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24/12/2014

Maraude de Noël le 23 / 12 / 2014

23/12/2014

Non, ce n’est pas du racisme !

 

 
 
 
        
Nous voudrions seulement qu'ils comprennent que ce que nous avons été hier sur leur terre, nous ne voulons pas qu'ils le deviennent à l'endroit de la nôtre.
       
         

Nous sommes arrivés chez eux, un jour, brutalement, avec toute notre puissance militaire et notre lourd bagage de civilisation. Puis, sur leur terre, nous avons tracé des routes et des voies de chemin de fer. Sur leurs côtes, nous avons jeté des digues pour faire des ports. Dans leur terre, nous avons creusé des fondations pour élever des villages et même des villes et pour planter notre administration, nos usines et même nos monuments aux morts. Dans leur terre, nous avons également creusé des mines. Dans leur terre, nos paysans de France, souvent des refoulés des terreurs de juin 1848 et de la Commune de 1871, ont tracé des sillons et des drains, multipliant les oliveraies, les orangeraies, les rizières et les champs de blé. Sur leur terre, nous avons élevé nos églises, les forçant à y entrer pour adorer un Dieu qui n’était pas le leur ; et des tribunaux pour les punir selon une justice qui n’était pas leur justice ancestrale. Sur leur terre, nous avons bâti des écoles éduquant leurs enfants dans une langue qui n’était pas née sur leur terre. Oui ! Sur leur terre, nous avons enrichi leur culture en leur offrant la nôtre. Oui ! Sur leur terre dont nous avons amélioré les rendements par nos techniques, nous les avons aidés ainsi à mieux se nourrir. Oui ! Sur leur terre, nous avons construit des hôpitaux qui ont sauvé des milliers de leurs vies.

 

 

Mais leur terre, nous l’avons touchée et touchée encore, comme on touche une femme qui n’est pas la sienne. Nous en avons même abusé et avons ainsi laissé sur son corps les traces de nos trop nombreuses étreintes violentes et possessives. Sans doute l’aimions-nous trop cette terre, au point d’oublier que nous nous en étions emparés par la force et qu’elle appartenait, avant notre arrivée, à un autre homme… un homme que nous avons étouffé par notre empressement envahissant jusqu’à la suffocation et qui s’est mis à pleurer de ne plus reconnaître cette terre avec laquelle il avait toujours eu un lien indéfectible. Nous avons, ignorants du fait de notre puissance, oublié que partout, l’homme est le prolongement charnel de sa terre.

Mais l’histoire est comme ces gens atteints d’insomnie. Dans sa longue nuit, elle se tourne et se retourne, une fois à gauche, une autre fois à droite et plusieurs fois de la sorte. Et c’est ainsi que ceux qui hier étaient dominés deviennent dominants aujourd’hui. Et c’est ainsi que l’homme qui pleurait hier, fait pleurer désormais celui qui était arrivé… avec toute sa puissance militaire et son lourd bagage de civilisation. Comme nous étions trop nombreux hier sur sa terre, voilà que ce sont eux maintenant qui sont trop nombreux sur la nôtre. Ce sont eux qui élèvent sur notre terre leurs mosquées et envahissent parfois nos rues pour prier. Ce sont eux qui imposent sur notre terre leurs mœurs comme nous avions imposé les nôtres sur la leur. C’est nous désormais qui suffoquons parce que nous faisons le constat chaque jour que ce sont eux cette fois qui touchent notre terre, cette femme qui est nôtre. Oui ! Hier, nous les avons étouffés parce que nous étions de trop. Oui ! Aujourd’hui, ce sont eux qui nous étouffent parce qu’ ils sont de trop.

 

 

Nous ne leur voulons aucun mal. Nous les respectons dans leur vie, dans leurs mœurs, car comme nous ils sont des hommes et qu’ensemble nous devons être frères. Nous voudrions seulement qu’ils comprennent que ce que nous avons été hier sur leur terre, nous ne voulons pas qu’ils le deviennent à l’endroit de la nôtre. Cette volonté est celle que réclame notre vie, notre vie qui a son propre parfum et ses propres couleurs et que nous entendons garder parce que ce sont les nôtres. Aussi, s’ils ne nous écoutaient pas, s’ils persévéraient dans leur entêtement, alors oui, tout cela finirait mal, pour eux mais aussi pour nous, car c’est alors que la bête immonde, le racisme finirait par nous séparer à jamais. Et comme eux l’avaient fait en leur temps, nous nous verrions obligés de prendre les armes pour recouvrer à notre tour notre indépendance.

 

 

 
 

10:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2014

LE COURANT EST PASSE.

Le courant

 

06/12/2014

"Plusieurs militants se sont rendus au domicile de la famille aidée dans le cadre du projet ESF. L'objectif consistait cette fois-ci, à apporter une aide concrète via des conseils en électricité d'un bénévole, ancien artisan, [délégué pour cette intervention par l'Action Sociale et Populaire]. 

En effet, les travaux d'isolation sont aujourd'hui accomplis à 50%, et s’accompagnent nécessairement d’une modernisation de l'installation électrique. Après quelques heures d'échanges conviviaux, d'explications enrichissantes pour tous (pas beaucoup de manuels dans l’équipe !), de croquis de circuits électriques pédagogiques, nous reprenons la route. Satisfaits de la visite qui permet au chantier de redémarrer, en attendant la prochaine saison, où nous espérons la conclusion de ce beau projet mené grâce à votre générosité.

Tom, Manon, Lana, Laëtitia & Jérôme vous remercient encore pour cet élan d'entraide qui ne demande qu'à se développer avec d'autres individus et familles, en vous donnant rendez-vous très bientôt sur notre blog pour suivre la suite de cette aventure."

 

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les travaux

c'est reparti ! 

ESF sigle..jpg

19/12/2014

UN FORMIDABLE RESEAU DE SOLIDARITE.

 

Une idée qui fait du chemin...

Après mes passages sur les ondes de Courtoisie, l'A.S.P ne reçoit pas seulement des dons de la région parisienne.Par le miracle d'internet, toutes les régions de notre payspeuvent entendre mes appelset fournir une aide conséquente.

Madame Françoise Gérard, qui demeure dans un village au fin fond de la Lorraine à deux pas de l'Alsace est une fidèle auditrice de la radio. Touchée par notre action, elle a confié à son frère,Monsieur Dominique Delépinela mission d'apporter les stocks de vêtements qu'elle met patiemment de côté pour notre association.Celui-ci demeurant dans l'Essonne où se trouve notre siège social,vient livrer régulièrement de précieux chargements.

Nous constatons le même phénomène dans d'autres régions de notre belle France. Sont-ce les prémices d'un formidable réseau de solidarité qui de plus en plus se mettrait en place à l'échelle nationale ?En tout cas, c’est un élément central pour continuer notre combat contre la précarité et pour les plus défavorisés de nos compatriotes.

 

Pasteur   Blanchard

17/12/2014

DES ANNEES LUMIERES AVANT...

Armée du Salut 1 Pasteur B.jpg

  

Des années lumières avant quoi ? La réponse est pour plus tard.

En attendant nous commençons cette nouvelle rubrique, une enquête sur le social... et le caritatif à travers les siècles . Une série de photos, de films, de témoignages et de réflexions où se mèleront les faits, leurs causes et leurs représentations.

 

Armée du Salut 2 Pasteur B.jpg

 

Tout d'abord deux photographies :

l'une, montre le comptoir d'accueil de la Cité de Refuge de l'Armée du Salut, avant les récents travaux de rénovation,

sur l'autre, on peut voir notre Président le Pasteur Jean-Pierre Blanchard en compagnie d'un grand ami de l'ASP ; tous les deux connaissent très bien cette Cité de Refuge.

Enfin éteignez les lumières et commencez le cinéma : le décor va s'animer...

 

Jean Chabernaud

 

16/12/2014

ENTRETIEN AVEC...

Allemands et russes.jpg

         

Alain de Benoist 

 

À une époque où toutes les institutions politiques semblent être bloquées, on n’a jamais autant entendu parler de réformes. Débat en trompe-l’œil ?

Pas forcément. Dans toute société, il y a toujours des choses à réformer pour qu’elles fonctionnent mieux. Le problème, c’est que la réforme est aujourd’hui devenue une sorte de formule magique. La droite libérale s’affirme réformiste pour bien montrer ce qui la sépare du conservatisme et de la réaction. La gauche progressiste en fait autant parce qu’elle s’imagine qu’il suffit d’insuffler un "supplément d’âme" à la société de marché pour faire le bonheur des masses. Le 30 avril dernier, à l’Assemblée nationale, Manuel Valls s’est ainsi dit prêt à "assumer le réformisme" ! Dans la classe politique, l’appel à réformer s’opère en général par opposition à la "société bloquée", posée comme synonyme de "société fermée". La "société ouverte", théorisée naguère par Karl R. Popper, se veut une société en perpétuel mouvement, qui tend à éradiquer toutes les formes d’appartenance, d’enracinement et de limites. L’idéal visé, c’est le monde sans frontières ou le grand marché mondial, les deux choses revenant d’ailleurs au même. Un cauchemar.

 

Dans le même temps, les hommes politiques se complaisent dans la commémoration compulsive : soit le culte du passé, que l’on peut voir comme une incapacité à changer le présent et à préparer l’avenir…

Il est normal de commémorer les grands événements historiques, même s’il faut aussi rappeler que la mémoire et l’histoire ne sont pas la même chose : autant la première est subjective, sélective et arbitraire, autant la seconde se doit d’être objective et globale. Mais bien entendu, il y a plusieurs façons de commémorer. Le centenaire de la guerre de 1914 peut aussi bien donner lieu à des commémorations patriotiques qu’à des commémorations pacifistes. Ce ne seront pas les mêmes. Mais ce que l’on peut surtout déplorer, c’est que la commémoration prenne aujourd’hui si souvent la forme d’une déplorable et ridicule "repentance". On se souvient exagérément des périodes sombres, on oublie les pages lumineuses de l’histoire nationale, afin d’entretenir un sentiment de culpabilité destiné à sacraliser les "victimes".

Cela dit, il ne faut pas abuser des commémorations. À partir d’un certain moment, l’adulation du passé ne traduit plus que l’inaptitude à faire face au présent. Pour une certaine droite, l’histoire-refuge a traditionnellement constitué un alibi de son impuissance. Lorsque Nietzsche écrit que l’homme de l’avenir est "celui qui aura la mémoire la plus longue", il n’appelle nullement à s’engager dans cette voie. L’"homme de l’avenir" se confond pour lui avec le "dernier homme", cet homme infiniment méprisable qui traîne derrière lui un passé si pesant qu’il paralyse toute action. Nietzsche en appelle plutôt à l’oubli, dans lequel il voit une forme d’"innocence" indispensable à un nouveau commencement.

 

Mais au fait, réformer pour réformer ? Mais réformer quoi ? Et dans quel sens ? Tout réformer pour que rien ne change ? Et éviter une révolution salutaire ?

Dans les débuts du mouvement ouvrier, réforme et révolution n’ont pas toujours été jugées incompatibles. Rosa Luxemburg disait que "la réforme est le moyen dont la révolution est le but". Le réformisme, considéré comme une forme de "socialisme à petits pas", a cependant vite dégénéré en opportunisme. Au sein de la social-démocratie allemande, qui dominait la IIe Internationale, Eduard Bernstein en fut à partir de 1897 le principal théoricien. Tablant sur l’atténuation des contradictions internes du capitalisme, il prétendait réviser le marxisme de façon pragmatique en militant pour un passage pacifique au socialisme au moyen de réformes progressives, ce qui lui valut de subir les foudres de Lénine et de Kautsky. C’est l’époque où le très socialiste patriote Charles Péguy dénonçait en Jean Jaurès l’apôtre d’un réformisme justifiant le jeu parlementaire et la démocratie des partis, l’un et l’autre honnis par un Georges Sorel, un Émile Pouget ou un Victor Griffuelhes. En France, la date de naissance du réformisme remonte à 1899, avec l’entrée du socialiste Millerand dans le gouvernement de Waldeck-Rousseau. Le cartel des gauches de 1924 comme le Front populaire de 1936, qui ont vu l’alliance du prolétariat avec la bourgeoisie progressiste, se sont inscrits dans ce sillage, tout comme le Front de gauche aujourd’hui.

Le "boom" des "Trente Glorieuses", marquées par l’idéologie fordiste et l’influence du keynésianisme, a paru justifier l’abandon de toute perspective révolutionnaire. C’est alors que les syndicats, devenus réformistes, se sont engagés dans un perpétuel compromis négocié avec les pouvoirs publics. Mais cette période est aujourd’hui terminée. Désormais totalement déterritorialisé, le capitalisme a retrouvé son caractère prédateur de la fin du XIXe siècle. Les réformes qu’il appelle de ses vœux sont celles qui permettent de supprimer tout ce qui peut faire obstacle à l’expansion planétaire du marché. "Il faut que tout change pour que rien ne change", professait Tancredi dans Le Guépard. Le réformisme, en ce sens, reste aujourd’hui plus que jamais le contraire de tout changement véritable. Le système n’offrant plus de marge de manœuvre, il n’a plus rien à proposer.

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

10:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/12/2014

LES SDF ET LEURS CHIENS (2).

 Marion et le petit chien.jpg

 

Que va-t-il se passer ?

 

Les journées sont longues quand on n'a pas de toit sur la tête. Il faut trouver un abri au chaud, faire de longues marches pour rejoindre les centres qui offrent un repas ou la possibilité de se laver...

Un chien ou un chat peuvent tenir compagnie et réchauffer, un chien peut éviter  les agressions. Et pour beaucoup de SDF,  ils sont la  seule source d’affection. Une confiance totale, chose rarissime dans la rue, règne entre les hommes et leurs bêtes. Aussi, combien de sans-abri dorment-ils dehors à cause de l’interdiction des animaux domestiques dans les lieux d’hébergements traditionnels ? 

 

Le café.jpg

 

Inversement, quelques malins possèdent un chien pour ne pas être embarqués par la police. En effet, les commissariats ne permettant pas l’accueil des animaux, en cas de mise en garde à vue,  les agents qui laisseraient des chiens sur le trottoir peuvent s'exposer à une plainte de la SPA. Enfin, tout le monde a entendu parler du trafic dont sont victimes de pauvres bêtes, utilisées pour attirer la pitié des passants.

Mais il faut  savoir que pour de nombreux sans-logis , un chien ou un chat reste une porte ouverte sur le monde. Un animal de compagnie leur donne l’affection qu’ils n’ont pas pu ou su trouver auprès des autres hommes. Un animal de compagnie leur procure l'occasion d'un ultime reste du sens du devoir envers l'autre. Certes, il ne  remplace pas la sociabilité mais il permet au moins de créer un lien affectif. Si l'on retire à ces hommes ou à ces femmes ce seul rapport affectif qu’ils entretiennent encore ici-bas, la seule responsabilité contraignante qu’ils possèdent  : Que va-t-il se passer ? 

 

A suivre...

18:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

12/12/2014

JANYJ LE PEN, MARAINE DE L'ASP.

Sur....

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Emmanuel,

membre  de l'ASP. 

 

Francis, Isabelle, Yves, François, Raymond… : des héros anonymes en bas de chez nous ! Le blessé, le pauvre, la victime, le malade sont au cœur de nos villes. La société les nomme sans domicile fixe. Accidentés de la vie ou simplement mal partis, poussés par le malheur sur le bord du chemin, ils sont réellement présents, corps et âmes. Ce sont des enfants du Bon Dieu.

 

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Je viens de vivre une soirée de grande fraternité avec des gens plein d’honneur, de dignité et de gentillesse dans la fièvre d'une maraude de l’Action Sociale et Populaire. Tous les dix jours, le Pasteur Blanchard, son épouse Catherine et une équipe de maraudeurs bénévoles sillonnent les  arrondissements de Paris, à la rencontre de ces hommes , de ces femmes et de ces enfants qui dorment dehors.

 

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Mais ces périples nocturnes sont plus qu’une simple distribution de soupe, de café chaud et de vêtements. Le Pasteur Blanchard écoute chaleureusement ces français ou ces étrangers, les embrasse et les réconforte  par des paroles magnifiques mais très simples. Affublé de son col romain, il plonge à la rencontre de l'autre, au coeur mais aussi au-delà de sa situation de vulnérabilité.

Bravo à vous Pasteur : vous faites honneur à votre foi et à ces gens. Merci à toute cette généreuse équipe, cheville ouvrière des opérations et à Jany Le Pen qui me succèdera pour la maraude de Noël en apportant un peu de joie à tous ces "anonymes" de la rue. Merci à vous cher Pasteur pour ce grand moment de charité. Soyez remercié au nom de tous les nôtres.

 

Emmanuel   

10/12/2014

MARAUDE DU 09/12 /2014

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