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04/11/2015

Maraude du 06 / 05 / 2010..............

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Jany  LE PEN

03/11/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

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Le coût du travail ? Oui, mais celui du capital ?

 

         

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

 

On parle toujours beaucoup du fameux pacte de responsabilité annoncé par François Hollande le 14 octobre dernier. Demander au grand patronat de se porter garant de la solidarité nationale, n’était-ce pas faire preuve d’une certaine naïveté ?

 

 

La France mène depuis plus de vingt ans une politique de baisse des charges sociales qui n’a jamais empêché le chômage de monter. Souvenez-vous des 22 milliards d’exonérations de cotisations employeurs, des 6 milliards du crédit impôt-recherche, des 6 milliards de baisse de la taxe professionnelle, des 20 milliards du crédit d’impôt compétitivité-emploi, etc. Le pacte de responsabilité est le dernier avatar en date de cette politique. Il consiste à offrir sans contrepartie 40 milliards d’euros de baisses de charges aux employeurs en espérant, en bonne logique libérale, voir se multiplier les créations d’emplois. Le patronat empoche, mais le chômage augmente toujours, tandis que la croissance est nulle, que la dette s’alourdit et que la déflation menace. Échanger des mesures concrètes contre des promesses vagues, cela s’appelle conclure un marché de dupes, doublé d’une mise en scène destinée à faire accepter la politique de l’offre adoptée par le gouvernement.

 

Le MEDEF, qui ne cache pas sa joie devant le ralliement du tandem Valls-Macron à la logique du marché, en profite pour pousser encore plus loin son avantage, puisqu’il réclame maintenant 50 milliards supplémentaires, la remise en cause du droit du travail et des acquis sociaux, la suppression des normes et réglementations des marchés, la baisse des seuils sociaux, etc. S’il n’exige pas qu’on renvoie les enfants travailler dans les mines, c’est sans doute que les mines n’existent plus !

 

Pour justifier sa position, le MEDEF met régulièrement en cause l’insupportable « coût du travail », qui serait en France plus élevé qu’ailleurs, ce qui pèserait à la fois sur l’emploi et sur la compétitivité. Intox ou réalité ?

 

 

Le grand patronat se plaint depuis toujours que les travailleurs coûtent trop cher. Son rêve serait évidemment que les gens travaillent pour rien, ce qui augmenterait d’autant les bénéfices (mais poserait quand même la question de savoir avec quels moyens les gens pourraient ensuite consommer ce qu’on a produit !). Au XIXe siècle, quand on a supprimé le travail des enfants, le MEDEF de l’époque assurait déjà qu’on allait ainsi faire s’effondrer toute l’économie nationale. Aujourd’hui, ce sont les dépenses liées à l’utilisation de main-d’œuvre qui sont dans le collimateur, bonne excuse pour justifier les délocalisations vers des pays qui ne connaissent que des salaires de misère.

 

Le coût du travail se définit comme la somme des salaires bruts et des cotisations sociales patronales. Le coût moyen de l’heure de travail est en France de 35,6 euros, plus qu’en Allemagne (32,8 euros), mais beaucoup moins qu’en Suède (43 euros). Alléguer dans l’abstrait le coût du travail n’a cependant pas beaucoup de sens, aussi longtemps que ce coût n’est pas rapporté à la fois à l’indice des prix et à la productivité. Un coût salarial élevé n’est en effet pas nécessairement un frein à la compétitivité si le coût par unité produite reste faible. C’est la raison pour laquelle, pour effectuer des comparaisons internationales, on parle de coût salarial unitaire réel. Le coût du travail est plus élevé en France qu’en Allemagne, mais nous avons une productivité supérieure de 20 % à celle des Allemands. En proportion de la productivité horaire moyenne, le coût horaire du salaire minimum se situe aujourd’hui à son plus bas niveau depuis soixante ans.

 

 

La vérité est qu’il est très difficile d’établir une relation directe entre le montant des coûts salariaux et le niveau du taux de chômage (il n’est, en Suède, que de 7,7 %, alors qu’il est de 10,3 % en France). On peut certes diminuer les cotisations sociales, mais cela implique de trouver d’autres modes de financement de la protection sociale (l’impôt ? les prélèvements privés ?). Et si l’on diminue le salaire minimum, on diminue du même coup le pouvoir d’achat minimum, donc la demande, donc la production, donc l’emploi.

Si l’on parle beaucoup du coût du travail, on ne parle d’ailleurs jamais du coût du capital, qui n’est sans doute pas moins pesant.

 

 

C’est le moins qu’on puisse dire. Il faut bien distinguer ici capital productif et capital financier. Le capital productif, nécessaire à la production des biens et des services, a besoin de faire des dépenses à la fois pour son entretien et pour ses investissements. Si, pour ce faire, il ne dispose pas de ressources propres, il doit solliciter un financement externe auprès de ses actionnaires, qu’il rémunère en dividendes, ou de prêteurs, qu’il rémunère en intérêts. Ce sont ces versements qui correspondent au coût du capital financier. Or, celui-ci compte aujourd’hui pour 50 % du coût économique du capital, contre seulement 20 % dans les années 1960-1970. Résultat : les entreprises dépensent désormais deux fois plus en dividendes nets, versés à des actionnaires-rentiers qui veulent se goinfrer le plus vite possible, qu’en investissements nets. Les dividendes des actionnaires des entreprises du CAC 40 sont eux-mêmes en hausse de 30 % sur un an, alors que l’investissement reste désespérément plat. C’est une des conséquences de la financiarisation de ces trois dernières décennies, qui n’a cessé de privilégier les détenteurs du capital financier par rapport aux entrepreneurs. Une captation qui n’est évidemment pas étrangère au manque de compétitivité de ces derniers.

 

 

 
 

 

10:52 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

30/10/2015

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean et Béatrice

Chabernaud

 

 

 A l'époque les choses étaient tout sauf évidentes. Totalement seul, isolé, sans soutien, il fallait avoir l'âme chevillée au cops pour créer une association caritative. Dans les faits, ce fut tout sauf une sinécure. Heureusement il me restait les ondes de radio Courtoisie où l'ami Serge et ses copains m'ouvraient leurs antennes, ce qui me permit de lancer la machine.

 

 

 

 

 

 

Pour autant, il n'y avait pas grand monde qui se bousculait au portillon pour travailler avec nous. Parmi les rares à croire à notre projet, il y a eu Béatrice et Jean, qui, de suite, sans arrières pensées, se sont totalement engagés. Ils n'ont jamais été de ceux qui volent au secours de la victoire. Il leur a fallu un certain courage pour travailler dans un projet qui semblait à court terme aléatoire. C’est grâce à quelques âmes d'élites comme eux, que, dés le début, humblement, notre projet a pris. Depuis tout ce temps ils sont restés fidèles, et sont devenus des piliers de l'association, qu'ils en soient grandement remerciés.

 

 

 

Pasteur  Blanchard  

 

28/10/2015

Maraude du 14 / 09 / 2010..............

 

 

 

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Audrey   GUILBERT

 

27/10/2015

La guerre civile est à nos portes.

 

 

 

 

 
 
 
 
 

 Et si Guillaume Faye avait raison ? 

 
 
 
 


Il y a deux mois encore, avant les attentats perpétrés par des frères Kouachi et Ahmedy Coulibaly, expliquer que l’immigration massive que subit la France allait engendrer des troubles graves pouvant déboucher sur une guerre civile ethnico-confessionnelle faisait de vous … un déséquilibré ! Un mois après, on ne compte plus les articles parlant à mots couverts, voire même ouvertement, de la possibilité d’un conflit armé en France.

 

 

 

 

 

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

 

La preuve ? L’hallucinant article « France année zéro : la guerre civile » dans le magazi

ne Lyon Capitale (février). Sous le titre « Islam, romans d’anticipation ? », celui-ci évoque le dernier roman de Jean Rolin, Les Evènements. Le romancier y décrit  « une France en proie au chaos » voyant «  s’opposer des fractions identitaires, des milices islamistes, des groupuscules djihadistes et des brigades d’extrême gauche ». Comme le note Lyon Capitale, « l’auteur ne fait pas de politique. Il donne à voir la possibilité d’une guerre civile, chez nous en France. Lui, l’ancien reporter de guerre, a été subjugué de voir à quel point Sarajevo ressemblait à Grenoble. »

L’écrivain français, Michel Houellebecq, dans son dernier ouvrage, Soumission, aborde directement cette problématique : « Pendant plusieurs années, et sans doute même plusieurs dizaines d’années, Le Monde, ainsi que plus généralement que tous les journaux de centre-gauche, avaient régulièrement dénoncé les “Cassandres” qui prévoyaient une guerre civile entre les immigrés musulmans et les populations autochtones d’Europe Occidentale. » (p55)

 

 

La guerre civile à nos portes : Guillaume Faye (photo) avait-t-il raison ?

 

 

 

Plus de dix ans avant tout le monde, Guillaume Faye, un auteur né dans le sillon de la « Nouvelle Droite » à la fin des années 1970, mais en rupture de ban avec celle-ci après son retour en politique au début des années 2000, avait prédit les évènements. Dans son ouvrage La colonisation de l’Europe, datant de 2000, Guillaume Faye décrivait de manière quasi-prophétique ce que certains découvrent aujourd’hui.

 

 

« La guerre ethnique va commencer, et nous n’avons encore rien vu, comme l’a pressenti Éric Werner dans son livre « L’avant-guerre civile » (L’Age d’Homme). Cette situation prend évidemment aussi le visage d’une guérilla entre bandes ethniques, entre quartiers rivaux, sur le modèle américain. Mais ces affrontements inter-immigrés ne sauraient masquer qu’ils se fédèrent tous contre leur ennemi principal, les autochtones européens et leur État. En s’en prenant à tous les symboles de cet État (police, pompiers, transports), en défiant les lois par l’installation de zones d’économie criminelle, en faisant en sorte que les Européens déménagent sous la menace (même les immigrés portugais et espagnols, ce qui prouve le caractère racial et culturel plutôt que national de la réaction), les “jeunes issus de l’immigration” ont entamé un processus de guerre civile, de colonisation intérieure violente qui s’inscrira probablement dans le psychisme et la mémoire culturelle des générations qui les suivront. “Faire la guerre aux Européens sur leur territoire” : tel est le mot d’ordre qui restera ancré dans l’inconscient collectif de cette population grossissante. »

 

 

Pour Guillaume Faye, « l’Europe est l’homme malade du monde » et la plongée dans les abîmes du chaos une certitude. Face aux risques d’une guerre civile sur des bases ethnico-religieuses, l’auteur, présent aux assises sur la remigration organisée par le Bloc Identitaire , exhorte à « préparer mentalement et idéologiquement la jeunesse européenne à affronter le chaos probable et à assurer l’après chaos ».

 

 

 

Gérald Pichon

 

09:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

23/10/2015

Maraude du 22 / 10 / 2015............

LES FRANCAIS...

 

 

 

 

 

 

Premiers Exclus 

de la crise.

 

 

De toutes les situations touchant les nombreuses personnes qui, à la recherche d'une aide matérielle ou d'un conseil, font appel à notre association, la plus grave est l'expulsion pour impayé de loyer ; surtout à la fin de la trêve hivernale.

 

 

 Il y a déjà quelques mois, une militante nationaliste, me téléphonant en urgence, m'informa qu'une sympathisante du mouvement, devait être prochainement expulsée. Or j'ai pu constater, lors de mes nombreuses interventions, que contrairement aux "sans papiers", les "français de souche" font trop souvent preuve d'une pudeur qui ne peut que freiner l'obtention de leurs droits. En prime, ils tombent, bien des fois, sur des travailleurs sociaux très marqués  à gauche qui développent, de façon  maladive, une empathie excessive pour tout ce qui vient de l'autre coté de la Méditerranée et appliquent avec allégresse la discrimination positive ; bien en phase, d'ailleurs, avec les critères d'attributions  de certains droits sociaux. 

 

 

 

 

 

 

 

Pourtant la loi impose aux services sociaux compétents de trouver une solution d'hébergement pour ceux qui se retrouvent sans domicile, à la seule condition qu'ils en fassent la demande. Ces mêmes services sont tenus de leur trouver un foyer d'hébergement. Grâce à nos conseils, c’est ce qui finit par arriver à cette personne amie. Depuis elle essaie de reconstruire sa vie, et de résoudre ses problèmes. Nous continuons à la suivre, et à l'aider de notre mieux.

 

 

 


Pasteur  Blanchard  

 

10:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/10/2015

Maraude du 10 / 03 / 2011..........

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Aurélia  BEIGNEUX

20/10/2015

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

 

 

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Quand l’enfant est roi, ce sont les femmes qui exercent la régence !

 

   

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

 

Notre classe politique peine à se rajeunir, mais la politique du « jeunisme », voire de l’infantilisation, est de plus en plus prédominante. Une explication à cela ?

 

 

La différence entre les générations s’efface. Autrefois, on apprenait aux enfants à devenir adultes ; aujourd’hui, on apprend aux adultes à se sentir « toujours jeunes ». À la plage, les fillettes de six ans portent des soutiens-gorge, mais les femmes mûres s’habillent en jeunettes. Les parents jouent aux mêmes jeux que leurs enfants, tandis que les grands-parents découvrent que l’expérience qu’ils auraient aimé transmettre ne signifie plus rien dans un monde transformé par une technologie qu’ils n’ont pas connue dans leur propre enfance. Tandis que les jeunes sont impliqués de plus en plus tôt dans les problématiques des adultes, l’infantilisation de la société progresse à grands pas.

 

Le climat individualiste ambiant, le discrédit de la notion d’autorité, la multiplication des familles dirigées par des mères célibataires ont fabriqué une génération de narcissiques immatures, d’adultes aussi despotiques qu’inachevés, restés fixés au stade pré-œdipien parce que le Père, représentant symbolique de la Loi, n’est plus capable d’aider ses enfants à rompre le lien fusionnel avec la mère. Cette infantilisation va de pair avec la féminisation de la société. Quand l’enfant est roi, ce sont les femmes qui exercent la régence ! Tout cela n’est pas nouveau : Platon, dans La République, évoquait déjà le moment où « le père s’accoutume à traiter son fils comme son égal et à redouter ses enfants ». Ayant évacué tout rapport d’autorité, les rapports parents-enfants sont désormais de l’ordre de la séduction, qui est le contraire de l’éducation.

 

Tout cela fait le jeu de la logique du capital, qui sait que plus les citoyens sont infantiles, plus ils sont vulnérables au conditionnement dispensé par le marketing psychologique, cette forme de psychopouvoir qui entretient la dépendance à la marchandise. Les publicités qui nous gavent visent des consommateurs pulsionnels d’un âge mental de huit à dix ans, et plus de la moitié des décisions d’achat dans la famille sont prises aujourd’hui par les enfants. « Depuis une dizaine d’années, notait récemment le philosophe Bernard Stiegler, les spécialistes du marketing et des programmes se demandent comment faire pour que les enfants s’identifient à leurs programmes et à leurs spots plutôt qu’aux projets de leurs parents. Bien sûr, ils ne le disent pas comme ça, ils parlent de programme éducatif ou de publicités créatives, mais l’enjeu est là. »

 

La chute de niveau dans le système scolaire n’arrange sans doute pas les choses…

 

 

C’est l’évidence même, mais l’explication est un peu facile. Croyez-vous que les plus de quarante ans soient réellement plus cultivés ? Voyez ce qu’ils lisent, et les innombrables fautes d’orthographe, de grammaire, de ponctuation dont sont émaillés leurs messages. Combien d’entre eux sont-ils capables de parler ne serait-ce que pendant trois minutes de la pensée de Hobbes, du style de Melville ou de l’œuvre de Kleist ? Naguère, les illettrés n’aimaient que les livres « avec des images ». Aujourd’hui, il n’y a plus que des images. La télévision s’est d’abord substituée à la famille. Aujourd’hui, ce sont les écrans qui monopolisent la mise en place des identifications primaires.

 

Les comportements politiques ne seraient-ils pas devenus, eux aussi, un peu infantiles ?

 

 

Voici quelques semaines, dans un article publié ici même, Xavier Eman s’était élevé contre la « croisade anti-Hollande », en faisant observer que l’actuel chef de l’État n’est jamais qu’un pion du Système. Il fut aussitôt couvert d’injures par des commentateurs visiblement dotés d’un QI à deux chiffres (avec une probable virgule au milieu). C’est pourtant lui qui avait raison. Il y a de la naïveté infantile à croire qu’il suffirait, sans sortir du Système, de remplacer un politicien par un autre pour que les choses s’améliorent. La loi du Système a été énoncée dans Le Guépard : « Il faut que tout change pour que rien ne change. » Peut-être connaissez-vous aussi cette jolie définition de la folie qu’on attribue à Einstein : « Refaire continuellement la même chose tout en espérant à chaque fois obtenir des résultats différents. »

 

Il n’y a pas moins de naïveté infantile à s’indigner de voir nos dirigeants négliger les intérêts du pays. Mais ce n’est pas pour cela qu’ils ont été élus ! Ils n’ont pas été élus pour défendre l’intérêt général, mais pour servir les intérêts de la Nouvelle classe, c’est-à-dire des plus riches. Ils ne sont pas en place pour régler les problèmes, mais pour les aggraver. Et ils y réussissent très bien, avec une école parfaitement conçue pour déraciner l’esprit critique, et un chômage qui pousse les travailleurs à accepter un travail à n’importe quelle condition, pour le plus grand profit de ceux qui les emploient. Il serait temps de réaliser que, lorsqu’on affirme à l’occasion d’un scrutin que « le peuple a parlé », on veut dire par là qu’il n’a désormais plus qu’à se taire. Les gens votent « comme on leur dira », disait Tocqueville. Il en ira de même aussi longtemps que le peuple ne se sera pas réapproprié son pouvoir

 

 

 

 

09:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

16/10/2015

LES MEMBRES FONDATEURS DE L'ASP...

 

 

 

 

 

 

 

Thierry AURIAT

Coordinateur national

 

Les débuts de l'association furent héroïques. Nous étions seuls, complètement isolés. Toutes les portes se fermaient devant nous. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu'après l'expérience des soupes à St Lazare, je n'avais plus d'avenir. Ce fut une dure traversée du désert. Il est arrivé même que l'on déconseille à des personnes de s'engager dans notre projet, en affirmant que je n'avais aucune chance de sortir la tête de l'eau.

 

 

 

 

 

 

 

C’est à cette époque que j'ai fait la connaissance de Thierry, par l'intermédiaire du Docteur Merlin. Thierry me connaissait de nom depuis l'époque où tous deux nous demeurions à Vitry. Dès notre première rencontre il a accepté de s'engager à nos côtés. Depuis, son soutien à nos actions est total, un dicton dit que c’est dans l'adversité que l'on reconnait ses amis. Je lui voue une éternelle reconnaissance d'avoir été un des rares, à nos débuts alors que tout le monde nous fuyait, à s’être engagé sans la moindre arrière pensée. A cette époque, son chaleureux accueil fut essentiel.

 

 

 Pasteur  Blanchard