07/10/2016
ENTRETIEN AVEC JACQUES VASSIEUX LE 23/07/2010.
Rencontre avec…
le Pasteur
Jean-Pierre Blanchard
Posté par Jacques le 23 juillet 2008.
Pasteur Blanchard, pouvez-vous vous présenter ?
¶ Languedocien né dans le Minervois, j’ai grandi à Mazamet au pied de la montagne noire. Je peux revendiquer avec fierté, comme le Pasteur Napoléon Payrat : « Je suis Cathare par le sang de mes ancêtres, et Camisart par la foi de mes aïeuls ». Sans le bouleversement de mai 68, je serais resté dans ma vie provinciale. Ouvrier délaineur en Haut-Languedoc, je partis à la capitale pour faire carrière dans le social, avant de faire des études de théologie.
Vous êtes tombé tout petit dans « la marmite du social », racontez-nous…
¶ Les fracas de 68 me firent sortir de ma condition ouvrière : je devins animateur bénévole dans les MJC, où je pris goût aux choses de l’esprit, et plus particulièrement à la philosophie qui reste encore ma première passion. Ayant retrouvé la foi, après une équivalence au bac je devins travailleur social professionnel. Ceci grâce à une annonce dans un journal protestant intitulé « Le Christianisme au Xxe siècle », ce journal a aujourd’hui disparu. Il y a de cela 30 ans (le 2 mai 1978) je débutais à « la Cité de Refuge » de L’ Armée du Salut (Paris 13e).
Et aujourd’hui, où en êtes-vous ?
¶ Je continue mon ministère pastoral : principalement de la formation théologique via internet. Sur le plan social, mon épouse et moi-même avons créé en 2005 l’association Action Sociale Populaire (ASP).
Pouvez-vous faire un rapide bilan des actions de L’ASP dont vous êtes le Président ?
¶ Lors de la création de l’association, notre première orientation a été de venir en aide aux patriotes défavorisés des communes de mon secteur géographique. Puis, j’ai eu le sentiment que si nous voulions nous enraciner, il nous fallait privilégier d’autres types d’actions : j’ai lancé l’idée des maraudes d’hiver et nous sommes partis sans savoir où nous allions. A l’usage, les circuits se sont précisés. Notre dernière maraude bénéficiait de la présence de Louis Aliot. Depuis, nous avons entamé notre campagne d’été : rendre visite à des personnes âgées et isolées. Nous faisons également des repérages pour notre prochaine campagne de maraudes qui devrait commencer peu avant le début de l’hiver.
Avez-vous reçu de l’aide de la part de la classe politique ?
¶ Avec le temps j’ai fini par obtenir une équipe efficace et c’est une bonne chose. Par contre la période n’est pas propice pour la collecte de fonds, même en lançant des appels sur les ondes de Radio Courtoisie. Je suis revenu au FN en 2007, après le premier tour des élections présidentielles, par fidélité à mes convictions, sans recevoir aucune aide de ce côté là. Depuis ma nomination par le secrétaire général du FN, il m’a été promis de l’aide, je suis persuadé qu’ils tiendront parole, et que, à l’avenir, je pourrai compter sur eux.
Nous avons appris que l’humoriste Jean-Marie BIGARD vous avait contacté. Est-ce exact ?
¶ Oui c’est exact.
Je suis passé dans une émission « assez neutre » diffusée par les ondes de « Radio Courtoisie », dirigée par Benjamin GUILLEMAIND et principalement consacrée aux artisans. Je suis passé après deux maître-tailleurs, juste avant une dame qui possède un magasin d’anges sur la butte Montmartre. Benjamin GUILLEMAIND, l’animateur, m’y demanda des explications en tant que « spécialiste » du sujet. Je parlai de mes maraudes, et comme d’ habitude, j’ai indiqué mes coordonnées téléphoniques pour les gens qui souhaitent donner des vêtements. En rentrant à mon domicile j’ai éteint le portable, et qu’elle ne fut pas ma surprise de trouver le lendemain matin un message de Jean-Marie BIGARD !
Que vous a-t-il dit ?
¶ Il venait de m’entendre à la rediffusion du matin, il était emballé par le travail de mon association, notamment par sa dimension artisanale : à échelle humaine.
Vous a t-il proposé son aide ?
¶ Oui, il voulait me faire rencontrer des personnes susceptibles de m’aider financièrement. Il m’a même laissé son numéro de téléphone pour qu’on prenne RDV, afin de définir notre collaboration. Par honnêteté, je lui ai demandé d’aller voir mon blog avant de nous rencontrer. Depuis je lui ai téléphoné de nombreuses fois, en vain.
Quel est votre plus triste souvenir ?
¶ Le climat de haine au moment de la scission du FN. Certes je penchais pour Mégret, mais je n’ai jamais été compromis dans aucun complot. Je n’ai jamais été membre du MNR. Depuis mon licenciement du « Paquebot », je m’en tiens à une stricte neutralité. En 2002, j’ai envoyé la même lettre de soutien aux deux candidats. Cela a été terrible pour moi de voir des amis de longue date ne plus me parler, pire, me traiter de félon, alors que j’ai failli sombrer. J’ai été à deux doigts de devenir SDF. J’en ai été profondément marqué.
Et votre plus beau souvenir ?
¶ Le sermon de mon collègue, le jour de mon ordination. Voici ce qu’il a dit dans « Le Luthérien » : « Comme je devais assurer la prédication, je repris la parole que Dieu avait adressée à Ezechiel « je t’établis comme sentinelle sur le pays… » (EZ : 3 :17) parce que c’est la guerre de Dieu, contre le péché et la mort » … prémonitoire … non ?
Vous vous êtes rapproché du Front National, et son secrétaire général, Louis ALIOT, vous a même confié une responsabilité dans le nouvel organigramme, pouvez-vous nous en parler ?
¶ A mon heure de gloire j’ai été membre du Comité Central et du pré-gouvernement. Je suis revenu par fidélité à mes convictions. Mon équipe et moi-même travaillons à un projet d’envergure nationale, nous avons fait une note qui sera présentée au Président. Le Secrétaire Général le présentera aux Secrétaires Départementaux dans une lettre circulaire.
Une conclusion ?
¶ Le Front National est à la croisée des chemins, en plus du long et difficile travail de reconstruction, il doit faire une révolution copernicienne, comprendre que son avenir se joue au moins autant dans le champ du social que dans celui du politique. Je crois que les circonstances nous sont, et nous resteront, de plus en plus favorables ; à condition que, contrairement au passé, le social soit compris comme un élément clef de notre devenir. Il faut, dans ce domaine, se donner les moyens d’une politique ambitieuse. Il faut savoir prendre les virages au bon moment, c’est le moment des choix décisifs.
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Commentaires :
• Commentaire par Jérôme le 23 juillet 2008 @ 11:33
Un bel entretien avec un homme de foi et de coeur qui se dévoue avec des moyens limités pour nos compatriotes les plus démunis. On apprécie la franchise du pasteur pour ses propos relatifs à la droite nationale ainsi que sa clairvoyance pour l’action sociale. Actuellement avec la conjoncture économique très défavorable le nombre d’exclus et de sans domiciles fixes se multiplient tant dans les agglomérations gigantesques que dans des villes moyennes (La Rochelle ville populaire de 80 000 habitants en est un triste exemple tout au long de l’année). Si la vie des SDF est très dure l’hiver, elle est carrément intenable l’été car aux privations physiques s’ajoute une grande exclusion morale avec une profonde solitude.
Un homme de foi et un juste combat social à soutenir !.
- Commentaire par Marc le 23 juillet 2008 @ 12:24
Je partage sa conclusion : investir le champ social tout en tenant le cap de la politique actuelle du FN
- Commentaire par Olivier de Granvil le 12 août 2008 @ 15:29
Merci à Promenade sur la toile | e-deo
- Commentaire par ulrich le 12 mars 2010 @ 13:54
Je suis serviteur du SEIGNEUR,précisement de vocation ministérielle : EVANGELISTE.Je désire correspondre avec le pasteur Jean-Pièrre Blanchard pour échange et surtout encore de grandes choses avec lui par sa grande expérience du ministère dans le SEIGNEUR.Pasteur,que la paix et la grace de JESUS soit et demeure avec vous.Et qu’il vous donne encore la force et le zèle malgré l’âge d’avancer,de toujours continuer la bonne oeuvre du CREATEUR.Car la jeunesse dont je fait partir vous voyant ainsi,s’inspire et tire profit de tous ces bonnes actions des pères que vous êtes afin aussi de réussir la mission du CHRIST.
05:19 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)
05/10/2016
Maraude d'ouverture: le 4 Octobre 2016
10:42 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2016
Les banques en faillite pourront désormais ponctionner les comptes des déposants
Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers.
Seuls les comptes ayant plus de 100.000 euros de dépôts sont concernés, selon une directive européenne transposée en France qui s'appliquera au 1er janvier. Les déposants ne seront toutefois sollicités qu'en troisième recours.
L'information est passée en toute discrétion. À partir du 1er janvier 2016, les comptes clients dotés de plus de 100.000 euros de dépôts pourront être prélevés pour contribuer au sauvetage de leur banque, selon une directive européenne transposée en France cet été. Que dit réellement cette directive? Que doivent faire les déposants? Le Figaro fait le point.
• Qu'est-ce que cette directive?
La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) a été transposée par ordonnance à la France le 21 août dernier. Elle met en place une procédure de «bail-in», ou «renflouement interne», en opposition au «bail-out», ou «renflouement externe», par l'Etat. «Elle a notamment pour objet de régir, en application des textes européens, les problèmes de liquidation judiciaire des banques», explique Pierre Descheemaeker, avocat en droit bancaire du cabinet August&Debouzy. La BRRD est une pièce maîtresse de l'union bancaire. «L'objectif est de pouvoir restructurer les banques au bord de la faillite sans que le contribuable doive mettre la main à la poche pour préserver la stabilité financière», expliquait dans un communiqué la Commission européenne.
• Qu'implique-t-elle?
Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours. «On va utiliser les ressources internes d'abord, précise Pierre Descheemaeker. Le capital et les obligations de la banque peuvent être immédiatement utilisés pour couvrir le déficit de la banque. Et en dernier lieu, les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros.»
• Les déposants doivent-ils s'inquiéter?
«Il n'y a pas trop de craintes à avoir, estime Pierre Descheemaeker. On essaie de mettre en place un système qui va permettre à la banque de survivre, dans l'intérêt de ses clients, explique-t-il. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»
Par ailleurs, les dépôts bancaires jusqu'à 100.000 euros par déposant et par établissement sont garantis. Reste à savoir si les déposants seraient prêts à ouvrir plusieurs comptes, dans différents établissements, pour ne jamais dépasser ce montant de dépôt de 100.000 euros. «Cela est parfaitement possible, note l'avocat. Mais en pratique, cela reste très difficile. Dès que vous êtes un déposant avec une somme importante, il serait compliqué d'ouvrir une dizaine de comptes.»
• Y a-t-il eu des précédents?
En 2013, la Banque centrale de Chypre crée un précédent. Dans le cadre d'un plan de sauvetage européen du secteur financier de l'île, elle accepte des ponctions de 47,5% sur les dépôts de plus de 100.000 euros à la Banque of Cyprus, première banque de l'île. Une décision qui avait provoqué la colère des chypriotes, nombreux à se précipiter pour retirer leur argent aux distributeurs automatiques de leurs banques.
09:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2016
MON AMI LOUIS.
Depuis tout ce temps que nous nous connaissons,
Il a gardé l'accent que j'ai perdu dans les brumes du nord.
08:27 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2016
Entretien avec Alain de Benoist :
Le gouvernement annonce la création d’un premier centre de « déradicalisation » destiné à nos jeunes musulmans. Vous y croyez ?
Déjà, je n’aime pas beaucoup le terme, car la radicalité est tout autre chose que l’extrémisme. Mais passons. Que faut-il entendre par « déradicalisation » ? Qu’on va prendre en main de jeunes djihadistes pour essayer de leur faire comprendre qu’on leur a lavé le cerveau et que ce n’est vraiment pas bien de vouloir tuer tout le monde ? Pourquoi pas, puisque dans certains pays cela a donné quelques résultats. Mais il est clair qu’on n’y parviendra pas avec un programme unique, tant les parcours des uns et des autres ont pu être différents, tant la palette de leurs motivations est variée. Quoi de commun entre le salafiste « quiétiste » passé au djihadisme pour des raisons de frustration et de déclassement social – voyez le beau film de Nabil Ayouch Les chevaux de Dieu (2012) – et le petit bandit de droit commun « converti » dans l’incubateur carcéral, qui a décidé de partir en Syrie sans pour autant renoncer à son goût pour les discothèques, les belles voitures, la vie facile et le whisky ? Entre le jeune sociopathe ravi de trouver une légitimation « sacrée » à ses instincts de destruction et celui qui, pareillement dépourvu de toute formation théologique, rêve seulement d’une aventure guerrière qui le fera passer à la télévision ?
Les termes employés pour présenter ce projet sont à eux seuls révélateurs. Il n’y est question que de la tarte à la crème des « valeurs républicaines » et de l’urgence de créer des « lieux de recherche et d’accompagnement ». Bref, des lieux pour se « reconstruire », grâce à des « cellules psychologiques » qui sauront mettre le « dialogue citoyen » au service de la normalisation. Faudra-t-il pour cela faire intervenir des psychologues ou des théologiens, des assistantes sociales ou des spécialistes du crime organisé ? Le fond du problème, de toute façon, est ailleurs.
Et quel est le fond du problème ?
Le fond du problème, c’est qu’une société qui n’est porteuse d’aucun modèle attractif, d’aucune puissante conviction, d’aucun projet collectif, d’aucun idéal est très mal armée pour ramener dans le droit chemin des individus qui se réclament d’un idéal, fût-il criminel et dévoyé. Qu’une société qui ne donne que des moyens d’exister est très mal armée face à ceux qui cherchent des raisons de vivre, lesquelles ne font qu’un à leurs yeux avec des raisons de mourir. Tel est le véritable contraste. Aux « fous de Dieu » qu’on veut sauver d’eux-mêmes, qu’avons-nous à proposer en matière de « réinsertion » ? De devenir d’honnêtes vigiles ou de gentils livreurs de pizzas qui regarderont docilement « Les Jeux de 20 heures » à la télévision ? Et qu’espère-t-on obtenir avec des « modules de citoyenneté » qui font rire tout le monde, assortis d’invocation rituelles à une « laïcité » qui se borne à interdire les crèches de Noël pour rendre invisible dans la sphère publique ce qu’elle ne tolère, provisoirement, que dans la sphère privée ?
Certaines des réactions, proprement infantiles, aux attentats du 13 novembre ont été très justement stigmatisées sur le site du Point par Gabriel Matzneff, dans un article (« Trois petits cochons ») qui a fait quelque bruit. Il visait ceux qui s’imaginent que la meilleure réponse à apporter aux terroristes islamistes est de continuer à s’amuser comme de si rien n’était. « Le manque de spiritualité, de courage et de profondeur de cette prétendue “génération Bataclan” me fait horreur », écrivait-il, ajoutant que dans la cour des Invalides, haut lieu de l’Histoire de France, ce ne sont pas des chansons de variétés qu’on aurait dû entendre, mais bien plutôt les accents solennels du Dies irae. L’État libéral se fait gloire de sa neutralité en matière de « vie bonne », et la société postmoderne n’a pour mots d’ordre que rigoler et consommer, gagner du fric et partir en vacances sans « se prendre la tête ». Tant qu’au don de soi, on n’aura à opposer que le souci de soi, tant qu’au sacrifice et à la volonté de se battre, on n’aura à opposer que le confort et le calcul de son meilleur intérêt, il ne faut pas s’étonner que certains tentent de donner un sens à leur vie en s’engageant dans les plus folles aventures.
À sa façon, c’est aussi ce que Christophe Geffroy, directeur de la revue catholique La Nef, dit dans le dernier numéro de cette publication : « Quel est le mode de vie que nous voulons défendre ? Celui consumériste, matérialiste, hédoniste, qui mène droit au nihilisme et qui n’a rien à offrir d’exaltant et d’alternatif aux futurs djihadistes de nos territoires […] Il y a comme une incohérence chez certains chrétiens à prétendre préserver notre mode de vie quand c’est justement ce que les papes nous exhortent à remettre en cause. »
Quel rôle donner alors à la religion ?
Régis Debray observait récemment que « ce sont bien des croyants qui, en Syrie, combattent résolument Daech sur le terrain, les Kurdes au nom d’une mystique nationale, les combattants du Hezbollah et les forces spéciales iraniennes au nom d’une mystique chiite ». Mais il disait aussi que deux catégories d’êtres humains menacent le monde actuel : ceux qui ont trop de religion et ceux qui n’en ont pas assez. La « religion » est évidemment à prendre au sens large : croyances, convictions fortes, philosophie de l’existence, conception du monde. Mais l’image est juste : le trop vide attire irrésistiblement le trop plein. Comment une société qui ne veut plus affirmer son identité ni savoir d’où elle vient, qui interdit la valorisation de son histoire nationale, mais s’épuise en repentances et autoflagellations historiques, pourrait-elle susciter un désir d’aimer la France chez ceux qui la haïssent ? Normalement, ce serait le rôle de l’école de s’y employer, mais c’est impossible puisque le « roman national » y est désormais proscrit.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
10:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2016
Pré-maraude du 22 09 2016............
10:27 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2016
Pour sortir de notre léthargie, savamment entretenue par ces idéologues progressistes…
En ce dimanche électoral, long comme un jour sans pain, après avoir accompli mon devoir et en attendant les résultats, je me suis plongé dans le dernier essai de Philippe de Villiers. En effet, certaines lectures ont le don de nous réveiller opportunément de notre léthargie entretenue par des idéologues progressistes et non moins révisionnistes de notre histoire. Ainsi, au détour d’un chapitre, j’ai pris connaissance d’un fait survenu en 1991 et que, mea culpa, j’avais totalement occulté.
Que s’est-il passé ce 13 février 1991 ?
Lors d’un colloque organisé au Sénat sur le Vietnam, Jean-Jacques Beucler, homme politique et ancien officier de l’armée française, prisonnier du Vietminh pendant quatre ans, reconnaît son bourreau parmi les intervenants : Georges Boudarel, fervent communiste, qui ralliera les combattants ennemis, sera rebaptisé Dai Dông et nommé commissaire politique dans un camp de prisonniers, poste qu’il occupera avec un zèle remarquable en torturant des soldats français, dont beaucoup mourront.
Depuis, ce Boudarel coulait des jours heureux sur le sol qu’il avait trahi. Chercheur au CNRS, maître de conférences à
Jussieu, il était de ces intellectuels intouchables, docteur honoris causa du camp des saints, pour reprendre le titre d’un fameux roman de Jean Raspail.
À la suite de ce scandale provoqué par Beucler, il y aura un certain émoi dans la classe politique et les médias, ainsi que des actions en justice qui laveront finalement Boudarel de tout soupçon. Ce dernier poussera même le vice jusqu’à porter plainte pour diffamation, la meilleure défense étant l’attaque.
Le traître est donc mort tranquillement en 2003 sur le sol honni, sans doute pas inquiété par sa conscience rouge-sang de communiste immaculé ! Le plus « drôle » c’est que, pour sa retraite, il avait osé faire valoir ses années passées avec l’ennemi, requalifiées en « Voyage d’études en Extrême-Orient ». Elles furent validées. Un peu comme si un ancien SS d’Auschwitz mettait sur son C.V. : « DRH d’une entreprise en Pologne » !
Depuis, nous rappelle Philippe de Villiers, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a salué la mémoire du général Giap, mort en 2013, jadis chef de l’Armée populaire vietnamienne ; tandis qu’il a superbement ignoré le décès d’Hélie de Saint-Marc, survenu la même année : ancien résistant et déporté, soldat de l’Indochine et de l’Algérie, emprisonné cinq ans pour avoir participé au putsch des généraux à Alger, acte motivé entre autres par son refus d’abandonner les harkis au même sort que les Indochinois partisans de la France, laissés sur place à la merci des hommes d’Hô Chi Minh. Mais Saint-Marc n’avait pas de faucille et de marteau au blason. Pire : il aimait son pays !
Et à voir comment les gouvernements de la droite et la gauche « républicaines » s’aplatissent devant l’islam, on se dit que la trahison a encore de beaux jours devant elle.
Francis Blanche écrivait : « La trahison est une moisissure verte et douce, comme le duvet : elle ronge en silence et par l’intérieur. »
09:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2016
Suite à une maraude par Michel de Zuchowicz ami de l'ASP:
Pour ma quatriéme participation, je suis venu plus serein que la première fois sachant la parfaite organisation des maraudes faites par le Pasteur.
Arrivé sur place, je retrouve le Pasteur identique à lui-même, original, toujours plein de dynamisme, plein de projets, mettant à l’aise et donnant l’impression de le connaître depuis longtemps.
Il est accompagné de son épouse aussi discrète que lui est volubile. Le couple s’équilibre !
Par contre, un grand changement concernant le temps qui était très clément, pas de pluie, presque une nuit de printemps.
Et puis, une superbe nouvelle voiture pour le Pasteur et pas n’importe laquelle : une Mercedes, assez rutilante malgré son âge.
Cela commençait donc plutôt bien, sauf que nous avons attendu plus d’une demie heure l’arrivée d’un 4eme compagnon, qui n’est jamais venu ! (En fait, il est arrivé après notre départ et a courageusement fait le parcours en métro pour nous retrouver vers minuit et demi sur les grands boulevards, quelle abnégation !).
Voilà pour le décor.
Concernant les sans abri, peu de changement ! Toujours les mêmes personnes aux mêmes endroits ! Certains seuls (français), de plus en plus marqués par leurs conditions de vie, d’autres en groupe (étrangers : polonais, Europe de l’est, voire de l’ex URSS…) qui semblent plus organisés et plus solidaires entre eux.
Dans l’ensemble, ils font un très bon accueil au Pasteur, ils sont contents de le revoir, d’échanger une poignée de mains, une accolade, quelques nouvelles et de recevoir des vêtements « réclamés » la maraude précédente, le tout accompagné d’une boisson chaude (café, thé ou soupe) préparée par la femme du Pasteur.
Beaucoup de gentillesse dans leurs contacts avec nous, aucune agressivité. Ils semblent très fatalistes quant à leur avenir.
Ils ne demandent pas grand-chose, surtout des vêtements genre bleu jeans, sweet-shirt et tee-shirt, des chaussures aussi et surtout un contact amical.
La maraude s’est terminée vers 2h du matin, tous les vêtements ayant été distribués.
Le contact établi depuis toutes ces années par le Pasteur, son aide amicale et fraternelle, ces quelques vêtements sont certainement un vrai réconfort pour ces sans abri. Pour cela, il faut aider sans restriction l’association Action Sociale Populaire dont il est le responsable au grand cœur !
Pour ma part, il existe toujours une grande incompréhension : Comment peut-on rester des années (certains plus de 15 ans) sur le même bout de trottoir, dormant dehors quelque soit le temps, vivant de la « générosité » de plusieurs associations, ne réclamant rien ? Certainement un grand coup dur de la vie pour certains, la recherche d’un Eldorado pour d’autres venus de pays moins développés que la France.
En tout cas, cela m’a permis de remettre les choses à leurs vraies places et de « relativiser » certains évènements de ma vie.
Pour cela, merci Pasteur !
Michel
07:45 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2016
Pré-maraude du 13 09 2016............
10:55 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2016
Vers une crise pire qu’en 2007 :
Une avalanche de défaillances sur dettes va s’abattre sur le monde.
« La situation actuelle est pire qu’en 2007: le système financier mondial est devenu dangereusement instable, et nous pourrions prochainement assister à une cascade de défaillances et de faillites qui éprouveront nos stabilités sociale et politique », affirme William White président du comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), et qui est également l’ancien chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux (BRI).
« Nous avons épuisé toutes nos munitions macroéconomiques pour lutter contre les crises économiques », a-t-il dit, expliquant que l’accumulation des dettes au cours des 8 dernières années a atteint de tels niveaux dans le monde entier qu’elle pose de très grands dangers.
« Lors de la prochaine récession, il sera de plus en plus évident qu’une partie de ces dettes ne seront jamais remboursées, et cela sera très inconfortable pour beaucoup de gens qui pensent que leurs actifs valent quelque chose », ajoute-t-il.
White affirme que les banques européennes, qui ont déjà admis qu’elles avaient 1000 milliards de dollars de créances en souffrance dans leurs bilans, seront particulièrement vulnérables, et qu’elles devront accepter des abandons de créance importants. Elles sont beaucoup exposées aux marchés émergents, et n’ont probablement pas révélé l’ampleur réelle de leurs créances à risque. De plus, le continent est de plus en plus vulnérable aux difficultés économiques de la Chine.
De nouveaux sauvetages de banques à prévoir en Europe
Il faudra donc sans aucun doute actionner les nouvelles règles de « bail-in » (en vigueur depuis le début de cette année), c’est à dire de sauvetage des banques européennes par les actionnaires et les clients des banques disposant de dépôts excédant les 100.000 euros et recapitaliser massivement les banques européennes.
White critique les politiques de « QE » menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. « Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème », a-t-il dit.
Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu'il fait partie d’une minorité d’experts qui avaient déjà averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008.
10:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)