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08/05/2015

MARAUDE DE CLÔTURE DU 07/05/2015.

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LES SDF NE MEURENT PAS QUE L'HIVER (1).

 

  

... Mais aussi en été  

loin de tout

tapage médiatique.

Samedi matin, une femme de 46 ans sans-abri a été retrouvée morte de froid”. Chaque hiver, les “victimes du froid” sont pour quelque temps à la une des journaux : une rengaine annuelle qui jette un coup de projecteur sur la situation tragique des sans-abri. 

Mais les rigueurs de l’hiver sont loin d’être les seuls périls qui guettent les "gens de la rue". Alors que dons et secours se raréfient, leur "voyage" peut aussi bien se terminer au printemps, en été ou en automne et dans l’indifférence générale.

Quelle que soit la saison, un SDF meurt chaque jour en France. Pour l'année 2010, 414 décès, au moins, sont à déplorer. 

  

 

Environ 1/3 des décès

surviennent en hiver, si l'on se base sur les statistiques publiés par le collectif "Les Morts de la Rue" pour l'année 2014.

 

Période de décès

 

Printemps

24.8 %

Eté

21.1 %

Automne

29.  %

Hiver

25.1 %

 

Ces informations sont hétérogènes dans la forme et le niveau de détail. Mais, elles tendent à prévenir une éventuelle surmortalité liée aux grands froids. Il faut toujours interprêter les statistiques avec prudence et privilégier l'action sur le terrain. Se limiter à un aspect purement quantitatif conduit à l'impasse. Ces chiffres n'en demeurent pas moins terribles.

Christophe Louis, Président du collectif "Les Morts de la Rue" affirme que "peu de décès sont liés au froid". Pour lui, “ce n’est pas le froid qui tue, c’est la rue”. La rue,ses multiples dérives et ses multiples dangers qui peuvent, rapidement, mener à la mort.

La violence 

serait la cause de plus de la moitié des décès, selon les chiffres de l’Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale.

 

Causes du décès

 

Mort violente

56.5 %

Mort naturelle soudaine

32.1 %

Maladie

11.4 %

 

L’alcool mais aussi des agressions sauvages en sont l’origine. Mais, qui agresse qui ? Bien des maladies touchent les SDF, particulièrement exposés par leur vie errante. De plus, beaucoup ne désirent pas se soigner ou n'ont pas les moyens de le faire. Il y a aussi les suicides dont le nombre est difficile à préciser. Certes, le froid peut tuer mais les grandes chaleurs provoquent de nombreux cas de déshydratation et d'arrêts cardiaques. La pollution au ras du trottoir, aux abords du périphérique est la cause de nombreux problèmes respiratoires. Quant aux bouches d'aération du métro qui réchauffent tant, elles distillent pneumonies et rhumatismes...

 

A suivre...   

11:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

06/05/2015

MARAUDE DU 20/12/2011...

M Aliot 20 12 11.jpg

Avec Louis ALIOT

01/05/2015

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

Maraude 1.jpg

 

Par Gaëtan DIRAND

Je m’étais préparé pour cette deuxième maraude, du moins je le croyais, imaginant les situations et les rencontres probables et quelles attitudes adopter ?  Etre efficace, attentif, ne rien espérer et fournir l’effort demandé. Voilà en peu de mots la modeste stratégie que je pensais mettre en place pour assurer au mieux cette mission aux côtés du Pasteur. J’y avais ajouté cette précaution essentielle : éviter à tout prix de succomber à l’émotion. "Émotion", comme ce mot est vide depuis que les marabouts de la téléréalité en font commerce. Il se résume généralement aux larmes des mamans voyant leur rejeton hissé par le hasard d’un marketing bien rodé au statut indépassable de star . Je sentais qu’il en serait autrement ce soir et que les mots prendraient tout leur sens, comme chaque fois qu’ils se combinent à la réalité de l’action.

A l’heure dite, le Pasteur et Catherine arrivent. Je remarque chez eux la simplicité commune à ceux qui font profession de faire le bien. Les présentations expédiées, nous partons dans le Paris tiède de ce soir d’avril,  dans le confort désuet et cahotant de la désormais mythique Mercédés Vito. La mission est simple : rouler de la porte d’Italie à la gare St Lazare à la rencontre des laissés pour compte auxquels nous apporterons des vêtements, de la soupe et du café. Les tâches sont partagées, je m’occuperai des boissons chaudes, Jimmy, Stéphane, Philippe et le Pasteur distribueront les vêtements, Catherine assurant le reportage photo.

Dans la voiture la discussion va bon train , le Pasteur est volubile, il nous dit son attachement au Front National, évoque les maraudes passées avec Jany Le Pen, tout cela entre deux digressions sur Blaise Pascal ou Auguste Blanqui.

Nous arrivons à notre premier "rendez-vous". Trois hommes sont là. Deux d’entre eux sont originaires de Pologne, Igor qui travaille dans le bâtiment la journée et dort la nuit dans la rue et un autre, plus jeune, qui se jette dans les bras du Pasteur. Il raconte qu’il est allé à Lourdes à pied, "en vacances", dernièrement, en passant par Bordeaux. Le troisième, Yves, est originaire de la grande couronne parisienne et vit dehors depuis 29 ans. Ils font leurs "emplettes" dans nos sacs de vêtements. L’été arrivant, Catherine a pensé aux tee-shirts et aux polos. Je prends cette misère en plein visage et déjà, je sens que rien ne se passera selon mon plan.

Un quartier plus loin, un vieil homme et un couple de jeunes gens dorment dans un parking, nous recommençons notre distribution. A quelques mètres, des fêtards s’aspergent de champagne devant une boîte de nuit en vogue. Le contraste est évidemment saisissant, nous verrons peu après des gens allongés sur le pas de porte des boutiques les plus luxueuses de la capitale. Plus loin encore, une famille avec une adolescente, je regrette de ne pas avoir de vêtements un peu plus "mode" pour cette jeune fille.

 

Maraude 2.jpg

 

Nous rencontrerons environ quarante personnes  durant notre périple. Parmi eux, Eddy, chauffeur qui vit dehors, lui aussi, malgré un emploi intermittent. Il nous explique la difficulté à devoir se passer du minimum de confort après une journée de travail. Il est très attaché au Pasteur et à la régularité de ses visites, ce dernier lui apporte ce soir une paire de chaussures neuves promises la fois dernière, c’est un cadeau précieux mais Eddy précise que l’essentiel pour lui reste le temps d’échange et de convivialité donné par le Pasteur qui se démarque ainsi d’autres organismes à la démarche impersonnelle. 

Je verrai plus tard une toute petite fille avec ses parents et je ne pourrai m’empêcher de penser à mes propres enfants, c’est évidemment pour moi le moment le plus dur de la maraude.

La nuit va continuer ainsi, le coffre de la voiture se vidant peu à peu des vêtements entassés dans de grands sacs plastiques. Nous ne réveillons pas les SDF qui dorment. Tels de dérisoires pères noël, nous laissons à côté d’eux ce qui peut leur être nécessaire.

Nous sommes à Saint-Lazare, la maraude s’achève. Le Pasteur nous étreint solidement, nous promettons de nous revoir et nous rejoignons le monde des vivants, laissant derrière nous tous ces fantômes frôlés.

Je rédige ces lignes avec la certitude renforcée de l’absolue nécessité de l’engagement politique pour nos compatriotes derrière Marine Le Pen et le Front National. J’ai souvent dit qu’il fallait se lever le matin avec l’envie de changer le monde ou bien rester couché. Ce matin, je me suis levé animé d’une force nouvelle. 

Merci au Pasteur Blanchard, à Catherine, Igor, Eddy et tous les autres…et à la petite fille.

 

Gaëtan DIRAND

SD/FN du Maine et Loire

29/04/2015

MARAUDE DU 28/04/2015

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24/04/2015

LES SDF ET LEURS CHIENS (2).

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Que va-t-il se passer ?

Les journées sont longues quand on n'a pas de toit sur la tête. Il faut trouver un abri au chaud, faire de longues marches pour rejoindre les centres qui offrent un repas ou la possibilité de se laver...

Un chien ou un chat peuvent tenir compagnie et réchauffer, un chien peut éviter  les agressions. Et pour beaucoup de SDF,  ils sont la  seule source d’affection. Une confiance totale, chose rarissime dans la rue, règne entre les hommes et leurs bêtes. Aussi, combien de sans-abri dorment-ils dehors à cause de l’interdiction des animaux domestiques dans les lieux d’hébergements traditionnels ? 

 

 

Inversement, quelques malins possèdent un chien pour ne pas être embarqués par la police. En effet, les commissariats ne permettant pas l’accueil des animaux, en cas de mise en garde à vue,  les agents qui laisseraient des chiens sur le trottoir peuvent s'exposer à une plainte de la SPA. Enfin, tout le monde a entendu parler du trafic dont sont victimes de pauvres bêtes, utilisées pour attirer la pitié des passants.

Mais il faut  savoir que pour de nombreux sans-logis , un chien ou un chat reste une porte ouverte sur le monde. Un animal de compagnie leur donne l’affection qu’ils n’ont pas pu ou su trouver auprès des autres hommes. Un animal de compagnie leur procure l'occasion d'un ultime reste du sens du devoir envers l'autre. Certes, il ne  remplace pas la sociabilité mais il permet au moins de créer un lien affectif. Si l'on retire à ces hommes ou à ces femmes ce seul rapport affectif qu’ils entretiennent encore ici-bas, la seule responsabilité contraignante qu’ils possèdent  : Que va-t-il se passer ? 

17/04/2015

LES SDF ET LEURS CHIENS (1).

 

 

Il n'est pas rare de rencontrer des SDF accompagnés d'un ou plusieurs chiens. Cette situation est à l'origine d'un débat où deux points de vues s’affrontent.

Certains pensent que ces animaux seraient mieux lotis auprès d'une famille, dans une maison traditionnelle. D'autres suggèrent, qu’à partir du moment où l'animal a une personne pour s'occuper de lui, l’amour prévaut sur le confort d’un foyer stable.

 

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Par-delà ces discussions, une raison poignante mène ces personnes sans-abri à s'accrocher à leurs compagnons : ces derniers ne les jugent pas et leur restent fidèles malgré une existence difficile. L'animal devient leur seule source de compagnie et d'amour inconditionnel. 

  

10:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2015

MARAUDE DU 14/04/2015.

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10/04/2015

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Alice Robert

membre de l'ASP

 

Pour ma seconde participation, je suis venue plus sereine que la première fois sachant la parfaite organisation des maraudes faites par le Pasteur.

Arrivé sur place, je retrouve le Pasteur identique à lui-même, original, toujours plein de dynamisme, plein de projets, mettant à l’aise et donnant l’impression de le connaître depuis longtemps.

Il est accompagné de son épouse aussi discrète que lui est volubile. Le couple s’équilibre !

Par contre, un grand changement concernant le temps n'était pas très clément,  une pluie battante, presque une nuit de déluge.

Et puis, toujours la superbe  voiture aussi célèbre que celle de Colombo, celle du Pasteur et pas n’importe laquelle : une Mercedes, assez rutilante malgré son âge.

Cela commençait donc plutôt bien, sauf que nous avons attendu plus d’une demie heure l’arrivée d’un 4eme compagnon, qui n’est jamais venu ! (En fait, il est arrivé après notre départ et a courageusement fait le parcours en métro pour nous retrouver vers minuit et demi sur les grands boulevards, quelle abnégation !).

Voilà pour le décor.

Concernant les sans-abri, peu de changement ! Toujours les mêmes personnes aux mêmes endroits ! Certains seuls (français), de plus en plus marqués par leurs conditions de vie, d’autres en groupe (étrangers : polonais, Europe de l’est, voire de l’ex URSS…) qui semblent plus organisés et plus solidaires entre eux.

Dans l’ensemble, ils font un très bon accueil au Pasteur, ils sont contents de le revoir, d’échanger une poignée de mains, une accolade, quelques nouvelles et de recevoir des vêtements « réclamés » la maraude précédente, le tout accompagné d’une boisson chaude (café, thé ou soupe) préparée par la femme du Pasteur.

Beaucoup de gentillesse dans leurs contacts avec nous, aucune agressivité. Ils semblent très fatalistes quant à leur avenir.

Ils ne demandent pas grand-chose, surtout des vêtements genre bleu jeans, sweet-shirt et tee-shirt, des chaussures aussi et surtout un contact amical.

 

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La maraude s’est terminée vers 2h du matin, tous les vêtements ayant été distribués.

Le contact établi depuis toutes ces années par le Pasteur, son aide amicale et fraternelle, ces quelques vêtements sont certainement un vrai réconfort pour ces sans abri. Pour cela, il faut aider sans restriction l’association Action Sociale Populaire dont il est le responsable au grand cœur !

Pour ma part, il existe toujours une grande incompréhension : Comment peut-on rester des années (certains plus de 15 ans) sur le même bout de trottoir, dormant dehors quelque soit le temps, vivant de la « générosité » de plusieurs associations, ne réclamant rien ? Certainement un grand coup dur de la vie pour certains, la recherche d’un Eldorado pour d’autres venus de pays moins développés que la France.

En tout cas, cela m’a permis de remettre les choses à leurs vraies places et de « relativiser » certains évènements de ma vie.

Pour cela, merci Pasteur !

 

Alice 

07/04/2015

Entretien avec Alain de Benoist..........

 

 

 

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Et si le dollar venait à disparaître ?

 

         

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

Longtemps, le dollar a été la monnaie mondiale dominante. Il semblerait que cette suprématie soit aujourd’hui menacée. Le billet vert, tigre de papier en devenir ?

 

 

Chacun sait que les États-Unis tirent un immense avantage du fait que leur monnaie nationale est aussi l’unité de compte utilisée comme monnaie internationale de transactions et de réserve. C’est ce « privilège exorbitant », comme disait Giscard, qui leur a permis de faire financer leur dette par des pays étrangers tenus d’accumuler des réserves de titres libellés en dollar pour commercer avec des tiers (à commencer par les « pétrodollars » qui leur permettent d’acheter du pétrole), d’exporter ainsi leur inflation et de se procurer une foule de biens à des coûts artificiellement bas, du seul fait de leur capacité à imprimer des quantités presque illimitées de papier-monnaie. Or, cette suprématie est désormais menacée.

 

Lors du sommet de Fortaleza, les 15 et 16 juillet derniers, le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Amérique latine et Afrique du Sud, soit 42,6 % de la population mondiale) a décidé la création d’une Banque de développement et d’un Fonds de stabilisation des réserves monétaires qui rempliront les mêmes fonctions que la Banque mondiale et le FMI, deux institutions largement dominées par les États-Unis depuis leur création. La nouvelle banque, dotée d’un capital initial de 100 milliards de dollars, aura son siège dans la capitale économique de la Chine – Shanghai – et n’utilisera que les monnaies des pays émergents. C’est l’accord financier multilatéral le plus important signé depuis 1945. Le dollar voit ainsi son monopole entamé, tandis que la Banque mondiale et le FMI perdent une partie de leurs moyens de pression exclusifs.

 

Autre événement : la signature, au mois de mai, d’un formidable accord portant sur la fourniture de gaz russe à Pékin pour un montant de 400.000 millions de dollars. Cet accord énergétique, conclu pour trente ans et dont on ne connaît pas toutes les clauses, sera négocié en renminbis (yuans) ou en roubles, et non en dollars. Les paiements réciproques en devises nationales, court-circuitant le dollar, s’étaient déjà multipliés ces dernières années. L’accord russo-chinois, en même temps qu’il confirme la volonté de Vladimir Poutine de se rapprocher encore plus étroitement de la Chine pour riposter à l’offensive lancée par les États-Unis contre lui, marque une étape décisive dans cette direction. D’autres clients de Gazprom sont déjà passés du dollar à l’euro. Russes et Chinois ont donc décidé de tourner monétairement le dos aux États-Unis.

 

 

Pour l’écrivain américain Ezra Pound, la création de la la Fed (Réserve fédérale), au siècle dernier, c’est un peu le casse du siècle. Est-ce un peu exagéré ?

 

 

C’est une formule. Ce qu’il faut surtout rappeler, c’est que la Réserve fédérale, officiellement créée le 23 décembre 1913, sous la présidence de Woodrow Wilson, est un syndicat de banques privées qui trouve son origine dans une réunion tenue trois ans plus tôt sur l’île de Jekyll par un groupe de banquiers d’affaires. Paul Warburg en fut le premier président. Tout cela est abondamment rappelé dans les livres d’Antony Sutton et Eustace Mullins. Le dollar étant l’étalon de la valeur monétaire dans le système bancaire, la Réserve fédérale est devenue de fait la banque centrale du système monétaire mondial. Elle crée de l’argent à partir de rien et le prête au gouvernement américain contre rémunération. Plus les déficits sont importants, plus elle s’enrichit. Or, la dette publique américaine, qui n’était que de 909 milliards de dollars en 1980, atteint maintenant 17 650 milliards de dollars !

 

 

La puissance d’une nation repose en grande partie sur celle de sa monnaie. Celle du dollar est de plus en plus virtuelle, planches à billets et dette publique astronomique obligent : sa chute éventuelle pourrait-elle entraîner celle des USA ?

 

 

Il y a déjà bon nombre d’années qu’un certain nombre de pays, à commencer par la Chine et la Russie, souhaitaient mettre en place un nouveau système financier international qui ne soit plus fondé sur le dollar. Les derniers développements perturbent de toute évidence le « nouvel ordre mondial » né des accords de Bretton Woods du 22 juillet 1944, qui avaient instauré l’emprise du « consensus de Washington, c’est-à-dire l’hégémonie du dollar dans les transaction internationales (hégémonie encore renforcée après la décision de Nixon de détacher le dollar de l’or en 1971). En même temps qu’elle affecterait tous les pays tiers qui ont constitué des réserves de change en dollars, la chute du dollar affaiblirait considérablement les États-Unis. Si les pays du monde entier cessent d’utiliser le dollar dans leurs transactions, le niveau de vie des Américains pourrait même s’effondrer du jour au lendemain.

 

La nouvelle architecture financière globale d’un monde émergent multipolaire n’aura donc plus le dollar comme centre de gravité. Comme l’ont dit les dirigeants chinois, cela équivaut à « désaméricaniser » le monde. C’est tout le sens politique et géopolitique de la « dédollarisation » en cours. Après une hégémonie du dollar qui a duré 70 ans (tout comme l’Union soviétique), c’est là un fait historique majeur qui autorise à comparer la chute du « mur du dollar » à celle du mur de Berlin. Gageons qu’il n’en passera pas moins inaperçu aux yeux de ceux qui ne s’intéressent qu’aux anecdotes de la politique politicienne…

 

09:38 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)