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03/12/2014

GILLES CLAVEL REPRESENTAIT...

L'Action Sociale et Populaire

Au congrès Front National à Lyon

 

Gille Clavel.jpg

  

En France, à Lyon, Samedi 29 novembre 2014.

/Во Франции, в Лионе, суббота 29 ноября 2014.

Lors de sa rencontre avec Monsieur Andrey Isaev, vice-président de la Douma russe et membre du parti de Vladimir Poutine, "Russie unie"

/Вот очень красивая встреча с господином Андреи Изаeв, вице-президентом русской Думы и членом партии Владимира Путина.

02/12/2014

ENTRETIEN AVEC...

Russes et allemands.jpg

 

Alain de Benoist

 

Entre les uns qui veulent les abolir et les autres qui entendent les restaurer, les frontières semblent s’être réinvitées au cœur du débat politique ?

La " frontière" est à l’origine un terme militaire, qui désigne tout simplement la ligne de front et qui n’apparaît qu’assez tardivement (on se contentait auparavant de parler de "confins"). Ce n’est qu’à partir du XVIe siècle, dans le contexte de la formation des États nationaux, puis avec la généralisation du modèle westphalien (1648), que le terme acquiert le sens politique et juridique que nous lui donnons. La frontière délimite alors le territoire sur lequel s’exerce l’autorité souveraine de l’État. Elle garantit du même coup l’identité de ceux qui vivent à l’intérieur de ce territoire, en leur permettant de jouir d’un mode de vie partagé. La frontière est par ailleurs une notion tellurique, liée à la logique de la Terre. Les "frontières maritimes" ne sont en effet que des conventions arbitraires, dont la définition dépend de l’existence de territoires terrestres, îles et littoraux (les "eaux territoriales").

Les frontières existent toujours. Dans son bel Éloge des frontières, Régis Debray signale même que, depuis 1991, tandis que la mondialisation progressait à grands pas, 27 000 km de frontières nouvelles ont été créés en Europe en en Eurasie. "La plupart des peuples, ajoute-t-il, entretiennent avec leurs limites un rapport émotionnel et quasiment sacré". Le problème, c’est que les frontières n’arrêtent plus grand-chose, ni les programmes d’information, ni les technologies, ni les flux financiers, ni les marchandises ou les migrations humaines. Elles étaient des écluses, elles deviennent des passoires. Elles restent pourtant indispensables sur le plan politique : il n’y a de démocratie possible qu’à l’intérieur de frontières territoriales déterminées, car c’est seulement dans un tel cadre qu’il est possible de distinguer entre citoyens et non-citoyens. "C’est à la frontière d’assurer la paix en permettant à chaque peuple de connaître et de faire connaître, de délimiter, de faire respecter et de défendre ses droits", écrit Hervé Juvin dans La grande séparation.

 

Faites-vous un distinguo entre les frontières naturelles et celles ne devant leur légitimité qu’au compas des géomètres, au Moyen-Orient ou en Afrique noire ?

C’est surtout à partir de la Révolution que se développe l’idée de "frontières naturelles", en particulièrement chez les Jacobins qui, acquis à l’esprit de géométrie, veulent faire de la nation un espace rigoureusement unifié. Le 31 janvier 1793, Danton assure que "les limites de la France sont marquées par la nature", laissant ainsi croire à une sorte de prédestination naturelle (ou providentielle) de l’Hexagone. Très en vogue au XIXe siècle, cette idée est aujourd’hui en grande partie abandonnée. La géographie physique explique beaucoup de choses, mais elle n’explique pas tout. Les grands fleuves, comme le Rhin, longtemps considéré comme la "borne naturelle des Gaules", unissent les peuples des deux rives autant qu’ils les séparent, comme c’est aussi le cas du Nil. Il en va de même de la plupart des chaînes de montagne : le peuple basque vit aujourd’hui des deux côtés des Pyrénées. Les mers elles-mêmes sont des frontières naturelles toutes relatives, comme le montre l’existence d’une "civilisation méditerranéenne". Les véritables frontières naturelles relèvent en fait plutôt de la géographie humaine : ce sont celles qui séparent des peuples ou des cultures sociales-historiques distinctes.

Il est au fond plus facile d’identifier les frontières artificielles. À la fin de la Première guerre mondiale, le démantèlement des empires austro-hongrois et ottoman a créé des nations nouvelles totalement artificielles, comme la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie. Sous pression américaine, la carte de l’Europe fut ainsi redessinée. On sait ce qu’il en est advenu.

 

Certains militants européens souhaitent supprimer les frontières intra-européennes sans pour autant les renforcer à l’extérieur. Angélisme, suicide ou syndrome d’un Vieux monde fatigué ?

Un peu de tout cela sans doute. Mais le "sans-frontiérisme" me paraît moins développé chez les « militants européens » (qui, pour la plupart, sont parfaitement conscients des frontières de l’Europe) que chez les libéraux, dont le mot d’ordre a toujours été la maxime attribuée à Vincent de Gournay : "Laissez faire, laissez passer". Depuis ses origines, le capitalisme est un système qui pousse à la suppression des frontières, puisqu’il est dans son essence d’aspirer à un libre marché toujours plus vaste. Tout ce qui fait obstacle à cette expansion doit être supprimé. Une certaine gauche qui se présente souvent comme « radicale », mais qui est en fait acquise aux idées libérales, aspire elle aussi à faire disparaître les frontières, qu’elle juge "archaïques" et dépassées. Le but est de créer un homme hors-sol, délié de toute appartenance, ouvert à tous les mélanges, à toutes les hybridations. Un monde de "citoyens du monde", qui oublient seulement qu’on ne peut être citoyen que d’une entité politique et que le "monde" n’en est pas une. On pourrait dire qu’avec le "sans-frontiérisme", la logique de la Terre s’efface au profit de celle de la Mer, qui ne connaît que des flux et des reflux.

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier 

09:56 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

28/11/2014

MARAUDEURS SANS PAPIERS...

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 Par le pasteur Blanchard

 

Il y a déjà huit  années que nous tournons dans les rues de la capitale, à la rencontre de ceux qui n'ont plus rien, pour leur apporter un peu d'aide et de chaleur humaine. Or depuis tout ce temps, nous constatons que les grandes associations caritatives, celles qui ont pignon sur rue, montrent envers nous une attitude équivoque. Notre petite association non subventionnée, pas "people" pour deux sous ne met pas ses opinions dans sa poche  mais se fait toute à tous, n'excluant personne. Mais d'un point de vue politique nous sommes pour la préférence nationale et cela dérange les grosses machines caritatives grassement subventionnées. Comme si elles trouvaient en nous un concurrent gênant !

  

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Jamais sur le terrain on a osé me le dire en face. Par contre, un jour où des jeunes du FNJ, accompagnés d'un  bénévole de l'ASP, décidèrent de refaire une partie de notre  parcours, ils se firent agresser verbalement par un salarié d’une de ces supermajors pour absence d'habilitation officielle.

Serions nous les seuls sans papiers à mener ce type d'actions !  Combien de bénévoles "clandestins" ? Combien d' humbles petites fourmis arpentent-elles ainsi nos rues ?   L'abbé Pierre aurait bien rigolé durant l'hiver 54 si on lui avait demandé une autorisation pour venir en aide aux sinistrés.

Tout cela démontre l'efficacité de notre entreprise, qui dérange le ronron établi. Et comme le dit si bien l'un de nos camarade SDF : le ciel est le même pour tous, chacun a sa place pour une solidarité militante.

 

Pasteur  Blanchard

26/11/2014

MARAUDE DU 25/11/2014

Cliquer ICI

21/11/2014

DONS AUX OEUVRES...

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Kolossale farce ?!?

 

En ces temps de déclaration fiscale, nous voici de nouveau devant une farce à la française, telle que le dirigisme on invente sans arrêt. Ce sont les dons à "certains organismes d'intérêt général". Au départ, il semble d'un intérêt minime de s'en occuper. En fait, à observer le système, il étend ses tentacules fort loin. 

La paupérisation du peuple français réalisée, au fil des années, par les pouvoirs de toutes obédiences, en est la base ; nos lecteurs savent fort bien d'où provient cette paupérisation, à savoir principalement des impôts et réglementations, ceci sur fond de cupidité des manipulateurs du sommet. Certes, la plupart d'entre eux peuvent imaginer échapper à cette paupérisation, n'étant pas à ranger dans la catégorie des pauvres. Bien que supportant l'écroulement permanent de la richesse nationale, ils s'y habituent en la gérant plus ou moins ; ils ne s'aperçoivent pas, par exemple, qu'eux-mêmes abandonnent telle ou telle action généreuse à laquelle ils se livraient auparavant : nous voici donc en plein dans le problème.

 

ASSISTANAT

Aux impôts et réglementations, s'ajoute pour nous ruiner l'assistanat, qui se traduit par des sommes phénoménales souvent citées par nous. Cet assistanat a une conséquence particulière ; les gens enregistrent que l'État prend en charge les démunis et précisément avec les impôts qui les ruinent : les voici débarrassés de l'idée charitable de secourir ces démunis !

Aux USA, immense continent sensiblement plus libre que la France et donc plus riche, la générosité publique est bien plus développée que chez nous : 5 % du PIB américain est consacré à des actions charitables !

Voulant corriger les effets pervers de ses propres actions, le pouvoir a donc imaginé la possibilité de déduire des impôts les dons en faveur "de certains organismes d'intérêt général". Le résultat inévitable est une obscure usine à gaz.

 

LES DETAILS

En septembre 2013, un palier nouveau fut franchi dans le nuage de l'usine à gaz. 

Il y avait jusqu'alors 12 catégories d'associations bénéficiaires, chaque catégorie ayant son régime particulier extraordinairement complexe ; le reçu à envoyer comportait une demi page ; depuis lors, il comporte une grande page 21x24. A lire attentivement la raison, elle est toute simple : les 12 catégories d'associations sont devenues 24.

Elles portent souvent des noms absolument obscurs : "entreprises adaptées", "entreprises d'insertion"  ou "entreprises de travail temporaire d'insertion". Une catégorie est assortie d’un nom qui est bien trop long à citer : il y est question de la fondation du patrimoine et d'un lien avec les propriétaires des immeubles.

Le chef-d'oeuvre de la "bourreaucratie" se lit dans une petite notice d’une demi page. "Cette disposition fiscale concerne uniquement les organismes qui satisfont aux critères définis par les articles 200, 238 bis et 885, etc. du code général des impôts." Pour que les victimes comprennent bien, ils leur est conseillé de s'assurer qu’ils répondent aux critères visés ; ceux-ci se référent à un nombre d'articles considérables du livre des procédures fiscales. Et même, s'ils ont des insomnies, ils peuvent s'en rapporter au bulletin officiel des impôts dont la lecture doit être particulièrement attrayante. 

Nous gardons pour la fin le coup de fouet que nous citons en entier : "si les organismes bénéficiaires de dons délivrent à tort des reçus fiscaux, ils s'exposent au paiement d'une amende fiscale égale à 25 % des sommes indûment mentionnées sur ces documents" (article 1740 à du C.G.I.).

 

LES EFFETS DESTRUCTEURS

Les effets destructeurs de cette farce bien française peuvent être détaillés.

D'abord, l'incroyable surcharge administrative disséminée dans un grand nombre de bureaux et dont personne ne peut connaître le coût total. Ensuite, se trouve l'assèchement de la générosité privée déjà signalée plus haut. A citer également l'expropriation du temps privé qui est un véritable esclavage et n’est jamais mise en lumière. Chacun, selon les principes du droit naturel, est propriétaire de son temps : le dirigisme vole aux gens leur temps en imposant des démarches et formalités insupportables. Les dirigeants des associations sont obligés de remplir ces formalités pour obtenir la maigre consolation de permettre à leurs cotisants de déduire les cotisations de leurs impôts : remplissage des reçus, envoi et classement. Le nombre d'heures ainsi volées est absolument immense et compte à son tour dans la paupérisation de la France.

La dégradation morale s'ajoute. Nous recevons tous des documents d'associations réclamant à juste titre notre aide ; très souvent, dans ces documents, il nous est dit que pour donner 100 euros nous ne dépenserons que 34 euros ; dans la plupart des cas, c'est pur mensonge ; contraindre les victimes à mentir est l'effet de cette usine à gaz.

Enfin, voici le degré suprême de la dégradation morale : les victimes, à savoir les donateurs et les dirigeants d'associations, se réjouissent souvent du système, ignorant que c'est une véritable farce remplie de mensonges et de pièges. Convaincre les victimes de bénir leurs chaînes est le rêve de tous les totalitarismes.

Bien sûr, personne n’en veut aux honnêtes fonctionnaires qui, a la base, se livrent à ce travail destructeur. La responsabilité totale repose sur les élus et leurs compagnons de route qui depuis des décennies, s'activent pour consolider cette arnaque et bien d'autres du même type.

 

Pasteur Blanchard 

10:21 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

18/11/2014

ENTRETIEN AVEC...

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 Renaud Camus

   

Marine Le Pen, dans une interview au JDD parue ce dimanche, estime que "le concept de grand remplacement suppose un plan établi. Je ne participe pas de cette vision complotiste". Fait-elle, selon vous, une interprétation erronée de votre analyse ?

Totalement erronée, en l’occurrence ; et ce n’est pas "selon moi", parce que mon analyse, je la connais, et il n’y est nulle part question du moindre complot. J’ai beaucoup de respect pour Marine Le Pen, j’admire son courage, sa détermination, son patriotisme et son sens politique mais, sur ce point particulier, c’est son sens politique qui lui joue des tours. Elle aura voulu, j’imagine, par prudence, ne pas paraître assumer un syntagme, Grand Remplacement, dont elle a craint qu’il ne parût trop radical. Hélas, ce n’est pas l’expression Grand Remplacement qui est radicale, c’est la sinistre réalité de ce qu’elle désigne. Le Grand Remplacement n’est pas une théorie, ce n’est pas un concept, à peine une notion, moins encore un fantasme, comme dit la presse remplaciste, ou une "vision complotiste". Plût au ciel que ce fût tout cela, et rien d’autre ! C’est ce que nos yeux constatent tous les jours et que les sociologues de cour s’acharnent à nier : le simple fait que dans nos rues, nos rames de métro, nos écoles, nos écoles maternelles et nos maternités surtout, sur des pans entiers du territoire, il y avait un peuple et que, à sa place, il y en a un ou plusieurs autres.

Accuser tel ou tel d’entretenir une "théorie du complot" ou une "vision complotiste", c’est un vieux procédé rhétorique de journalistes qui ne connaissent pas leur dossier pour déconsidérer des thèses qu’ils veulent étouffer. Je regrette de voir Marine Le Pen y avoir recours, comme si elle voulait se concilier les remplacistes : une tâche impossible. Je n’ai jamais parlé de complot. On me reproche au contraire, en général, d’être flou sur les causes du Grand Remplacement. Et là c’est moi qui suis prudent, car j’essaie d’unir, pas de diviser. En fait je crois à un faisceau convergent d’intérêts et d’interdits qui, tous, tendent à la fabrique de l’homme remplaçable, interchangeable à merci. Mais si je ne devais nommer qu’une seule cause elle me vaudrait un point Godwin, car je dirais : Hitler. À force d’opérer et de réopérer l’Europe du cancer hitlérien, on lui a enlevé la plupart des organes indispensables à sa survie.

 

Son directeur de cabinet, Philippe Martel, répondant à Aymeric Caron, a tweeté que "le grand remplacement n’est pas une théorie, c’est un phénomène démographique". Cela ne peut pas être les deux choses en même temps ?

Je suis, comme d’habitude, entièrement d’accord avec mon vieil ami Philippe Martel, ou lui avec moi. Parler de "théorie" ne sert qu’à se rassurer. La conquête coloniale de l’Afrique au XIXe siècle, le Grand Dérangement des Acadiens au XVIIIe, l’Occupation de la France par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, ce ne sont pas des théories : ce sont des phénomènes historiques.

 

Pour contester vos propos, ou ceux qui déplorent les conséquences d’une immigration massive, on cite toujours les statistiques de l’INSEE. Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’OCDE, estime qu’en terme de "flux récents d’immigration", la France est parmi "les pays occidentaux où les niveaux sont les plus bas". Qui a tort, qui a raison ?

J’ai eu souvent l’occasion de le dire : sociologie et statistiques sont au remplacisme ce que la biologie lyssenkiste était au stalinisme. Il faudra un jour se demander pourquoi l’expression sociologue de cour est devenue un pléonasme, pourquoi il n’y a pratiquement plus de sociologie qu’au service du pouvoir et non seulement du mensonge mais de la négation acharnée de la réalité, qu’il s’agisse de l’École ou de l’État : le niveau monte et il y de moins en moins d’immigrés. Au citoyen hébété, aveuglé par la glu statistico-sociologique, il faut hurler, comme Féofar-Khan à Michel Strogoff :

 

"Regarde

de tous tes yeux !

     regarde !" 

10:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

17/11/2014

REPORTAGE ET INTERVIEW...

Sur...

 

l' Action Sociale et Populaire...

en pleine action.

14/11/2014

MARAUDEUR UN JOUR...

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Maraudeur toujours ! ? !

 

Le temps ne fait rien à l'affaire, les années passent la fidélité reste intacte. Nous avions, lors de cette maraude, Jérome Triomphe et sa fille Clara, qui venaient pour la seconde  fois . Mais aussi pour leur début Béatrice Bourges et l'équipe de TV Libertés, pour sillonner comme avec nous les rues de la Capitale.


Certes depuis l'époque héroïque, bien de l'eau est passée sous les ponts, beaucoup de SDF sont partis dans le tourbillon de la vie, quelques-uns sont restés tels que nous les avions connus, beaucoup sont venus s'ajouter. Dans les bénévoles quelques changements aussi mais la  complicité nous  fait trouver les bons automatismes, comme si nous avions marauder  ensemble depuis toujours.

 

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Cette sortie est pour moi l'occasion de remercier tous ceux qui, depuis le début, alors que peu de personnes nous croyaient capables de réussir, nous ont fait confiance. Ce petit groupe a tenu bon contre vents et marées. Certes, il y a pu avoir des moments de tensions, qui n'en a pas ? Mais, à l'arrivée, force est de constater que nous avons tenu le cap et que depuis 2005 notre association tourne. Nous savons par expérience que dans ce bas monde, rien n'est jamais acquis, et que pour durer, l'humilité et la persévérance sont des vertus essentielles.

 

Pasteur Blanchard

11/11/2014

LES ANGLO-SAXONS ET LEURS SATELLITES...

Fu Manchu.2 jpg.jpg

 

 Sont assiégés 

 

Les décisions prises les 16 et 17 octobre dernier au sommet de Fortaleza par les BRICS sont d’une importance capitale. Alain de Benoist, dans un excellent entretien , a raison de le souligner. En quelques lignes, tout est dit.

Tous ceux qui, dès le choc initial des subprimes, ont indiqué que nous n’étions pas seulement confrontés à une crise financière d’une ampleur exceptionnelle, mais bien plutôt au tout début d’une crise géopolitique majeure, voyaient juste. Nous y sommes. Sur fond de "montée des périls", pour reprendre l’expression qu’utilisait Jules Romains dans les "Hommes de bonne volonté" à propos d’une autre période tourmentée de notre histoire, les accords de Fortaleza ainsi que la progressive prise de conscience, par les BRICS, de leurs intérêts communs marquent un tournant.

Si l’on raisonne géopolitiquement et planétairement, du fait de ces accords, les Anglo-Saxons et leurs satellites, confortablement installés jusqu’alors sur leur arc de "containment" de la Russie et de l’Eurasie – qui, selon la politique suivie fidèlement depuis Mackinder jusqu’à Brzeziński, s’étend de l’Atlantique au Pacifique Nord –, se trouvent, maintenant, en position d’assiégés… Les BRICS encerclent à leur tour ceux qui encerclent l’île du monde !

Les Américains sont parfaitement conscients de ce double risque économique et géopolitique. Ils ne sont pas près de baisser la garde. Leur parade face aux stratégies de "dédollarisation" est double :

1) Sur le plan technologique : maintenir en permanence un écart important, non négociable, entre eux et le reste du monde. Ceci se traduit, en particulier sur le plan militaire, par les théories de la "Full-Spectrum Dominance" et de son corollaire, la "Prompt Global Strike", expressions suffisamment claires en elles-mêmes pour qu’il n’y ait guère besoin de les traduire…

2) Sur le plan géopolitique : "arraisonner"définitivement le monde, pour reprendre l’expression de Heidegger, au moyen d’une stratégie offensive et extrêmement invasive de contrôle et de colonisation numérique de la planète, en s’appuyant sur une nébuleuse très complexe et structurée qui va de la NSA à Facebook ou Twitter, en passant par Amazon, Cisco, Verizon, Google, etc., le tout imprégné du messianisme bienveillant propre à la "nation indispensable" chère à M. Clinton.

Il est donc très probable que, pour aboutir, la stratégie de Fortaleza devra s’appuyer sur une contre-stratégie numérique d’une ampleur considérable. En l’absence de celle-ci, un nouvel équilibre n’a aucune chance de s’instaurer et le dollar restera maître du monde. Les Chinois, véritables leaders des BRICS, l’ont parfaitement compris et se préparent au grand affrontement technologique. L’Europe, dans tout cela, est-elle prête à se "désarraisonner" ? Poser la question, c’est – hélas ! – y répondre.

10:01 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07/11/2014

MARAUDE DU 06 /11/2014

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