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15/01/2016

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

 

 

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Par le Pasteur BLANCHARD

Président de l'Action Sociale et Populaire

 

Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de six ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères restent stables : parmi eux, le légendaire Francis.

 

 

Nous l'avons rencontré en 2008. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.

 

 

Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Qu'était-il devenu ?  A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.

 

Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude  en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il reste égal à lui-même tel que l’éternité le change.

 

 

Pasteur Blanchard

 

 

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13/01/2016

Maraude du 22 / 03 / 2012..............

 

 

 

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Pascal ERRE

12/01/2016

Chemins de luttes...........

 

 

 

 
 
 
 

 pour les libertés:

 

 

Trop d’anniversaires, cela envahit la Mémoire. Et cela tue décidément la compréhension même de l’Histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certaines dates pourtant restent occultées. On les a trop souvent oubliées si tant est qu’on les ait apprises. La démarche aboutit au même résultat que la surabondance des commémorations frelatées.

 

 

 

Qui donc a osé ces derniers mois évoquer le 150e anniversaire de trois tournants conjoints de l’Histoire sociale de la France ?

Le 19 janvier 1865 en effet mourait à Paris Pierre-Joseph Proudhon, âgé de seulement 56 ans.

 

 

 

La même année, en mai, fut édité son livre testament « De la Capacité politique des classes ouvrières » qu’il avait remis sur épreuves à son ami Gustave Chaudey quelques jours avant sa mort, avec mission d’en rédiger la conclusion, texte d’une immense importance dans l’Histoire des idées puisqu’il conclut dans le sens le plus radicalement opposé au marxisme.

Je ne résiste pas à la tentation d’en reproduire ici quelques lignes :

 

 

 

« Les classes ouvrières partagent encore presque toutes les fausses idées du temps. » »Elles aiment le militarisme ; elles se complaisent aux jactances du sabre ; elles ont un faible pour la crânerie du soldat ; elles en sont encore à donner la préférence à celui qui se bat bien sur celui qui pense bien ou travaille bien, comme si le courage ne devait pas être seulement l’auxiliaire des grandes énergies morales. »

 

 

« Dans les questions de politique étrangère, elles se laissent toujours troubler par la passion. Ou elles exagèrent les vanités et les prétentions françaises, ou elles oublient trop les intérêts français. Elles n’ont, sur lanationalité, que des notions pleines d’erreurs. Elles cèdent, sans réflexion, aux impulsions d’une sentimentalité banale, et ne veulent plus comprendre, dans les rapports de nation à nation, cette idée de justice, de pondération, d’équilibre, qu’elles aspirent à faire prévaloir dans les rapports d’individus à individus. »

 

Ces réflexions sont-elles vraiment inactuelles, si l’on songe aux admirateurs et aux continuateurs de Georges Marchais, ce grand « patriote », ce modèle de « souverainisme », qui après avoir été travailleur volontaire dans les usines Messerschmidt sera imposé, 25 ans plus tard, à la tête du PCF par l’appareil soviétique ?

 

 

Jean-Gilles Malliarakis

 

 

La suite sur Nouvelles de France

09:51 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2016

Maraude du 07 / 01 / 2016..............

 

 

 

JEAN CAU, FILS DU LANGUEDOC:

 

 

 

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Il a été un des rares à avoir croqué l'image paradisiaque de notre midi,

et de l'Espagne qu'il aimait tant.

Ce fou de la langue Française , à la plume flamboyante,

a si bien décrit ce qui fait le sel de nos vies,

le soleil, la vie, la mort, l'amour et la cruauté !

 

 

Je ne l'ai jamais rencontré

mais suite à divers liens épistolaires,

il m'a remercié par une jolie lettre manuscrite.

 

 

Après sa mort, je me suis rendu en pèlerinage à Bram,

son village natal sur la route de Toulouse,

ainsi que sur sa tombe au cimetière de Carcassonne.

C’est l'époque où j'ai fait la connaissance de sa sœur et de son neveu,

qui m'ont invité à la bergerie qu'il avait aménagé au-dessus de l'étang de Bage.

J'ai eu aussi le privilège de visiter son petit appartement rue de Seine.

 

 

Il était certainement un des derniers à porter en lui "l'esprit de tradition",

âme de notre Languedoc,

cette vertu si précieuse que la modernité a fini par détruire.

Toute son œuvre est un cri contre ce monde délétère

qui efface toute dignité et tout sens de l'honneur,

terreau sur lequel prospère notre société décadente.

 

 

Pasteur  Blanchard

06/01/2016

Maraude du 09 / 02 / 2012..............

 

 

 

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Gaëtan DIRAND

05/01/2016

Entretien avec Alain de Benoist:

 

 

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Éric Zemmour ne parle pas au nom de la « droite », mais du peuple

 

 

         

Le Suicide français, dernier essai d’Éric Zemmour, a été un grand succès de librairie, alors que Yannick Noah avait arrêté ses tournées et que la dernière pièce de BHL était en train de quitter l’affiche avant que la colle ne soit sèche. Les temps seraient-ils en train de changer ?

 

 

L’extraordinaire succès du livre de Zemmour (15.000 exemplaires vendus tous les jours) n’est pas seulement un phénomène éditorial. C’est un phénomène sociétal. La preuve en est qu’il suscite même des sondages. L’un d’eux révèle que 37 % des Français (20 % à gauche, 53 % à droite) sont d’accord avec Zemmour, qu’ils se reconnaissent dans ce qu’il dit, qu’ils découvrent dans son livre ce qu’ils n’osaient dire tout haut ou qu’ils ne formulaient que de façon confuse. Renaud Camus a très justement parlé « d’industrie de l’hébétude ». D’autres mots pourraient être employés : sidération, ahurissement. On est en train d’en sortir. Ceux qui méprisent le peuple y verront la confirmation que l’ouvrage n’est qu’une accumulation de lieux communs et de propos de bistrot. Mais il ne faut pas s’y tromper : cet adoubement populaire, c’est une consécration.

 

Cela dit, si ce livre n’avait pour seul résultat que de conforter ses lecteurs dans leurs opinions, il n’aurait qu’un intérêt tout relatif. Son plus grand mérite, à mon avis, est bien plutôt de donner à ces lecteurs l’occasion de faire leur autocritique. Que dit en effet Zemmour dans son livre ? D’abord que, si la France n’a cessé de se défaire depuis quarante ans, c’est d’abord d’une idéologie qu’elle a été la victime, ce qui montre que le thème de la « fin des idéologies » n’est qu’une fable (« jamais nous n’avons autant été dans l’idéologie », écrit Zemmour). Ensuite, que cette idéologie, devenue peu à peu dominante, n’a pas été seulement le fait des méchants gauchos, mais tout autant de la droite libérale, et qu’elle va bien au-delà du jeu politique, car elle résulte d’une action culturelle, menée avec autant de patience que de rigueur, qui visait à « déconstruire » les fondements de notre société.

 

« Je veux déconstruire les déconstructeurs », dit Zemmour. Et d’en citer quelques-uns au passage : Michel Foucault, Jacques Derrida, Pierre Bourdieu, Deleuze et Guattari. Mais c’est ici que l’on peut poser la question : parmi ceux qui applaudissent bruyamment Zemmour aujourd’hui, combien y en a-t-il qui ont sérieusement lu Bourdieu, Derrida et Foucault ? Combien y en a-t-il qui se sont sérieusement intéressés au mouvement des idées ? Combien y en a-t-il qui ont jamais compris ce qu’est une guerre culturelle ? La vérité est qu’il y en a fort peu, car la « droite », pour ce qui est du travail de la pensée, est restée pendant des décennies en situation d’encéphalogramme plat. En la mettant face à ses responsabilités, en déclarant : « Je fais de la politique “gramscienne” en menant un combat d’idées dans le cadre d’une lutte pour l’hégémonie intellectuelle », Zemmour montre qu’il est au contraire pleinement conscient des enjeux.

 

Peut-on dire pour autant que l’opinion est en train de basculer à droite ?

 

 

Interprétation un peu courte. Éric Zemmour n’est pas l’héritier de Bonald ou de Maurras, et moins encore de Bastiat. C’est un national-républicain, gaulliste et bonapartiste, dont les vues se situent quelque part entre Jean-Pierre Chevènement et Florian Philippot. Parle-t-il seulement au nom de la « droite » ? Voire… Quand il dénonce le « libéralisme anglo-saxon », le « grand marché mondial qui permet à une petite élite de s’enrichir toujours plus », le « marché qui règne avec l’individu-roi », « les élites sans patrie qui n’ont jamais digéré la souveraineté populaire et qui ont fait allégeance à la mondialisation économique plutôt qu’aux intérêts de la nation », quand il renvoie dos à dos la droite et la gauche : « La droite a abandonné l’État au nom du libéralisme, la gauche a abandonné la nation au nom de l’universalisme, l’une et l’autre ont trahi le peuple », ce n’est de toute évidence pas au nom de la « droite » qu’il parle, mais au nom du peuple. C’est bien ce qui fait sa force.

 

Alors qu’il n’a jamais été aussi présent dans les médias, Éric Zemmour n’en estime pas moins que ses idées sont ostracisées par ces mêmes médias. Le « Système » connaîtrait-il des ratés ?

 

 

La société du spectacle est victime de ses contradictions : clouer un auteur au pilori, c’est encore lui faire de la publicité. Mais la vraie question est celle-ci : pourquoi tant de haine ? La réponse est simple : la classe dirigeante est en train de perdre pied. Elle voit le sol se dérober sous ses pieds, elle voit ses privilèges menacés, elle ne sait plus où elle habite. Elle fait comme les chiens qui ont peur : elle aboie. Laurence Parisot n’a pas hésité à accuser Zemmour de « haute trahison » (sic), Manuel Valls a surenchéri : « Le livre de Zemmour ne mérite pas qu’on le lise. » En clair : il vaut mieux ne pas savoir ce qu’il dit. Mais c’est là que le bât blesse. À force d’ériger des murailles invisibles et d’installer des cordons sanitaires, la classe dirigeante a épuisé ses propres défenses immunitaires. À force de refuser le débat, elle est devenue inapte à débattre. Elle n’a désormais plus rien à dire, sinon appeler à « lutter contre les stéréotypes », promouvoir le non-art contemporain et multiplier les références lacrymales aux « droits de l’homme ». Panique morale et misère de la pensée. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, le disait tout de go récemment : « Depuis dix ans, la gauche a perdu la bataille des idées. » Depuis dix ans ! Un tel aveu aurait dû provoquer mille commentaires. Qu’il n’en ait pratiquement suscité aucun montre l’ampleur de ce qu’il reste à faire.

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

 

 

09:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

01/01/2016

Communiqué de Phillipe RANDA:

  

 

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Jean-Pierre Blanchard : 45 ans de combat contre la précarité:

 

 

 

 

Qui est le Pasteur Blanchard ?

 

 

Depuis des années, le Pasteur Blanchard se dévoue corps et âmes pour soulager la misère en Île-de-France. De la Cité de refuge de l’Armée du Salut dans les années 70, à l’actuelle présidence de l’Action Sociale Populaire (ASP), en passant par les médiatiques « soupes de la Gare Saint-Lazare » dans les années 90, il aura été de tous les combats contre la précarité.

 

 

 

Le combat continue depuis 2006 par le biais de maraudes organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargie à la visite de personnes âgées et en 2011 à l’aide de familles de patriotes défavorisés.

 

 

 

Comment peut-on les aider ?

 

 

Par vos dons en argent CCP : 601 0275 Y 033 (délivrance de reçus fiscaux) ou matériels, duvets, couvertures, vêtements.

 

 

 

 Contact :

 

 

 

Adresse postale : ASP BP7 91201 Athis-Mons Cedex

 

 

Téléphone : o6 74 03 18 15

 

 

Messagerie : secretaire.asp@francemel.fr

 

 

 

 

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La faim justifie les moyens (1).jpg

 

 

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30/12/2015

Maraude du 06 / 11 / 2012..............

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Alexandre SIMONNOT Céline GUILLERMOND

 

29/12/2015

Dans un État totalitaire, on ne ferait pas mieux.......

 

 

 
 
 
Depuis quelques semaines, l’Assemblée nationale est le lieu où la démocratie meurt un peu plus de jour en jour.
 
 
 
 
 
 
 

Si nous étions dans un État communiste totalitaire comme la Corée du Nord, les choses ne seraient pas différentes de ce que nous vivons en ce moment en France. Depuis quelques semaines, l’Assemblée nationale est le lieu où la démocratie meurt un peu plus de jour en jour. Une mort autour de laquelle s’affairent les députés de tous bords pour ne rien manquer de la fête.

Commençons par l’article 49–3 : il a été sorti par le Premier ministre pour imposer à tous la loi Macron. Une espèce de caricature de démocratie pour faire croire que cette loi pouvait être discutée, puis un passage en force inutile, la droite aurait voté et pas la gauche de la gauche. Valls, très courageux, n’a pas voulu courir le risque. Une parodie, donc, de représentation nationale, avec un effet immédiat : cet article 49-3 ne peut plus être utilisé.

 

C’était sans compter avec le passage en force des lois par la méthode utilisée depuis. La procédure dite « accélérée », c’est-à-dire un moyen d’aller vite en supprimant tout débat. La loi Santé, passée en catimini devant une commission composée de soutien à cette dite loi, et les articles ont été votés les uns après les autres par des groupes de 25 ou 30 personnes toutes acquise à la cause ou presque.

 

Nous avons donc vu passer les salles de shoot, sans réaction, le tiers payant généralisé, qui ne sera pas appliqué par les médecins, la fin du secret médical, avec les applaudissements des assurances. J’en passe et des meilleures. Pendant ce temps-là, les médias nous occupaient avec les tenants et les aboutissants des querelles familiales (fictives, sans doute) du Front national. L’UMP paradant devant les écrans pour parler de leur ego, de leurs élections primaires inutiles, de leur volonté d’alternance. Je rappelle qu’en France l’alternance n’a rien à voir avec le changement, mais seulement avec un jeu de chaises musicales. Pas un élu pour se battre contre ce système totalitaire qui bafoue la représentation nationale, pas un mot, une acceptation de tous les instants.

 

Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a bien essayé de dire tout haut ces dérives, mais sans grande écoute. Il n’a pas insisté tant il est accaparé par les transactions pour les régionales, pour lesquelles la droite se plaint du mode de scrutin, oubliant qu’ils le doivent à Raffarin.

 

Aujourd’hui, c’est la loi liberticide sur la sécurité qui va subir le même sort. C’est même le Premier ministre en personne qui vient la défendre, de peur que son ministre ne soit pas assez « autoritaire » Une telle loi digne d’un pays dirigé par des dictateurs ne peut passer qu’en force. Alors la procédure accélérée sera de mise encore une fois, une façon de contourner l’interdiction d’utilisation du 49–3. Comme pour le reste, les députés seront absents, ils ne diront rien et se plaindront ensuite que les électeurs les boudent.

 

Pendant ce temps-là, les Français subissent, la Constitution est malmenée, torturée par de petits chefs sans envergure. Nous avons les élus que nous méritons

 

 

09:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)