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04/03/2016

Suite à une maraude le 23 février 2016 par Renée Asselin membre de l'ASP

 

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Ce soir-là, il ne faisait pas beau ! Des sceaux d’eau étaient tombés toute l’après-midi et bien que plus faiblement, cela a continué toute la nuit.

 

 

Alors, le spectacle de ces pauvres malheureux couchés sur une bouche de métro, trempés jusqu’aux os a quelque chose de déprimant, voire d’insoutenable.

 

 

Et tout le monde passe à côté, sans sourciller ! Tout le monde ? Non, pas le Pasteur et son association « Action Sociale Populaire » qui depuis 10 ans déjà sillonne les rues de Paris plusieurs fois par mois pour réconforter, apporter un peu de chaleur (amitié, boissons chaudes et vêtements) à ces pauvres malheureux blessés par la vie.

 

 

Ce soir-là, nous étions 3 à accompagner le Pasteur et sa charmante épouse : deux soeurs dont c’était la première maraude,et un retraité  qui en avait déjà plusieurs à son actif. C’était une bonne équipe, enthousiaste et chaleureuse, chacun avait son rôle.

 

 

Compte tenu du temps pluvieux, beaucoup de sdf n’étaient plus à leurs places habituelles, ayant préféré s’abriter ou demander un hébergement dans un centre pour la nuit.

 

Dans la première partie de la tournée, nous avons retrouvé des personnes vues l’an dernier, de plus en plus marquées physiquement, mais ne voulant rien, ni boisson, ni vêtement, juste un peu de chaleur humaine. Les français vivent souvent seuls, les étrangers en groupe ou en famille. (Je revois encore ce père et ce fils seuls l’an dernier, rejoints par la mère et un autre fils cette année ; le trottoir à Paris doit être meilleur que la misère dans leur pays d’origine !) Nous avons rencontré aussi quelques visages inconnus, souvent étrangers, se « ruant » sur les vêtements. Ici aussi la mode est importante : il faut des jeans, des baskets et tee shirts blancs…

 

 

Dans la deuxième partie, nous n’avons rencontré que des étrangers enfouis derrière des bâches plastiques pour se protéger de la pluie. Nous ne les avons pas réveillé, mais avons laissé des vêtements chauds. Deux visages me marquent cependant: une hollandaise, la quarantaine, très reconnaissante pour le pauvre jean donné (elle avait visiblement très froid) et une dame sans âge, française, dormant assise, la tête dans un sac plastique pour se réchauffer.

 

 

Vers 2 heures du matin, n’ayant plus rien à distribuer, nous terminons cette nouvelle maraude.

 

 

Comme à chaque fois, ce fut un grand moment, difficile bien sûr ! Mais la faconde et le charisme du Pasteur (toujours aussi volubile) et la gentillesse de son épouse permettent « d’accepter l’inacceptable ». D’autant que nous avons pu mesurer l’impact et les bienfaits de leur action sur le terrain.

 

 

Alors, pourquoi attendre ? Il faut soutenir l’Action Sociale Populaire !

 

 

Renée

 

 

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02/03/2016

Assemblée Générale 12 juin 2010

 

 

 

 

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01/03/2016

Entretien avec Alain de Benoist :

 

 

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La suppression des normes fait disparaître le subtil plaisir de la transgression

 

 

         

En bonne logique, la démocratie équivaut au règne, parfois passager, mais institutionnellement légitime, de la majorité. Et pourtant, grande est l’impression que les minorités auraient aujourd’hui vocation à devenir dominantes. Simple vue de l’esprit ?

 

 

La démocratie est le régime qui repose sur la souveraineté populaire et sur le principe de l’égalité des droits politiques entre ces sujets démocratiques que sont les citoyens, le principal de ces droits étant la possibilité donnée à chacun de participer aux affaires publiques. Le suffrage, qui n’est pas l’essence de la démocratie, n’est qu’une technique permettant de constater l’ampleur de l’accord ou du désaccord entre les gouvernants et les gouvernés. La majorité est fondée à exercer le pouvoir parce qu’elle est le reflet de la volonté populaire. Il ne s’ensuit pas que les minorités comptent pour rien, ne serait-ce que parce qu’elles peuvent devenir la majorité de demain. Mais les minorités dont il est question ici sont généralement des minorités d’opinion.

 

À côté de cela, nous avons vu à date relativement récente toute une série de minorités d’un genre différent jouer un rôle grandissant dans les affaires publiques : minorités ethniques, minorités sexuelles, groupes de pression, ligues de vertu, lobbies confessionnels, etc. Ces minorités compensent leur infériorité numérique par des interventions bruyantes ou spectaculaires, qui visent à sidérer l’opinion et à imposer leur point de vue par le relais des médias et des réseaux. Un bon exemple nous a été fourni par le projet de mariage homosexuel, qui a suscité des débats sans fin dans l’opinion publique, alors qu’il s’agit d’un problème qui ne concerne qu’une minorité de minorité, soit moins de 1 % de la population.

 

Un vecteur privilégié du pouvoir des minorités réside dans le politiquement correct. Nombre de contraintes linguistiques imposées par la novlangue contemporaine visent à faire disparaître les expressions jugées offensantes par certaines minorités. Le mot « nègre », courant dans l’entre-deux-guerres (« l’art nègre »), est désormais jugé péjoratif, les aveugles sont devenus des « mal-voyants », les estropiés se sont transformés en infirmes, puis en handicapés, puis en « personnes-en-situation-de-handicap ». Ces tournures de langage, forgées pour la plupart aux États-Unis, visent à refaçonner la langue pour la corriger dans le sens d’un nouveau conformisme qui, lorsqu’il ne tombe pas purement et simplement dans le ridicule, refaçonne les rapports sociaux à l’enseigne de l’hypocrisie et d’un prodigieux refoulement du non-dit. On imagine ce que Michel Audiard, Alphonse Boudard, Albert Paraz ou Paul Chambrillon auraient dit de cette moraline… Là encore, il n’est pas exagéré de parler de dépossession de la majorité.

 

 

La marginalité a toujours existé. Mais finalement, n’était-ce pas une norme communément admise qui lui assurait sa pérennité ? Et cela ne serait-il pas en train de changer ?

 

 

Le mot « normal » peut se comprendre de deux manières totalement différentes, et que l’on a trop tendance à confondre : au sens statistique ou au sens moral. Au sens statistique, il est tout aussi « anormal » d’être génial que d’être débile : l’écart par rapport à la moyenne est le même. Que l’homosexualité soit statistiquement moins « normale » que l’hétérosexualité ne veut pas dire qu’elle est moins naturelle, ni qu’elle soit moralement plus contestable.

 

Aucune société ne peut vivre sans normes. Mais on s’imagine trop souvent, quand on parle de normes, que seuls s’opposent ceux qui veulent les maintenir et ceux qui veulent les faire disparaître. En réalité, la première catégorie se dédouble : il y a d’un côté ceux qui tiennent aux normes parce qu’ils veulent s’y soumettre et ceux qui y tiennent au contraire pour le plaisir de les transgresser. Cette dernière position était, par exemple, celle de Georges Bataille. La transgression ne veut pas voir disparaître l’interdit ; elle en a au contraire besoin, car c’est l’interdit qui donne sa valeur à ce qu’il frappe. La suppression des normes fait évidemment disparaître le subtil plaisir de la transgression.

 

 

On parle du « peuple », des « gens », de la « majorité silencieuse »… Mais ces notions recouvrent-elles une réalité sociologique ? Vu de droite (la Manif pour tous) comme de gauche (les défilés eu 1er mai), le « peuple majoritaire » ne serait-il qu’un simple fantasme ?

 

 

La « majorité silencieuse », expression que l’on n’emploie plus guère aujourd’hui, ne voulait pas dire grand-chose dans la mesure où elle n’était majorité que comme silence. Mais il n’en va pas de même du peuple majoritaire, qui est une réalité que l’on voit s’affirmer pour autant qu’on lui en donne l’occasion. Bien entendu, le peuple reste partagé entre des courants différents. Mais lorsque l’on constate que les partis de gouvernement, représentants de la Nouvelle Classe, ne recueillent plus qu’un tiers des suffrages, toutes tendances confondues, on voit bien que les choses sont en train de changer.

 

Le problème est que la démocratie représentative d’inspiration libérale a été conçue de façon telle que le peuple y soit tenu en laisse et sa souveraineté ramenée à la portion congrue. Démocratie et libéralisme ne sont nullement synonymes, comme l’ont bien montré Carl Schmitt, Chantal Mouffe ou Marcel Gauchet. Un peuple a en effet d’autant moins besoin d’être représenté qu’il peut être politiquement présent à lui-même. Le régime parlementaire, disait récemment Jacques Julliard, c’est la « distillation fractionnée de la volonté générale et sa dilution dans le pouvoir des assemblées ». C’est sans doute pour cela que ses jours sont comptés. Le corps électoral est aussi un corps désirant !

 

Entretien réalisé par Nicolas GAUTHIER

 

 

 

 

09:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

27/02/2016

Action Sociale et Populaire dans les médias

On en parle sur TV Liberté : c'était en novembre 2015 cliquez ici

On en parle aussi sur Radio Courtoisie : c'était la semaine dernière
podcast

http://www.tvlibertes.com/

http://www.radiocourtoisie.fr

26/02/2016

Le bon Docteur Merlin:

 

 

 

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Quand je découvris les milieux de la droite nationale, il y avait comme chanteur Jean-Pax Meffret, le pied noir de choc qui a si bien parlé de Camerone et de Dien bien phu, et puis le bon Docteur Merlin, dont l'impertinence des textes, sur des musiques balançant entre le franchouillard et la caricature américaine, en faisait une référence musicale de notre famille politique.


 
Chaque année il se produisait aux BBR, c’est là que je fis sa connaissance, c’est là que fut scellée notre amitié, même si à cette époque certains textes paganisant, violemment anti-chrétien, pouvaient me choquer. Depuis, en prenant de l'âge, il a gagné en nuance et plasticité. Il m'est arrivé dans d'autres articles de parler de son indéfectible amitié : à l'époque de ma grande galére, où j’étais dans un total dénuement, il fut un des rare à venir me chercher dans le réduit où je vivais, m'amenant manger chez lui pour me changer les idées. L'accueil de son épouse Sophie et des enfants, cette chaleur amicale aux milieux de la grande adversité, me fut une aide précieuse que je ne suis pas prêt d'oublier. Merci Christophe pour ton sens du partage, ta générosité, ta fidélité authentique à nos valeurs national-populiste.


  
  
                   Pasteur  Blanchard

 

 

INSOUMIS enfin dans les bacs !

 

 

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"Insoumis" enfin disponible !

Quinze ans sans CD ... Comme le temps passe !
Ne me dites pas qu’il s’agit de l’album de la maturité.

Voilà juste 13 chansons, écrites sans précipitation (c’est le moins qu’on puisse dire), sans canevas précis, au gré d’une inspiration paresseuse, pour la famille, les amis, les fidèles.

 

 

 

 

24/02/2016

Maraude du 23 / 02 / 2016..............

23/02/2016

Les consignes de sécurité de l’EI pour mener des attentats en France:

 

 

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Dans le dernier numéro de son magazine en langue française (Dar Al-Islam), L’État islamique donne des consignes à respecter pour mener « des opérations » sur notre sol sans se faire attraper par la police. Si certains conseils sont basiques, d’autres sont moins conventionnels (l’EI préconise l’apparence « jeune de cité »). Il y a également une liste de cibles à attaquer : « les lieux touristiques, les grandes surfaces, les synagogues, les églises, les loges maçonniques, les permanences des partis politiques, les lieux de prêche des apostats , le but étant d’installer la peur dans leur cœur. »

 


Enfin les rédacteurs donnent l’ordre aux apprentis jihadistes de ne pas se laisser prendre vivant par la police mais de mourir l’arme à la main.

Honte à ceux qui ont favorisé l’expansion de ce groupe de barbares en combattant Bachar el-Assad.

 

 

Voici le texte :

 

 

Pour éviter les filatures, ne pas prendre tout le temps les mêmes trajets lors de vos déplacement, regarder toujours les rétroviseurs en remarquant bien les voitures et surtout les motos (engins favori du tâghoût durant les
filatures). Vérifier toujours l’intérieur de sa voiture pour détecter un éventuel tracker[4]. Il peut aussi y avoir des
micros dans les appartements il faut donc ne pas parler à haute voix de vos projets chez vous, mais si vous devez
impérativement en discuter, écrivez sur du papier et brûlez-le par la suite. Ne parlez pas de votre projet à votre entourage, car peut être qu’une personne proche à la même croyance théorique, mais quand il faudra agir, elle montrera son vrai visage et ne sera plus du tout prête. Cela peut nuire à votre projet.

 

 

Utiliser la dissimulation des signes religieux extérieurs[5] est obligatoire pour effectuer des achats d’armes par exemple vous devez absolument adopter un aspect « jeune de cité » qui recherche à faire un casse avec une arme. Surtout ne pas être pris d’un excès d’enthousiasme et de parler de votre véritable objectif.

 


Lors de vos achats d’armes il vous faut garder un box ou plusieurs que vous louerez pour une longue période[6] et de les stocker dans ces box. Ne jamais y rendre visite si ce n’est pour stocker de nouvelles armes. Ce box doit être loin de chez vous, dans une ville où vous n’avez aucun lien et dans laquelle vous n’êtes pas connu. Lors de vos déplacement vers celui-ci, n’emprunter jamais les mêmes chemins et surveiller toujours vos arrières, quitte à aller plus loin que le lieu en question et faire demi-tour ensuite pour voir qui potentiellement vous suit.

 

 

Pour la location du box, vous pouvez le faire avec des fausses fiches de payes, ainsi que des fausses assurances habitations que demande les propriétaires, il suffit juste de quelque recherche Google avec votre ordinateur sécurisé. Celui qui ne peut stocker des armes dans un box et est obligé de les stocker chez lui doit être prêt à les utiliser contre la police si elle vient l’arrêter.
La place de celui qui combat pour élever la parole d’Allâh n’est pas dans ces lieux d’humiliation et la mort au combat est la plus belle des morts[7].

 

 

Le bel exemple de Mohammed Merah, Louis Sidney, Aboû Bassîr Amédi Coulibaly (qu’Allâh leur fasse miséricorde) est à garder constamment à l’esprit. Vous devez [dans le meilleur des cas] essayer de vous procurer des faux papiers, afin de récolter des butins faciles, comme ouvrir un compte et faire des chèques dans des sociétés qui ont peu de restrictions. Lors de vos opérations, vous devez déjà être sûr de ce que vous allez viser, et avoir aussi des plans de secours pour chacun de vos plans principaux.

 

 

Toujours viser les endroits fréquentés, tel que les lieux touristiques, les grandes surfaces, les synagogues, les églises, les loges maçonniques, les permanences des partis politiques, les lieux de prêche des apostats , le but étant d’installer la peur dans leur coeur. Si vous vous procurez un deux roues, il sera plus facile pour vous de vous échapper afin de vous diriger directement vers votre deuxième cible éventuelle. Ne pas oublier que la victoire vient uniquement par la grâce d’Allâh le Très-Haut, et ce avec n’importe quel moyen qui est à votre disposition ne serai-ce qu’avec un simple couteau de cuisine ou un autre objet tranchant comme des cutters, comme l’a fait notre frère Michael Adebolajo en tuant un soldat du tâghoût britannique.

 

 

Notes de bas de page

 

 

4 – Cet appareil est mis par la police du Tâghoût dans les voitures des frères pour connaitre leurs mouvements. Il est facile à poser et il est relié au démarreur de la voiture (sous le volant), disposant aussi d’une batterie simple pour une petite autonomie.

 

 

5 – Comme la barbe, le qamîs, le fait de raccourcir le vêtement au-dessus de la cheville. Délaisser ces obligations religieuses en terre de guerre est autorisé pour un intérêt religieux comme l’a cité Ibn Taymiyah lorsqu’il dit : « Si un musulman est en terre de guerre ou de mécréance il ne lui ai pas ordonné de se différencier des mécréants dans l’apparence extérieure, car cela peut causer un mal. Mais il est même recommandé et parfois obligatoire que le musulman soit en apparence comme le mécréant s’il y a en cela un intérêt religieux. » [Iqtidâ as-Sirât al-Moustaqîm p.163].

 

 

6 – Afin de ne pas devoir venir se déplacer tous les mois pour payer le loyer au propriétaire.

 

 

7 – L’Imâm Ahmed a dit : « Je n’aime pas que le musulman soit fait prisonnier et je préfère qu’il combatte. La prison est dure et tout le monde doit mourir. ‘Ammâr a dit : Celui qui se laisse faire prisonnier n’a plus de protection, pour cela al-Âjourrî a dit Celui qui se laisse faire prisonnier a commis un péché.» [Al-Insâf 4/125]. cours pour chacun de vos plans principaux. Toujours viser les endroits fréquentés, tel que les lieux touristiques, les grandes surfaces, les synagogues, les églises, les loges maçonniques, les permanences des partis politiques, les lieux de prêche des apostats , le but étant d’installer la peur dans leur coeur. Si vous vous procurez un deux roues, il sera plus facile pour vous de vous échapper afin de vous diriger directement vers votre deuxième cible éventuelle.

 

 

09:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

19/02/2016

NE JETEZ PLUS !

 

 

 

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 DONNEZ, VOUS FEREZ DES HEUREUX


(vêtements usagés, savons, nourriture)

Que de beaux moments vécus !


De toute ma vie, je n’ai jamais reçu tant de sourires dans une seule journée. Des sourires qui illuminaient des visages, dont certains se réveillaient tout juste.

Vendredi, grâce au Pasteur Blanchard, j’ai eu la chance d’aller distribuer, pendant 5 heures, vêtements, savons, rasoirs, soupe et café à ceux qui dorment dans la rue.

Une gentille dame avait fait plus d’une heure de transports en commun, pour apporter quelques vêtements, qui devaient rejoindre ceux collectés par le Pasteur.

 

 

Nous partîmes à 5, le Pasteur, Catherine, son épouse, Emmanuel, un jeune policier, ma grande fille de 15 ans et moi. « 5 » était également le nombre de degrés qu’ils faisaient dehors…

Le premier contact fut incroyable. Nous fûmes accueillis par un grand Monsieur à l’accent polonais, qui dormait avec ses compagnons, allongé sur une bouche d’air chaud. Sa joie et ses paroles de bienvenues étaient extrêmement touchantes, serrant le Pasteur dans ses bras et nous tendant ses deux mains, comme si nous étions de proches amis, qu’il n’avait pas vus depuis longtemps. Nous venions pourtant lui apporter si peu... Avec son camarade couché près de lui, ils protégeaient une dame plus âgée, bien malade. Cette dernière avait reçu du white spirite sur le visage, que le propriétaire d’un magasin de fleurs avait eu la bonne idée de leur lancer pendant leur sommeil, pour les éloigner de sa devanture.

 


Notre grand ami, qui n’avait vraiment plus rien (pas même un sac avec quelques vêtements), fut d’une reconnaissance si touchante, remerciant pour lui et pour ses amis.

Si vous saviez le bonheur qu’un vieux jean peu faire… Alors GARDEZ LE, GARDEZ VOS AFFAIRES USAGÉES : couvertures, chaussures, chaussettes, pantalons, pull, tee-shirt, blouson, couvre-chef, etc.

 

 

Je puis vous assurer que contrairement aux idées reçues, chacune des personnes rencontrées prit avec un immense plaisir le morceau de savon et rasoirs que nous leur proposions…

Chaque personne rencontrée cette nuit-là, polonais, russes, roumains, péruviens, français, … nous ont accueilli d’une façon on ne peut plus touchante et reconnaissante. Ces sourires, ces joies, ces paroles, cette reconnaissance vous touchent au plus profond de vous. On se dit en partant que l’on a reçu mille fois ce que l’on a donné, ...un petit peu de son temps et d’attention aux autres.

 

 

Chacun dans la rue à son histoire qui l’a amené là, que l’on découvre parfois au détour de paroles échangées. Des histoires touchantes et blessantes, qui nous rappellent combien notre société individualiste et consumériste est gravement malade.

 

 

Bien entendu, il n’y a rien à juger, combien le pourrions-nous, mais à agir. Agir simplement en faisant parvenir : couvertures, chaussures, chaussettes, pantalons (jean c’est encore mieux), pull, tee-shirt, blousons, couvre-chef, etc. (en particuliers pour homme et des grandes tailles). Mais aussi quelques rasoirs jetables neufs, du savon et des boîtes de sardines. Pour cela vous pouvez contacter le Pasteur Jean-Pierre Blanchard, qui fait un travail extraordianire : 06 74 03 18 15

 

 

La phrase de Saint Augustin n’a jamais été autant d’actualité : « Prendre sa joie dans celle des autres, voilà le secret du bonheur ».

 

 
 

 

 

 

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Laurent Poultier du Mesnil

 

17/02/2016

Maraude du 23 / 10 / 2012..............

 

 

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Erick  FAURAUT

16/02/2016

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

La dernière réforme scolaire, associée à un énième projet de refonte des programmes, vaut en ce moment à Najat Vallaud-Belkacem une volée de bois vert. Outre l’abandon programmé du grec et du latin, la grande victime est l’enseignement de l’histoire. Il fut pourtant un temps où la gauche aimait l’histoire ; la sienne, tout au moins… Pourquoi cet acharnement ?

 

 

 

De quoi l’histoire est-elle le nom ? Elle est le nom du monde d’avant. Ceux qui veulent faire du passé table rase, ceux qui prétendent faire apparaître un « homme nouveau » n’aiment pas le monde d’avant. Pourquoi ? Parce qu’il témoigne d’un autre système de pensée, d’un autre modèle d’organisation politique, d’autres valeurs que celles dont ils se réclament. Aux premiers siècles de notre ère, les moines chrétiens battaient les campagnes pour abattre et mutiler les statues païennes, scier les colonnades, détruire et incendier les temples, pour la même raison que les djihadistes s’en prennent aujourd’hui aux chefs-d’œuvre de la culture pré-islamique : faire disparaître les témoignages du monde d’avant. Cet iconoclasme n’épargne pas l’Histoire.

 

 

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Ceux qui se réclament aujourd’hui de la « République » ont apparemment oublié que les auteurs de la Révolution française avaient constamment à l’esprit l’exemple de Sparte et de Rome. Relisons Rousseau : « Quand on lit l’histoire ancienne, on se croit transporté dans un autre univers et parmi d’autres êtres. Qu’ont de commun les Français, les Anglais, les Russes avec les Romains et les Grecs ? […] Les fortes âmes de ceux-ci paraissent aux autres des exagérations de l’Histoire. Comment eux qui se sentent si petits penseraient-ils qu’il y ait eu de si grands hommes ? Ils existèrent pourtant » (Considérations sur le gouvernement de Pologne).

 

 

Comme Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem est de toute évidence une idéologue. Mais ramener la réforme à sa personne ne mène pas loin, sinon à des invectives, c’est-à-dire à rien du tout. Elle inscrit en fait ses pas dans le sillage de ceux qui l’ont précédée, à commencer par les gouvernements de droite, du « collège unique » de René Haby (1975) à la suppression de la formation des maîtres (2008). Sa réforme est d’ailleurs clairement d’inspiration libérale, car il n’y a rien de plus conforme à l’idéologie libérale que de considérer l’élève comme un individu appelé à « construire lui-même ses savoirs ». Il ne faut par ailleurs pas s’y tromper : les parents sont très souvent complices d’une conception économiste et utilitariste de l’école. Najat Vallaud-Belkacem a beau répéter pieusement que le goût du grec et du latin est le fait d’une « élite », les élites bourgeoises ne jurent aujourd’hui que par la langue anglaise et par l’économie.

 

 

Plus inquiétant encore, à en croire Éric Zemmour, l’enseignement de l’histoire pourrait bientôt se résumer à celui du « bien » contre le « mal ». À quand l’overdose ?

 

 

La hantise des tenants du « pédagogisme », ils le disent eux-mêmes, c’est le « roman national ». Certes, l’histoire et la mémoire sont deux choses bien distinctes. Mais dans l’enseignement scolaire, les deux se confondent inévitablement : pour un jeune Français, apprendre l’histoire de France, c’est apprendre qu’il n’est pas seulement le fils de son temps, mais l’héritier d’une longue lignée d’hommes et de femmes qui se référaient à d’autres valeurs que celles qu’on lui enseigne aujourd’hui. Il risque alors de les comparer, et peut-être de finir par penser que « c’était mieux avant ». Voilà ce que l’on veut éviter. Occulter la continuité permet de gommer la nécessité de transmettre.

 

 

Il y a pour cela trois moyens : ne plus enseigner l’histoire, la démanteler ou la noyer dans le flou de « l’interdisciplinaire », n’en retenir que les événements dévalorisants. L’esclavage, la traite négrière, la colonisation, les persécutions antijuives (« Shoah ») sont désormais prétextes à d’incessantes repentances par lesquelles les pouvoirs publics veulent suggérer à quel point nous sommes coupables (on remarquera au passage que, parmi les pages noires, on n’évoque ni la dévastation du Palatinat par les troupes de Louis XIV ni le génocide vendéen). La transformation des programmes d’histoire en cours de morale, oblative et lacrymale, développe ainsi une « forme de culpabilité nationale », révélatrice d’une France ouverte à tout sauf à elle-même, d’un pays « qui ne sait pas trop où il va et ne sait donc pas dire d’où il vient » (Pierre Nora).

 

 

Le résultat a bien été décrit par l’écrivain tchèque Milan Hübl, mort en 1989 : « Pour liquider les peuples, on commence par leur enlever leur mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Puis quelqu’un d’autre écrit d’autres livres, leur donne une autre culture, leur invente une autre histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est et ce qu’il était. Et le monde autour de lui l’oublie encore plus vite. »

 

 

Autrefois, une réforme scolaire de gauche se voyait contrée par des trublions de droite, et une réforme de droite par des opposants de gauche. Mais là, l’opposition semble unanime. Qu’est-ce qui est en train de changer ?

 

 

Le fait nouveau, c’est le grand divorce de la « gauche » et des intellectuels. La droite, qui n’a jamais beaucoup aimé les intellectuels, a longtemps cru qu’« intellectuel de gauche » était un pléonasme. Aujourd’hui, nous avons un Premier ministre, Manuel Valls, qui s’en prend publiquement à Michel Onfray et à Emmanuel Todd. Le premier riposte en le traitant de « crétin », le second en se demandant s’il est « vraiment bête ». Najat Vallaud-Belkacem traite de « pseudo-intellectuels » tous ceux qui ont dénoncé son projet de réforme : Pascal Bruckner, Pierre Nora, Jacques Julliard, Régis Debray, Danièle Sallenave et tant d’autres. Au même moment, dans Libération, un collectif d’intellectuels de gauche, et non des moindres (José Bové, Sylviane Agacinski, Yvette Roudy, Martine Segalen, Nathalie Heinich, Marie-Josèphe Bonnet, etc.), publie un manifeste « Pour l’arrêt immédiat de la gestation pour autrui ». Le divorce, décidément, est consommé.

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

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