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13/06/2014

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

Pascal Erre,

 

secrétaire départemental du FN de la Marne, membre du Bureau Politique, conseiller régional Champagne-Ardenne,conseiller municipal de Chalons en Champagne se mobilise pour l'ASP avec la section FN de Vitry le François.

  

C'est le jeudi 5 juin 2014 qu'une délégation du FN 51 est venue à l'ASP remettre le produit d'une collecte d'habits réalisée à l'initiative de la section de Vitry-le-François et complétée par d'autres initiatives individuelles.

Pascal Erre, secrétaire départemental, conseiller régional et membre du bureau politique était accompagné de Pascal Lorin, responsable "propagande" et accessoirement chauffeur du véhicule, un fourgon remplit par une vingtaine de cartons et de gros sacs...

Des habits destinés à nos compatriotes dans le besoin, il y en a pour tout le monde, hommes, femmes et enfants. Ces vêtements seront bien utiles à l'ASP pour son action, ô combien nécessaire et bienfaisante.

 



Cette initiative locale s'inscrit dans la droite ligne de l'action sociale menée à Châlons-en-Champagne par Edith Erre, ancienne conseillère municipale FN et ne demande qu'à être répètée.

Ce que le FN 51 ne tardera pas à faire, appel est donc lancé à tous les adhérents et sympathisants du FN qui souhaitent aider "LES FRANCAIS D'ABORD".


Pascal

06/06/2014

LIVRE TEMOIGNAGE SUR L'ASP...

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Par François Vial  

 

Dans la campagne des européennes  qui vient de s’achever, le domaine social a occupé une part prépondérante. Le peuple français, en mettant le FN en tête de ses suffrages , a démontré qu’il savait désormais quel parti tenait prioritairement compte de ses aspirations.

Aux côtés du FN et des droites  nationale, l’Action sociale populaire créée par le Pasteur Jean-Pierre Blanchard abat depuis plusieurs années un travail de titan en faveur des gens de la rue. Comme de bien entendu dans notre prétendue démocratie, l’association est considérée comme mal pensante par les responsables politiques dotés du pouvoir – divin entre leurs mains – d’attribuer des subventions aux structures d’aides aux nécessiteux : inutile de préciser que l’ASP ne perçoit de fait aucun centime d’argent public !


Outre les dons de ses adhérents et l’aide matérielle apportée par les réseaux de notre famille politique, l’Action sociale populaire ne peut donc compter que sur le travail de ses bénévoles.

 

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Dernier chantier en date, la parution d’un ouvrage consacré aux premières années d’existence de l’association, et notamment aux maraudes effectuées neuf mois par an par le Pasteur et ses équipes ; son titre : Le FN et le social – Le Pasteur Blanchard en maraude avec ceux du Front.


Soucieux d’apporter leur soutien à cette œuvre de bien commun, plusieurs figures emblématiques du Front national ont accepté de livrer dans ces pages leur vision du combat social : Marine Le Pen, Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu, Jean-Marie Le Pen et son épouse Jany ont ainsi contribué à valoriser ce travail.

Si vous souhaitez effectuer un geste à la fois solidaire et militant, n’hésitez pas, puisque les bénéfices vont intégralement à l’ASP.

 

M. / Mme …………………………………………………………………………..…………

Adresse de livraison : …

…………………………………………………………………………………………………….

- Commande …… exemplaires de l’ouvrage Le FN et le social, au prix unitaire de 10 €
Frais de port : 2 € pour un exemplaire, offerts à

- partir de 5 exemplaires.

- Commande …… liens vers la version électronique du livre, au prix unitaire de 5 €.

- soit un total de : ……….. €

 

Chèque à l’ordre de l’ASP, à expédier à 

ASP, BP 7, 91201 ATHIS-MONS

 

09:51 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2014

MARAUDE DE CLÔTURE...

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Vue par Catherine Blanchard

Vice-présidente  de l’ASP

Le mardi 13 mai se clôturait la saison 2014 des maraudes de l’Action Sociale et Populaire.

Une dernière fois, le groupe s'est réuni autour du Pasteur Blanchard pour secourir, l’espace d’une veillée nos compatriotes en souffrance. 

Un moment de fête et de réjouissance, entremélé de solitude, de souffrance, de froid et de faim, tel pourrait être une des définitions de la maraude.

Du temps consacré, des paroles échangées, des poignées de main ou des embrassades chaleureuses, voilà le bien le plus précieux que nous avons apportés à nos amis, victimes de cette société égoïste, ouverte aux quatre vents du mondialisme, qui ne parvient pas à assurer la subsistance de ses propres compatriotes.

  

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La rue est une implacable caisse de résonnance des maux traversés par notre société (dissolution de la famille, préférence étrangère, insécurité, …) et nous confirme chaque soir la justesse des solutions préconisées par la droite nationale.

Avec nos modestes moyens, animés des meilleures intentions et portés par l’amour de notre peuple nous roulons à la rencontre de nos compatriotes sans-abri.

Preuve que dans notre famille politique la solidarité et le don de soi ne sont pas de vains mots, Jacques Bompard député maire d'Orange, était des  nôtres ce dernier soir de la campagne 2014. Malgré un emploi du temps surchargé. il avait tenu à découvrir le pavé de Paris et ses détresses en notre compagnie. Un beau geste, apprécié à sa juste valeur par toute notre équipe.

Bravo et un grand merci à toi Jacques !

 

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Cette maraude se termina pour nous à deux heures du matin, du côté de l'Opéra. Le temps était relativement doux. Fatigués mais non sans une pointe de fierté, nous rentrons chez nous, tout en pensant à ceux qui, pendant huit mois ont contribué modestement à cette ronde de la solidarité.

Avec l'Action Sociale et Populaire, nous recommencerons dans quelques mois. Justice et Solidarité pour les nôtres ! 

 

Catherine Blanchard

23/05/2014

REFLEXIONS SUR LES MARAUDES...

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Par Jacques Bompard

député maire d’Orange.

 

On peut se perdre aisément dans les réalités feutrées du palais Bourbon. C’est un piège qu’il m’importe d’éviter tant je déplore les excès du parlementarisme. En ce mardi soir j’ai donc délaissé les plateaux et les couloirs, les entretiens et les travaux parlementaires pour répondre à l’invitation du Pasteur Blanchard.  

Je le connais depuis longtemps et apprécie son travail de longue haleine auprès des habitants de la rue. Le "social" comme il aime à le répéter marque sa vie et lui donne un œil perçant sur les réalités humaines. Je savais dès lors qu’à ses côtés, il me serait loisible de rencontrer des noctambules éméchés, des patriotes français blessés par la vie ou encore des  "figures" de la vie précaire parisienne. Cette réalité de la vie de la rue rencontre celles de notre temps : déracinement, repli sur soi, rupture des communautés charnelles.

  

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J’ai vu le Pasteur et son épouse panser ces plaies : humblement, avec générosité et attention, avec un rire tout français aussi, puisque le courage gaulois consiste bien à en revenir à l’amitié. Nous avons traversé Paris dans un plan bien connu afin d’apporter soupe, thé, café, couvertures et vêtements. Nous discutons, certains évoquent leurs régions natales, d’autres se souviennent d’amours passés, certains encore font part de la difficile « loi de la rue ». En un mot, ils nous parlent comme des hommes, quand la modernité nous entraine parfois à ne les regarder que comme les débris de notre société. 

Cette maraude a été une joie dans ma journée parisienne, elle me rapprochait des principes fondamentaux de la Politique : la charité, l’attention aux fragiles, le contact avec la réalité. Bernanos raconte dans Les Grands cimetières sous la lune comment son père le força pendant des années à accueillir les mendiants de la ville, en habit du dimanche, comme œuvre formatrice pour la jeunesse. Peut-être ai-je ressenti ce moment comme une maraude vers davantage de sagesse personnelle et politique. Que le pasteur et son épouse, ainsi que toute l’association, en soient remerciés. 

 

Jacques

17/05/2014

INTERVIEW DU PASTEUR BLANCHARD...

 Sur...

 

 

Le président de l' Action Sociale et Populaire

s'exprime dans la deuxième partie de la vidéo, notamment sur les maraudes face à la nouvelle pauvreté envahissante.

16/05/2014

DE LA MONTAGNE A LA FORÊT NOIRE.

 

J'ai eu une adolescence sans histoire, mais je ne trouvais pas ma voie. Le travail en usine me déplaisait. Pour assurer mon avenir, je signais un contrat d'apprenti garçon de restaurant au Grand Balcon, l'hôtel le plus huppé de Mazamet. Mon engagement lors des événements de 68 inquiéta ma famille. Mon père, militaire de carrière, pensa qu'il n'y avait rien de plus sûr que l'armée. Je signais à Toulouse en septembre de la même année un contrat de trois ans dans l'armée de l'air.

 

Je me retrouvais à faire mes classes à Nîmes Garons : un total naufrage ! L'armée, ne sachant que faire de moi, se souvint que j'avais été garçon de restaurant et m'envoya au mess des officiers en plein cœur de la forêt noire en Allemagne à Hornisgrinde. Ce fût un véritable cauchemar où j’étais isolé dans une petite station couverte de neige pendant plus de six mois de l'année. Insupportable à un tel point que comme on le dit familièrement, je "pétais les plombs" au point de me faire expulser de l'armée.

 

De retour à la maison, ce fut la grande révolte. Deux mois plus tard, j'étais à l'Isle de Whight, avant de vivre toutes les dérives de ma génération.

 

Pasteur Blanchard

10:13 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

14/05/2014

MARAUDE DE CLOTURE DU 13 /05 /2014.

Cliquer ICI

09/05/2014

LA HUTTE DE TODTNAUBERG.

  

 

Lors de mes deux années passées en Alsace, j'ai eu l'occasion de traverser le Rhin pour me rendre dans cette partie de l'Allemagne que j'aime tant : le pays de Bade. C’est la patrie de celui qui reste le plus grand philosophe du siècle dernier : Martin Heidegger.

Avant de quitter cette belle région de nos marches vers l'est, j'ai souhaité visiter le célèbre chalet construit de ses mains au cœur de la forêt noire, la fameuse hutte de Todtnauberg. C’est là qu’ont été écrites les plus belles pages de son œuvre, c'est là que s’est développé sa réflexion sur le problème de l'être, de la relation de l'homme à l'être, et de l'être à l'homme. C’est dans ce cadre champêtre que sa philosophie a acquis son amplitude, le conduisant à définir le postulat de l'être capable d'interrogation authentique, comme enracinement, comme ouverture à l'être. C’est là que le Dasein devient "être de l'existant humain en tant qu’existence singulière et concrète". C’est au creux des chemins qu'il découvre la vérité cachée. L'homme est berger de la parole, la vérité se trouve cachée dans les mots, loin du "on" de la vie inauthentique du monde moderne.

 

Pasteur  Blanchard

17:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/05/2014

IMPRESSIONS DE MARAUDE..

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Par le pasteur Blanchard.

 

Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre septiéme campagne de maraudes. Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

 

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Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

 

Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.
 
 

Pasteur  Blanchard

29/04/2014

ENTRETIEN AVEC...

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Alain de Benoist

 

Les politiques tous pourris ?

Non, c’est le système qui l’est…

 

S’il faut en croire les gazettes, l’un des arguments majeurs des « populismes », quelle que soit la définition qu’on puisse donner de ce terme, c’est le fameux « Tous pourris ! » Il y a certes des « pourris » chez les politiciens, mais leur proportion est-elle véritablement si importante 
 
Sans doute pas plus que dans bien d’autres professions. Tous les hommes politiques ne s’appellent pas Balkany, Cahuzac ou Guérini, même si beaucoup d’entre eux manifestent une indéniable propension à excuser ou masquer les turpitudes de leurs « moutons noirs ». La classe politique française est dans son ensemble très médiocre, ses représentants disent rarement la vérité, ils emploient systématiquement la langue de bois. Mais il y a parmi eux des hommes honnêtes et même intègres, n’en déplaise aux commentateurs pour qui la réflexion politique se réduit à l’éructation d’injures électroniques.
Ce que l’on peut dire, en revanche, c’est que la vie politique est plus propice que beaucoup d’autres sphères d’activité à des formes actives ou passives de corruption. Les milieux de pouvoir ont toujours été proches des milieux d’argent. La tentation est grande de passer entre les deux des « arrangements » qui tombent sous le coup de la loi. Pour le dire autrement, on peut être honnête en politique, mais il est peut-être plus difficile de le rester que lorsqu’on exerce un autre métier. Le « Tous pourris ! » (ils sont « tous nuls », il n’y en a « pas un pour racheter l’autre », etc.) exprime une présomption de culpabilité plus encore qu’il ne procède d’un constat.
 

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Ne serait-ce pas l’actuel « système » qui serait pourri, tel ce communisme jadis donné pour « intrinsèquement pervers » par le pape Pie XI ? 

Les gens aiment bien avoir des boucs émissaires. C’est la raison pour laquelle ils imputent souvent à des hommes (ou à des catégories d’hommes) des défauts ou des vices propres au système dont ceux-ci ne sont que les représentants. D’une façon générale, ils ont beaucoup de mal à comprendre que les systèmes relèvent par définition d’une analyse systémique. Il est plus facile, par exemple, de dénoncer les méchants « banquiers » (ou les « grands initiés » qui « tirent les ficelles » en coulisses) plutôt que de faire une analyse critique du système de l’argent ou des mécanismes par lesquels les marchés financiers ont pris le contrôle des États. 

Les gens de droite, qui sont en général idéologiquement peu structurés, sont particulièrement portés à poser les problèmes en termes de personnes. Ils sont comme ces parents de victimes qui, pour « faire leur deuil », ont besoin qu’on leur désigne des « coupables ». Malheureusement, il n’y a pas toujours de coupables ou de responsables qu’on puisse identifier nommément. Et quand il y en a, on réalise vite qu’ils ne sont eux-mêmes que des pièces d’un dispositif beaucoup plus vaste. Les arbres ne doivent pas masquer la forêt.

L’expression « Tous pourris ! » prend en effet tout son sens si on la rapporte à un système. Ce système est un ensemble de mécanismes qui fonctionnent « tout seuls », c’est-à-dire en raison de la dynamique qui leur est propre. Le monde de l’économie et de la finance est comme celui de la science ou de la technique : chaque pas en avant confirme et accélère le mouvement. Les hommes y jouent un rôle, mais à titre secondaire : tout responsable qui disparaît est immédiatement remplacé. En quoi ce système est-il « pourri » ? Il l’est d’abord en raison de son caractère contraignant. Le système limite la liberté de manœuvre des hommes politiques dans des proportions qui n’ont cessé de croître. 

Arriver au pouvoir, aujourd’hui, c’est découvrir l’ampleur des contraintes de structure et l’étendue de son impuissance. À l’échelle de l’Union européenne, cette impuissance va jusqu’à la paralysie. Mais le système est surtout « pourri » en ce qu’il repose sur des postulats intrinsèquement nocifs – l’économie comme destin, le primat des valeurs marchandes, l’égalitarisme, le mythe de l’autosuffisance des individus, le mépris du peuple, etc. – qui renvoient eux-mêmes à toute une anthropologie, où l’homme est conçu comme un être seulement préoccupé de maximiser son intérêt personnel.

 

Ce qui est sûr, c’est que la classe politique dans son ensemble paraît aujourd’hui discréditée. Si la corruption n’est pas la cause majeure de ce discrédit, comment doit-on l’expliquer ? 

Il s’explique tout simplement par le fait que la classe politique se refuse à répondre aux aspirations du peuple, non parce qu’elle est incapable de les entendre – contrairement à ce que disent ceux qui se contentent de plaider pour plus de « proximité » entre les citoyens et leurs élus –, mais parce qu’elle est acquise à des idées opposées. La classe politique estime que le peuple « pense mal », et c’est pourquoi elle aspire à gouverner sans lui.

Le fossé qui s’est creusé entre le peuple et la gauche, qui se flattait naguère d’en être la meilleure représentante, en est l’une des illustrations les plus frappantes. Le « Tous pourris ! » veut dire ici que le peuple a cessé de croire à l’alternance. Depuis au moins trois décennies, il voit se succéder des gouvernements « de droite » et « de gauche » qui font plus ou moins la même politique, ne répondent jamais à ses attentes et, plus grave encore, ont amené le pays au bord de la faillite.

Tous les sondages le montrent, les gens ne savent plus ce qui distingue aujourd’hui la droite et la gauche. Ils ne savent plus ce que ces mots peuvent encore vouloir dire. Ils réalisent que tous les grands problèmes actuels créent des clivages transversaux qui ne se laissent plus analyser en termes de droite ou de gauche. C’est la raison pour laquelle ils se réfugient dans l’abstention ou reportent leurs derniers espoirs sur des formations « populistes » qui ont jusqu’ici été exclues du pouvoir. « Tous pourris ! » est un cri du cœur. S’il ne correspond pas à la réalité, il exprime quelque chose de bien réel : les gens n’en peuvent plus.

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier