andrieu

11:32 Publié dans Editorial | Lien permanent | Commentaires (0)

Non, vous n’êtes pas Charlie… vous êtes Charlot:

 

 

 

 

 

 
 
 
 
Alors, comme ça, vous êtes Charlie ? Vous, la meute tirant à vue depuis des années sur tous ceux qui vous dérangent, vous vous émouvez maintenant que la mitraille retentit contre votre camp ?
 
        
      

Maintenant que les cadavres ont refroidi, passons aux choses sérieuses. Le choc et le recueillement s’estompant, il est déjà temps – avant qu’il ne soit trop tard – de sortir les plumes des fourreaux, de dégainer les idées brûlantes, enfin, de battre le fer tant qu’il est chaud.

 

Alors, comme ça, vous êtes Charlie ? Vous, la meute tirant à vue depuis des années sur tous ceux qui vous dérangent, vous vous émouvez maintenant que la mitraille retentit contre votre camp ?

 

« Je suis Charlie », dites-vous d’une seule et même voix. « Je suis Charlie », annoncent les pancartes que vous brandissez dans les rédactions. « Je suis Charlie », scandent vos avatars et vos hashtags sur les réseaux sociaux. Et vous avez bien raison.

 

Seulement…

 

Vous êtes Charlie aujourd’hui, mais vous n’étiez pas Éric Zemmour hier, quand il s’est fait virer d’i>Télé pour raisons politiques. Pire encore : vous pétitionniez à tour de bras pour l’évincer du service public.

 

Vous êtes Charlie, mais vous n’étiez pas mon ami Robert Redeker en 2006, quand un papier critiquant l’islam dans Le Figaro lui valut une tornade de haine : graves menaces de mort qui le gardent encore aujourd’hui sous protection policière, désaveu et silence de la classe intellectuelle et journalistique, lynchage dans les règles de l’art sur le plateau d’« ONPC ».

 

Vous êtes Charlie, mais vous n’étiez pas Clément Weill-Raynal, pour certains votre confrère, mis à pied de France 3 pour avoir révélé l’affaire du « mur des cons » dont il fut le plus triste fusillé.

 

Vous êtes Charlie, mais vous n’étiez pas Robert Ménard à son licenciement, Michel Houellebecq, Renaud Camus ou Christine Tasin à leurs procès respectifs pour avoir critiqué l’islam.

 

Vous êtes Charlie, mais vous trouvez normal que le FN soit exclu de la manifestation hommage de  dimanche dernier à laquelle tous les partis seront conviés, et alors même que vous défendez l’union nationale, dont notre pays a, en effet, plus que jamais besoin.

 

Vous êtes Charlie, mais vous soutenez toutes les lois mémorielles qui empêchent les intellectuels de faire leur travail, pour le bien de l’Histoire et de la vérité.

 

 

Vous êtes Charlie, mais vous n’êtes pas Richard Millet face à la meute d’Annie Ernaux et d’une centaine d’écrivains délateurs et complices, vous n’êtes pas Alain Finkielkraut ni Dieudonné, ou encore Ivan Rioufol, brillant d’intransigeance mais déchiqueté comme un gigot jeté aux lions sur le plateau d’« On refait le monde » ce jeudi 8 janvier.

 

Vous êtes Charlie, mais vous n’êtes rien de ce qui sentirait trop le soufre, vous êtes les dénonciateurs de tous ceux qu’on abat sur l’autel du politiquement correct, vous êtes ceux qui tenez le fusil, les bourreaux objectifs de tous les indésirables de la liberté. Votre liberté à vous et à vous seuls.

 

Pourtant, la liberté n’a qu’un seul visage. C’est la liberté pour les sains, la liberté pour les fous, la liberté pour les noirs, la liberté pour les blancs, la liberté pour ceux qu’on désapprouve peut-être mais qui font la diversité et la santé intellectuelle de notre pays.

 

Vous n’étiez pas ces gens, et aujourd’hui vous êtes Charlie ? Vous vous mentez, vous nous mentez. Vous êtes ce qui vous arrange, quand cela vous arrange. Vous n’êtes pas Charlie, vous êtes Charlot. Et tant que vous ne défendrez pas les principes que vous dites avoir au cœur jusqu’au bout, vous le resterez.

 

 

09:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

09/01/2015

Impressions de maraude:

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Sous l'égide du Pasteur Blanchard et de sa fidèle épouse Catherine est organisée par cette nuit glaciale une maraude dans les rues de Paris. Trois volontaires ont accepté d'être de la partie. Yann et Laurent militants, et votre serviteur Gilles Clavel, ancien secrétaire départemental Front National de la Seine-St Denis. Le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas est une figure de la droite nationale prolétarienne française. Chapelain de Madame Jany Le Pen, il est à l'origine des mémorables "soupes de Saint-Lazare".

 

 

Pour revenir à ce soir, la température moyenne frôle les moins cinq degrés et la tournée bat son plein. Yann offre des soupes chaudes, du café ou du thé tandis que je m'attèle à distribuer les vêtements confortables, bienvenus contre ce froid qui perdure.

 

Un coup de poing : le nombre de SDF qui dorment à même le sol et doivent braver l'hiver. En majorité, ils sont français de souche ou polonais et connaissent bien le Pasteur Blanchard qui leur apporte ce soir-là un peu de chaleur inespérée...

 

La distribution est une chose mais ce que nos yeux voient et ce que nos oreilles entendent en est une autre. Cela dépasse l'imagination. D'abord, tous ces hommes, ces femmes, ces enfants qui dorment sur le trottoir devant les vitrines des boutiques chics du quartier de l'Opéra. Ensuite, un peu plus loin, comme pour préserver une  certaine intimité, ces hommes jeunes ou moins jeunes qui, le visage livide et cachés sous de misérables couvertures nous interpellent..."Soupe !" "Soupe SVP !" "Café ?"...

 

Des images poignantes se gravent à vie dans nos mémoires... Celles de ces bagnards du dehors, prisonniers de la manche et figés dans le froid de cette nuit du mois de novembre. Une énigme ? 

  

"....L'argent, les femmes..., j'ai tout eu soupire, Gérard, mais tout a foutu le camp ! J'ai tout perdu et je suis devenu une loque ! Sans famille, c'est dur !"  Xavier, quarante-cinq ans nous fait savoir qu'il a les moyens de travailler et qu'il peut s'en sortir seul mais le problème : "avoir un logement, c'est très difficile. Pouvez-vous m'aider ? Je ne suis pas du tout raciste mais il faut d'abord donner la priorité aux francais... car il y a de plus en plus de profiteurs venus de l'étranger !" Il est 1h00 du matin, sur le conseil du Pasteur, j'appelle le 115. Au bout d'une quarantaine de minutes, toujours le même refrain : "Bonjour, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Veuillez rappeler ultérieurement."

 

 

1h30 du matin sous le pont de Grenelle, Patrick est heureux de nous voir et nous demande d'emblée un café et un pantalon.  Nous lui rajoutons un pull bien épais. Sur un ton agressif, il s'emporte contre le système d'hébergement d'urgence qui privilégie les étrangers "qui ne parlent même pas le français.". Il  rajoute que la visite de Madame Jany Le Pen, un soir d'hiver l'avait ému aux larmes.

 

 

2h00 du matin, sur un trottoir qui longe le ministère des finances (tout un symbole), un homme dort sur des ordures. Son visage est tuméfié, rongé par la tristesse. Lui aussi nous appelle "Soupe !" "Soupe !"  Laurent, bouleversé par son état de délabrement s'empresse de le servir deux fois.  Tout aussi ému, je pose la question : "combien de SDF comme celui-ci dans toute la France ?" .  

 

 

Comment des femmes et des hommes peuvent-ils tomber si bas ? La rupture du lien familial est-elle la caractéristique des sans-logis ? En France, nous avons tendance à sacrifier la solidarité familiale naturelle au profit d'une solidarité d'Etat, souvent artificielle et parfois inaccessible. Cette maraude pour laquelle Yann Laurent  et moi remercions le Pasteur a été riche d'évènements et d'enseignements. Nous sommes d'accord pour dire que renforcer la cellule familiale française est un remède primordial. 

 

 

 

Gilles Clavel, délégué aux affaires sociale de L'ASP. 

 

 

 

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07/01/2015

Maraude du 5 / 01 / 2015

06/01/2015

Éric Zemmour, la jeunesse vous dit merci !

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Cher Éric Zemmour,

 

 

Une fois de plus, on a voulu votre peau. Et si vos employeurs vous ont publiquement réaffirmé leur confiance, vous y avez cette fois laissé quelques plumes. i>Télévous a viré, suscitant dans notre pays un débat hors norme et une indignation rarement vue, même parmi vos opposants.

Ceux qui vous voient depuis des années vaciller sans jamais tomber au gré des scandales qui ont émaillé votre route s’étonnent de vous voir encore tenir debout. « Cet homme serait-il intouchable ? » se demandent quelques sceptiques. Intouchable, vous l’êtes en effet.

D’une part, parce que les gens vous aiment, d’un amour mérité par votre courage et votre rigueur, et qui pousse des régiments de culs-terreux et de smicards à torcher leur dernier billet du mois pour acheter votre livre. D’autre part, parce que le temps voit la validation impitoyable de vos pronostics : flingué par la meute, vous voilà réhabilité par l’actualité. Sydney, Joué-lès-Tours, Dijon… autant de tristes événements qui se sont accumulés sous votre sapin, expédiant droit dans le caniveau les renards malveillants qui tentaient de vous faire un croche-patte.

On vous raillait encore il y a quelques années. Vous étiez alors le symbole d’une droite rance et flétrie que l’on pensait morte avec les chrysanthèmes qui fleurissent les tombes des derniers combattants de 39-45. Pourtant, n’en déplaise à certains, les « vieux cons » qui vous lisent sont aussi de jeunes pousses chatouillant la vingtaine. Et c’est peut-être même dans ce vivier coléreux et idéaliste que se comptent vos plus grands admirateurs. Vous avez porté une parole nouvelle. Que nous y adhérions entièrement ou pas importe peu. Parfois, souvent, nous en comprenons et en approuvons l’essentiel. Toujours, nous en saluons l’irrévérence qui nous a fait réaliser par effet de contraste quelle liberté manquait à nos débats et quel triste avenir se dessinait dans notre morne horizon.

 

 

 
 

Les premiers sentiers battus, à nous la jeunesse de faire retentir notre voix sans étouffer celle des autres. Car un jour – hélas ! – Éric Zemmour ne sera plus là. Face à un service public qui ne se réforme pas et des institutions sourdes à nos paroles, il faudra imposer nos idées et bâtir nos structures. Réunir le clan autour de foyers durables où un feu favorable l’attend, afin de protéger les nôtres – c’est-à-dire tous les partisans de la libre pensée quels qu’ils soient – des intempéries et des loups qui l’attendent à la lisière du bois.

 

 

Lorsque l’on vous questionne sur votre immense succès, vous répondez souvent, avec humilité, que vous êtes simplement arrivé là au bon moment. Permettez-moi de vous corriger : une destinée, individuelle ou collective, bien qu’elle soit toujours engagée dans un sentier, se forge et se revire aussi à la force du bras. Et si vous avez en effet rencontré l’air du temps qui ne demandait qu’à vous chérir, vous avez été l’audacieux forgeron de ce vent nouveau qui souffle sur nos contrées depuis longtemps endormies. Et pour cela, la jeunesse vous dit merci.

 

 

Vos fines mains de polémiste nerveux tripotant son stylo, fouillant ses notes, édictant ses vérités comme le maître d’école trop bien renseigné que l’on ne peut jamais prendre en faute, votre voix affable mais ferme, votre teint bruni d’homme du sud duquel émerge un regard vert comme l’émeraude et, parfois, des lèvres rieuses rosies par la bienveillance, nous ont accompagnés des années durant. Et que certains le veuillent ou non, je vous le promets, ils continueront de le faire.

 

 

 

 

02/01/2015

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

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Par le Pasteur Blanchard

 

Les amis qui viennent marauder, dont les derniers Jany,Alexandre et Celine sont toujours surpris de notre familiarité avec les SDF.

 

Il faut dire qui nous sommes. Nous sommes dans notre huitiéme campagne de maraudes. Le temps a fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vue on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

 

C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par les perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train-train quotidien. 

 

 

 

Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

 

A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans-grades et cela au nom de principes désincarnés.

 

  

Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.

 


 

Pasteur Blanchard   

 

 

 

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30/12/2014

La Chine offre son aide financière à la Russie en crise:

 
 

Pékin met en avant le rôle du yuan comme source de liquidités alternative pour les entreprises russes.

 

 

 

 

 

 

 

Un accord conclu en octobre, en pleine défiance entre Moscou et l’Occident, permet de changer des roubles contre des yuans sans passer par le dollar. Crédits photo : KIM KYUNG-HOON/REUTERS

 

 

La Chine a tendu la main à la Russie, en vue d’enrayer la dégringolade de son économie et de limiter les retombées qui pourraient l’affecter. Pékin est prêt à venir à la rescousse de son voisin frappé par la chute du prix du pétrole et les sanctions internationales en offrant une aide économique « dans la mesure de ses moyens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi ce week-end. Pour la première fois depuis l’effondrement du rouble, la seconde économie mondiale est sortie de son silence pour officiellement offrir son appui à son allié Vladimir Poutine.

 

 

Lundi, le rouble poursuivait sa remontée entamée après la panique de lundi et mardi dernier. Il a repris 24 % depuis le 16 décembre contre le dollar mais perdu 40 % depuis le début de l’année.

L’offre de services chinoise avait d’abord une portée psychologique, visant à rassurer les marchés paniqués par le décrochage de la devise russe. Elle est un appel du pied en direction de Moscou qui refuse de quémander de l’aide. « Le problème c’est que les Russes sont trop fiers ! », juge Ding Yifan, du Centre de recherche pour le développement, à Pékin. La Russie n’a pas encore actionné un accord de « swap » rouble-yuan portant sur 24 milliards de dollars qui pourrait offrir d’urgence des liquidités à l’économie russe. Cet accord conclu en octobre, en pleine défiance entre Moscou et l’Occident, qui permet de changer des roubles contre des yuans sans passer par le dollar, pourrait être élargi, a laissé entendre le ministre du Commerce, Gao Hucheng. Il contribuerait un peu plus à l’internationalisation de la devise chinoise qui joue déjà un rôle clé dans le commerce sino-russe depuis l’imposition de sanctions occidentales. La Chine est le deuxième partenaire commercial de la Russie derrière l’Union européenne. [....]

 

 

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